Cet article vise à démontrer comment célébrer la paix entre Israël et la Palestine pour éviter que ce conflit n’évolue vers une guerre régionale entre Arabes et Israéliens et même vers une nouvelle guerre mondiale impliquant les grandes puissances. La paix doit être célébrée entre Palestiniens et Israéliens pour mettre fin à la violence entre les deux peuples frères et mettre fin au bain de sang qui a lieu dans la région. Pour y parvenir, il est nécessaire de résoudre les principaux points de discorde que sont le différend sur Jérusalem, le sort des réfugiés palestiniens et la fin des colonies juives en Cisjordanie. On peut dire qu'il n'y a qu'une seule solution au conflit entre la Palestine et Israël : d'un côté, Israël doit accepter la constitution de l'État palestinien, rechercher une solution juste et négociée sur Jérusalem en acceptant que cette ville soit administrée par le l'ONU et sur le sort des réfugiés palestiniens, ainsi que sur la fin des colonies juives en Cisjordanie et, d'autre part, les Palestiniens doivent accepter que Jérusalem soit administrée par l'ONU et reconnaître l'État d'Israël parce que ni les Palestiniens ni les Israéliens ne peuvent imposer leur volonté les uns sur les autres. Ni les groupes extrémistes israéliens au pouvoir en Israël ne peuvent continuer à maintenir la tyrannie qu’ils exercent contre le peuple palestinien, ni le groupe extrémiste palestinien Hamas ne peut détruire l’État d’Israël. Il n’y a donc qu’une seule solution au conflit dans la région : que les Juifs et les Palestiniens célèbrent la paix et la conciliation dans les termes présentés ci-dessus. À cette fin, l’ONU et les dirigeants des pays épris de paix doivent se mobiliser pour atteindre cet objectif au Moyen-Orient face à l’incapacité des grandes puissances à y parvenir.

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COMMENT CÉLÉBRER LA PAIX ENTRE ISRAËL ET LA PALESTINE
Fernando Alcoforado*
Cet article vise à démontrer comment célébrer la paix entre Israël et la Palestine pour
éviter que ce conflit n’évolue vers une guerre régionale entre Arabes et Israéliens, voire
vers une nouvelle guerre mondiale impliquant les grandes puissances. Les récents
événements au cours desquels les Palestiniens du Hamas qui commandent la bande de
Gaza ont mené une action terroriste le 7 octobre, tuant 1 400 civils israéliens, kidnappant
plus de 200 otages et lançant des roquettes sur des villes israéliennes, et le gouvernement
israélien riposte en lançant des bombes et des roquettes ciblant sans discernement la
population civile de la bande de Gaza, tuant à ce jour plus de 7 000 Palestiniens et
transformant Gaza en décombres, en plus de l'offensive terrestre de l'armée israélienne
visant à anéantir le Hamas, il faut mettre fin immédiatement au bain de sang, en particulier
de la population de la bande de Gaza.
Tandis que le gouvernement israélien combat le Hamas et massacre la population de
Gaza, le Hezbollah, groupe anti-israélien soutenu par le gouvernement iranien, attaque
des postes israéliens à la frontière avec le Liban, augmentant les tensions dans le nord du
territoire israélien, dont les habitants de la région étaient transporté vers le sud du pays.
Le 18/10, le Hezbollah a attaqué plusieurs postes de l'armée israélienne le long de la
frontière avec le Liban avec neuf roquettes, dont quatre ont été interceptées par la défense
aérienne israélienne. Au total, au moins cinq soldats israéliens, 11 membres du Hezbollah
et cinq militants palestiniens ont été tués lors des échanges. Un civil israélien est mort
dans une attaque le 15/10, tandis que deux civils libanais et un journaliste ont également
été tués dans le conflit.
Il convient de noter que le conflit actuel entre le gouvernement israélien et les Palestiniens
du Hamas contribue également à intensifier les tensions entre les Israéliens et la
population de 3,2 millions d'habitants palestiniens qui vivent dans les 11 villes ou zones
administratives qui composent la Cisjordanie, administrées par l'Autorité nationale
palestinienne sur décision de l'ONU, qui connaît depuis des années une occupation
progressive de son territoire par des colons israéliens sous le contrôle militaire du
gouvernement israélien. Le nombre de morts palestiniens en Cisjordanie a atteint 73
depuis le début de la guerre, outre l'arrestation de 524 personnes liées à des groupes armés.
Le Hamas encourage les habitants de Cisjordanie à résister et à attaquer les soldats
israéliens qui y opèrent. Les dirigeants des pays arabes montrent les premiers signes de
résistance contre le massacre de Gaza par Israël et il y a une forte manifestation de la
population en Jordanie, en Égypte et dans d’autres pays arabes, faisant pression sur leurs
gouvernements pour qu’ils agissent. Des manifestations de soutien aux Palestiniens ont
eu lieu dans au moins 16 pays, dont les États-Unis.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'Occident était "le principal
coupable des massacres à Gaza" et a accusé Israël de commettre des "crimes de guerre".
Dans un discours agressif, le chef de l'Etat turc a défié les puissances occidentales, leur
reprochant de "créer une atmosphère de croisade" contre les musulmans. Le
gouvernement égyptien commence à faire des déclarations plus fermes contre le massacre
de la population de Gaza par Israël. Il est possible qu’il y ait une grande mobilisation
populaire dans le monde arabe contre Israël. Si Israël n’arrête pas le massacre de la
population de la bande de Gaza, les groupes anti-israéliens tels que le Hezbollah et le
Jihad islamique, ainsi que les pays arabes, auront tendance à entrer dans le conflit contre

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Israël pour forcer le gouvernement israélien à mettre fin aux massacres. de la population
de la bande de Gaza et négocier la fin du conflit.
La paix doit être célébrée entre Palestiniens et Israéliens pour mettre fin à la violence
entre les deux peuples frères et mettre fin au bain de sang qui a lieu dans la région. Les
Palestiniens exigent la création d’un État palestinien souverain et indépendant. La plupart
des Palestiniens acceptent les régions de Cisjordanie et de la bande de Gaza comme
territoire d’un futur État palestinien. De nombreux Israéliens acceptent également cette
solution. Une discussion autour de cette solution a eu lieu lors des accords d'Oslo, signés
en septembre 1993 entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui
ont permis la formation de l'ANP (Autorité nationale palestinienne). Malgré le retour de
la bande de Gaza et de certaines parties de la Cisjordanie sous contrôle palestinien, un
accord final n’a pas encore été conclu. Pour y parvenir, il est nécessaire de résoudre les
principaux points de discorde que sont le différend sur Jérusalem, le sort des réfugiés
palestiniens et la fin des colonies juives en Cisjordanie.
On peut dire qu'il n'y a qu'une seule solution au conflit entre la Palestine et Israël : d'un
côté, Israël doit accepter la constitution de l'État palestinien, rechercher une solution juste
et négociée sur Jérusalem en acceptant que cette ville soit administrée par le l'ONU et sur
le sort des réfugiés palestiniens, ainsi que sur la fin des colonies juives en Cisjordanie et,
d'un autre côté, les Palestiniens doivent accepter que Jérusalem soit administrée par
l'ONU et reconnaître l'État d'Israël parce que ni les Palestiniens ni les Israéliens ne
peuvent s'imposer mutuellement leur volonté. Ni les groupes extrémistes israéliens au
pouvoir en Israël ne peuvent continuer à maintenir la tyrannie qu’ils exercent contre le
peuple palestinien, ni le groupe extrémiste palestinien Hamas ne peut détruire l’État
d’Israël. Il n’y a donc qu’une seule solution au conflit dans la région : que les Juifs et les
Palestiniens célèbrent la paix et la conciliation dans les termes présentés ci-dessus. À cette
fin, l’ONU et les dirigeants des pays épris de paix doivent se mobiliser pour atteindre cet
objectif au Moyen-Orient face à l’incapacité des grandes puissances à y parvenir.
Ce serait le moyen d’éviter la poursuite du conflit israélo-palestinien, qui se transforme
déjà en une guerre civile en Israël entre Palestiniens et Israéliens, qui pourrait évoluer
vers une guerre régionale impliquant tous les pays de la région. Sans cette solution, la
victoire d'Israël avec l'anéantissement des membres du Hamas dans la bande de Gaza et
la transformation de Gaza en un tombeau pour sa population civile augmentera la haine
des Palestiniens et des Arabes contre les Juifs et entravera toute possibilité de coexistence
et de paix entre Juifs et Palestiniens. dans la région à l'avenir. Ce scénario entraînera
également une propagation encore plus grande de l’antisémitisme à travers le monde. Ce
scénario pourrait devenir l’épicentre d’une guerre régionale qui pourrait évoluer vers un
conflit mondial avec l’implication de grandes puissances militaires, les États-Unis et les
pays de l’Union européenne aux côtés d’Israël et la Russie et la Chine aux côtés des
Palestiniens. Nous devons éviter que le conflit israélo-palestinien ne devienne, donc,
l’épicentre d’une nouvelle guerre régionale et de la troisième guerre mondiale. Seule la
paix entre Palestiniens et Juifs évitera le pire pour leur peuple et pour l’humanité toute
entière.
* Fernando Alcoforado, 83, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA,
membre de l'Académie de l'Education de Bahia, de la SBPC - Société Brésilienne pour le Progrès des
Sciences et l'IPB - Institut Polytechnique de Bahia, ingénieur de l'École Polytechnique UFBA et docteur en
Planification du Territoire et Développement Régional de l'Université de Barcelone, professeur d'Université
(Ingénierie, Économie et Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique,
de la planification d'entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été
Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution

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d'énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED - Centre de
recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à l'énergie de l'État de Bahia, secrétaire à la
planification de Salvador, il est l'auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De
Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para
o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese
de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003),
Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século
XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The
Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM
Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e
Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia
Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa
Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social
(Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica
no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais
que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV,
Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018),
Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as
estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da
tecnologia e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022),
est l'auteur d'un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022),
How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis
Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023) et A revolução da educação necessária ao
Brasil na era contemporânea (Editora CRV, Curitiba, 2023).