1. La nuit qui a changé
ma vie…
Je vous raconte cette histoire
car ici j'ai le temps…
2. Tout a commencé cette nuit de pleine lune, il y a cinq ans
maintenant. Il faisait froid et humide, une légère brume recouvrait le chemin
de campagne. Je ne me souvenais de rien, comment étais-je arrivée ici? Je
ne n’osais plus bouger. Cet endroit m’était familier, mais d’où? Il eu un
instant de silence. Soudain je sentis un souffle près de mon visage, je fis un
pas en arrière. Je sentis une présence. J'avais pu distinguer une petite
silhouette fine, son visage était sombre, on aurait dit un enfant. Rapidement
mes idées se brouillèrent et je vis étrangement flou. Je perdis
connaissance.
3. J'étais couché par terre au milieu d’un parc lorsque des bruits
d'enfants qui courent me firent reprendre conscience. En me
relevant une petite fille me fit un sourire en prenant son ballon
égaré. Je me rapprochais et seule la fillette semblait me voir. Je
m'assis sur un banc. J'attendais. Les enfants partaient au fur et à
mesure que la nuit tombait. Il ne restait plus personne sauf cette
petite fille qui jouait avec sa poupée. Je m’avançais vers elle. En
regardant de plus près je pus remarquer que sa poupée c'était
moi. Mon sosie.
4. La poupée me ressemblait trait pour trait. J'eus un moment
d'angoisse. J'imaginais le pire. En un mouvement l'enfant, se mit
debout à quelques centimètres de moi. Ces yeux devinrent
étrangement blancs, je ne saurais l'expliquer. Elle me fit un
sourire, pris sa poupée et la pelle du bac a sable et la plantât dans le
jouet. Je sentis la douleur, l'énorme douleur et avant de m'évanouir
j'avais pu remarquer que la petite fille avait disparu.
5. Quand je me réveillais c'était fini j'étais de nouveau dans
mon lit. J'étais pourtant sûr que ce c’était pas un rêve, ça avait l'air
tellement réel. C'est en descendant au rez-de-chaussée que je
sentis quelque chose d'anormal. Je m’arrêta net et je me retourna
brutalement. Elle était de nouveau là. Je fis un pas en arrière.
Soudain elle disparut aussi mystérieusement qu'elle étais apparut.
Etait-ce réel ou simplement mon imagination qui me jouait des
tours? Je ne savais pas quoi penser. Tout à coup une espèce de
fumée blanche vint s’installer dans la pièce. J'entendis des bruits de
pas à l'étage et les bruits d'un ballon qui rebondissait sur le sol. Ma
curiosité me fit monter les marches de l’ecsalier.
6. Elle était de nouveau là, l'enfant qui hantait mon esprit, l'enfant si
mystérieux. Elle s'approcha de moi. Ses cheveux et sa robe blanche
étaient sales. Ses yeux si étranges me fixaient. Mon souffle s'accéléra.
J'avais l'impression qu’elle voulait me parler, me demander de l'aide, ou
me transmettre un message. Elle était si proche de moi que je pouvais
entendre battre son cœur. Elle prit la poupée qui était sur le plancher et
toujours en souriant elle lui arracha la tête. J'avais tellement mal que des
larmes me coulait le long des joues. Je ne voulais pas lui montrer que
j'avais peur. La douleur devint si forte que je me roulais par terre.
L'enfant partit et je repris petit à petit mes esprits.
7. Tellement de questions se bousculaient dans ma tête.
Comment une si mignonne petite fille pouvait être aussi cruelle?
Par moment je doutais de moi, je me demandais si je n'étais pas
devenus fou. Je ne me sentais nul par en sécurité, même chez
moi je n'étais pas tranquille. La peur de ressentir à nouveaux ces
horribles douleurs me hantait. Chaque nuit je faisais ce même
cauchemar, du jour où je la rêverais.
8. Je ne sortais plus de chez moi, j’étais renfermé sur moi
même. Des rumeurs circulaient dans tout le quartier disant que ma
maison, qui avait tellement de joie de vivre auparavant, était
abandonné et peut être même hanté... Je passais mes journées à
lire et à dormir pour ne plus penser à mes peurs. Ce fut comme
cela pendant près de 3 ans.
9. Jusqu’au jour on j’entendis frapper a ma porte. Cela
n’avait rien de vraiment inhabituel car nous étions le 31 octobre.
Halloween. J’avais horreur de cette nuit, où tous les enfants
courent à la recherche de friandises. J’ai horreur des enfants. Au
bout de 10 longues minutes le groupe de petits monstres devant
ma porte n’était toujours pas parti. Je décidais de m’en occuper à
ma manière. Mais quand je regarda par le judas je l’a
reconnue, elle était de nouveaux là, elle ne m’avait donc pas
oublié. Elle n’avait pas changé, la même coiffure, la même tenue
et ce même regard à nous glacer le sang. Elle jouait bien son jeu
de la petite fille modèle à la recherche de bonbons entouré de ses
amis et de sa famille.
10. C’est quand je l’entendis rire, que la haine et la colère
montèrent en moi. S’en était trop. Elle avait gâché ma vie, je ne
pouvais pas la laisser s’en tirer comme ça. Je pris le couteau le
plus aiguisé de la cuisine et ouvris la porte. Je m’arrêta et la
regarda fixement avec tellement de haine qu’on pouvait le sentir a
des kilomètres à la ronde. Je m’approchais doucement le couteau
au dessus de ma tête en direction de sa poitrine. J’entendis le bruit
aigüe d’une femme qui devait sûrement jouer le rôle de sa
mère, les enfants couraient dans tous les sens. A aucun moment
mon regard ne se décrocha de celui de la si parfaite petite fillette
11. Tous se passa tellement vite. Elle voulait m’échapper
mais je courus vers elle avec qu’une seule idée en tête, maitre fin
à son existence qui avait gâché ma vie durant les années
précédentes. Quand je la rattrapa et posa ma main sur son
poignet si maigre, tout devint silencieux autour de moi, je
regardais les enfants courir dans tous les sens, j’entendis la
sirène des voitures de police a quelques mètres de moi et les
agents de police m’arrachèrent la fillette des mains, ils me
saisirent avec tellement de force que je ne pouvais me débattre.
Je regardais cette petite se blottir dans les bras de ces parents.
Pourquoi m’avait telle fais subir ce calvaire ? Pourquoi avait-elle
droit au bonheur ?
12. Quand ce fut à mon tour de m’expliquer au tribunal, je
racontai tout depuis le début. Lorsque mon histoire fut fini tout le
monde se regardait et marmonnait. Ils avaient l’air chamboulés. Le
juge en conclut que j’étais devenu fou.
13. Quelque mois après mon incarcération dans cet asile
psychiatrique, j’appris par le biais des journaux, qu’elle était morte
dans un accident de voiture. Un poids se souleva de mon cœur, je
pouvais enfin dormir paisiblement comme je ne l’avais jamais fais
depuis des années, je pouvais enfin m’endormir sans la peur
qu’elle vienne me voir et me faire du mal.
14. Mais j’avais pensée trop vite. La nuit même elle vint me
rendre visite mais pour une foi sans mauvaises
intentions, uniquement pour me tenir compagnie. Elle me donna les
explications aux questions qui se bousculaient dans ma tête.
Comme nous ne pouvions pas communiquer, elle m’expliqua sur
une feuille blanche qui elle était et pourquoi m’avait-elle fais du mal.
Elle m’expliqua qu’au fils des années elle avait appris à prendre
possession des esprit et faire voir au personnes qu’elle choisisait, se
quel qu’elle voulait. Et croyez le ou non, mais savoir qu’elle ne
cherchait qu’une personne a qui parler depuis sa réele mort dans un
incendie près cinquante ans en arrière, me toucha et me donna les
larmes au yeux.
15. The end.
Depuis ce jour elle hante l’hopital psychiatrique dans
lequel je suis enfermée. Elle ne me fais plus autant de mal mais
je ne lui ai pas pardonner ce qu’elle ma fait endurée , car a cause
d’elle je n’ai plus de vie. Rester seul dans cette chambre froide et
vide pour le restant de ces jour, c’est être mort avant la fin.