Profession : politicien. Les Enquêtes du contribuable oct./nov. 2013 Extrait ...Contribuables associés
A l'occasion de la nouvelle formule des Enquêtes du contribuable, revue bimensuelle de Contribuables Associés, accédez gratuitement à un extrait de 10 pages. Plus d'infos sur ce numéro : http://www.contribuables.org/?p=10051 Abonnez-vous aux Enquêtes du contribuable : 1 an, 6 numéros de 64 pages pour 21 euros seulement ! http://www.contribuables.org/boutique/product.php?id_product=110
Profession : politicien. Les Enquêtes du contribuable oct./nov. 2013 Extrait ...Contribuables associés
A l'occasion de la nouvelle formule des Enquêtes du contribuable, revue bimensuelle de Contribuables Associés, accédez gratuitement à un extrait de 10 pages. Plus d'infos sur ce numéro : http://www.contribuables.org/?p=10051 Abonnez-vous aux Enquêtes du contribuable : 1 an, 6 numéros de 64 pages pour 21 euros seulement ! http://www.contribuables.org/boutique/product.php?id_product=110
Résolution du Comité central sur la campagne électorale de 1999
Ludo Martens
"Plus de tactiques à l'extérieur, plus de marxisme à l'intérieur du Parti."
Contrairement à ce que prétend l'actuel PTB 2.0., cette résolution ne défend pas que le PVDA 1.0 (Ludo Martens) devrait limiter "à l'extérieure" la défense du socialisme (Lénine, Staline, ...), la lutte contre le racisme, contre les guerres impérialistes ..." et en parler le moins possible.
Au contraire. Au contraire, le texte appelle à ce que notre propagende soit MEILLEUR, avec plus de sagesse et plus convaincante.
Défendre MIEUX exige plus d'étude et des discussion approfondies.
Pire encore, l'actuel PVDA 2.0. défend la position hypocrite selon laquelle "ce que l'on sert dans la pièce est différent de ce que l'on prépare dans la cuisine".
La Presse Nouvelle Magazine 242 janvier 2007Tikoun38
L’OPAC prend la gestion de notre “14”
La négociation entre notre propriétaire (AREMCAR), la Ville de Paris et l’OPAC a enfin abouti !!!
Notre dialogue pour assurer le maintien de l’UJRE et des Amis de la CCE au “14”, ainsi que pour y créer un Espace de mémoire dédié aux résistants juifs de la M.O.I. va enfin pouvoir reprendre ...
Soyons vigilants : à suivre...
25 ans déjà que la PNM, succédant à la PNH, défend une orientation progressiste du monde juif !
27 JANVIER 1945 Libération du camp d’Auschwitz
Résolution du Comité central sur la campagne électorale de 1999
Ludo Martens
"Plus de tactiques à l'extérieur, plus de marxisme à l'intérieur du Parti."
Contrairement à ce que prétend l'actuel PTB 2.0., cette résolution ne défend pas que le PVDA 1.0 (Ludo Martens) devrait limiter "à l'extérieure" la défense du socialisme (Lénine, Staline, ...), la lutte contre le racisme, contre les guerres impérialistes ..." et en parler le moins possible.
Au contraire. Au contraire, le texte appelle à ce que notre propagende soit MEILLEUR, avec plus de sagesse et plus convaincante.
Défendre MIEUX exige plus d'étude et des discussion approfondies.
Pire encore, l'actuel PVDA 2.0. défend la position hypocrite selon laquelle "ce que l'on sert dans la pièce est différent de ce que l'on prépare dans la cuisine".
La Presse Nouvelle Magazine 242 janvier 2007Tikoun38
L’OPAC prend la gestion de notre “14”
La négociation entre notre propriétaire (AREMCAR), la Ville de Paris et l’OPAC a enfin abouti !!!
Notre dialogue pour assurer le maintien de l’UJRE et des Amis de la CCE au “14”, ainsi que pour y créer un Espace de mémoire dédié aux résistants juifs de la M.O.I. va enfin pouvoir reprendre ...
Soyons vigilants : à suivre...
25 ans déjà que la PNM, succédant à la PNH, défend une orientation progressiste du monde juif !
27 JANVIER 1945 Libération du camp d’Auschwitz
La lettre de l'UNI, le fer de lance de l'opposition // Août 2019UNI
« Avoir le droit d’être ce que nous sommes.» Voilà une
aspiration naturelle et bien modeste ! Pourtant, depuis des décennies, les héraults du «politiquement correct» nous contestent quotidiennement ce simple droit. Ils nous pressent de nous amender, de nous «ouvrir», d’être «modernes», de rejeter nos valeurs et notre culture qu’ils accusent d’être intrinsèquement sexistes, racistes, ou «hétéro-normées.» Puisant leurs références chez Bourdieu et ses disciples, ils s’emploient à «déconstruire» tout ce qui a de l’importance pour nous : notre langue, notre Histoire, les oeuvres de notre
patrimoine, nos traditions, notre art de vivre .... Tout à leurs yeux est suspect. Maquillant cette «haine de soi» sous un prétendu vernis universitaire, ils ont investi les universités et forment, chaque année, de nouvelles générations d’étudiants à cette critique systématique et totalement partiale de nos sociétés.
Alors, comment s’étonner que des étudiants, membres de l’UNEF, biberonnés à ces théories, ne voient dans l’émotion des Français devant l’incendie de Notre-Dame qu’«un délire de petits blancs» ? Nous récoltons aujourd’hui les fruits amers de ce travail de sape.
Aujourd’hui, l’UNI fait partie du paysage : paysage universitaire, paysage culturel, paysage sociétal. On n’imagine même pas que ce mouvement puisse être absent. Sa composition et son mode d’action n’étonnent personne. Et pourtant, il y a encore cinquante-et-un ans, non seulement l’UNI n’existait pas, mais aucune organisation de ce type n’existait. Ce n’est pas comme si un parti politique s’était ajouté aux autres partis, ou un syndicat aux autres syndicats.
L’UNI ne s’apparente pas non plus à une sorte de club ou d’amicale. Ce n’est pas que l’aspect sentimental en soit absent : l’attachement des membres de l’UNI pour leur mouvement est profond et durable, au point qu’on dit souvent, en souriant mais avec un fond de vérité, « UNI un jour, UNI toujours ». Mais la raison d’être de l’UNI n’est pas là. Son existence et son action, qui dépassent de loin un cas particulier plus ou moins anecdotique, jettent un jour révélateur sur la vie publique en France dans les cinquante dernières années.
Jacques Rougeot
La mission des inspections générales des finances (IGF) et de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) sur la situation financière des universités a eu pour objectif d’établir un diagnostic de la situation financière du secteur sur les exercices 2011 à 2013. Elle s’est attachée à identifier les causes de la dégradation de la situation financière de certaines universités, les mesures de redressement mises en œuvre dans le cadre de leur plan de retour à l'équilibre budgétaire, les leviers restant à la disposition de l’ensemble des établissements pour dégager des marges de manœuvre financières et les moyens d’améliorer la détection et le traitement des difficultés financières.
L’analyse consolidée de la situation financière des universités a porté sur un périmètre de soixante-quinze établissements1. Elle a été complétée par une analyse plus approfondie sur un échantillon de neuf universités caractérisant une grande diversité de situations. En parallèle des déplacements effectués dans ces neuf établissements, la mission a rencontré les services des sept académies et des six directions régionales des finances publiques qui participent à l’exercice du contrôle budgétaire des universités de l’échantillon.
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Pétition à Benoît Hamon : NON à la suppression des notesUNI
Le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, vient de lancer une conférence sur l’évaluation à l’école dont la mission est de supprimer « les notes sanctions » pour parvenir à une « évaluation bienveillante ». Sic!
Avec ce nouveau chantier, Benoît Hamon se fait le porte-parole des apôtres de l’Education nouvelle et des milieux pédagogistes les plus farfelus. Depuis des années, ces derniers militent pour la suppression des notes et ce malgré l’opposition très majoritaire des parents d’élèves, des enseignants et même des élèves.
Ce n’est pas en cassant le thermomètre de la notation que l’on va faire disparaître l’échec scolaire
Textes de famille concernant les guerres V2.pdfMichel Bruley
Différents textes relatifs à des épisodes de guerre, écrits par, ou concernant des membres de ma famille. Cette deuxième version est augmentée et passe de 88 à 128 pages. Les textes sont classés dans l'ordre chronologiques :
Guerres napoléoniennes,
Première guerre mondiale,
Deuxième guerre mondiale.
Bonne lecture,
Michel Bruley
cours-LasergrammetrieLe « LiDAR», de l’anglais « Light.pptxAbdessamadAmimi1
Le « LiDAR», de l’anglais « Light Detection And Ranging » est un capteur actif qui, par la mesure du temps de propagation aller-et-retour d'un rayonnement lumineux émis par un laser, permet de déterminer la position et la distance d'une cible par rapport à l'émetteur.
Lidar est utilisé pour la mesure des distances, la détection et éventuellement la localisation de constituants des milieux rencontrés. Le terme LiDAR se traduit en français par détection et télémétrie par la lumière.
Le principe du LiDAR est une transposition, dans le domaine lumineux, de la technique du RADAR (Radio Detection And Ranging), qui s'applique au domaine radio. Néanmoins, ces deux domaines sont distincts puisque les ondes électromagnétiques que ces deux dispositifs exploitent sont de nature différente.
Les utilisations civiles des UAS sont très diversifiées : le relevé et la cartographie 3D, le relevé architecturale, l’archéologie, l’agriculture de précision, la surveillance côtière, le suivi de l’environnement, des feux ou des zones à risques, etc. Quelques exemples des dernières utilisations des UAS dans le domaine de la géomatique peuvent être consultés dans les proceedings de la conférence internationale UAV-g2013 (Unmanned Aerial Vehicle in Geomatics) tenue les 4, 5 et 6 Septembre 2013, à Rostock en Allemagne.
Dans les domaines de la cartographie et du cadastre, un intérêt croissant à l’échelle internationale est ressenti (Haarbrink, 2011, Eisenbeiss, 2011). L’étude d’une possible intégration des UAS dans la chaîne de production de certaines agences nationales de la cartographie en est un exemple (Cramer et al., 2013). En effet, depuis 2004, et dans le cadre de l’EuroSDR (the European Spatial Data Research) plusieurs agences nationales de cartographie se sont intéressées à l’utilisation des UAS pour une éventuelle couverture à l’échelle nationale, ainsi que pour des applications locales comme le remembrement, le suivi des catastrophes et les applications cadastrales. Pour cette dernière application, plusieurs recherches ont été menées pour étudier le potentiel des UAS pour le cadastre (Manyoky et al., 2011; Cunningham et al., 2011). Les études ont consisté en une comparaison d’un levé par un UAS avec celui réalisé par une méthode conventionnelle (par exemple tachéomètre, GNSS). Les résultats ont montré que le niveau de précision exigé par les normes cadastrales en vigueur a été atteint par cette nouvelle technologie. En plus, cette dernière a permis de réaliser d’autres produits tels que des orthoimages et des modèles numériques.
La technologie UAS présente plusieurs avantages et promet des utilisations intéressantes. Toutefois, pour des mesures 3D de précision, le système UAS doit être stable, avec une masse maximale de la charge utile permet d’intégrer une caméra métrique, un positionnement par GNSS et IMU de grande
précision. Le temps de vol doit être plus long avec plus d’autonomie. Il est aussi important d’utiliser des solutions logicielles robustes ave
1. l’Action
universitaire ❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°240 ❚ Août-septembre 2004 ❚ 2 Euros ❚
Échéances 2007
Le temps presse Par Jacques Rougeot
a vie politique n’est décidé- voir d’électeurs dans lequel la droite des diverses utopies d’extrême-gauche.
L ment pas un long fleuve tran-
quille. Pour ceux qui en dou-
doit s’efforcer de puiser est celui des
abstentionnistes et non celui des
Mais nous n’en sommes pas là. Le vote
des électeurs de gauche relève aujour-
teraient, les deux élections votants qui se sont prononcés contre d’hui d’un automatisme psychologique
du printemps 2004 sont venues appor- elle. L’habitude que nous avons de rai- et quasi organique. C’est ce qui
ter un rappel spectaculaire aux dures sonner presque exclusivement en ter- explique que le vide sidéral de la pen-
réalités. Mais, au lieu de nous complai- mes de pourcentages et non en nomb- sée socialiste et la transparence blafar-
re dans la morosité, nous pouvons res réels d’électeurs nous fait perdre de de d’un François Hollande, chef officiel
nous dire qu’il n’est pas mauvais que le vue les réalités humaines concrètes et du PS, n’entament à peu près pas la
gouvernement et la droite en général nous mouvoir dans l’abstraction arith- volonté du « peuple de gauche » de
aient reçu cet avertissement après deux métique des chiffres. serrer les rangs.
ans d’exercice du pouvoir, c’est-à-dire Cette évidence première est renforcée A l’évidence, les gros bataillons de l’ab-
alors qu’il reste trois ans pour redres- si nous affinons un peu l’analyse. En stention sont constitués par les élec-
ser la barre avant les échéances décisi- effet, on feint souvent de croire que la teurs de droite ou, en tout cas, non
ves de 2007. désaffection à l’égard de la chose poli- inféodés à la gauche. Le problème poli-
tique touche de façon à peu près égale tique qui se pose pratiquement pour la
LES LEÇONS D’UN SCRUTIN toutes les catégories de citoyens fran- droite est donc : comment remobiliser
çais. En fait, il n’en est rien. Les victoi- à notre profit ces électeurs désenchan-
Encore faut-il tirer les véritables leçons res actuelles de la gauche sont des tés qui sont nombreux et, dans l’en-
des événements en mettant provisoire- répliques au séisme du 21 avril 2002. semble, assez accessibles à nos idées ?
ment de côté nos sentiments et en Les électeurs de gauche ont été à la fois La stratégie inverse, qui consiste à
abordant l’examen des faits comme une traumatisés et culpabilisés par l’élimi- essayer de débaucher, par des manœu-
sorte de problème de physique poli- nation de leur candidat au premier tour vres de séduction, quelques électeurs
tique. de l’élection présidentielle. Le choc a appartenant à un bloc systématique-
La première constatation qui s’impose, été si fort et si profond qu’il a entraîné ment hostile et solidement soudé est un
c’est l’importance de l’abstention, mas- la naissance d’un véritable réflexe, celui défi au bon sens élémentaire, d’autant
sive aux élections régionales, écrasante de la mobilisation et du rassemblement plus inexcusable que cette illusion,
aux européennes. On a tout dit sur les au profit du parti socialiste, puisque maintes fois cultivée, a toujours été à
mille et une raisons qui détournent les c’était la démobilisation et la dispersion l’origine de cuisants échecs.
citoyens des urnes, on s’est longuement qui avaient provoqué la catastrophe de
lamenté sur les atteintes que subit ainsi 2002. Ce réflexe jouera sans doute de L’UMP : DES GRAINS DE SABLE
la démocratie dans notre pays. Reste à façon durable, au moins tant que la DANS LA MECANIQUE
en tirer les conséquences très pratiques gauche sera dans l’opposition. Pour
pour l’avenir. qu’il s’émousse, il faudrait une nouvel- L’UMP est une pièce essentielle dans le
La première conséquence, aussi simple le expérience décevante de la gauche au dispositif de la droite et elle ne saurait
que l’œuf de Christophe Colomb mais pouvoir qui pourrait de nouveau pro- évidemment être exemptée de toute
fort peu prise en compte, semble-t-il, voquer le désenchantement, c’est-à-dire responsabilité dans les échecs du prin-
dans les choix stratégiques, c’est que, l’abstention, et la naissance d’autres temps.
pour les scrutins à venir, le vaste réser- illusions, c’est-à-dire le vote en faveur On ne peut pas dire que les médias fas-
UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33
Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal troisième trimestre 2004
L’action universitaire - page 1
2. sent le silence sur l’UMP. discrédité comme suspect de « ringar- et permanentes. Il est certain que,
Malheureusement, chaque fois qu’ils en dise ». On est obligé de vérifier une fois depuis deux siècles, il existe à droite et
parlent, c’est pour monter en épingle de plus une sorte de loi de l’action au centre deux familles politiques dis-
les rivalités de personnes qui s’y exer- politique : les basses eaux électorales tinctes que l’on assimile très schémati-
cent. Certes, leur malignité se déploie coïncident toujours avec la mise en quement au bonapartisme et à l’orléa-
avec gourmandise, mais elle est ample- veilleuse du militantisme. nisme. Dans la deuxième moitié du
ment alimentée par le spectacle que Ajoutons à cela certaines maladresses, XXième siècle, ces deux familles ont été
donnent les protagonistes sans grande génératrices de malaise, dans le choix représentées, sous des étiquettes diver-
discrétion. Les voies du Seigneur étant des candidats aux élections, qu’il s’agis- ses, par le gaullisme et par le centrisme.
impénétrables, proposons aux combat- se de la composition des listes euro- Faut-il qu’elles s’amalgament dans un
tants de réfléchir sur un exemple inat- péennes et régionales ou, par exemple, même ensemble ou qu’elles restent
tendu fourni par un court métrage de du refus d’accorder l’investiture à séparées tout en étant alliées ? La pre-
Laurel et Hardy. Nos deux compères Bernard Debré (en envoyant au massa- mière formule (solution UMP) prend
essaient de gagner quelque argent en cre un candidat estimable qu’il aurait acte du fait que, sur bien des problè-
s’efforçant de vendre et en livrant à mieux valu réserver pour de meilleures mes politiques précis, la frontière ne
domicile des sapins de Noël. occasions) : autant de graviers ou de passe pas entre ces deux familles : dès
Malheureusement, ils tombent sur un grains de sable qui ont sensiblement lors, pourquoi ne pas se réunir ? A
client irascible et aussitôt, sous un pré- réduit le rendement de la mécanique l’appui de la seconde formule, on doit
texte futile, la querelle s’enflamme et électorale que devrait être l’UMP. constater que, si les programmes poli-
une mécanique implacable se met en tiques ne sont pas très différents, les
branle. Les uns arrachent la sonnette de L’UDF : CACTUS OU ADVERSAIRE ? facteurs plus irrationnels, c’est-à-dire
la maison, l’autre réplique en enlevant les ressorts sentimentaux et passion-
un phare de la voiture et dès lors, Dans les rangs de l’UMP, il suffit sou- nels, continuent à caractériser deux
méthodiquement, inéluctablement, les vent de prononcer le nom de l’UDF tempéraments politiques très différents
représailles succèdent aux représailles pour entendre les dents grincer. Les et très peu miscibles. Les faire cohabi-
jusqu’à la fin de l’épisode, c’est-à-dire jugements les moins flatteurs se font ter de force dans une même structure
jusqu’à la destruction intégrale de la entendre et l’accusation de trahison risque d’exacerber les réactions épider-
maison et de la voiture. Chacun triom- n’est pas la moins répandue. Ces réac- miques au lieu de les apaiser. Une
phe, puisque l’autre est écrasé. Fin de tions épidermiques peuvent soulager alliance entre deux entités distinctes,
l’exemple, début de la méditation. Au ceux qui les expriment mais, politique- fondée sur la raison et sur l’intérêt, est
cinéma, les spectateurs éclatent de rire. ment, elles ne mènent pas loin. Sur peut-être plus saine et électoralement
Dans la réalité, nous devons nous cette question comme sur beaucoup plus efficace qu’une fusion conflictuelle.
contenter de ne rien faire qui puisse d’autres, avant d’arrêter quelque attitu- La question mérite en tout cas d’être
envenimer la situation et de tout faire de que ce soit, il faut examiner les posée.
pour faciliter les nécessaires réconcilia- tenants et les aboutissants avec objecti- Quoi qu’il en soit dans le domaine du
tions. vité et pragmatisme (n’allons pas jus- souhaitable, c’est bien dans cette der-
La création de l’UMP était une entrepri- qu’à parler de cynisme). nière configuration que nous nous
se délicate : il n’est pas facile d’amalga- Il faut d’abord prendre acte de l’exis- trouvons de fait aujourd’hui. Il faut
mer des familles politiques diverses, tence et de la consistance de l’UDF. En donc, entre les deux familles, UMP et
chacune ayant son histoire, ses pra- 2002, l’UMP aurait pu l’étouffer politi- UDF, organiser une coexistence paci-
tiques, ses traditions. Il n’est donc pas quement en l’isolant complètement aux fique. On peut voir à cela deux avan-
étonnant que l’opération se fasse avec élections législatives. Elle aurait perdu tages : d’une part, si l’UDF a l’impres-
quelques grincements. Pour parvenir à quelques plumes (pas beaucoup), mais sion qu’on remet en cause son existen-
cet amalgame, les considérations théo- l’UDF aurait sans doute perdu la vie ce, elle ne pourra que se crisper afin de
riques et lénifiantes sont de peu d’inté- par asphyxie. Dès l’instant où l’on refu- se poser en s’opposant. D’autre part, en
rêt. Ce qui est beaucoup plus efficace, sait cette solution assez radicale, on ne donnant l’impression de cultiver l’ani-
comme l’expérience l’a maintes fois pouvait que se résigner à l’existence de mosité à l’égard de l’UDF, on resserre-
démontré, c’est de faire travailler les l’UDF et il ne sert à rien aujourd’hui de rait immanquablement les liens entre
gens ensemble, en tout cas ceux qui maugréer. les troupes et leur chef, François
ont besoin d’activité, et d’abord dans Les résultats honorables enregistrés par Bayrou.
des tâches simples et concrètes : rédac- l’UDF donnent à réfléchir. Ils condui- Il y a en effet un « cas Bayrou », sans
tion de textes, distribution de tracts, sent d’abord à penser que désormais, doute plus difficile à résoudre que le
collage d’affiches, animation de réuni- en termes électoraux, les voix et les problème posé par l’existence de l’UDF.
ons. Cela porte un nom, cela s’appelle élus de l’UDF seront indispensables à François Bayrou ne correspond nulle-
le militantisme. C’est ainsi qu’un mou- la droite pour constituer une majorité. ment à l’image assez molle que l’on se
vement vit. Le militantisme a toujours Plus profondément, on peut se deman- fait généralement d’un centriste. C’est
été l’une des forces du gaullisme et il der si cette présence autonome de un homme animé d’une volonté forte et
aurait fallu le diffuser dans l’ensemble l’UDF est conjoncturelle, accidentelle habité par un orgueil et une ambition
de l’UMP. Il faut avouer que cet aspect ou si elle repose sur des bases solides implacables. Pour parvenir à son but
des choses a été souvent négligé, voire suprême, il se garde bien d’élaborer un
page 2 - L’action universitaire
3. programme précis : il sait qu’il est électeurs ne l’ont pas eue au printemps a, c’est le moins qu’on puisse dire,
beaucoup plus efficace de mettre en dernier. Pourtant, après les élections de montré ses limites. Inspirée par les
œuvre une stratégie très mûrie à laquel- 2002, la confiance, l’espoir, l’impatien- meilleures intentions du monde, elle a
le tout doit se plier. L’application de ce de faire éclater l’étouffoir socialiste pour résultat de faire apparaître ceux
cette stratégie pourra varier selon les étaient très perceptibles dans le pays. qui les pratiquent comme des exécu-
circonstances, mais elle ne peut le Comment en est-on arrivé à cette teurs de basses œuvres qui ne peuvent
conduire à accepter provisoirement morosité qui continue à alourdir l’at- que plaider les circonstances atténuan-
une solution de conciliation que si mosphère politique de la France ? tes pour se faire pardonner de deman-
celle-ci doit se tourner à son avantage. Comme nous l’avons précédemment der aux Français de consentir à
Il n’envisage nullement de se contenter remarqué, le vent a tourné à partir de quelques efforts. Résultat très injuste,
durablement d’un rang que d’autres l’été 2003. Le printemps avait été mar- mais dont il faut tirer les conclusions
jugeraient enviable, mais qui ne serait qué par l’épreuve de force, à propos du pratiques en partant sur des bases
pas le premier. Voilà un facteur humain régime des retraites, entre la rue et le résolument différentes. Peut-être même
qui fait partie du jeu politique et qu’il pouvoir politique légal. Ce dernier n’a- faut-il aller jusqu’à l’électrochoc pour
serait imprudent de négliger ou de mal vait pas cédé et, quoique la réforme dissiper le brouillard anesthésique qui
apprécier. votée ne fût qu’un premier pas dans la enveloppe notre pays et pour rappeler
bonne direction, le gouvernement était aux Français les exigences de la réalité.
L’ETAT : FIXER ET TENIR LE CAP apparu comme le vainqueur. Bien loin Pour cela, il faut remplir plusieurs
d’être affaibli par l’affrontement, il sor- conditions : affirmer des principes
Dans un pays comme la France, une tait de l’épreuve avec une autorité ren- nets, opposés à ceux de la gauche, être
majorité politique est jugée, certes, en forcée. visiblement animé par la conscience
fonction des partis qui la composent, L’atmosphère s’est dégradée à la suite d’appliquer des mesures foncièrement
mais, plus encore, d’après l’action du des conséquences dramatiques de la bonnes pour le bien du pays, agir avec
gouvernement et le rôle de l’Etat. On canicule. En vérité, la responsabilité constance, sans se laisser détourner par
pense plus ou moins ouvertement que n’en incombait pas principalement au les oppositions ou par les premières
les partis peuvent bavarder, mais que le gouvernement Raffarin. Outre l’effet de difficultés.
pouvoir doit agir. C’est donc lui qui est surprise naturellement produit par des Mais peut-être faut-il d’abord situer à
en première ligne, lui qui porte le poids circonstances exceptionnelles, la désor- leur juste niveau les enjeux d’une poli-
le plus lourd de la responsabilité. Du ganisation qui a pu se manifester dans tique nationale digne de ce nom. On
cap qu’il fixera et de l’action qu’il les hôpitaux ne datait pas de 2002 et dit toujours que les hommes politiques
accomplira dépendra en grande partie avait été fortement aggravée par l’appli- doivent être proches des préoccupa-
le résultat des élections de 2007. cation des 35 heures hebdomadaires, tions des Français. Mais qu’est-ce qui
Après celles du printemps 2004, on a comme cela avait été maintes fois se cache derrière cette lapalissade ?
parlé de vote-sanction et on a dit que dénoncé au cours des mois précédents. Tout se passe comme si les Français
le président et le gouvernement Pourtant, impressionné sans doute par étaient considérés comme incapables
devaient tenir compte du « message » le caractère fortement émotionnel du de lever le nez des conditions les plus
envoyé par les Français. Certains ont drame, le gouvernement s’est laissé cul- terre-à-terre de leur vie quotidienne.
traduit le message en question comme pabiliser avec humilité, comme s’il avait C’est faire bien peu de cas des capaci-
une injonction à donner un coup de commis une faute morale. Toujours sur tés de nos compatriotes, et même de la
barre à gauche. Bien entendu, la ques- la défensive, presque désemparé, il est démocratie, qu’on invoque à tout pro-
tion n’est pas aussi simple. devenu la cible d’un harcèlement pos et qu’on met à toutes les sauces.
D’abord, Jacques Chirac et Jean-Pierre médiatique permanent, beaucoup plus C’est très bien d’organiser la sécurité
Raffarin ont eu bien raison de faire pernicieux qu’une opposition frontale sur les routes et de limiter les accidents
remarquer qu’il ne fallait pas tout sur le terrain politique ou social. Plus domestiques. Mais, après tout, c’est le
mélanger : l’action gouvernementale se grave encore, il a ensuite donné l’im- service minimum d’entretien de la
juge sur la durée. Cinq ans est un mini- pression, justifiée ou non, que son zèle mécanique sociale. C’est loin d’être l’al-
mum. Bien entendu, les trois ans qui réformateur s’était sensiblement tempé- pha et l’oméga d’une politique nationa-
restent à courir jusqu’à 2007 ne doi- ré, comme englué dans une mauvaise le.
vent pas être considérés comme un conscience diffuse. Or, à l’égard des Ce qui est en cause aujourd’hui, pro-
sursis retardant la chute inéluctable du détenteurs du pouvoir, l’opinion fondément, c’est la vitalité de la France.
couperet, comme une application nou- publique peut être indulgente pour Il ne s’agit pas d’un petit supplément
velle de la supplique : « Encore un bien des fautes, sauf une : que le gou- facultatif que nous pourrions, selon
instant, Monsieur le Bourreau ! ». Ils vernement paraisse hésiter à gouverner, l’humeur du moment, décider ou nous
doivent être mis à profit avec une que l’Etat semble ne pas assumer plei- dispenser d’ajouter à notre traintrain
vigueur redoublée pour que l’action du nement sa fonction d’autorité, comme quotidien : c’est une nécessité pour
gouvernement produise des fruits visi- s’il doutait du bien-fondé de son notre survie. En effet, même si nous en
bles et soit en mesure de convaincre les action, et presque de sa légitimité. éprouvions la lâche tentation, nous ne
Français de son efficacité. La méthode qui consiste à faire des pourrions pas nous retirer de la scène
Cette conviction, il est évident que les réformes en les faisant passer pour du monde. Nous sommes pris dans un
aussi douces et insensibles que possible réseau mondial de plus en plus serré et
page 3 - L’action universitaire
4. de plus en plus mobile. De nombreux nous d’attirer l’attention sur quelques et pas seulement sur le plan électoral :
pays veulent se faire leur place au soleil points qui découlent à l’évidence de il est dangereux de faire monter la
et ils emploieront pour cela tous les tout ce qui précède, mais qui semblent pression dans la cocote minute tout en
moyens sans s’arrêter à nos petites relégués à l’arrière-plan des préoccupa- bloquant le sifflet.
délicatesses de privilégiés douillets qui tions politiques. Un pouvoir politique, même légalement
se croient à l’abri dans une bulle feu- D’une façon générale, l’action publique élu, est toujours fragile. Pour acquérir
trée et confortable. N’en déplaise à devrait favoriser, ou pour le moins ne une légitimité ancrée dans la durée, il
Madame Aubry, il y a déjà longtemps pas brider les ressorts de l’effort per- doit respecter les lois élémentaires de la
qu’ils sont au régime des trente-cinq sonnel et de l’esprit d’entreprise. Elle vie. En matière économique, le dyna-
heures de travail, à effectuer, bien devrait se défier des tentations de l’an- misme, la capacité d’adaptation et d’in-
entendu, en deux ou trois jours. Si gélisme, surtout quand cet angélisme novation sont les conditions nécessai-
nous ne suivons pas le train, nous ne est peint en vert, la couleur de l’écolo- res du développement de la prospérité.
pourrons même pas rester en place, gie, c’est-à-dire de l’idéologie à la En revanche, une société a besoin d’un
nous serons poussés hors des rails par mode, dont les préceptes sembleraient socle assez stable de tradition morale.
les convois rapides, indifférents à nos devoir se substituer aux commande- La question du mariage des homo-
petits «bobos» dans les deux sens du ments du Décalogue et faire oublier l’ef- sexuels est, parmi d’autres, illustrative à
terme. fet psychologique fâcheux produit par cet égard. Elle permet de voir claire-
Or, c’est cette vitalité française qui est l’accumulation de certaines mesures. ment l’opposition de deux principes :
en péril, et notre premier travail est d’i- C’est ainsi qu’on finit par avoir l’im- d’un côté, celui qui fait appel à une loi
dentifier les menaces qui pèsent sur pression que l’automobiliste, dès qu’il naturelle qui n’est pas démontrable
elle. Serait-ce en priorité la prétendue prend le volant de sa voiture, est soup- intellectuellement mais qui s’impose
discrimination dont souffriraient çonné d’être une sorte de malfaiteur par son évidence et par son ancienne-
quelques homosexuels (ceux qui récri- qui participe à l’empoisonnement de la té multi-millénaire, comme une condi-
minent sont loin d’être la majorité) qui planète, autant dire à un véritable tion inhérente à la vie, de l’autre celui
s’avisent tout d’un coup qu’ils ne peu- crime contre l’humanité. A l’inverse, les qui procède d’une idée abstraite, celle
vent plus supporter une situation qui intermittents du spectacle et les d’égalité, qui doit être d’application
dure depuis des millénaires et qui employés d’EDF, qui appartiennent à universelle. Malheureusement, les idées
éprouvent le besoin irrépressible de se deux catégories privilégiées et qui se poussées aveuglément dans leurs der-
marier et d’élever des enfants ? conduisent comme des voyous et des nières conséquences ont une propen-
En fait, chacun sait bien que le vérita- délinquants de droit commun, accumu- sion irrépressible à devenir folles et
ble danger que court notre société est lant de façon provocante les violences malfaisantes.
celui d’une sorte de désagrégation favo- les plus illégales, semblent bénéficier Peut-être pourrait-on tirer de là une
risée par toutes les formes du relâche- d’une indulgence à la fois verbale et de judicieuse application du principe de
ment : discrédit du travail et de l’effort, fait, comme si, dans le fond, ils n’é- précaution. Souvent inopportun, voire
communautarisme (en particulier celui taient coupables que des excès pardon- paralysant et pervers dans les domaines
qui est lié à l’immigration et spéciale- nables nés d’une saine colère. On se de l’innovation, il pourrait être valable-
ment à l’islamisme), laisser-aller moral, trouve devant ce paradoxe que le ment invoqué pour préserver les fon-
le tout étant paradoxalement aggravé citoyen moyen se sent culpabilisé en dements moraux d’une société et l’i-
par des rigidités structurelles étouffan- permanence et de façon diffuse, alors dentité historique d’une nation.
tes. que le délinquant avéré se sent sacrali-
Passer en revue les remèdes souhaita- sé, intouchable, pourvu qu’il agisse au
bles serait dresser un véritable pro- nom de la préservation des acquis
gramme de gouvernement qui irait sociaux. Cette situation, qui porte gra-
d’une véritable politique familiale à l’af- vement atteinte à l’autorité de l’Etat, est
firmation de l’identité nationale. Ce à la fois injuste et malsaine. A terme,
serait ici hors de propos. Contentons- elle ne manquera pas d’être explosive,
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