3. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 3
Table des matières
Préambule...................................................................................................................................................................................4
Un livre blanc en 3 parties..........................................................................................................................................4
Audience.................................................................................................................................................................................4
Comment lire ce livre blanc.......................................................................................................................................4
Les auteurs..................................................................................................................................................................................5
Introduction...............................................................................................................................................................................6
Faire parler les données (donner du sens aux données).......................................................................7
Du simple tableau à l'analyse prédictive..........................................................................................................8
Comment afficher les données ? ........................................................................................................................12
Quels produits pour quel utilisateur ................................................................................................................16
Accéder aux données partout...............................................................................................................................17
Produits à disposition.................................................................................................................................................17
Excel...................................................................................................................................................................................18
Power View...................................................................................................................................................................20
Power Map....................................................................................................................................................................21
SQL Server Reporting Services........................................................................................................................21
Report Builder.............................................................................................................................................................25
SharePoint.....................................................................................................................................................................25
PerformancePoint ....................................................................................................................................................26
Power BI pour Office 365....................................................................................................................................28
Autres produits spécialisés ................................................................................................................................29
Synthèse (trouver un autre terme)..........................................................................................................................33
En savoir plus.........................................................................................................................................................................34
4. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 4
Préambule
Un livre blanc en 3 parties
L’ambition de ce livre blanc est de traiter de
l’ensemble des aspects d’une solution
décisionnelle autour des outils ad hoc de l’offre
Microsoft.
Il est découpé en 3 parties : l’acquisition des
données, les modèles de données et enfin la
visualisation et l’analyse des données.
Cette troisième et dernière partie du livre blanc
est intitulée « Visualisation et analyse des données » : Elle s’attachera à aborder toutes les
problématiques liées à visualisation des données et de leur analyse.
Audience
Ce livre blanc s’adresse particulièrement à des chefs ou directeurs de projets, architectes
et responsables informatiques, ou des décideurs métiers qui souhaitent mettre en œuvre
une solution décisionnelle.
Ce livre blanc est destiné à un public souhaitant avoir une vision complète des briques
constituantes de la plate-forme décisionnelle de Microsoft. Si vous envisagez de démarrer
ou de transformer un projet de Business Intelligence (BI), ce livre blanc peut vous aiguiller
dans vos choix d’outils et d’architecture.
Comment lire ce livre blanc
Ce livre ne se veut ni un cours, ni une formation sur le décisionnel, ni un guide
d’implémentation pratique. Il décrit les éléments constituants une solution décisionnelle,
qu’ils soient obligatoires ou optionnels, les usages associés et des pistes pour leur mise
en œuvre.
Ce document a été rédigé de manière collaborative par des experts des technologies
Microsoft, spécialistes des solutions décisionnelles, appartenant à différentes sociétés de
conseil indépendantes de l’éditeur. Les rédacteurs sont des consultants expérimentés qui
implémentent, conseillent et auditent quotidiennement des projets BI.
Toutefois, même si les sujets ont été débattus entre les rédacteurs, il subsiste forcément
un biais propre à l’expérience de chaque auteur. Comme avec tout contenu éditorial, le
lecteur sera juge et se fera son propre avis sur la base des éléments qui lui seront apportés
par les auteurs.
Nota : l’actualité autour de la plate-forme décisionnelle chez Microsoft évolue très vite, les
informations présentées ici correspondent à la situation au 31 novembre 2015.
Acquisition des
données
Modèles de données
Visualisation et
analyse des données
5. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 5
Les auteurs
Jean-PierreRiehl
Responsable Data & Business Intelligence chez AZEO. Architecte, consultant, expert,
chef de projet, développeur, formateur, manageur, MVP, leader du GUSS mais
surtout passionné par les données et la Self-Service BI.
http://blog.djeepy1.net @djeepy1
Romain Casteres
Microsoft PFE SQL/BI dans l’équipe Data Platform, Big Data & Biztalk. Romain est un
ancien MVP SQL Server, certifié MCSE Data Platform et Business Intelligence ainsi
que Hortonworks Data Plateform Developer.
http://pulsweb.fr @PulsWeb
Philippe Geiger
Consultant certifié (MCITP, MCSE), formateur certifié (MCT) et speaker (JSS, SQLSat,
Techdays), Philippe travaille actuellement chez Neos-SDI en Alsace où il
accompagne aussi les professionnels de l’IT que les développeurs, mais également
les utilisateurs de la BI.
http://blog.pgeiger.net/ @PGeiger
Sarah Besnard
Consultant expert pour le compte de WAISSO, spécialisé sur la partie décisionnelle,
certifié (MCITP, MCSE), formateur certifié (MCT), Arnaud intervient aussi bien sur la
partie audit, que conseil ou sur la réalisation.
http://arnaudvoisin.blogspot.fr @ArnaudVoisinSQL
La communauté SQL Server, ce sont tous les acteurs qui travaillent de près
ou de loin avec SQL Server, qu’ils soient développeurs, formateurs,
architectes, consultants, DBA, etc.
Le GUSS est une association loi de 1901, dirigée par le Board, composé de 9 personnes qui sont des
professionnels reconnus sur SQL Server. Le GUSS fédère la communauté autour d’échanges réguliers et
rassemble tous ceux qui souhaitent apprendre, partager ou tout simplement échanger sur SQL Server.
http://guss.pro @GUSS_FRANCE
C’est à ce titre que nous avons rédigé pour
vous ce livre blanc.
6. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 6
Introduction
Une fois les étapes décrites dans les deux livres précédents réalisées, l’entreprise dispose
d’un modèle sémantique des données. Mais, ce modèle ne permet pas de faire l’analyse
de données à proprement parlé : il s’agit davantage d’un outil pour décrire les données.
Il manque donc « quelque chose » pour permettre aux utilisateurs d’analyser ses données.
C’est ce « quelque chose » qui sera abordée dans ce chapitre.
Donc, à partir d’un modèle sémantique, il est essentiel de permettre une représentation
des données de l’entreprise, c’est-à-dire de les visualiser : cette visualisation est le
support pour que l’utilisateur puisse avoir accès aux données (donc pourvoir les lire) et
ainsi en faire une analyse pertinente.
Figure 1 : Approche de la plate-forme de données vue par Microsoft
À l’image de l’iceberg qui présente une partie visible et une partie invisible aux
navigateurs, l’ensemble de l’infrastructure décrit dans les chapitres précédents n’est pas
visible directement des utilisateurs finaux. Dans cette partie du livre blanc, les outils et
autres applications, visibles et accessibles aux utilisateurs, seront détaillés.
Toutefois, il est possible de distinguer deux techniques de visualisation des données :
La première est orientée rapports (ou reporting en anglais), c’est-à-dire un rendu
(plus ou moins statiques) des données sur des pages. Les possibilités de
7. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 7
visualisation ont été fixées à la création (qui est aussi appelé conception). Les
quelques possibilités de rendre dynamique l’affichage tient en quelques outils
comme les paramètres de filtrage. Le public visé est celui qui veut consommer les
rapports rapidement avec le minimum d’interventions de sa part. Le rendu est
plutôt répétitif. Il s’agit donc d’un rendu de masse, car en général, il s’adresse au
plus grand nombre de personnes.
La seconde technique est plus dynamique et est orientée analyse. Là, les outils
offrent de grande souplesse d’affichage. L’utilisateur peut modifier les données et
leur représentation à loisir. Il s’agit alors de la « BI en libre-service ou encore
personnel ». Le public, ici est constitué d’analystes, d’actuaires et de toutes
personnes ayant besoin d’analyser finement les données.
Les outils présentés ci-dessous répondent majoritairement à l’une ou l’autre des
techniques décrites ci-dessus. Mais, le cloisonnement n’est pas parfait car certains outils
comme Power View peuvent répondre alternativement à l’une et l’autre des techniques.
Faire parler les données (donner du sens aux données)
Lorsque le décisionnel est abordé, il est une formule qui est souvent entendue : donner
du sens aux données.
Pourquoi donner du sens aux données ? Dans les faits, les données sont partout, dans
chaque système d’information. Mais ces données sont brutes, sans autres valeurs que
celles que les applications qui les ont créées et/ou manipulées, leur ont données. En
prenant une métaphore, les données sont organisées en un océan de données.
Mais si ces données sont associées entre elles ou coupléesavecd’autres données issues
d’autres systèmes, de nouvelles informations vont apparaître. Par exemple, dans le cas de
la grande distribution, ces nouvelles informations permettent de connaître certaines
habitudes de consommations des ménages, la façon dont certains produits sont achetés
avec d’autres, etc. La liste des nouvelles informations ainsi obtenues est quasiment sans
limite : cela permet aux entreprises de connaître son marché, d’appréhender de
nouveaux marchés, détecter des fraudes, etc.
Ainsi, prendre les données présentes dans l’entreprise, de les associés entre elles à partir
d’un modèle sémantique1
, avec les bons outils pour en assurer une visualisation
synthétique, cela conduit à faire émerger des informations plus parlantes, plus explicites,
que l’utilisateur peut interpréter et/ou comprendre : en d’autres termes, l’utilisateur doit
être capable de comprendre, d’analyser, d’en trouver un sens. C’est cela qui est appelé
« donner du sens aux données » (ou encore de les faire parler).
Pour comprendre le sens des données, il faut pourvoir les « lire », les interpréter. C’est
1
Voir la partie 2 du livre blanc.
8. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 8
l’objet de cette partie du livre blanc : il faut être capable visualiser les nouvelles
informations et permettre ainsi d’en faire l’analyse. Cette analyse se fait avec les bons
outils : le plus simple étant le tableau mais aussi le plus difficile pour obtenir une analyse.
Les graphiques sont par contre des outils donnant une lecture plus rapide et plus claire
des informations.
Du simple tableau à l'analyse prédictive
L’une des visualisations les plus courantes est sans contexte le tableau maisaussi le moins
significatif : Le plus courant car il suffit de voir comment les tableaux sont présents dans
toutes les publications, rapports, magazine, brochures, etc. Mais c’est aussi le moins
significatif car dans un certain nombre de cas, ces tableaux sont une collection plus ou
moins longue de nombres (et si possible noir sur fond blanc). En résumé, de tels tableaux
sont suffisamment indigestes pour ne pas être facilement exploitable2
.
Cette idée de mettre en valeur les données est un point essentiel. Tout utilisateur doit
avoir le souci de présenter les données afin que l’information essentielle apparaisse
clairement et immédiatement. L’objectif est de simplifier la compréhension des donnés
pour le lecteur. En un mot, l’ergonomie des tableaux de bord (pour ne prendre comme
exemple que ce type de rendu) est une tâche primordiale, qu’il ne faut pas négliger : une
mauvaise ergonomie peut rendre le tableau inutile au mieux, contre-productif au pire. Par
ailleurs, cette discipline porte un nom : DataViz (contraction de l’anglais Data
Vizualisation, soit la visualisation des données).
Donc, pour mettre en avant les chiffres clés d’un tableau dans le but d’en donner du sens
et d’en tirer des enseignements (et donc permettre l’analyse), il existe plusieurs
techniques, y compris pour les tableaux plutôt longs :
Colorer les fonds des cellules d’un tableau : la couleur et l’intensité de celles-ci
sont directement proportionnelles à la valeur de la cellule au regard des autres
valeurs des autres cellules : ainsi, par exemple, les valeurs les plus importantes en
valeur d’un tableau ressortiront avec des couleurs plus intenses.
Ajouter des barres de données (histogrammes) dans les cellules : une autre
technique est d’ajouter dans les cellules des barres de données dans la longueur
est proportionnelle à la valeur de la cellule. Là encore, la longueur de la barre de
données prend en compte les valeurs minimales et maximales de toutes les valeurs
du tableau.
2
En fait, il est important de comprendre que pour donner du sens aux données comme développer au
paragraphe précédent, il faut savoir mettre en valeur les données. Il est courant d’entendre qu’au-delà
de 10 informations, il est impossible de bien comprendre un tableau ou un graphique. Ce nombre de 10
est une limite que le cerveau impose à tout le monde.
9. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 9
Figure 2 : Tableau intégrant diverses mises en valeurs des données
Profiter des graphiques sparklines : Entre graphiques complet et barres de
données, les graphiques sparklines permettent de représenter plusieurs données
dans une même cellule : par exemple, les ventes de produits sur 12 mois. En
d’autres termes, les graphiques sparklines permet de montrer une évolution ou
une tendance de valeurs. Il est possible de jouer sur les échelles pour tous les
graphiques sparklines utilisent les mêmes échelles ou encore que chacun d’entre
eux utilisent leurs propres valeurs minimales ou maximales.
Figure 3 : Les graphiques sparklines
Ajouter des indicateurs de performance ou KPI : il s’agit de petits indicateurs
visuels qui donnent une tendance par rapport à des objectifs. Par exemple, une
flèche vers le bas signifie que la valeur associée est en deçà d’un seuil, une flèche
10. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 10
horizontale que la valeur est dans un intervalle de seuil et enfin une flèche vers le
haut que la valeur est au-dessus d’un dernier seuil. Il existe d’autres indicateurs que
la flèche, comme par exemple, le feu vert, orange, rouge ou encore des pastilles
colorées vert, jaune rouge.
Figure 4: Tableau d'indicateurs KPI
Toujours par rapport aux tableaux, il est possible d’aller plus loin. D’autres techniques
existent comme le « drill down/up » ou « drill through » ou encore « drill to ». Ces
techniques sont des méthodes de navigation dans les données :
Les techniquesdites « drill down/up » sont des techniques d’affichage ou
de navigation des tableaux de données. Ceci est bien adapté dans le cas des
hiérarchies (par exemple année/trimestres/mois ou encore
continent/pays/département). Dans le cas du « drill down », seules les
données de niveau supérieur de la hiérarchie sont affichées : un clic sur un
élément du tableau (habituellement un signe plus) permet d’afficher les
données en descendant d’un niveau dans la hiérarchie, et ainsi de suite
jusqu’au niveau le plus bas de la hiérarchie. La technique de « drill up » est
la technique inverse, à savoir de partir du niveau le plus bas de la hiérarchie
et de remonter et ainsi à chaque étape, de réduire le nombre de données
en créant une synthèse des données.
Le « drill through » est une technique un peu différente des précédentes.
En fait, cette technique utilise une fonctionnalité propre aux sites internet :
les liens hypertextes. Dans le cas du décisionnel, voici comment cela
fonctionne : Généralement, cela part d’une page d’accueil de type tableau
de bord. Cette page présente quelques éléments graphiques globaux dont
l’un d’entre eux intéresse l’utilisateur : Ce dernier clique sur ledit élément
pour afficher un autre rapport qui détaille les informations, lui-même
proposant éventuellement un ou plusieurs liens pour afficher d’autres
11. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 11
informations toujours plus détaillées, et ainsi de suite. Cette technique
permet ainsi de disposer un mini-site web où les rapports s’enchaînent les
l’uns avec les autres. Cette technique du « drill through » présente divers
intérêts : d’abord, l’enchaînement des pages est naturel (pas de besoin de
revenir à un catalogue de rapports pour les afficher avec l’obligation de
saisir à chaque fois les paramètres de filtrage) ainsi que le fait le volume de
données à afficher dans un rapport correspond plus aux attentes de
l’utilisateur (dans les techniques de « drill down/up », la tentation de
récupérer un énorme volume de données est grande sachant que ces
données ne sont pas directement visibles car masquées par défaut).
La technique « Drill to » est la dernière des techniques de navigation. Cette
technique correspond à une analyse des données issues d’un modèle
sémantiques. En fait, il s’agit de l’analyse desdites données mais en
changeant les axes. Il faut comprendre dans les faits de parcourir les
différentes dimensions.
Les tableaux prennent une place très importante dans la représentation des données,
mais ce n’est pas la seule méthode pour les représenter. Dans les paragraphes suivants,
d’autres formes de représentation sont présentées.
Avec les solutions d’analyse prédictive ou datamining (voir paragraphe Error!
Reference source not found.), pourquoi ne pas imaginer d’aller plus loin ? Lorsqu’un
graphique montre une évolution d’une grandeur en fonction des n dernières années, il
serait possible de prolonger les valeurs manquantes dans le futur (par exemple, sur une,
deux ou trois années) par des valeurs issues de l’analyse prédictive.
Figure 5 : Exemple d'analyse prédictive
12. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 12
Comment afficher les données ?
Il existe plusieurs façons de représenter les données. Ce choix dépend pour beaucoup de
l’information que l’on veut faire passer : par exemple, l’évolution d’une donnée sur une
trentaine de mois sera probablement plus lisible si elle est affichée sous la forme d’une
courbe plutôt d’un tableau ou un histogramme. Par contre, la comparaison entre
plusieurs données aura comme affichage de prédilection, les histogrammes.
Les tableaux croisés dynamiques (TCD) : Cette représentation, très courante des
données issues des outils d’analyse permet d’afficher les données sous la forme de
tableau. Si cette représentation est tellement courante, c’est qu’en fait il s’agit de
l’outil idéal pour afficher les données issues des modèles sémantiques. Comme
les tableaux croisés dynamiques utilisent les deux dimensions (lignes et colonnes),
ce type de tableaux s’appellent aussi une matrice. Il est possible d’afficher en
colonnes et/ou en lignes, des hiérarchies. Un exemple est représenté Figure 6 :
Tableau croisé dynamique sous Excel.
13. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 13
Figure 6 : Tableau croisé dynamique sous Excel
Les segments : Ce sont des composants qui ont été ajoutés dans les dernières
versions d’Excel. Les segments (ou slicers en anglais) permettent de filtrer les
données affichées. Un autre intérêt des segments est qu’il est possible d’associer
une ou plusieurs représentations des données (tableaux croisées dynamiques et
graphiques) à un segment : ainsi, lorsque l’utilisateur filtre les données via un
segment, c’est toutes les représentations qui voient leurs affichages s’adapter. Les
segments sont aussi disponibles dans Power View. Cf. Figure 7 : Segments ou
slicers. Les segments offrent aussi un autre usage : les segments sont plus que des
filtres3
Il sont aussi des outils d’ergonomie. L’idée est de créer des documents où
3
Ces derniers existent dans les mêmes outils.
14. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 14
les segments sont placés de façon judicieuse : cela permet alors de construire des
tableaux de bord avec un minimum d’efforts.
Figure 7 : Segments ou slicers
Les graphiques : Les graphiques présentent un avantage certain, c’est celui de
présenter les données et de les rendre plus facilement lisibles. Le choix du
graphique dépendra de l’information à faire passer : un camembert pour montrer
la répartition des valeurs, un histogramme pour la comparaison, unecourbe pour
montrer une évolution, une carte pour localiser les informations, etc. Une attention
sera portée pour choisir aussi la quantité de données car par exemple, pour un
camembert, trop d’informations rend très rapidement le graphique illisible et
donc inexploitable.
15. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 15
Figure 8 : Des exemples de représentations graphiques supportées par SQL Server
Reporting Services
Les cartes : Il existe plusieurs façons de représenter les données géographiques, la
solution la plus adaptée est représenter les données sur un fond de cartes. Ainsi,
il est possible soit de représenter les données en jouant sur les couleursen rapport
avec un découpage géographique comme les pays ou les départements, ou encore
en ajoutant des éléments graphiques (comme des histogrammes ou des
camemberts). Cf. Figure 9 : Données représentées sur un fond de cartes.
Figure 9 : Données représentées sur un fond de cartes
Tableau de bord/rapports : Tableaux et graphiques sont généralement
mis en page ensemble pour présenter un ensemble cohérent. Selon ce que
16. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 16
l’on désire afficher, cette mise en page peut s’appeler tableau de bord ou
tout simplement rapports. Si l’on parle de tableau de bord, en fait, il en
existe un grand nombre de types : les spécialistes en gestion d’entreprise
ont défini un nombre certain nombre de types de rapports de pilotage de
l’entreprise : pour m’en citer qu’un, il existe le tableau « Balanced
Scorecard » ou « Tableau de bord prospectif »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_de_bord_prospectif)4
La présentation
de ces derniers dépasse largement la présentation du présent document.
Figure 10 : Exemple de tableau de bord
Quels produits pour quel utilisateur
On parle ici d’usage.
Differences Between Power BI and SharePoint BI :
http://www.sqlchick.com/entries/2014/5/26/differences-between-power-bi-and-
sharepoint-bi
4
Nous aurions pu aussi citer le Corporate Performance Management, ou Business Performance
Management ou encore Business Process Management…
17. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 17
Accéder aux données partout
À l’heure de la mobilité et du cloud, la visualisation des données n’échappe pas à ces
paradigmes. Les utilisateurs veulent consulter et analyser leurs données d'où qu’il soit,
et où qu'elles se trouvent :
Cloud : Les solutions d’affichage des données peuvent être hébergées sur les
serveurs au sein de l’entreprise mais aussi sur le cloud. Que ce soit dans des
machines virtuelles (IaaS comme Microsoft Azure) ou des sites dédiés (PaaS
comme Office 365 et SharePoint Online), les données peuvent être mises à
disposition des utilisateurs sans que ceux-ci ne se posent la question d’où provient
la donnée. Pour plus d’information, le lecteur pourra se reporter à la première
partie du livre blanc ;
Collaboratif : le collaboratif répond aussi aux attentes des utilisateurs. Il s’agit de
faciliter l’accès aux données et aux fichiers/rapports qui affichent ces données. Les
utilisateurs attendent cette simplicité quel que soit l’endroit où ils sont. De plus, il
est tout aussi indispensable à ces utilisateurs de partager les données entre eux,
c’est la fonctionnalité collaborative. Un produit comme SharePoint assure ces
fonctionnalités, en stockant tous les fichiers et autres rapports utiles à tous les
utilisateurs et offrant les fonctions de partage. SharePoint est un portail
d’entreprise, c’est-à-dire un endroit unique, centralisé et accessible pour partager,
consulter et collaborer autour de nos données ;
Mobilité : Aujourd’hui, l’utilisateur veut accéder à l’information aisément :
SharePoint et mais aussi Power BI pour Office 365 (voir le paragraphe 0) sont de
très bons exemples d’outils permettant l’accès de l’information partout. Les
supports comme les ordinateurs portables, les tablettes et autres smartphones
deviennent les supports indispensables à la mobilité quelques soit le système
d’exploitation (Windows, Windows Phone, Android, iOS ou Mac OS) et quelque
que soit la forme du l’appareil. La condition de cette mobilité est que l’accès aux
données actualisées nécessite une connexion à ces sources de données.
En résumé, les utilisateurs souhaitent disposer les données de l’entreprise partout et à
tout moment où il se trouve sans que la technique ne soit une contrainte : les outils
disponibles aujourd’hui permettent cela sans difficulté. Cela constitue un enjeu important
pour toutes les entreprises.
Produits à disposition
Les utilisateurs étant ceux qui consomment in fine, les outils sont essentiels. Les différents
outils disponibles sont divers par rapport aux besoins des utilisateurs et leur choix
dépendra des usages à satisfaire.
En partant de besoins personnels à des besoins plus orientés « de masse », les outils
présentaient dans les paragraphes suivant répondent à de tels besoins.
18. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 18
Excel
Excel est l’outil privilégié pour toutes les opérations. Même si Excel existe depuis pas mal
d'années, c'est un produit qui continue à évoluer de manière importante. De version en
version, de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées qui sont très intéressante dans le
domaine du décisionnel. La dernière version d'Excel ne fait pas exception à cela.
Figure 11 : Excel 2013
Ainsi, Excel est l'outil le plus utilisé dans les entreprises que ce soit par les analystes, les
actuaires ou toutes autres personnes manipulant largement des données. Les fonctions
natives d'Excel permettent de simplifier le travail nécessaire à l'affichage des données et
la mise en valeur de celles-ci.
Parmi les nouvelles fonctions disponibles pour les affichages des données, en voici
19. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 19
quelques-unes :
Quick Analysis : Cette fonctionnalité permet de mettre en place rapidement une
visualisation ou une mise en forme des données sélectionnées pour les analyser
facilement. Elle offre la création de tableaux croisés dynamiques, des calculs, une
mise en forme conditionnelle adaptée ou un graphe représentatif.
Les segments ou slicers : ce type de composant est décrit plus haut. Excel 2013
offre un nouveau type de segment : la Timeline. Elle permet de filtrer/naviguer
dans un champ de type Date (une dimension temps dans un modèle
dimensionnel). Il est à noter que cela marche sur une simple table, inutile de créer
un modèle pour en bénéficier. À partir de la simple date, la Timeline s’occupe de
toute la hiérarchie Année/Trimestre/Mois/Jour.
Les graphes : Excel 2013 améliore grandement les graphes. Mais, la meilleure
amélioration sur les graphes est sans conteste la possibilité de naviguer à
l’intérieur. En effet, sur une dimension hiérarchique à plusieurs niveaux, on peut
« driller » (drill up / drill down) en double cliquant sur les éléments (ou via le ruban).
En revanche cette fonctionnalité n’est disponible que pour les graphes branchés
sur des modèles dimensionnels car, une hiérarchie est nécessaire.
Modèle de données et Power Pivot : A partir d’Excel 2013, Power Pivot est fourni
en standard (mais non activé). Précédemment, il était nécessaire de téléchargé le
complément ad hoc. Le modèle de données est une fonction centrale dans Excel
2013, Power Pivot devient l’interface pour configurer ce modèle. L’idée est de
simplifier le traitement des données au sein d’un classeur en faisant du traitement
Power Pivot sans que l’utilisateur n’ait besoin de connaître le fonctionnement de
Power Pivot. Mais, fonctionnellement parlant, c’est bien Power Pivot qui est
derrière.
Quick Explore : Quick Explore ressemble au Quick Analysis sauf qu’il ne marche
que sur les tableaux croisés dynamiques et les graphes branchés sur un modèle de
données ou un modèle sémantique. Quick Explore ajoute des fonctionnalités
d’analyse intéressante comme le Drill To.
Azure Data Market : Cette fonctionnalité est enrichie avec Excel 2013 avec une
fenêtre enrichie pour la recherche de données et un assistant qui tente de trouver
des données en rapport avec celles présentes dans le modèle de données.
Power View : Power View est maintenant directement intégré dans Excel, rendant
inutile une Infrastructure SharePoint.
Office Apps : Excel 2013 arrive avec un magasin d’applications, avec quelques
applications orientées Business Intelligence.
En plus des fonctions natives, cette application offre la possibilité de supporter des
compléments définis dans les paragraphes suivants. Il est à noter que Power Pivot, outil
de création de modèles est traité au chapitre précédent.
20. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 20
Il existe une implémentation Excel dans l’univers Web. Elle repose sur Excel Services : Il
s’agit du moteur fonctionnel d’Excel porté sous la forme d’un service Web. Cela permet
de disposer dans un environnement web (SharePoint et Office Online par exemple) d’un
frontal web avec un moteur pleinement fonctionnel équivalent à celui de l’application
cliente d’Excel.
Power View
Power View est un produit qui complète Excel. Le but de Power View est dans un premier
temps de créer à l’affichage visuel et interactif très simple d’utilisation basé sur de simples
clics de souris et des déplacer/coller. Dans un second temps, cet affichage visuel est
totalement dynamique : un clic sur une zone permet de créer des filtres immédiats.
Au départ, Power View est assure sa restitution via Silverlight. Progressivement, Power
View est modifié pour supporter maintenant HTML 5. Le gain est de ne plus nécessiter de
compléments (add-on en anglais) et ainsi d’être supporté par tous les navigateurs du
marché quel que soit les systèmes d’exploitation.
Power View est décliné sur les plates-formes suivantes :
Intégrée nativement à Excel 2013 ;
Intégrée à SharePoint via le complément ad-hoc de SQL Server Reporting
Services 2012 et 2014 ;
Inclut dans Power BI pour Office 365.
21. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 21
Figure 12 : Power View
Power Map
Power Map est un second produit qui complète Excel : Power Map permet d’afficher des
données sur un fond de carte de type mappemonde ainsi qu’en les faisant modifié en
fonction d’une échelle de temps. In fine, Power Map permet de créer des vidéos selon
diverses scènes.
Les fonctionnalités apportées par Power Map sont les suivantes :
Représentation géographique des données (histogrammes, cartes de chaleur,
découpages administratifs, camemberts). Les associations géographiques se font
sur les données, que ce soit une adresse, un code postal ou des coordonnées GPS ;
Navigation spatiale pour offrir une expérience d'analyse unique afin trouver des
corrélations sur des zones géographiques (qui ne ressortent pas dans un tableau) ;
Possibilité de créer une cinématique permettant le story-tellling sur les données.
Power Map fait partie de l’offre Power BI.
SQL Server Reporting Services
SQL Server Reporting Services est une plate-forme serveur qui fournit des fonctionnalités
22. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 22
complètes de création de rapports pour différentes sources de données. Reporting
Services inclut un jeu complet d'outils qui sont utiliser pour créer, gérer et pour traiter des
rapports dans des applications personnalisées.
SQL Server Reporting Services est un produit totalement différent d’Excel puisqu’il prend
en charge la gestion de rapport. Mais, à la différence d’Excel dédié à du décisionnel
personnel. SQL Server Reporting Services est utilisé dans un cas plus général que l’on
appelle le reporting « de masse ».
Les fonctions supportées par SQL Server Reporting Services permettent de créer des
tableaux et des graphiques mettant en valeur les données : des éléments comme les
graphiques sparklines ou les jauges par exemple sont disponibles ainsi que toutes les
possibilités habituelles d’affichage de données sous la forme de tableaux ou de
graphiques.
23. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 23
Figure 13 : Un rapport SQL Server Reporting Services
En plus de supporter l’affichage Web, SQL Server Reporting Services permet des générer
des formats de sortie aussi variés que : PDF, Word, Excel, CSV, XML sont parmi les formats
les plus utilisés.
SQL Server Reporting Service fonctionne en deux plates-formes :
La première est dite native : l’utilisateur peut accéder à une page de portail, le
gestionnaire de rapports. Ce portail permet aux utilisateurs de lancer l’affichage
des rapports mais aussi de gérer lesdits rapports ;
Le second est intégré dans SharePoint. Via SharePoint, le portail est intégré à
l’outil collaboratif. Ainsi, tous les rapports sont accessibles à tous les utilisateurs
de SharePoint.
24. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 24
Le gestionnaire de rapports est un portail fournit avec SQL Server Reporting Services : ce
portail permet de lancer et de gérer les rapports. Ce portail simple d’utilisation offre toutes
les fonctions essentielles à la gestion des rapports. Parmi les fonctions supportées, il est
possible de citer les suivantes :
L’abonnement : tout utilisateur peut s’abonner à un ou plusieurs rapports dans
l’objectif est de les recevoir dans sa boîte de messagerie électronique tous les jours
(ou selon tout autre planification) ;
La mise en cache des rapports : ainsi, un rapport a une durée de vie limitée. Cela
permet d’éviter de requêter à chaque affichage, les sources de données et ainsi
soulager la charge de ces dernières.
L’historisation : cette fonction permet de stocker dans le serveur, une « image »
figée d’un rapport dans l’objectif de le réafficher tel qu’il était au moment où il a
été stocké. Cela permet de comparer les rapports avec des données issues de
différents moments.
La force de SQL Server Reporting Services, en plus du gestionnaire de rapport, est d’offrir
une solution d’intégration dans diverses applications. Ainsi, deux composants sont
disponibles : le premier permet d’intégrer le rendu des rapports dans une application
Windows (WinForm) et le second dans un site Web (webpart pour ASP.Net). Et pour
compléter encore plus l’intégration, SQL Server Reporting Services dispose d’un Web
Service très complet. Ainsi, par exemple, avec ce Web Service, il est possible de compléter
un site web existant par la fonction de téléchargement de documents au format PDF, issus
d’un rapport et de données ad hoc.
Il est à noter que l’organisation des rapports de SQL Server Reporting Services offre les
focntionnalité de « drill througth ».
Parmi d’autres usages, il en existe un autre très intéressant : Plutôt que d’utiliser le portail
que constitue le gestionnaire de rapports, il est possible d’appeler une page de type
tableau de bord et de cliquer sur certains liens présents sur la page dudit tableau de bord
selon la technique du « drill throuht ». Le bu ici est de créer un véritable site web
autonome où chaque rapport est lié aux autres avec toute la logique de navigation. Cela
est rendu possible grâce au fait que chaque rapport est associé à une URL : de plus, à ces
URL de rapports, SQL Server Reporting Services supporte la surcharge d’URL, permettant
ainsi de modifier le comportement de l’affichage du rapport.
Étant donné que les rapports sont créés au moment de la conception, les utilisateurs n’ont
normalement pas la possibilité de les modifier par la suite : le but de créer de tels rapports,
est de mettre à la disposition du plus grand nombre d’utilisateurs de rapports établi à la
conception car la fonction des utilisateurs n’est pas de « jouer » avec les données mais
juste de les afficher : par exemple à l’utilisateur membre d’une équipe de projet veut suivre
l’évolution du projet mais il n’est pas dans sa fonction de gérer ledit projet.
Dans certains cas, il possible aux utilisateurs finaux de créer des rapports qui sont ensuite
25. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 25
affichés dans SQL Server Reporting Services. Report Builder est présenté dans le
paragraphe suivant.
Report Builder
Dans quelques cas, il est possible que les utilisateurs veuillent créer leurs propres rapports
dans SQL Server Reporting Services. L’idée ici est de ne pas faire apprendre aux
utilisateurs, l’utilisation de Visual Studio, outil privilégié des développeurs pour la création
des rapports.
Donc, plutôt que Visual Studio, Report Builder est l’outil dédié aux utilisateurs finaux afin
de construire des rapports : Report Builder, est plus simple d’utilisation que Visual Studio.
Pour rappel, Report Builder est un composant de SQL Server Reporting Services.
Figure 14 : Report Builder
SharePoint
SharePoint est une application très utile pour les utilisateurs qui assure des missions
collaborative, y compris dans le décisionnel. SharePoint est un portail d’entreprise, c’est-
à-dire
26. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 26
Grâce à deux composants importants que sont Excel Services et SQL Server Reporting
Services, SharePoint offre les fonctionnalités suivantes :
Affichage des fichiers Excel, y compris avec les fonctions natives comme les
tableaux croisés dynamiques ou les segments (slicers) ;
Affichage des rapports grâce au composant SQL Server Reporting Services pour
SharePoint. Les fonctionnalités sont identiques aux fonctionnalités de SQL Server
Reporting Services ;
Affichage Power View ainsi que la création de ces rapports.
Figure 15 : SharePoint et la galerie Power Pivot
PerformancePoint
PerformancePoint Services dans SharePoint Server est un service de gestion des
performances qui permet de surveiller et d’analyser les activités de l’entreprise. En offrant
des outils souples et faciles à utiliser pour la création de tableaux de bord, de cartes de
performance et d’indicateurs de performance clés, PerformancePoint Services permet à
toute personne d’une organisation de prendre des décisions fondées en fonction des
objectifs et de la stratégie définis à l’échelle de l’entreprise.
27. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 27
Figure 16 : Dashboard Designer de PerformancePoint
PerformancePoint Services permet de créer de riches tableaux de bord, agrégeant le
contenu de plusieurs sources et l’affichant dans un navigateur web dans un
environnement compréhensible et collaboratif. La riche interactivité des tableaux de bord
permet d’analyser les informations les plus récentes et de travailler rapidement et
facilement avec les données pour identifier les opportunités et les tendances clés.
PerformancePoint Services et son outil de création Dashboard Designer permettent
d’afficher des indicateurs de performances clés et des visualisations de données sous la
forme de cartes de performance, de rapports d’analyse et de filtres. Vous pouvez intégrer
à SQL Server Reporting Services (SSRS) et Excel Services en plus de créer des cartes de
performance qui regroupent des données provenant de sources de données multiples
pour suivre et surveiller les pilotes clés de votre activité.
PerformancePoint est un produit exclusivement intégré dans SharePoint et qui présente
quelques fonctionnalités très intéressantes.
Parmi ces dernières, l’arbre de décomposition est à ce propos l’une des plus
intéressantes : lorsque la source des données est un modèle multidimensionnelle, elle
permet de parcourir les dimensions autour de la table de faits pour affiner l’analyse de
données. Cette fonctionnalité est d’autant plus intéressante qu’elle ne nécessite aucun
28. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 28
paramétrage particulier pour l’activer. En d’autres termes, il s’agit d’une technique de
« drill to ».
Figure 17 : Arbre de décomposition fourni par PerformancePoint
Power BI pour Office 365
Power BI pour Office 365 est une offre exclusivement orienté cloud. Celle-ci inclut les
composants suivants :
Power BI Sites : il s’agit d’un site à l’image d’un site SharePoint dédié à la
publication de documents BI comme les fichiers Excel. À la différence de
SharePoint, les Power BI Sites étendent les possibilités de SharePoint. Par exemple,
ceux-ci peuvent être mis à jour facilement via le composant suivant ;
Data Gateway Management : Ce composant, installé sur un serveur dans
l’infrastructure de l’entreprise, permet de remonter les données depuis les serveurs
internes vers les documents Power BI Sites afin que ces derniers soient actualisés
avec les données les plus récentes ;
Q&A : Ce composant permet d’afficher des représentations de données en utilisant
une requête en langage naturel. De plus, ce composant peut fonctionner sur
plusieurs documents disponibles dans Power BI Sites sans qu’il soit obligatoire de
choisir le document à interroger ;
29. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 29
Power BI Mobile : Cette application Modern UI, disponible sur la plus part des
tablettes du marché (Android et IPad à venir lors de la rédaction de ces lignes)
permet d’afficher
le contenu des documents présents dans Power BI Sites tout en supportant le
mode tactile.
Autres produitsspécialisés
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive car il existe d’autres produits qui souvent sont
spécifique à un besoin particulier. C’est le cas, par exemple, de NodeXL qui est détaillé ci-
dessous.
NodeXL est un complément pour Excel permettant d’analyser sous forme de graphe les
réseaux sociaux. NodeXL dispose de son propre menu sous la forme de ruban.
Figure 18 : Menu de NodeXL
L’objet de NodeXL est de représenter sur un même graphe les liens entre différentes
entités. Les entités constituent des nœuds, et les relations entre les nœuds sont des liens
ou vecteurs.
Il est ainsi possible d’importer des données provenant de plusieurs réseaux sociaux, à
partir d’un fichier Excel, GraphML, etc. Après importation des données et traitement, 2
feuilles de données ont été complétées :
Edges : il contient les différentes connexions entre les entités, personnes ou
organisations
Vertices : il contient les entités, personnes ou organisations appelées nœuds ou
Vertices
Le graphe suivant est ainsi disponible :
30. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 30
Figure 19 : Graphe NodeXL
NodeXL offre des possibilités d’ajouter des filtres dynamiques, de configurer les axes ou
encore de choisir entre différents types de graphes proposés :
31. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 31
Figure 20 : Exemple de paramétrage de NodeXL
Exce
l
Powe
r
View
Powe
r Map
SSRS
et
Repor
t
Builde
r
SharePoin
t et Power
BI pour
Office 365
PerformancePoi
nt
Cellules colorées Oui Non Non Oui
mais
difficile
Via Excel Non
Barre de données Oui Non Non Oui Via Excel
ou SSRS
Non
Graphiques
sparklines
Oui Non Non Oui Via Excel
ou SSRS
Non
KPI Oui Non Non Oui Via Excel
ou SSRS
Oui
Drill down/up Oui
drill through Oui
Drill to Non Oui, arbre de
décomposition
32. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 32
Exce
l
Powe
r
View
Powe
r Map
SSRS
et
Repor
t
Builde
r
SharePoin
t et Power
BI pour
Office 365
PerformancePoi
nt
Tableau croisé
dynamique/matric
e
Oui Oui Non Oui Via Excel
ou SSRS
Segments/slicers Oui Oui Non Non Via Excel
Graphiques Oui Oui Oui Oui Via Excel
ou SSRS
Oui
Cartes Non Oui Oui Oui Via Power
View
Non
Reporting géo-
spatial en 3D
Oui
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33. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 33
Synthèse (trouver un autre terme)
Cloud vs Premise.
Tendance du marché à venir. Et l’avenir ?
Politique de sauvegarde de l’entrepôt dans le cloud. Stocker son entrepôt dans Azure.
34. Comment choisir sa solution décisionnelle – Visualisation et analyse de données 34
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