Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Sommaire :
Enjeux géopolitiques des métropoles européennes. Par David Simonnet.
La mondialisation : un combat au couteau. Entretien avec Claude Rochet.
Remettre l’entreprise au coeur de la ville. Entretien avec Jean-Pierre Sueur.
Les métropoles européennes entretiennent depuis toujours des relations duales entre coopération et concurrence, reflet des contradictions de la construction européenne en termes de puissance. À la lumière du Brexit, quelles conséquences économiques vont aujourd’hui découler de ces mutations qui transforment les villes en métropoles ? Par David Simonnet
Ce livre étudie la dynamique de la répartition des revenus et patrimoines dans les pays développés depuis le XVIIIe sièclee siècle. Pour l’auteur, la répartition des richesses constitue un problème politique fondamental pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes et cette question est trop souvent débattue sans chiffres précis. Cette étude s’appuie sur une compilation de différentes données historiques disponibles, par exemple les archives fiscales françaises.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
COMMENT FAIRE UNE RÉALITÉ L'UTOPIE DE LA CONSTRUCTION DU SOCIALISME DÉMOCRATI...Faga1939
Cet article vise à présenter comment faire de la construction du socialisme démocratique une réalité dans tous les pays pour remplacer le capitalisme décadent et sauvage dominant dans le monde. Dans cet article, des preuves sont présentées que la fin du capitalisme devrait se produire au milieu du XXIe siècle, ainsi que les caractéristiques du socialisme démocratique à construire en remplacement du capitalisme. Le système capitaliste mondial se dirige inévitablement vers sa fin au milieu du 21e siècle lorsque le taux de profit mondial et le taux de croissance du produit mondial brut atteindront zéro. Un autre signe important de la décadence du capitalisme est la gigantesque dette mondiale, qui a atteint 275 000 milliards de dollars américains en 2020 en dette publique, des entreprises et intérieure, soit près de trois fois le produit mondial brut, qui constitue une bombe prête à exploser. Ce scénario conduira à la fin du processus d'accumulation du capital, confirmant la tendance selon laquelle le capitalisme ne durera pas éternellement comme mode de production, comme beaucoup le pensent, car il aura la même fin que les autres modes de production qui ont disparu, comme c'est le cas de l'esclavage au Ve siècle et de la féodalité au XIVe siècle. De plus, le capitalisme évoluera avec les caractéristiques de l'entropie en montrant la tendance universelle à évoluer vers un désordre croissant et l'autodestruction jusqu'à sa fin au milieu du 21e siècle. Avec l'effondrement du système capitaliste mondial, il est important d'envisager la possibilité que le socialisme démocratique le remplace au 21ème siècle. Le socialisme démocratique de demain doit considérer que l'État doit être gouverné dans chaque pays sur la base d'un consensus entre les classes sociales, toutes mues par l'intérêt collectif et non par l'intérêt individuel ou celui d'une classe dominante, comme cela a été le cas dominant tout au long de l'histoire de l'humanité.
Le terme de mondialisation correspond à la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l'information. Il désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échelle planétaire1. Elle se manifeste, outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique) et l'intensification de la concurrence, par l'expansion des échanges et des interactions humaines
La révolte en France est fondamentalement dirigée contre le néolibéralisme qui a amené les inégalités sociales à atteindre des niveaux alarmants dans le monde entier, y compris en France.
Sommaire :
Enjeux géopolitiques des métropoles européennes. Par David Simonnet.
La mondialisation : un combat au couteau. Entretien avec Claude Rochet.
Remettre l’entreprise au coeur de la ville. Entretien avec Jean-Pierre Sueur.
Les métropoles européennes entretiennent depuis toujours des relations duales entre coopération et concurrence, reflet des contradictions de la construction européenne en termes de puissance. À la lumière du Brexit, quelles conséquences économiques vont aujourd’hui découler de ces mutations qui transforment les villes en métropoles ? Par David Simonnet
Ce livre étudie la dynamique de la répartition des revenus et patrimoines dans les pays développés depuis le XVIIIe sièclee siècle. Pour l’auteur, la répartition des richesses constitue un problème politique fondamental pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes et cette question est trop souvent débattue sans chiffres précis. Cette étude s’appuie sur une compilation de différentes données historiques disponibles, par exemple les archives fiscales françaises.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
COMMENT FAIRE UNE RÉALITÉ L'UTOPIE DE LA CONSTRUCTION DU SOCIALISME DÉMOCRATI...Faga1939
Cet article vise à présenter comment faire de la construction du socialisme démocratique une réalité dans tous les pays pour remplacer le capitalisme décadent et sauvage dominant dans le monde. Dans cet article, des preuves sont présentées que la fin du capitalisme devrait se produire au milieu du XXIe siècle, ainsi que les caractéristiques du socialisme démocratique à construire en remplacement du capitalisme. Le système capitaliste mondial se dirige inévitablement vers sa fin au milieu du 21e siècle lorsque le taux de profit mondial et le taux de croissance du produit mondial brut atteindront zéro. Un autre signe important de la décadence du capitalisme est la gigantesque dette mondiale, qui a atteint 275 000 milliards de dollars américains en 2020 en dette publique, des entreprises et intérieure, soit près de trois fois le produit mondial brut, qui constitue une bombe prête à exploser. Ce scénario conduira à la fin du processus d'accumulation du capital, confirmant la tendance selon laquelle le capitalisme ne durera pas éternellement comme mode de production, comme beaucoup le pensent, car il aura la même fin que les autres modes de production qui ont disparu, comme c'est le cas de l'esclavage au Ve siècle et de la féodalité au XIVe siècle. De plus, le capitalisme évoluera avec les caractéristiques de l'entropie en montrant la tendance universelle à évoluer vers un désordre croissant et l'autodestruction jusqu'à sa fin au milieu du 21e siècle. Avec l'effondrement du système capitaliste mondial, il est important d'envisager la possibilité que le socialisme démocratique le remplace au 21ème siècle. Le socialisme démocratique de demain doit considérer que l'État doit être gouverné dans chaque pays sur la base d'un consensus entre les classes sociales, toutes mues par l'intérêt collectif et non par l'intérêt individuel ou celui d'une classe dominante, comme cela a été le cas dominant tout au long de l'histoire de l'humanité.
Le terme de mondialisation correspond à la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l'information. Il désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échelle planétaire1. Elle se manifeste, outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique) et l'intensification de la concurrence, par l'expansion des échanges et des interactions humaines
La révolte en France est fondamentalement dirigée contre le néolibéralisme qui a amené les inégalités sociales à atteindre des niveaux alarmants dans le monde entier, y compris en France.
Similaire à 051_052_TheFollowingWave_Part5der (20)
1. En 2005, je débutais ainsi le premier article : ‘’ L’actualité n’est pourtant qu’un
grand livre ouvert, et nous avons constamment sous les yeux tous les éléments
indispensables à la compréhension de notre futur proche, ou lointain ! ‘’
Au début de ce siècle, en 2001 plus exac-
tement, l’éclatement des ‘’bulles tech-
nologiques’’ en bourse a non seulement
marqué la fin de la vague des technolo-
gies, mais bien plus fondamentalement
encore, ce bouleversement boursier aura
été le premier symptôme majeur de la fin
de la course aux profits sur “Le Profit” !
En effet, dans notre civilisation, la finalité
initiale de toutes activités commerciale
qui était de faire du profit sur la vente de
biens et de services a été dépassée par
l’attribution des valeurs boursières.
Le profit sur le “Profit” était un non sens,
et c’est ce non-sens qui a été sanctionné
par l’éclatement des bulles technologiques
en 2001,… et qui vient d’être - enfin -
brutalement réduit à néant ces dernières
semaines !
Ces jours-ci, au milieu de cette crise soi-
disant financière, et que d’aucuns voudrai-
ent seulement boursière, nous disposons
là -encore une fois- de tous les éléments
pour comprendre notre futur ? ET comme
il y trois ans, nous voilà pourtant encore
accablés d’une cécité rédhibitoire,…
Il suffit d’entendre ces ex-spécialistes de
l’analyse prospective s’enfermer dans des
prévisions d’une absurdité totale, qu’elles
soient exagérément optimistes, ou à
contrario inutilement négatives…
Les technologies ont été un accélérateur
incroyable pour l’accès et la diffusion de
l’information à quiconque, et partout.
Accélérateur aussi de l’écroulement du
mythe de l’enrichissement ‘’facile’’ en
bourses,… en rendant possible à tout
un chacun de “jouer” en bourse, sans
affronter la fièvre des ‘Salles de Marché”,
et surtout sans en avoir les connaissances,
sinon la capacité.
Les millions d’asiatiques, joueurs nés, se
sont rués sur cette nouvelle ‘’roulette’’
électronique, et ont ‘’cassé’’ le système.
Profit, et croissance
Ces deux notions auront été les deux mots
clefs de ces 20 et 21ième siècles. Si la
croissance à tout prix a été un moteur de
progrès depuis l’ère de l’industrialisation,
lorsque celle-ci atteint les limites du
’politiquement correct’ en affamant des
populations entières par le jeu des cotati-
ons en bourse des denrées alimentaires,…
On aurait pu - dû ? - se dire que la limite
était dépassée.
Mais quelle est la vague suivante,… celle
que nous vivons actuellement ? Car si elle
nous prépare une autre civilisation, elle
conditionne depuis quelques temps déjà
notre vie de tous les jours ?
Simple
1. Premier élément :
Dans un précédent article de la
même série, je posais comme prédicat
que l’avenir de l’Europe devait se
jouer avec la Russie. Qu’au-delà des
réserves d’énergie fossiles, ceux-ci
avaient en commun avec l’Europe
de l’Ouest un grande ’expertise’
dans l’expérimentation des systèmes
sociaux variés et dans des contextes
très variés, pour des groupes culturels
contrastés, sinon opposés.
Les dirigeants russes et français
actuels semblent aussi avoir compris
cet axiome. Bien-sûr cela échaude les
ex-républiques de l’Est, qui oublient
management l Joseph Trompette
… ou comment ‘’Demain’’ sera-t-il fait ?
‘The following wave,…’
Ce que nous vivons ac-
tuellement n’est pas une
« crise » financière, mais
une des premières étapes
spectaculaires de la mu-
tation de notre civilisation.
>
Nov 08
51
2. management l
au passage que l’ère soviétique était
obsolète bien avant 1989.
Pourtant, on oublie, ou l’on ignore,
que Mr Poutine et l’organe (KGB) qui
l’a mis en place ont sauvé la Russie,
l’Europe et peut-être l’humanité, d’une
anarchie qui aurait pu être dévastatrice
pour tous. La reconstruction d’un Etat
de Droit passait (et passe toujours) par
une autorité qui ne peut pas ’faire dans
la dentelle’ !
Les évènements de Géorgie, et
la gestion de cette crise, ont été
révélateurs. Arguant de l’activisme des
Américains dans cette stupide agres-
sion (la nuit de l’inauguration des JO
de Pékin !?) américano-géorgienne, la
Russie a exigé comme conditions à son
retrait que ce soit des observateurs
exclusivement européens. A l’exclusion
de toute présence américaine.
C’est donc grâce à Mr Poutine que
l’Europe de l’Ouest a été en mesure de
régler un problème en toute autonomie
avec la Russie, ou autrement dit avec
l’Europe de l’extrême est.
2. Second élément :
La gestion de la crise financière a mis
en évidence l’efficacité de nombreux
gouvernements d’Europe occidentale,
et l’extrême pragmatisme de ceux-ci
en collaboration avec les autorités de
la Communauté européenne. Bien plus
rapide et efficace que l’Administration
américaine. Et c’est tant mieux.
Quelles ont été les actes posés par les
gouvernements de nombreux pays du
North-West européens ? Nationaliser.
Cela représente un come-back invrai-
semblable des Etats dans la gestion
des mécanismes du libéralisme exacer-
bé que nous connaissons depuis plus
d’un demi-siècle… Soit depuis le Plan
Marshall imposé par les anglo-saxons
à la partie du monde qui leur avait été
attribuée. La fin de ce système n’aura
suivi que de 20 ans la fin de l’économie
’planifiée’.
Conclusions :
On peut donc estimer que l’Europe (de•
l’Atlantique à l’Oural) est maintenant
’mature’ pour recouvrer son intégrité à la
fois territoriale raciale et culturelle. Cela
doit permettre d’entamer une nouvelle
forme de ’Gouvernance’, directement
inspirée des différents modèles préala-
blement éprouvés par toutes les parties.
Un modèle où le seul profit ne serait plus•
la finalité de toutes les démarches, et
où la croissance serait enfin envisagée
horizontalement.
En effet, tout au long de ces dernières•
décennies, la croissance n’a été envisa-
gée que verticalement, essentiellement
en terme d’augmentation : augmentation
de CA, de productivité et surtout de
Profit !
Une croissance horizontale envisage•
l’intégration de tous les acteurs et
aspects dans son évolution par :
1. des choix responsables qui intègrent
tout autant les aspects environne-
mentaux que la dimension sociale et
économique des projets de société ;
2. les richesses réparties au profit d’une
prospérité partagée ;
3. l’intolérance à la pauvreté de proxi-
mité ;
4. le refus de l’exclusion de quiconque
du système économique et social.
Mais Quid de la Chine ?
La Chine a entamé ce mouvement depuis
déjà plusieurs années, puisqu’aussi
bien, les dirigeants gèrent - et plutôt
avec succès - le passage de l’économie
planifiée vers une économie de marché,
et, sans que se produise aucun incident
majeur.
Là aussi, heureusement pour nous,…
L’onde de choc d’une explosion sociale
chinoise réduirait le reste du monde à
l’état d’handicapé moteur pour de longues
années…
Qui des Etats-Unis,…
…Plus que certainement, la fin du mythe
et de la réalité.
1 Joseph Trompette
>l
Nov 08
52