Ce projet de cuvée de jus de pommes Lucie Randoin au pavillon des femmes de l'Exposition universelle d'Osaka est d'autant plus pertinent que Lucie Randoin a publié, à de nombreuses reprises, des articles dans une revue viticole

1. Source memonum-mediatheques.montpellier3m.fr / Montpellier Méditerranée Métropole -
Médiathèque centrale Emile Zola
La Journée vinicole : quotidien
spécialisé d'information rapide

2. . La Journée vinicole : quotidien spécialisé d'information rapide.
1940-07-10.
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e la Journée
ONTPELLIER. 9 juillet
Si certains ont pu ces derniers
iours expédier, la plupart des
négociants ne manifestent nulle-
ment leur activité et les transac-
iions en propriété s'en ressen¬
tit.
C'est, qu'il ne faut pas oublier
m les pays consommateurs par
excellence sont en majorité si¬
tués dans la zone occupée et que
jusqu'ici on n'a pu y accéder.
)es promesses sont faites, enco¬
re
quelques jours et la clientèle
vivant dans ces pays, pourra
nsser des ordres et recevoir de
marchandise. Il s'en suivra
inévitablement une activité peu
connue, car le manque de mar¬
chandise aussi bien dans le Nord,
l'Est et l'Ouest n'échappe à per¬
sonne.
On nous signale qu'en cer¬
tains points de la zone non oc-
aée, l'Intendance s'est déba-
rasiée d'un certain nombre de
mjons dont elle n'avait pas
l'emploi. Là, le commerce local
tna profité attendu que les prix
kmandés étaient intéressants.
Cependant, en propriété, on ren¬
contre parmi les vendeurs diver¬
ses attitudes. Des vignerons sont
frets à céder à n'importe quel
prix à condition qu'on vide ra-
fidement leurs chais, par ail¬
leurs certains croient à une re¬
prise importante aussi voulant
en profiter continuent à déclarer
qu'ils ne sont pas vendeurs.
Les vendanges, approchent, le
trisin est sain, il n'y a pas eu de
sécheresse cette année, la mala¬
die est inexistante, il y a tout
l'eu de penser que la récolte se-
tu d'une bonne moyenne en gé¬
néral, et supérieure dans les té-
nements favorisés. Cette pers¬
pective devient angoissante pour
les vignerons ayant encore du
1in
en cave, la question du lo¬
gement s'ajoutant au problème
des transports faisant craindre
"u départ peu favorable pour les
Prix.
HAÛZE,
9 juillet
B
Les transactions ne paraissent
Pus vouloir reprendre encore.
Les détenteurs de marchandises
encore fort nombreux seraient
cependant désireux de vider
leurs
caves pour loger la récolte
fendante.
L>e
son côté le commerce total
j la recherche de ses acheteurs
habituels
a hâte de voir repren¬
ne les affaires seules suscepti-
les de lui permettre de faire fa¬
ce aux lourdes charges qui n'ont
cessé de lui incomber durant les
°n9s jours d'arrêt forcé créés
far les événements.
pans les vignobles gersois
inquiétantes invasions de mil-
1011 se manifestent et parais¬
sent vouloir compromettre la fu-
'"re récolte.
La distillation est depuis quel-
ines temps arrêtée et les tran-
S(lcrions
pour cette marchandise
s°nt complètement nulles.
Wons
au regroupement
des familles
—«o»—
Un négociant en vins de Char-
js-la-Gnmde (Hte-Marne), mo-
ISc> fait appel à tous ceux qui
v
!,u'ront lui domler des nou-
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ville, leurs collègues repren¬
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le degré
«
«
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2 juillet
à
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9-
—• moyen 9*
Rose'k retirer 9* â 10*
Cours commission spéciale g"
Blanc de blanc
Rosé....
En dernière page : les marchés de la semaine
9 juillet
Recherches sur la valeur alimentaire
des jus de raisins frais et des vins,
de vue de leur teneur en vitamines
au
par Mme Lucie RANDOIN
Directeur du Laboratoire de Physiologie
du Centre de Recherches sur l'Alimentation
(Suite. -
Voir «Journée Vinicole» du 9 juillet)
Vitamines B
Il existe, ainsi qu'il a été dit
pus haut, deux vitamines B .
une vitamine dite d'utilisation
nutritive, une vitamine spéciale¬
ment antinévritique.
Lorsque ces vitamines man¬
quent dans le régime, il se pro¬
duit bientôt une diminution de
l'appétit, puis surviennent des
troubles digestifs et nerveux qui
vont en s'aggravant. On observe
de la diarrhée, des vomisse¬
ments, une baisse simultanée (lu
poids et de la température, des
paralysies, et, enfin, des trou¬
bles cérébelleux avec crises vio¬
lentes, dites crises de polynévrite
précédant la mort. L'abaissement
de la température devient alors
considérable. Il y a également
une notable diminution du mé¬
tabolisme basai.
Tous ces troubles sont carac¬
téristiques de la polynévirite ex¬
périmentale du pigeon et du rat
et aussi du béribéri humain, avi¬
taminose spontanée fréquente en
Extrême-Orient.
Les résultats de certains tra¬
vaux de Mme L. Randoin et de
H. Simonnet (1923-1924 fournis¬
sent des renseignements positifs
sur le mode d'action des vitami¬
nes B dans l'organisme normal.
Ces auteurs ont d'abord prouvé
que les crises de polynévrite et
la mort des animaux avitami-
nés sont d'autant plus précoces
que la proportion des sucres di¬
gérés, puis absorbés, est plus
grande dans la ration; ils ont
montré ensuite que, plus le ré¬
gime renferme de féculents et de
sucres, plus il doit contenir de
vitamines B pour être complet.
Ils ont tiré de leurs expérien¬
ces les conclusions qui suivent:
1° Les vitamines B agiraient
dans le fonctionnement de l'or¬
ganisme en ce sens qu'elles
joueraient un rôle dans l'utili¬
sation, par les cellules, des
matières sucrées, considérées
comme les plus importantes des
substances énergétiques.En l'ab¬
sence de ces vitamines, la com¬
bustion des glucides se produit
d'une manière incomplète ; des
substances appartenant au mé¬
tabolisme intermédiaire des su¬
cres apparaissent en quantité
anormale et leur accumulation
déclenche, à un moment donné,
les crises de polynévrite.
2° Grâce à la vitamine B d'uti¬
lisation nutritive, les sucres peu¬
vent être conduits, dans l'écono¬
mie, jusqu'au terme ultime de
leur catabolisme.
3° La vitamine B, spéciale¬
ment antinévritique, ei (péche¬
rait la production des crises ou
favoriserait leur guérison. Les
extraits thyroïdiens, ou bien la
thyroxine, à la dose de quelques
milligrammes, semblent a g i r
dans le même sens que cette^ vi¬
tamine antinévritique propre¬
ment dite.
Les vitamine B seraient es¬
sentiellement des excitants fonc¬
tionnels.
Des applications pratiques se
dégagent nettement de ces re¬
cherches.
Plus le fonctionnement d'un
organisme est important et ac¬
tif, plus cet organisme doit re¬
cevoir des vitamines B, — fait
qui a d'ailleurs été prouvé expé¬
rimentalement. Un adulte en ré¬
clame une quantité plus forte
qu'un enfant, une femme en
gestation en réclame beaucoup
plus qu'un adulte ordinaire,
pour un même régime et un tra¬
vail mécanique semblable.
Mais, dans tous les cas, la
consommation régulière de su¬
cres ou de féculents privés de vi¬
tamines B, — tels q«e le sucre
ordinaire, les bonbons, diverses
sucreries, certains gâteaux, les
farines purifiées, le riz poli —,
exige l'ingestion simultanée
d'une quantité de vitamines B
proportionnelle à la quantité de
matières sucrées absorbées.
I.— Expériences Faites
avec du jus
de raisins Frais.
Désirant étudier systémati¬
quement la valeur alimentaire
du vin au point de vue des vita¬
mines, nous avons voulu entre¬
prendre, au préalable, des re¬
cherches avec les raisins frais
et mûrs qui servent à préparer
le vin.
Nous avons utilisé, non des
raisins entiers, mais du jus de
raisins que nous obtenions très
simplement de la manière sui¬
vante : des raisins frais, placés
dans un nouet de tarlatane,
étaient pressés à la main aussi
fortement que possible. Le jus
qui s'écoulait était immédiate¬
ment donné à la pipette, soit
aux cobayes, soit aux pigeons
mis en expérience.
Vilamine C
antiscorbutique
Les 3 lots de cobayes, utilisés
pour la recherche du facteur C
antiscorbutique, dans le jus de
raisins, recevaient tous le régi¬
me de base scorbutigène de L.
Randoin, dont la •
composition
centésimale est la suivante :
Farine de haricots blancs
.
83
Levure de bière sèche
... 3
Graisse de beurre 5,5
Chlorure de sodium 1,5
Lactate de chaux 1,5
Papier fitre 2,0
Lot I. — Régime scorbutigène
plus 3 cm3 de jus de citron frais,
par animal et par jour.
Lot II. — Régime scorbutigè¬
ne, employé seul.
Lot III. — 1° Régime scorbu¬
tigène plus 3 cm3 de jus de rai¬
sins frais, par animal et par
jour.
2° Régime sçoi'butigène plus
6 cm3 de jus de raisins frais,
par animal et par jour.
Les individus-témoins du lot
I se sont maintenus en parfaite
santé. Leurs courbes de poids
ne finirent pas sur le graphique.
Ce sont des courbes absolument
normales.
Tous les individus du lot II
ont présenté les signes caracté¬
ristiques du scorbut aigu : lé¬
sions osseuses et hémorragiques
et mort au bout de 28-32 jours
Les cobayes recevant 3 cm3 de
jus de raisins frais ont pu, grâ¬
ce à cet apport supplémentaire,
vivre plus longtemps que les
précédents ; ils ne sont morts
que du 40e au 45e jour.
Les cobayes recevant 6 cm3 de
jus de raisins frais ont présen¬
té une survie beaucoup plus lon¬
gue. Us ont vécu plus de deux
mois.
Conclusions
Les raisins frais, et le jus qui
en provient, utilisés immédiate¬
ment après pression des grap¬
pes, renferment de la vitamine
C.
Leur valeur antiscorbutique
est bien moindre que celle du
jus de citron ou d'orange, — la¬
quelle valeur est, on le sait, con¬
sidérable —, mais la quantité de
vitamine C qu'ils renferment est
cependant notable, puisqu'une
dose quotidienne double de cel¬
le du jus de citron permet aux
cobayes de vivre 70 jours envi¬
ron.
U eut été intéressant de pour¬
suivre ces recherches en préci¬
sant la dose de jus de raisins
frais produisant les mêmes ef¬
fets, préventifs et curatifs, que
la quantité nécessaire et suffi¬
sante de jus de citron frais,
mais le prix extrêmement élevé
des raisins nous a obligé à inter¬
rompre ces essais.
D'autre part, nous avons eu
l'occasion de nous assurer, à
plusieurs reprises, que les jus
de raisins concentrés, renfer¬
mant une substance assurant la
conservation.du produit, ne pos¬
sèdent plus d'action antiscorbu¬
tique vis-à-vis du cobaye.
Vitamines B
Du jus de raisins frais, pré¬
paré comme il a été dit précé¬
demment, a été donné à des pi¬
geons recevant une ration arti¬
ficielle exclusivement dépourvue
de vitamines B (20 gr. par jour),
administrée par gavage.
Voici la composition centési¬
male de ce régime :
Caséine privée de vitamines
B 5
Fibrine purifiée 5
Ovalbumine purifiée 5
Graisse de beurre 4
Dextrine 66
Agar-agar 8
Papier filtre 2
Mélange de sels 4
Trois lots de pigeons ont été
mis en expérience :
Lot I.
— Régime privé de vi¬
tamines B plus 1 gr. de levure
de bière sèche, par animal et
par jour.
Lot II. —
Régime privé de vi¬
tamines B, employé seul.
Lot III. — 1° Régime privé de
vitamines B plus 6 cm3 de jus
par jour.
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2° Régime privé de vitamines
B plus 12 cm3 de jus de raisins
frais, par animal et par jour.
Nous avons également essayé,
sur le pigeon privé de vitamines
B, 6 gr. par jour et par animal
du mélange du pulpe et pépins
demeurant à l'intérieur du nouet
de tarlatane après extraction du
jus de raisins.
Les pigeons du 1er lot ont
présenté des courbes normales
de poids et de température.
Ceux du 2e lot sont morts au
bout de 17 à 27 jours, après
avoir manifesté les crises typi¬
ques de polynévrite.
Il en a été de même pour tous
les pigeons recevant la pulpe et
les pépins en supplément du ré¬
gime carence.
Quant aux animaux du 3e lot,
les uns, — ceux qui ont reçu 6
cm3 de jus de raisins —, ont vé¬
cu de 25 à 30 jours ; les autres,
— ceux qui ont eu 12 cm3 de
jus de raisins —, ont vécu en
moyenne quelques jours de
plus : de 28 à 32 jours.
Conclusions
Le pigeon est un animal par¬
ticulièrement sensible ail défaut
de vitamines B. Il a notamment
besoin d'une quantité très im¬
portante de facteur B antinévri¬
tique.
Si cette quantité ne lui est pas
fournie, il présente des crises de
polynévrite qui entraînent iné¬
vitablement la mort.
De ces essais faits sur le Pi¬
geon, nous ne pouvons tirer que
les conclusions suivantes :
Le jus de raisins frais ne ren¬
ferme que peu de vitamines B
antinévritique. La pulpe et les
pépins en contiendraient encore
moins, ou pas du tout.
Il est très probable que le jus
de raisins renferme de notables
proportions de vitamine B d'uti¬
lisation nutritive. Pour le savoir,
il faudrait employer, comme
animal-réactif, le rat blanc qui
se contente de beaucoup moins
de vitamine antinévritique que
le pigeon, ou bien il convien¬
drait d'utiliser, pour c dernier
animal, un régime renfermant,
en supplément de la ration ca-
rencée, le facteur B antinévriti¬
que seul, qui empêcherait les
crises et la mort rapide.
Mais la préparation de tels
produits, renfermant l'une des
vitaminesB à l'exclusion de l'au¬
tre est particulièrement longue et
coûteuse, difficultés qui, s'ajou¬
tant à la nécessité de se procu¬
rer chaque jour, pendant plu¬
sieurs mois, une certaine quan¬
tité de raisins frais, rendent im¬
possible ia continuation de ce3
recherches.
(Voir suite page 2)
L'Industrie des Jus de Raisins
Réponse à M. Charles BERTIN par A. ARIEU des Els. "PAMPRE D'OR"
C'est avec une surprise attris¬
tée que j'ai lu dans la Journée
Vinicole du 29 juin 1940 l'arti¬
cle de M. Bertin Charles sur
l'Industrie des jus de raisins et
ses. possibilités d'avenir.
Je n'ai -pas l'honneur de con¬
naître M. Bertin mais, à priori
il me semble que c'est un con¬
current malheureux ou qu'il a
entrepris, dans un but que j'igno¬
re, le torpillage d'une industrie
nouvelle qui, quoiqu'il en dise,
progressait à pas de géants jus¬
qu'à la période troublée de 1939.
Je n'ai ni le temps, ni le goût
d'ouvrir une controverse ; il est
cependant de mon devoir de
producteur de redresser des af¬
firmations et des chiffres ma¬
nifestement erronés.
M. Bertin dit, après avoir re¬
connu loyalement1 les multiples
"propriétés hygiéniques, théra¬
peutiques et alimentaires des
jus de raisins, qu'ils ne peuvent
être considérés comme boisson
rafraîchissante à cause de leur
richesse en sucre, qu'ils ne dé¬
saltèrent pas et, comme on ne
boit, d'après lui, que pour se
désaltérer, ce produit n'a abso¬
lument aucun avenir en tant
que boisson.
Je m'excuse de ne pas être de
son avis niais, il est certain
qu'un nombre important d'hom¬
mes et de femmes qui fréquen¬
tent régulièrement les cafés,
pour rendez-vous d'affaires ou
par simple désœuvrement, boi¬
vent sans ctre altérés ; combien
de millions de quarts d'eau mi¬
nérale sont ainsi consommés,
quand ils ne sont pas laissés
dans les verres incomplètement
vides ; bon nombre de ces con¬
sommateurs sont heureux
d'avoir à leur disposition une
boisson inoffensive, hygiénique:
et agréable dont ils se délectent,
à condition que le jus de raisin
qui leur est offert soit bien équi¬
libré au point de vue acidité, su¬
cre, et qu'il soit servi à une tem¬
pérature convenable, c'est-à-dire
très frais.
M. Bertin dit encore « que
malgré ia création de 40 stations
uvales, de centaines de stands
de dégustation, la consommation
annuelle reste au chiffre ridi¬
culement bas de 1.700 hectoli¬
tres ».
L'erreur est manifeste car, en
ce qui me
_
concerne, je traits
chaque année plusieurs milliers
d'hectolitres et j'ai dû, au cours
des années 1938 et 1939, afin
de satisfaire aux demandes qui
se faisaient chaque jour plus
nombreuses, tant pour la mé¬
tropole que pour l'exportation,
augmenter ma capacité de loge¬
ment en tanks d'acier vitrifié de
1.600 hectolitres.
J'affirme en outre, bien que
je ne sois pas mandaté par mes
collègues de l'Union Nationale
des producteurs de jus de rai¬
sin et de fruits français, que plu¬
sieurs d'entre eux traitent et
vendent chaque année, des quan¬
tités beaucoup plus importantes
que celles qu'indique M. Bertin
comme consommation nationale.
Ils le vendent cependant, ainsi
que moi-même, plus du doub'e
du prix qu'il demandait pour
son lot de 40.000 bouteilles, of¬
fert à 3 frs le litre ; je ne veux
pas lui faire l'injure de douter
de la qualité de ce produit, je
ne crois cependant pas qu'il soit
commercialement possible de li¬
vrer à ce prix de la vulgaire eau
de rivière car les frais de verre¬
ries, habillage, caissage, régie et
transport s'élèvent à 3 fr. 50
minimum par bouteille, sans
compter la matière première, la
m a i n d'oeuvre, commissions
frais généraux et bénéfices nor¬
maux.
Conclusion : je conseille à M.
Bertin de ne pas trop s'appi-
toyev sur le sort des producteurs
de jus de raisin ; ils rattrape¬
ront, j'en suis persuadé, les dix
années de retard qu'ils oui au
point de vue volume des ventes,
siu- ies nations voisines, Suisse,
Italie, Allemagne.
Leurs produits se vende#I
chaque jour davantage grâce à
de zélés propagandistes à ia tète
desaueis il m'est agréable de ci¬
ter M. Gérard d'Eaubonne.
Je peux même affirmer que
tous boivent des jus de raisins,
qu'ils en font boire à leurs amis
mais qu'ils ne commettent pas
l'erreur de ies servir au cours
d'un déjeuner ou d'un dîner. La
place est alors réservée- aux
grands vins de France.