Good Stuff Happens in 1:1 Meetings: Why you need them and how to do them well
Profil dapprenant juin2015
1. Profil d’apprenant
en classe de français
• Tirer profit de la recherche pour maximiser
l’impact que l’on peut avoir sur l’apprentissage
• Comment apprend-on?
• Enseignement, apprentissage, motivation, effort,
intelligence, réussite, rétroaction… que sait-on
de tout cela aujourd’hui?
Assemblage par Anick Sirard, conseillère pédagogique en français au secondaire, CS Samares, juin2015
2. DE L’IMPACT DES DISTRACTIONS…
L’intention à l’origine de cette formation : prendre le temps de se recentrer sur l’essentiel
4. Enseigner
« Enseigner, c’est communiquer un ensemble organisé d’objectifs, de savoirs,
d’habiletés et de moyens, et prendre les décisions qui favorisent au mieux
l’apprentissage d’un sujet dans une situation pédagogique »
LEGENDRE, Dictionnaire actuel de l’éducation, 3e édition, Guérin, Montréal, p.596.
5. Enseigner, c’est favoriser au mieux l’apprentissage
• Qu’est-ce qui a le plus d’incidence
sur l’apprentissage?
• Qu’est-ce qui peut nuire
à l’apprentissage?
6. « Mais il y a des pratiques que nous savons efficaces et d’autres que nous
savons ne pas l’être. Certaines théories synthétisent des faits du quotidien,
mais trop souvent les enseignants croient que ces théories doivent dicter
leurs actions, même quand l’évidence des impacts ne supportent pas ces
théories particulières. À ce moment, maintenir ces pratiques sous le
prétexte de la théorie du vécu ressemble quasi à une religion immuable
(« lieux communs » de Meirieu) . Cette tendance à inférer est un obstacle majeur à
l’émancipation de l’apprentissage de plusieurs élèves. Les faits observés sont
des évidences d’un impact, positif ou non, et doivent mener à une
réévaluation des pratiques plutôt qu’à une stigmatisation dans des lieux
communs qui font fi des concepts clés (Meirieu, 2013) »
- John Hattie, Visible learning for teachers, p.5 – traduction libre
Non, il n’y a pas de recette miracle, mais…
8. Visible
Rendre l’apprentissage des élèves visible pour
les enseignants afin qu’ils mesurent l’impact de
leurs choix pédagogiques et de leur
enseignement.
Rendre l’enseignement visible pour les élèves
afin qu’ils apprennent à devenir leur propre
enseignant pour une longue vie d’apprentissage
continu et d’autorégulation dans le plaisir.
Learning
Axer le questionnement de l’apprentissage sur
« Comment fait-on pour connaitre, savoir,
comprendre et devenir bon dans un domaine? »
Considérer l’enseignement en termes d’impact
sur l’apprentissage des élèves.
« Apprendre, désapprendre
et réapprendre »
L’apprentissage de l’abstraction
Les gestes mentaux
La neuroscience
Etc.
Traduction et synthèse libres de Visible Learning for teachers de John Hattie par Anick Sirard, été 2014
9. Relation maitre-élève…
Relation et Climat de classe:
- Sécurité – droit à l’erreur
- Apprentissage par les pairs (36)
- Respect du « déjà-là » de chacun
- Voir les élèves dans une optique
capacitaire authentique
- Comprendre la dynamique
motivationnelle
POURQUOI DÉVELOPPER UNE RELATION DE QUALITÉ
AVEC DES ÉLÈVES FAIT-IL PARTIE DE NOTRE RÔLE PROFESSIONNEL?
QUELLE RELATION?
11
36
6
10. Les conclusions de Visible Learning, 2009
Les enseignants sont le plus puissant
facteur d’influence sur l’apprentissage.
Influence
« Feedback »
Intentions
Construire
L’Erreur
11. Si enseigner veut dire prendre les meilleures décisions pour guider
l’apprentissage et que l’enseignant est celui qui peut avoir le plus d’influence
sur l’apprentissage, il importe que nous prenions le temps de connaitre ce que
la recherche, les sciences de l’apprentissage et la neuroéducation ont a nous
dire sur cela.
Comment apprend-on?
Soyons des experts en constant perfectionnement!
12. Apprendre
« Apprendre, c’est intégrer, assimiler, incorporer des données
nouvelles à une structure cognitive interne déjà existante. »
LEGENDRE, Dictionnaire actuel de l’éducation, 3e édition, Guérin, Montréal, p.88.
13. QUEL EST LE DERNIER
APPRENTISSAGE IMPORTANT QUE
VOUS AYEZ FAIT?
Comment avez-vous fait pour l’apprendre?
Comment avez-vous su que vous aviez appris ce qui devait l’être?
Comment vous êtes-vous senti?
Pourquoi avoir appris cela?
Comment savez-vous que cet apprentissage ne disparaitra pas?
Au début, comment vous sentiez-vous devant cet apprentissage à faire?
14. La réussite
De quoi aura l’air la réussite? Quels sont les critères de succès?
Quels pourraient bien être les obstacles en cours de route?
15. Voyons l’apprentissage avec les yeux d’un
apprenant, non linéaire, nécessitant de la pratique, de
l’entrainement, du soutien et de la rétroaction venant
d’une personne passionnée, sécurisante et inspirante.
17. Autorégulation
A B
La position actuelle
de l’élève
« Savoirs de départ »
La position visée
Partager les intentions
d’apprentissage
et préciser de quoi le
succès aura l’air (B).
Où en suis-je?
Quel chemin me reste-t-il à parcourir?
Traduction et synthèse libres de Visible Learning for teachers de John Hattie par Anick Sirard, été 2014
PROFIL D’APPRENANT
ENTRE LES DEUX:
AJOUTER DES CONNAISSANCES À SON BAGAGE
S’ENTRAINER…
Des choix d’enseignement pour permettre
3 - 5 - 10
4 – 7 - 8
12
1
Dans un climat
Propice à l’apprentissage
où l’erreur est bien vue.
6
19. L’intelligence
Ensemble des fonctions mentales et des aptitudes d’un être humain qui lui
permettent de s’adapter à une situation en choisissant les moyens d’action
adaptés aux circonstances.
Dictionnaire Larousse
20. L’intelligence et les conceptions
En Occident:
• La croyance populaire veut que
les gens intelligents n’aient pas
besoin de travailler pour avoir de
bonnes notes.
• Si vous travaillez beaucoup (faire
des efforts) pour réussir, c’est que
vous n’êtes pas intelligent.
• Les élèves veulent avoir de
bonnes notes pour avoir l’air
intelligent, mais ils ne veulent pas
travailler (faire des efforts), car ils
passeraient pour des imbéciles.
En Orient:
• La croyance veut que
l’intelligence soit malléable.
• Si un élève échoue a un examen
ou s’il ne comprend pas un
concept, cela ne veut pas dire
qu’il est bête, mais simplement
qu’il n’a pas assez travaillé et qu’il
doit faire plus d’efforts.
WILLINGHAM, Daniel T. Pourquoi les enfants n’aiment pas l’école!
Cette vision a une incidence sur l’évaluation
1
23. Libérer la mémoire de travail
• Plus la mémoire de travail est
pleine, plus il est difficile de
réfléchir…
Dès que c’est possible, nous nous
reposons sur notre MÉMOIRE qui
stocke les automatismes acquis par
la pratique et nous permet de ne
pas être forcé de réfléchir.
2
D. T. Willingham
24. Retenir plus grâce à la culture
• « La quantité d’informations que l’on retient
dépend de la quantité d’informations que
nous détenons déjà… »
« Dès le premier jour d’école,
un élève peut donc avoir déjà
beaucoup de retard par rapport
à ses camarades. Or l’un des plus
grands défis de l’enseignement
est de donner les mêmes chances
à tout le monde. »
N’importe quel apprentissage a une
valeur de +1
D. T. Willingham
3
25. La culture générale
• Il est possible de retenir beaucoup plus
d’informations par regroupement
XON
UCG
TBF
ICI
ASN
CFX
ONU
KGB
FBI
CIA
ONF
CSST
2e essai1er essai
« Votre cerveau connecte ce que vous lisez à ce que vous savez déjà,
sans que vous vous en rendiez compte. »
27. L’activité pédagogique et la pratique…
Plus on s’entraine, moins on a besoin d’espace pour
réfléchir.
Il est pratiquement impossible
d’être compétent dans un
exercice mental sans un
entrainement soutenu et
prolongé.
Commentdevient-onbon
dansundomaine?
• À la nage?
• Au golf?
• Aux échecs?
• En enseignement?
• En dessin?
• En découpage?
• En chirurgie?
• À la chasse?
• En soudure?
• En astronomie?
• En calcul mental?
• En correction efficace?
D. T. Willingham
4
29. Avantages de l’entrainement
• Aide les processus mentaux à devenir
automatiques
• Augmente la durée du souvenir
• Augmente les chances de transfert
MAIS, c’est ennuyant!
Surtout si on n’a pas le sentiment de progresser…
D. T. Willingham
30. Caractéristiques d’un bon
entrainement
• Déterminer ce qui doit absolument devenir automatique
puisqu’utilisé souvent en trame de fond
• Espacer les temps de révision
• Échelonner les entrainements sur toute l’année plutôt que de
travailler à fond un sujet puis de le laisser de côté jusqu’à la fin de
l’année
• Varier les contextes d’entrainement, créer des nouvelles conditions
pour éviter la monotonie
• Trouver la façon de rendre visible l’apprentissage, la progression
D. T. Willingham
31. La rétroaction
« Information, évaluation, réponse fournie à la suite d’une période
d’apprentissage. Collecte des éléments positifs et accompagnement de la
remédiation aux composantes négatives. »
LEGENDRE, Dictionnaire actuel de l’éducation, 3e édition, Guérin, Montréal, p.1193.
32. « Bonne chance! »
« Un exercice facile… »
« Ça, c’est plus difficile… »
« Dis-moi ce que tu ne
comprends pas… »
« Comprends-tu? »Steve Bissonnette d’inspiration PNL
Le pouvoir des mots
33. Au-delà des savoirs: la mémoire…
La mémoire est ce qui reste de
la réflexion
D. T. Willingham
• Comment se fait-il qu’ils oublient?
• On dirait qu’ils n’ont rien appris depuis le
début de l’année… l’an passé… pendant leur
primaire…
5
34. Réfléchir au sens
• Faites-les réfléchir au sens de ce que
vous leur enseignez.
• Parfois, les choses n’ont aucun sens.
C’est le cas quand on commence une
leçon sur un thème jamais abordé. Il
faut aller le greffer quelque part dans
la mémoire à long terme des élèves.
S’il n’y a pas de sens, comment
amener les élèves à réfléchir au sens?
• Regarder nos plans de cours en nous
demandant ce que les élèves vont
vraiment retenir plutôt que
d’envisager ce que nous aimerions
qu’ils retiennent.
D. T. Willinghamv
35. « Les élèves se souviennent
de ce à quoi ils pensent.»
Willingham, 2010
36. Nous sommes experts, pas eux…
Avant d’être expert, il faut d’abord être novice et
s’exercer longtemps. Les experts sont plongés dans
leur passion la quasi-totalité du temps.
EXPERTS NOVICES
Repèrent les détails importants Comprennent l’info générale
Proposent des solutions fondées Perçoivent certaines solutions possibles, mais
intuitives
Transfèrent leurs savoirs dans des domaines
similaires (beaucoup de connaissances bien ordonnées dans la
mémoire à long terme)
Ne parviennent pas à transférer – mémoire de
travail saturée (connaissances peu ordonnées, processus
moins intégrés, besoin de pratique, d’entrainement)
S’attardent aux structures profondes, pensée
fonctionnelle (définir le problème, son origine, ses
fondements)
S’attardent aux structures de surface, pensée
factuelle (agir immédiatement selon la manifestation d’une
situation)
6
37. Apprentissages de surface : mémorisation de connaissances superficielles
qui sont prisonnières de l’exemple cité par l’enseignant.
Apprentissages en profondeur: connaissances approfondies qui sont
connectées les unes aux autres. Ainsi, l’élève comprend l’ensemble, pas
seulement les différentes composantes du sujet.
transfert
Structure de surface
Structure profonde
D. T. Willingham
38. En classe, avec des novices…
• Observer, avec les élèves, comment les experts parviennent à créer.
S’intéresser à leur méthode, à leurs raisonnements sans toutefois exiger
des élèves qu’ils y parviennent maintenant.
• Offrir des tâches amusantes qui demandent de la créativité, car le simple
fait de trouver cela amusant les amènera à essayer …
• Toujours garder en tête que la création relève plus souvent qu’autrement
de l’expertise. Un novice reproduira ce qu’il connait, mais ne pensera pas
comme un expert pour parvenir à créer quelque chose de nouveau,
d’original.
• Imiter les méthodes d’un expert lorsqu’on est novice n’est pas toujours
gagnant. Il y a des gestes décomposés que l’on doit intégrer avant de
pouvoir les amalgamer et les automatiser.
D. T. Willingham
39. La puissance du lien…
• L’émotion influence la mémorisation
• Adapter le thème de la séance aux intérêts
des élèves est peu efficace, mais donner des
exemples qui sont liés à leurs vies l’est
• Le lien affectif entre les élèves et leur
enseignant influence considérablement
l’intérêt qu’ils vont porter au cours
7
40. La flexibilité pédagogique
Tous les enfants sont différents…
• Cela veut-il dire qu’il faille ajuster nos cours à chacun? Non!
• Les styles d’apprentissage: un neuromythe.
• Les différents styles d’apprentissage nous offrent en fait
diverses avenues (portes d’entrée) pour aborder un même
sujet ou l’adapter aux centres d’intérêts des élèves.
Les enfants sont plus semblables que différents
dans leur façon de réfléchir et d’apprendre
*** Semblables ≠ pareils ***
D. T. Willingham
8
41. Semblables…
• Quelle porte d’entrée est intéressante pour travailler
tel contenu?
• Le changement stimule l’attention… Casser le rythme
en enchainant à une séquence qui demande
principalement de fournir un effort intellectuel faisant
appel à la logique et à la déduction un exercice plus
ludique en lien avec le même contenu.
42. L’enseignant expert est un apprenant perpétuel
Partage
sa
PASSION
Développe une
grande
connaissance de
son sujet
Peut guider
l’apprentissage
Apprend,
désapprend et
réapprend
Identifie les
impacts de son
enseignement sur
l’apprentissage
Donne de la
rétroaction qui
assiste la
progression
Identifie les
meilleures
stratégies et prédit
les erreurs
possibles
Installe un climat
de confiance où
l’erreur est la
bienvenue
Croit en la
plasticité du
cerveau de
chacun
Sait qui comprend
et qui ne
comprend pas et
pose des
hypothèses
Célèbre
l’apprentissage
et valorise la
prise de risque
Est
inspirant
HATTIE, John, Visible learning.
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43. Le rôle de l’enseignant: accompagner le développement du potentiel
• Expliquer aux élèves que leur intelligence est malléable.
– Les élèves se forgent une conception de leur intelligence, entre autres, à partir de la façon
dont ils ont été complimentés (croyances motivationnelles) : félicitations relatives aux
capacités ou aux efforts
• Or, on sait que c’est l’entrainement (efforts) qui nous rend bon dans quelque
chose, pas les gènes (capacités).
• Donc, orienter la rétroaction sur la tâche et les processus en contexte d’échec et
de réussite est beaucoup plus bénéfique pour nourrir la croyance que l’intelligence
est malléable et que, du coup, il est possible de « devenir bon » dans un domaine
malgré les obstacles répétés.
• Cultiver le fait que l’erreur et l’échec soient des étapes nécessaires de
l’apprentissage
• Ne pas prendre pour acquis que les bases sont maitrisées par tous (ex.: comment
réviser/étudier/prendre des notes/organiser, etc.)
• Percevoir les élèves dans une optique capacitaire et leur faire ressentir cette
confiance réelle que l’on a en eux.
• Pour rattraper leur retard (connaissances intégrées, automatisées), les élèves en
difficulté doivent travailler plus, sinon le retard s’accentuera. Pour ce faire, il est
primordial de fixer des objectifs réalistes et concrets régulés fréquemment et dont
l’impact sera mis en évidence rapidement. On vise des changements d’habitudes!
(Ex.: régimes)
D. T. Willingham
44. « Amenons nos élèves à devenir
des lecteurs amateurs éclairés.»Manon Hébert
Quels sont les apprentissages nécessaires à automatiser, puis à amalgamer
pour les amener à pouvoir comprendre, puis interpréter, réagir et poser
un jugement critique?
Comment guider ces apprentissages?
Grille formative de ULaval
Grille sommative de Ulaval
Grilles 2e cycle de ULaval
45. « Amenons nos élèves à devenir
des scripteurs amateurs de plus en
plus éclairés.» Je paraphrase Manon Hébert
Quels sont les apprentissages nécessaires à automatiser, puis à amalgamer
pour les amener à pouvoir rédiger de manière cohérente et personnalisée
un texte qui s’adapte à diverses situations et dans lequel les mots choisis
sont précis, variés bien orthographiés et accordés ainsi que syntaxiquement
bien positionnés?
Comment guider ces apprentissages?
46. « Amenons nos élèves à devenir
des communicateurs de plus en
plus outillés.»
Je paraphrase Manon Hébert
Quels sont les apprentissages nécessaires à automatiser pour communiquer
oralement de plus en plus efficacement?
Comment guider ces apprentissages?
48. « Il convient de comprendre et de
distinguer l’évaluation axée sur la
performance de l’évaluation axée sur le
processus d’apprentissage. […] En fait,
l’évaluation à l’école n’est pas utilisée
pour aider l’élève à apprendre, mais
pour sanctionner et certifier. »
De la valeur de l’erreur à l’évaluation dogmatique…
Viau, 2009
51. L’évaluation (suite)
• RAI
Réponse à l’intervention
Dépistage
Dépister les apprentissages ou les
stratégies qui font défaut pour en faire
un enseignement explicite (universel ou
ciblé – N1 ou N2) qui mettra l’accent sur
leur utilité.
À quoi sert l’évaluation?
Comment peut-elle
soutenir l’apprentissage?
52. « Enseigner aux élèves à devenir
compétents peut être plus profitable
que d’essayer de les persuader qu’ils le
sont. »
- Rolland Viau
53. Motivation
VIAU
«La motivation est un processus par
lequel l’élève choisit délibérément
de s’engager et de persévérer dans
l’accomplissement d’une activité. Il
ne faut pas confondre motivation et
passion…»
ANTIDOTE
« Mobilisation, par un être conscient,
de l’ensemble des forces disponibles
pour surmonter un obstacle, pour
résoudre un problème, pour
atteindre un but, pour vaincre une
résistance intérieure ou extérieure. »
LECTURES
Thérèse Bouffard, Albert Bandura, Rolland Viau, Monique Boekaerts, Daniel T. Willingham et Roch Chouinard
54. Savoir être motivé…
• Quand on perçoit la VALEUR (intérêt, utilité) de ce
qu’on fait;
• Quand on CROIT qu’on peut y arriver;
• Quand on a du CONTRÔLE sur le processus et sur
l’issue.
Chaque apprentissage visible entraine la sécrétion de
dopamine qui joue un rôle dans la sensation de PLAISIR.
C’est donc possible d’entretenir la motivation par
l’apprentissage! Bonne nouvelle!
Quand sommes-nous motivés?
PROFILD’APPRENANT
55. Savoir être motivé…
• Sur les expériences vécues;
• Sur les commentaires reçus;
• Sur les causes perçues du succès ou de l’échec;
• Sur l’observation des autres (comparaison sociale);
• Sur la conception sociale de la réussite, de
l’intelligence.
Sur quoi reposent nos croyances motivationnelles?
56. Le théorie du mammouth moderne
Contrôle diminué
Imprévisibilité
Nouveauté
Égo menacé
Sonia Lupien
Fuir?
Aller vers?
Rester immobile
57. L’effort : une clé essentielle
« Mobilisation volontaire de forces physiques,
intellectuelles, morales en vue de résister ou de
vaincre une résistances. »
- Larousse.fr
58. Tout élève VEUT réussir, mais faire des efforts et échouer
provoque la honte.
Pour préserver son image, l’élève se désengage, nie l’importance
de l’école ou choisit la passivité.
L’essence du SEP
et la vision capacitaire
Thérèse Bouffard
59. Apprendre à l’école demande des
efforts beaucoup plus grands qu’à
l’extérieur de l’école, car les
apprentissages qui sont visés à
l’école ne sont pas naturels comme
pouvait l’être apprendre à parler.
Deux conditions pour apprendre à l’école:
- fournir l’effort nécessaire et comprendre qu’on ne peut
pas avoir tout
tout de suite (élève)
- expliquer ce qu’est l’effort et fournir les stratégies
(prof)
Steve Bissonnette
https://www.youtube.com/watch?v=WCKcLwy88J0
62. Conception dynamique de
l’intelligence:
R = E x S
Carole Dwight citée par Steve Bissonnette
L’enseignant doit valoriser
l’effort et en rendre visible
l’impact sur la réussite.
Il gagne à rendre visibles les
comportements et les attitudes
devant les difficultés ainsi que
leur impact sur la réussite.
63. « Le potentiel, c’est le point de
départ. La différence entre le
point de départ et le point
d’arrivée, c’est la quantité
d’effort qui a été déployée. »
Steve Bissonnette
https://www.youtube.com/watch?v=WCKcLwy88J0
64. Cultiver le fait que les erreurs soient
des étapes incontournables dans le
processus d’apprentissage.
« Le pouvoir de l’erreur »
Comment?
66. Donner l’occasion à l’élève de savoir
ce qu’il réussit, ce qu’il doit améliorer
et ce qu’il ne maitrise pas encore.
Plus l’élève connaitra son profil d’apprenant,
plus il comprendra sa situation scolaire et
plus il aura d’emprise sur sa réussite
67. Pour ce faire: guider l’apprentissage
Où suis-je?
Où dois-je me rendre?
Où suis-je rendu?
En cours de route:
1- Rendre l’abstrait de plus en plus concret.
2- Donner des exercices et poser des questions qui exigent autant de profondeur que
ce qui est souhaité. L’application seule ou les questions factuelles et fermées leur font
croire qu’un apprentissage de surface est suffisant.
3- Accepter que cela puisse prendre des années avant que l’on acquière des
connaissances approfondies. Soyons exigeants et restons réalistes dans une optique de
progression!
68. « Pour aider quelqu’un qui ne
comprend pas, je dois d’abord
comprendre ce qu’il
comprend. »
Steve Bissonnette
69. Intégration
« Si tu te crois battu, tu le seras!
Si tu n’oses pas, tu n’obtiendras rien.
Si tu veux gagner, mais que tu t’en crois
incapable, sois assuré que tu n’y arriveras point.
Si tu crois que tu vas perdre, tu as déjà perdu
car, en ce monde, on se rend compte que le
succès dépend de notre état d’esprit et surtout
de l’effort fourni.
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par
les plus forts ni les plus rapides, mais par ceux
qui croient en eux…et pensent toujours : Je peux
réussir! À condition de fournir l’effort nécessaire et
de s’y prendre d’une bonne façon! »Steve Bissonnette inspiré par un proverbe chinois
71. Quel message voulez-vous
diffuser ?
Assemblé par Anick Sirard, conseillère pédagogique en français au secondaire
Commission scolaire des Samares, novembre 2014.
VIAU, R. La motivation en contexte
scolaire, St-Laurent, Éditions du
Renouveau pédagogique, 2009.
BOUFFARD, Thérèse : http://www.cssh.qc.ca/ecoles/sc-bj/archivesBJSC/2011-2012/conference/pp.pdf
http://www.aede-france.org/diaporama3-Sentiment-efficacite-personnelle-Bouffard.html
BISSONNETTE, Steve : https://www.youtube.com/watch?v=WCKcLwy88J0
MELS, Motivation, soutien et évaluation: les clés de la réussite des élèves, 2007, 17 p.