Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 ita
Messaggio della Consigliera per le Missioni _ FRA
1. Chères sœurs,
Je vous salue avec gratitude et joie après avoir vécu la belle expérience des Exercices
Spirituels en Terre Sainte. Là-bas je me suis souvenue de vous avec tant d’affection, demandant au
Seigneur pour chacune le don de la fidélité et aussi le don de nouvelles vocations missionnaires ad
gentes, pour l’Église et pour l’Institut.
Les Néo-missionnaires de cette année sont désormais proches du départ : quelques-unes
pour l’apprentissage de la langue, d’autres pour la province de destination et d’autres encore pour
préparer leur visa et, ainsi, commencer à vivre en vraies missionnaires ad gentes. Au nom de
chacune, je vous remercie pour l’accompagnement et la proximité durant ce temps de préparation et
d’étude à Rome.
Au mois de janvier, je vous avais signalé quelques événements et célébrations qui
intéressent directement la vie de l’Office pour les Missions en cette année 2019. Parmi ceux-ci
j’avais indiqué le 50° anniversaire de la création du Bureau Missionnaire Central (aujourd’hui
Office pour les Missions) et de la nomination d’une Conseillère Générale avec la charge spécifique
des Missions, au cours du Chapitre Général XV Spécial qui, en ce moment-là, avait le devoir de
réélaborer les Constitutions selon les orientations du Concile Vatican II. Le CG XV eût lieu du 16
janvier au 29 mai 1969.
Je vous invite donc à vous unir à l’Office pour les Missions durant la prière des Vêpres de ce
14 juin pour chanter le Magnificat, rendant grâce au Seigneur pour les Conseillères Générales qui
m’ont précédée et qui ont animé le cœur missionnaire de l’Institut avec autant de donation et de
dévouement :
- Sr Lidia Carini (1969 - 1981) et Sr Carmen Martín-Moreno (1981 - 1984), en mémoire !
- Sr Lina Chiandotto (1984 - 1996), encore missionaire ad gentes au Cambodge, e Sr Ciri
Hernández (1996 - 2008), maintenant missionaire inter gentes en Espagne.
Femmes entreprenantes qui ont donné un vrai tournant à la dimension missionnaire de
l’Institut selon le Vatican II. À elles, notre MERCI et notre prière.
La Lettre Apostolique “Maximum Illud”, dont nous célébrerons le centenaire au mois de
novembre 2019, insiste pour que le missionnaire se rappelle qu’il est nécessaire de propager avec la
vie le règne du Christ et non celui des hommes, il est nécessaire d’ajouter des citoyens à la patrie
céleste et non à celle terrestre. Un missionnaire, selon la “Maximum Illud”, doit oublier sa patrie
terrestre et se concentrer sur celle céleste, et jamais se préoccuper de “dilater” la puissance et la
gloire de sa patrie, pour que les habitants du lieu comprennent ce que le missionnaire désire et
attend d’eux, s’il «a par hasard d’autres objectifs autre que leur bien spirituel».
Un missionnaire /une missionnaire est toujours «un envoyé du Christ», jamais «un envoyé
de sa patrie». «Le Missionnaire catholique, digne de ce nom […] se comporte de façon que chacun
Rome, 14 juin 2019.
2. puisse indubitablement reconnaître en lui un ministre» de la religion qui, «embrassant tous les
hommes qui adorent Dieu en esprit et vérité, n’est pas étrangère à aucune nation, “là où il n’y a plus
Grec ou Juif, circoncis ou non circoncis, Barbare ou Scythe, esclave ou libre, mais Christ en
tous”».
La Bienheureuse Sœur Maria Troncatti, dans sa lettre (69) à sa nièce Sr Candida Savardi,
des Sœurs de Marie Enfant – qui lui avait exprimé une affectueuse demande au nom de la famille,
c’est-à-dire, d’accepter la proposition pour un retour en Italie – répond en évoquant le temps de
l’offrande radicale de sa vie au Seigneur pour les missions et fait allusion au prix et à la fatigue de
ce détachement de tout.
«Ma très chère …, tu me dis que tu conserves toujours l’espoir de [me voir] rapatrier : à mon
âge c’est impossible, non pas à cause de mes bonnes supérieures. Tant de fois elles m’ont dit que si
je désirais retourner en Italie pour voir les miens, elles me le permettront. Je n’ai jamais accepté
pour la simple raison que j’avais prié les supérieures d’accepter ma petition de m’envoyer aux
missions avec les indigènes : cela a toujours été mon désir. Quand le jour du départ est arrivé le
détachement des supérieures m’a beaucoup coûté, détachement de mes parents, des supérieures, de
ma patrie, de la langue, de tout; en entrant dans le bateau, j’ai dit adieu pour toujours: au ciel nous
nous reverrons!»
Que dire devant tant de radicalité ? Seul un cœur amoureux du Seigneur est capable de sentir
Son appel et partir… pour être signe et expression de son amour prévenant (C 1), signe de la
gratuité de l’amour de Dieu (C 18), signe et médiation de la charité du Christ Bon Pasteur (C 63).
Chères sœurs,
En ce 14 juin, je vous invite aussi à prier pour la communauté “B. Maria Troncatti” de
Tolo (République Démocratique du Congo), fondée le 15 août 2013 et appartenant à la Province
“N. S. d’Afrique” (AFC). Un salut affectueux aux sœurs de cette communauté et l’assurance de
notre prière, invoquant surtout le don de la paix et de la justice pour leur Nation.
Je voudrais conclure ce message en vous rappelant que l’Église avance d’un pas sûr dans la
préparation du Synode Panamazonique – “Amazonie : nouveaux chemins pour l’Église et pour
une écologie intégrale” – qui se déroulera à Rome, du 6 au 27 octobre. Le Mois Missionnaire
Extraordinaire aussi se projette comme un temps fort de Kairòs, de dynamisme missionnaire, dans
lequel l’Église désire rejoindre tous pour apporter la Bonne Nouvelle de Jésus, de la vie et de
l’espérance ! Je souhaite que tout ceci soit vécu avec joie et sens d’appartenance ecclésiale, pas
pour remplir nos agendas, mais pour remplir le cœur de tant, mais de tant de passion missionnaire.
Je vous embrasse fraternellement, et toujours en communion dans la prière et dans la
mission.
Conseillère pour les Missions