Serge Letchimy interpelle le président de la compagnie aérienne CORSAIR, au sujet de la modification des politiques tarifaires de bagages, et attire l'attention sur la cible concernée par ces décisions prises sans concertations.
SERGE LETCHIMY SALUE LE VOTE DU CONSEIL GENERAL A PROPOS DE LA DATE DE LA COL...
SERGE LETCHIMY INTERPELLE LE PRÉSIDENT DE CORSAIRE
1. Fort-de-France, le 29 juillet 2012
Serge Letchimy
Député
Président du conseil régional de Martinique
A
Pascal de Izaguirre,
Président de Corsair
Réf: Cab/SL/JFL/2012/301
Objet: Politique tarifaire des bagages
des compagnies aériennes
Monsieur,
Vous avez annoncé récemment votre décision de modifier sans consultation d'aucune
collectivité locale votre politique tarifaire de bagages sur les Antilles et la réunion.
Ces dispositions concernent surtout les passagers de la classe économique qui jusque là
voyagent avec deux bagages de 23 kg autorisés en soute. Décision que vous aviez prises en
mars 2012 soucieux annonciez vous à l'époque de "coller au standard de la réglementation qui
privilégiait la règle du nombre de bagage".
Cette tarification semble intervenir après l'annonce de l'installation d'une nouvelle compagnie
dite "low cost "qui restreint a l'achat du billet le nombre de bagages à un seul, mais proposant
dans le même temps un coût de billet beaucoup moins élevé et fixe quelque soit la période.
Je constate que votre modification de politique tarifaire ne s'est pas accompagnée de
modification en matière de coût du titre de transport. Ainsi en imposant au voyageur à partir
du 1er août 2012, de débourser en classe Voyageur 75 euros supplémentaires pour un second
bagage ou une valise d’un poids supérieur à 23 kg sur les vols entre les DOM et la France
vous augmentez le prix réel du voyage pour une prestation équivalente.
Tous ces éléments rendent cette décision injuste et inacceptable et soulève la désapprobation
générale, car très éloignée des préoccupations des utilisateurs de cette ligne.
Vous n'êtes pas sans savoir que la continuité des territoires est assurée principalement par
l'aérien, et que les flux de voyageurs ne concernent pas que le tourisme. Cette disposition
fragilisera d'ailleurs, le tourisme familial et le tourisme de longue durée.
2. Pour toutes ces raisons et dans l'intérêt de tous il me paraît nécessaire que cette position soit
revue dans le cadre d'une concertation élargie.
Veuillez recevoir monsieur le Président, l'expression de mes sincères salutations.