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MARKSISSONS
A Vancouver-based travel journalist
has been sharing his global journeys
with readers for the past decade.
Most of his stories and photos focus
on adventure travel experiences
and wildlife conservation efforts
throughout the world. You can also
find Sissons’s work in publications
like National Geographic Traveler,
Men’s Journal, the San Francisco
Chronicle and The Globe and Mail.
Journaliste voyage résidant à
Vancouver, Mark Sissons partage
ses pérégrinations autour du
monde avec ses lecteurs depuis
une dizaine d’années. Ses articles
et ses photos portent avant tout
sur les voyages d’aventure et
les efforts de conservation de
la faune partout sur la planète.
Il a notamment collaboré avec les
magazines National Geographic
Traveler et Men’s Journal ainsi
que les quotidiens San Francisco
Chronicle et The Globe and Mail.
MARKBAKER
Mark Baker is a Prague-based
freelance journalist and travel writer
with a penchant for unusual stories
and forgotten places. He pays the rent
by writing travel guides on Eastern
and Central Europe for publishers like
Lonely Planet, Frommer’s, Fodor’s
and National Geographic, but finds
real satisfaction in digging up stories
in places that are either too remote or
too offbeat for the guides.
Mark Baker est un rédacteur voyage
installé à Prague qui affectionne
particulièrement les récits inusités
et les endroits oubliés. Il gagne
sa vie en écrivant des guides de
voyage sur l’Europe centrale et
de l’Est pour des éditeurs tels que
Lonely Planet, Frommer’s, Fodor’s
et National Geographic, mais il
trouve une profonde satisfaction
à dénicher des histoires d’intérêt
dans des contrées qui sont soit
trop éloignées, soit trop décalées
pour les guides.
CAROLYNEPARENT
A seasoned globetrotter, Carolyne
Parent has travelled to nearly
100 countries and territories, and
many of them three times! Where
does this wanderlust come from?
“The world is beautiful and good,
and we all have things to learn from
one another,” she says. The travel
writer shares her discoveries in the
Montreal daily Le Devoir, magazines
like Vero and specialized publications.
Bourlingueuse accomplie, Carolyne
Parent a voyagé dans près de
100 pays et territoires, et pour
plusieurs d’entre eux, trois fois plutôt
qu’une ! D’où lui vient cette soif
d’ailleurs ? « Le monde est beau et
bon, dit-elle, et je suis certaine que
nous avons tous quelque chose
à apprendre les uns des autres. »
La journaliste de tourisme partage
ces « enseignements » dans les pages
du quotidien montréalais Le Devoir,
de plusieurs magazines dont Véro,
et d’autres publications spécialisées.
marksissons.comcentraleuropetraveler.com carolyneparent.com
COLLABO
RATEURS
CONTRI
BUTORS
3. 23
“CanIgetyousomething,luv?”
Fiveminutes.AllittookwasfiveminutesinGlasgowfor
metobeswayedbytheScots’notoriouscharm.Admittedly,
itwouldhavebeenimpossibletoremainreservedwith
Susan,abenevolentladywithimmaculatelycoiffedwhite
hairworkingthemainfloorattheWillowTeaRoom.This
legendaryArtNouveauteahouseislistedinprettymuch
everyguidebook,andyetitstillmanagestomakeyoufeel
likeyou’rerightinyourgranny’slivingroom,justapairof
knitslippersawayfromaperfectillusion.
Mind you, this friendly interaction could very well have
occurred in a pub, a shop, or even in the street. It is not
uncommon to be informally chatted up in Glasgow,
by men or women. I was taken aback by this disarming
familiarity again while sitting at The Lismore pub a few
hours later. The barman, a chap named Alister, whose
substantial waistline hinted at a certain expertise in all
things pertaining to beer, opened with, “You want
anything to drink, my darling?”
Few people are aware that Glasgow is actually Scotland’s
largest city. Its rival, Edinburgh, is indeed very strong
competition. But far from being the ugly sister, Glasgow
does very well, thank you. It boasts fine cultural establish-
ments like the Kelvingrove Art Gallery and Museum,
– whose collections include artworks by Monet, Renoir,
Rembrandt and Dali. It is home to an effervescent
culinary scene and an impressive architectural heritage,
but more importantly, to people like Susan and Alister.
The incredibly likeable Glaswegians are the reason for
the city’s slogan: People Make Glasgow.
AndifatfirsttheScottishaccentrepresentsachallenge
foranyonewhoisn’tanativeEnglishspeaker,fearnot:
anylinguisticbarrierisquicklytorndownbythesincere
friendlinessandeasycamaraderieofthepeopleofGlasgow.
« Can I get you something, luv? »
Il ne m’aura pas fallu plus de cinq minutes à Glasgow pour
que je tombe sous le charme notoire des Écossais. Impos-
sible de rester de glace en étant abordée de cette façon
par Susan, une dame aux cheveux d’un blanc argenté
confortablement installée derrière le comptoir du Willow
Tea Room. Cette maison de thé légendaire figure dans
tous les guides touristiques, et pourtant, on s’y sent comme
dans le salon de grand-maman. Ne manquerait que les
pantoufles tricotées et l’illusion serait à s’y méprendre.
Remarquez, ce genre d’interaction très amicale aurait aussi
bienpusepasserdansunpub,dansuneboutique,oumême
en pleine rue. Il n’est pas rare de se faire aborder ainsi à
Glasgow,tantpardeshommesquedesfemmes.Jesuisune
seconde fois témoin de cette familiarité désarmante à peine
quelques heures plus tard, attablée au pub The Lismore.
Le barman, un dénommé Alister dont le tour de taille laisse
deviner une certaine expertise en matière de bière, me
demande : « You want anything to drink, my darling? »
Peu de gens savent que Glasgow est en réalité la plus
grande ville d’Écosse. Il faut dire que sa rivale, Édimbourg,
lui fait fortement concurrence. Glasgow est peut-être la
moins populaire des deux, mais grâce à ses établissements
culturels renommés comme le Kelvingrove Art Gallery
and Museum – qui abrite des chefs-d’œuvre de Monet,
Renoir, Rembrandt et Dali –, à sa scène gastronomique en
plein essor, à son riche héritage architectural et, surtout, à
des gens comme Susan et Alister, elle est infiniment plus
attachante. La ville en a même fait son slogan publicitaire :
People Make Glasgow.
Et si l’accent écossais représente un défi certain pour
quiconque n’ayant pas l’anglais comme langue maternelle,
la sincère affection et la camaraderie des Glasvégiens,
elles, dépassent largement les frontières linguistiques.
”Can i get you
something, luv?“
Air Transat offers direct flights to Glasgow from Toronto,
Montreal, Vancouver and Calgary.
Air Transat offre des vols directs vers Glasgow au départ
de Montréal, Toronto, Vancouver et Calgary.