Revue "Radioactif n°18" septembre 2014 La SFIP (Société Francophone d’Imagerie Pédiatrique) est née en 1989 de la transformation du groupe francophone de radiopédiatrie, dénommé « groupe Jacques Lefèbvre ». Quelques précisions sont nécessaires pour rappeler qui était Jacques Lefèbvre. Celui-ci débute la radiologie en 1934. Il devient chef du service de Radiologie de l’hôpital des Enfants Malades, à Paris, en 1948. Le service de radiologie prend progressivement de l’extension, et le développement des réunions communes avec les équipes médicales et chirurgicales permet à chacun de progresser et de développer la sémiologie radiologique, de préciser les indications des examens, et des décisions thérapeutiques qui en découlent. De nombreux radiologues viennent se former dans le service des Enfants-Malades. En 1957, J. Lefèbvre découvre les services de E. Neuhauser à Boston, de J. Caffey à New-York, et de S. Dunbar à Montréal. En France, à son retour, il publie dans les annales de Radiologie un éditorial dédié à la Radiopédiatrie, à ses spécificités, et pour la première fois, lors des Journées nationales de Radiologie, une journée est consacrée à cette spécialité. A la suite de la création, à Washington, en 1958, de la Society for Pediatric Radiology, l’idée d’une société soeur européenne prend forme. L’« European Society of Pediatric Radiology » (ESPR) est fondée en 1963 et la première réunion, présidée par J. Lefèbvre, se déroule à Paris en 1964. L’essor de la Radiopédiatrie se poursuit alors en Europe et en particulier en France, où s’individualise ensuite le Groupe Francophone de la radiologie Pédiatrique, qui lui est dédié sous le nom de « Groupe Jacques Lefèbvre », à la suite de son décès en 1974. La SFIP est devenue SFIPP (Société Francophone d’Imagerie Pédiatrique et Prénatale) en 2006, à la suite de l’intégration de plus en plus importante de l’expertise en imagerie anténatale. La SFIPP tient un congrès annuel en Septembre (à Nice en 2015 puis Toulouse en 2016) où elle décerne chaque année des Prix pour récompenser les présentations orales et posters des plus jeunes orateurs. Il en est de même lors des sessions qu’elle organise lors des Journées Françaises de Radiologie. Ces prix permettent de poursuivre la diffusion des travaux présentés, en particulier vers le congrès annuel de l’ESPR, mais aussi de pouvoir assister à de nombreux enseignements post-universitaires tels que les journées de Trousseau en Janvier. Lors de son assemblée générale annuelle à Lyon en Mai 2014, la SFIPP a décidé de participer à la formation complémentaire d’un jeune radiopédiatre qui souhaiterait réaliser le D.I.U. sur les maladies osseuses constitutionnelles. reseauprosante.fr