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Complément de cours
IRRIGATION
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation
Parmi les sources d’eau utilisées, on distingue les puits, les forages, les
rivières, les lacs et les bornes d’irrigation de périmètres irrigués. Les
eaux provenant d’une ou de plusieurs sources peuvent être stockées
dans un bassin d’accumulation.
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation
Les paramètres physico-chimiques
Ces paramètre permettent d'apprécier l'aptitude d'une eau à I 'utilisation
agricole.
• La température de l’eau joue un rôle important par exemple en ce qui
concerne la solubilité des sels et des gaz comme l’oxygène nécessaire à
l’équilibre de la vie aquatique. Par ailleurs, la température
accroît les vitesses des réactions chimiques et biochimique
• La Turbidité de l’eau est due à la présence de matériaux solides
en suspension qui réduisent sa transparence. Elle peut être
également provoquée par la présence d’algues, de plancton,
de matière organique et plein d’autres substances comme le zinc, le fer, le
manganèse et le sable, résultant du processus
naturel d’érosion ou de rejets domestiques et industriels.
• Le pH (potentiel hydrogène) d’une eau représente son acidité ou son
alcalinité c’est-à-dire de la concentration en ions d’hydrogène (H+)
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
• L'alcalinité de l’eau se définit comme sa capacité à absorber des ions H⁺
libérés par un acide fort durant un titrage jusqu’à un point
déterminé. L'alcalinité totale de l'eau est donnée par la somme des
différentes formes d'alcalinité existantes, soit, par la concentration
des hydroxydes, des carbonates et des bicarbonates, exprimée
en termes de carbonate de calcium.
• La dureté totale est calculée comme la somme des concentrations des ions
calcium et magnésium dans l'eau, exprimés
en carbonate de calcium.
• Métaux lourds Le suivi des concentrations en métaux lourds (cuivre nickel,
chrome, plomb, zinc et cadmium,
est particulièrement important vu leur
toxicité et leur capacité de bioaccumulation le long des chaînes
alimentaires
1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation
Les paramètres physico-chimiques
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation
La teneur en sels totaux
• La salinité de I‘ eau est mesurée de deux façons : soit après pesée du
résidu sec après dissecation soit par conductivité électrique
• Conductivité électrique (EC) est une expression numérique de la capacité
d’une solution à conduire le courant électrique. La plupart des sels
minéraux en solution sont de bons conducteurs. Par contre, les composés
organiques sont de mauvais conducteurs. La conductivité électrique
standard s’exprime généralement en millisiemens par mètre (mS/ m) à
20 °C.
• les chlorures sont présents dans eaux à l’état brut
et transformés à des concentrations allant de petites traces
jusqu'à plusieurs centaines de mg/l. Ils sont présents sous la
forme de chlorures de sodium, de calcium et de magnésium.
La mer a une forte concentration de chlorure qui est d'environ de 26.000
mg/l
Les paramètres physico-chimiques
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation
Les paramètres microbiologiques
Les analyses microbiologiques sont fondées sur la recherche des bactéries
considérées comme des indicateurs microbiologique de la qualité de l’eau :
 Escherichia coli
 streptocoques
 salmonelle
 Coliformes totaux
 Shigella sp
L'objectif de l’examen microbiologique de l’eau est de fournir des informations
quant à la potabilité, c'est à dire sans risque d'ingestion de micro-organismes
qui causent des maladies.
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
a. Température
C’est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et
étudiée en thermométrie. Dans la vie courante, elle est reliée aux
sensations de froid et de chaud.En général la température de l’air est bien
connue de tous et il est facile d’en avoir une valeur assez précise par des
thermomètres.
Il existe de nombreux appareils pour mesurer la
température de l’air, notamment :
un thermomètre classique;
un thermomètre mécanique ;
un thermomètre électronique ;
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
b. Humidité de l’air
l’humidité relative (HR, %) Il correspond donc au
rapport entre la quantité de vapeur d’eau dans l’air
et la quantité maximale de vapeur d’eau que l’air
peut accepter à cette température.
L’objectif est d’arriver à une humidité relative
comprise idéalement entre 40% et 60% à des
températures de l’air de confort entre 18 et 25 °C.
L’humidité de l’air peut se mesurer au moyen d’un
hygromètre :
On mesure l'humidité relative de l'air en pourcentage
par rapport à la concentration (maximale) de la
vapeur d'eau dans l'air saturé
Hygromètre
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
c. Relation climat –Irrigation
Évaporation
L’évaporation est le processus par lequel de l’eau passe de l’état liquide ou
solide, à l’état gazeux par un transfert d’énergie thermique
La transpiration est le processus physiologique
naturel par lequel l’eau stockée sous forme
d’humidité du sol est extraite par les racines des
plantes, passe à travers leur corps et est évaporée
par les stomates de leurs feuilles.
L'évapotranspiration (ET) est la quantité d'eau
transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au
niveau du sol et au niveau de l'interception des
précipitations, et par la transpiration des plantes
ET = Evaporation + Transpiration
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
c. Relation climat –Irrigation
ETR : Evapotranspiration réelle
C'est la quantité d'eau réellement perdue sous forme de vapeur d'eau par
une surface ou un couvert végétal dans des conditions hydriques réelles. On
l'exprime de manière usuelle en mm/j.
L'ETR dépend :
- de la culture considérée,
- du stade phénologique de cette culture,
- du contenu en eau du sol,
- des conditions météorologiques observées.
ET0 : Evapotranspiration de référence :
Taux d’évapotranspiration d'une surface de référence dans des conditions
hydriques réelles, la plante de référence le plus utilisé c’est le gazon
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
c. Relation climat –Irrigation
ETM : Evapotranspiration maximale
C'est la valeur de l'évapotranspiration réelle (ETR), dans le cas d'une bonne
alimentation en eau de la plante. Lorsque l'eau n'est plus un facteur limitant
au niveau de l'absorption des racines, la régulation stomatique est minimale
et l'évapotranspiration maximale.
ETP : Evapotranspiration potentielle
Il s'agit d'une valeur d'évapotranspiration maximale de référence pouvant
représenter la demande climatique. On la définit comme l'évapotranspiration
d'un couvert végétal bas, continu et homogène dont l'alimentation en eau
n'est pas limitante et qui n'est soumis à aucune limitation d'ordre
nutritionnel, physiologique ou pathologique
Coefficients culturaux
L'évapotranspiration réelle d'une culture peut être affectée par l'état de
son système aérien et racinaire, par son stade de développement
physiologique (croissance active, floraison, maturation).
C'est pourquoi, les agronomes ont cherché à comparer, dans des
conditions similaires de bonne alimentation en eau,
l'évapotranspiration maximale d'une culture donnée, à un stade
phénologique donné, avec l'évapotranspiration potentielle d'un gazon
Fétuque Manade maintenu en condition de croissance active.
Ainsi, est apparue la notion de coefficient cultural kc tel que:
ETM= kc.ETP
Donc
Le coefficient cultural varie suivant le type de culture, son stade de
développement, le type de climat...
Besoin net = Kc x ETo
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
Sept. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin Jui. Aout
4,47 3,72 2,96 2,45 2,34 2,64 3,09 3,44 4,07 4,59 5,04 4,89
OLIVIER Kc 0,50 0,5 0 0,5 0 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,70 0,70
Maîs Kc 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,60 0,80 0,90 0,80
maraichage d'été Kc 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,60 0,60 0,80 0,80 0,00 0,00
maraichage Kc 0,60 0,60 0,80 1,00 0,80 0,60 0,60 0,60 0,80 0,80 1,00 0,60
rosasé vigne Kc 0,30 0,30 0,00 0,00 0,00 0,30 0,50 0,50 0,50 0,50 0,70 0,50
luzerne Kc 0,95 0,90 0,70 0,00 0,00 0,70 0,95 0,95 0,95 0,95 1,00 1,00
agrume Kc 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,80 0,60
Palmier Kc 0,70 0,60 0,60 0,50 0,50 0,50 0,50 0,60 0,60 0,70 1,00 1,00
Tableau des besoins en eau des cultures et bilan ressources-besoins
Désignation
Et0 (mm/jour)
Calculer le besoin brut (Bb) en eau d’irrigation pour l’olivier en mois d’Aout?
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
Constituants du sol
• une fraction solide composée de :
- éléments minéraux qui proviennent généralement de la dégradation et de
l’altération de la roche mère
- éléments organiques provenant d’organismes surtout végétaux développés
dans le sol ou apportés par l’homme
• une fraction liquide (solution du sol) composée de l’eau dans laquelle sont
dissoutes des substances solubles émanant à la fois de l’altération des roches,
de la décomposition de la matière organique et des apports d’engrais.
• une fraction gazeuse composée des mêmes gaz que ceux trouvés dans l’air
plus ceux provenant de la dégradation des matières organiques du sol.
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
Humidité du sol :
l’humidité du sol est la quantité d’eau contenue dans le sol. Elle s’exprime
communément comme la quantité d’eau (hauteur d’eau en mm) présente sur
une profondeur d’un mètre de sol. L’humidité peut être exprimée en % de
volume. Une humidité du sol de 100 mm/m correspond à une humidité du sol
de 10% en volume. La quantité d’eau stockée dans le sol n’est pas une
constante mais peut varier dans le temps.
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
Teneur en eau
La pesée (M1) La séchage (105°C) (M2)
Teneur en eau = M1- M2
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
l’eau peut se trouver dans plusieurs états à l’intérieur d’un sol, ces états se
distinguent essentiellement par l’intensité des forces qui lient l’eau et les
grains.On distingue classiquement :
•l’eau liée à la surface des grains, qui est solidaire des grains ;
•l’eau capillaire qui est retenue par les pores les plus fins du sol
•l’eau libre qui peut circuler dans les pores du sol sous l’effet des forces de
pesanteur
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
• l’eau de gravité occupe la macroporosité du sol
• l’eau utilisable par la plante est essentiellement capillaire
• l’eau inutilisable par la plante adhère très énergiquement aux
particules du sol sous forme de films très minces.
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
Etat de l’eau dans le sol
L’eau du sol est soumise à trois types de forces qui le lient plus ou moins
fortement aux particules solides :
 la pesanteur P
 l’attraction par les solides F
 la succion par les racines S
F > S < P
Flétrissement
↓ ↓
drainage
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
3. Identification des humidités caractéristiques du sol
 L’irrigation agricole consiste en un apport artificiel d’eau sur des terres
agricoles, dans le but d’augmenter leurs rendements,
l’agriculture irriguée consomme environ 70% des ressources mondiales en
eau. Au Maroc l’agriculture consomme entre 80 à 90% des ressources en eau.
 Cette technique vise à couvrir le manque d’eau d’origine naturelle
(pluie), surtout dans les zones désertiques ou au climat très sec. L’irrigation
agricole est également appliquée dans le cas des cultures qui demandent plus
d’eau qu’elles ne peuvent en trouver sur place,
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
Les systèmes d’irrigation peuvent être classés en deux grandes catégories :
l’irrigation gravitaire et l’irrigation sous pression. Dans la pratique, on
distingue l’irrigation gravitaire, l’irrigation goutte à goute et l’irrigation par
aspersion.
2.1 Irrigation gravitaire
C’est la technique la plus ancienne d’irrigation. Elle consiste à amener
l'eau au point le plus haut du terrain et à la laisser s'écouler par gravité. Cette
méthode d’irrigation a une efficience de 20 à 60%.
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.1 Irrigation gravitaire
• Cout d’investissement faible;
• Alimentation des nappes phréatiques;
• Augmentation de la biodiversité;
• Technique ne nécessitant pas beaucoup de moyens et matériels;
• L’eau n’atteint pas les tiges des plantes, ce qui évite les maladies des
plantes.
• Frais réduits d’aménagement du sol;
• Insensibilité au vent;
• Besoins en énergie faibles.
Avantages
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.1 Irrigation gravitaire
• Temps de main d’œuvre pour la répartition et la surveillance important;
• Pertes d’eau important;
• Nécessite un terrain plat (ou nivellement);
• Efficience d’utilisation de l’eau est faible;
Inconvénients
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.1 Irrigation gravitaire
Les planches sont des bandes de terrain, aménagées en pente douce et
séparées par des diguettes. Elles sont aussi appelées calants ou planches
d'arrosage.
IRRIGATION PAR PLANCHES
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.1 Irrigation gravitaire
Les bassins sont constitués de cuvettes en terre, à fond à peu près plat,
entourées de diguettes, cette technique d'irrigation s'applique à toutes les
cultures qui peuvent tolérer la submersion par les eaux pour une longue durée
IRRIGATION PAR BASSINS
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.1 Irrigation gravitaire
Les sillons sont des petites rigoles en terre, aménagées dans le sens de la
pente du terrain, pour transporter l'eau entre les rangées de cultures.
IRRIGATION PAR SILLONS/A LA RAIE
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.2 Irrigation par aspersion
Elle consiste à fournir l'eau nécessaire aux cultures sous une forme analogue à
la pluie naturelle. L'eau est mise sous pression, généralement par pompage,
pour être ensuite distribuée au moyen d'un réseau de canalisations. La
distribution d'eau est faite au moyen de rampes d'arrosage équipées
d'asperseurs.
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
• Applicable dans la plupart des terrains
• Bien adaptée au grande culture;
• Moins de main-d’œuvre nécessaire par rapport aux méthodes d’irrigation
gravitaire;
• pas de pertes d'eau dans les conduites de transport (si entretien régulier) ;
• parcellaire non figé;
Avantages
4.2 Irrigation par aspersion
• Trop affectée par le vent
• Moins adaptée à l’eau saline
• Coût d’installation et d’entretien plus élevé par rapport aux méthodes
d’irrigation gravitaire
• Technicité élevée
Inconvénients
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
4.3 Irrigation au goutte à goutte
Elle consiste à délivrer l'eau en gouttes à la surface du sol avec une faible
dose (2-20 litres par heure). L'eau est canalisée dans des tuyaux en plastique
munis d'orifices appelés goutteurs (émetteurs, distributeurs, jets d'eau, etc.).
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
• Applicable dans la plupart des cultures et terrains et à tout type de sol
• Moins de main-d’œuvre nécessaire par rapport aux méthodes d’irrigation
gravitaire
• pas de pertes d'eau dans les conduites de transport (si entretien régulier);
• très bonne efficience pour l'irrigation localisée;
• Possibilité de fertiliser la culture;
• Un accès facile aux parcelles pour la réalisation des différentes opérations
culturales,
Avantages
2.3 Irrigation au goutte à goutte
• Coût d’installation et d’entretien plus élevé
• Technicité élevée
• Le risque de remontée de sels accumulés à la périphérie du bulbe
d’humectation
• Le risque de colmatage ou de bouchage de distributeurs
Inconvénients
4. les différents systèmes d’irrigation
Caractérisations des paramètres de l’irrigation
5. les réserves d’eau d’un sol
5.1 Potentiel de l’eau dans le sol
• Le potentiel de l’eau dans le sol exprime l’intensité des forces qui
retiennent l’eau dans le sol ou bien l’importance du travail qu’il faut
fournir pour extraire cette eau.
• Plus le sol est humide plus le potentiel de l’eau est faible donc plus l’eau
est libre
• Au fur et à mesure que le sol se dessèche, les forces de rétention
augmentent, donc le potentiel de l’eau s’accroit ; l’eau devient de moins
en moins disponible.
• Ce potentiel peut être exprimé en bar, atmosphère, cm de colonnes
d’eau.
Préparation de l’irrigation
5. les réserves d’eau d’un sol
5.2. Valeurs de références
Porosité : C’est le volume des vides du sol exprimé en % du volume total. La
porosité d’un sol dépend de sa texture et sa structure. Elle est constituée de la
macroporosité et la microporosité.
Perméabilité : La perméabilité d’un sol, ou sa vitesse de percolation, c’est
l‘aptitude d'un sol à se laisser traverser par l’eau, dépend de sa texture et
surtout de sa structure. Elle est d’autant plus élevée que sa porosité est plus
forte.
Préparation de l’irrigation
L'eau peut, selon le type de roche,
pénétrer : c'est la porosité de la roche.
L'eau peut aussi traverser complètement
la roche : c'est la perméabilité de la roche.
5. les réserves d’eau d’un sol
5.2. Valeurs de références
Humidité à la capacité au champ (HCC) ou capacité de rétention :
La capacité au champ est la capacité de rétention maximale en eau du
sol. Elle correspond plus précisément à la quantité d'eau retenue, après
48 heures d'égouttement de l'eau libre vers la nappe phréatique, par un
sol préalablement gorgé d'eau (par des pluies ou un arrosage intensif).
La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du
sol et de sa profondeur.
par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm, d'une
densité de 1,2 et d'une capacité de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de
terre fine et sèche retiendra :
400 x 1,2 x 30 % = 144 mm
Préparation de l’irrigation
5. les réserves d’eau d’un sol
5.2. Valeurs de références
Humidité au point de flétrissement (HPf) :
• Elle correspond à la teneur en eau du sol en dessous de laquelle
l’absorption de l’eau par les racines est bloquée
• Dans ce cas, le potentiel de l’eau du sol est supérieur à celui de l’eau
dans la plante
• L’humidité à des potentiels du sol élevés varie très peu.
• Ce potentiel est assimilé à 15 atmosphères
• HPf représente la limite inférieure de l’eau utilisable par les plantes.
Préparation de l’irrigation
5. les réserves d’eau d’un sol
5.2. Valeurs de références
La réserve utile en eau d'un sol (RU) est la quantité d’eau que le sol peut
absorber et restituer à la plante. La RU est autrement dit la différence
entre l’humidité à la capacité au champ et l’humidité au point de
flétrissement permanent.
Préparation de l’irrigation
La RU est composée pour 2/3 de RFU (Réserve Facilement Utilisable) et
pour 1/3 de RDU (Réserve Difficilement Utilisable ou réserve de survie).
RU = (HCC - HPFP) * Da * Z
HCC = Humidité à la Capacité au Champ
HPFP = Humidité au Point de Flétrissement Permanent
Da = Densité Apparente du sol
Z = Profondeur d'enracinement en dm
Exercice
Sol d’un 0,5 ha et densité apparente de 1,2 g/cm3 et d'une capacité de
rétention maximale en eau de 40%.
flétrissement de la culture commence avec 10%
Profondeur racinaire de la culture est de 30 cm
Calculer :
Volume du sol exploité par les racines
Masse du sol
RU
Préparation de l’irrigation
6. les besoins en eau des cultures
6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures
Préparation de l’irrigation
Des méthodes de mesure relativement précises de l’évaporation et de
l’évapotranspiration sont disponibles, mais leur mesure directe sur de très
grandes surfaces n’est pas possible actuellement.
Dans les réseaux de mesure, on utilise des :
 bacs d’évaporation
 lysimètres
Bac d’évaporation
est un évaporomètre constitué par un bassin ou un bac
d'eau où l'on mesure le changement du niveau de l'eau dû à
l'évaporation.
le niveau de l'eau est maintenu à faible distance au-dessous
du bord du bac. Les variations du niveau d'eau du bac,
mesurées à des intervalles fixes, sont le reflet de l'intensité
de l'évaporation.
La valeur de l’évaporation entre deux observations du niveau
de l’eau dans le bac est déterminée par:
E = P ± Δd
où P est la hauteur des précipitations pendant la période
entre les deux mesures et Δd est la hauteur d’eau ajoutée (+)
ou enlevée (–) au volume contenu dans le bac.
6. les besoins en eau des cultures
6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures
Préparation de l’irrigation
6. les besoins en eau des cultures
6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures
Sur base de Lysimetres
Le lysimètre est une cuve étanche enterrée,
à parois verticales, ouverte en surface et
remplie par une portion de terrain d'une
épaisseur de 0,5 à 2 mètres. La végétation et
les conditions à chaque niveau, surtout la
teneur en eau, sont maintenues
sensiblement identiques à celles du terrain
en place. Les variations de stock d'eau
peuvent alors être mesurées avec précision.
Préparation de l’irrigation
6. les besoins en eau des cultures
6.2. Méthodes indirectes de détermination des besoins en eau des cultures
Ce calcul est basé sur un bilan hydrique dans la zone racinaire sur une
période donnée. On compare la quantité d’eau disponible
naturellement et les prélèvements des végétaux placés dans des
conditions optimales d’approvisionnement en eau.
Eau disponible :
Pe : la pluie efficace, fraction des précipitations stockée dans la zone
racinaire
éventuelle réserve :R
Prélèvements :
- évapotranspiration maximale : ETM= kc.ETP
Kc : coefficient cultural
Besoins nets Bn = ETM – Pe – R
ETM= kc.ETP
Préparation de l’irrigation
Exercice
Calculer le Besoins nets du figuier
Supposant R = 0
ept. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin
4,46 2,82 1,87 1,44 1,27 1,69 2,48 3,23 3,65 4,55
0,5 0,5 0 0 0 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
3,3 14,7 23,7 32,7 27,6 34,8 31,2 24,6 13,5 4,8
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
DESCRIPTION DE LA STATION DE TETE
La station de tête se trouve à l’amont du système
d’irrigation. Dont l’objectif de centraliser les sources
en eau, améliorer leur qualité à l’injection par
filtration, injecter les engrais, piloter les programmes
des irrigations
 Filtration de l'eau aboutissant à une eau de bonne
qualité, ceci se fait par les filtres à sable, les filtres
à tamis ou à disques
 Injecteur d'engrais pour la réalisation d'une
irrigation fertilisante a l’aide d’un kit d’injection
 Les accessoires de la station de tête les vannes, le
compteur volumétrique, le régulateur de pression,
la purge d’air, le clapet de non retour, les
manomètres
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Les pompes
• pompe à axe horizontal mono ou multicellulaire (Rivière, oued, bassin,
collinaire). Eau de surface
Avantages : matériel moins cher, facile à entretenir, …moteur diesel ou électrique,
• Electropompe immergée : pompe et moteur immergés et moteur
obligatoirement électrique (puits et forage).
Avantages : matériel simple, silencieux, entretien réduit, n’exige pas un forage
parfaitement rectiligne.
Inconvénient : l’eau doit être propre, matériel cher, protection contre la foudre.
• Pompe immergée à axe vertical et moteur de surface (pour puits et forages
peu profonds)
Avantages : possibilité d’un moteur diesel, moteur d’accès facile, pompe toujours
amorcée.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Pompe immergée pour forage
pompe à axe horizontal
Les pompes
Nécessité de tenir compte de ces données pour l’achat de la pompe
Diamètre du forage
tubé en pouces
Débit max pour HMT
de 100m
4’’ 10m3 /h (3 L/S)
6’’ 50-60m3 /h ( 14L/S )
8’’ 170m3 /h (47 L/S)
10’’ 200m3 /h (56 L/S)
12’’ 350m3 ou 100L/S
Diamètre d’un forage.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
La Filtration
Améliore la qualité physique de l’eau et protège le réseau
contre le colmatage en arrêtant les matières en suspension :
argiles, sables, limons, algues,…
Types d’appareils :
Séparateurs : éliminant les particules lourdes par Centrifugation.
C’est un moyen de pré-filtration d’eau d’irrigation lorsque la
turbidité de l’eau de surface est importante
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
La Filtration
Filtres à sable :
Constitués par une cuve métallique résistant à une
forte pression (10 bars) que l’on remplit de sable.
La qualité de la filtration est fonction du débit,
autrement dit de la vitesse avec laquelle l’eau
traverse la couche de sable, celle-ci doit être
inférieure à 3-4 cm/S.
Une fois le filtre encrassé (chute de pression à la
sortie), jeu de vanne, contre lavage par inversion du
courant et élimination des impuretés accumulées
dans le filtre.
Le sable se dégrade, il doit être changé tous les 2-3
ans.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Le filtre à tamis :
Il est fait d’un tamis en plastique ou en acier enchâssée dans un corps
métallique cylindrique
Là aussi la vitesse de passage de l’eau doit être < 3-4 cm/s si l’on veut avoir
une filtration correcte
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
La Filtration
Filtres à lamelles ou à disques.
La filtration est assurée par un empilement de disques striés à stries radiantes, la
filtration se fait de l’extérieur vers l’intérieur.
Généralement dés que ΔP = 0.4 –0.5 bars, il faut déclencher le contre lavage.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
La Filtration
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
La Filtration
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Automatismes
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Pour la réalisation d'une irrigation fertilisante, (irrigation et injection d'engrais). Il
peut être installé, soit de façon permanente, soit simplement branché en cas de
besoins grâce à des prises de raccordement. Cet appareil aussi servira pour
injecter dans l'eau d'irrigation d'autres produits tels que de l’eau de Javel, de
l’acide nitrique, des produits phytosanitaires
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Réservoir d’engrais Ce sont des cuves
dans lesquels on met l’engrais. L’eau
d’irrigation passe à travers le réservoir
d’engrais dilue les engrais et entraîne
une solution nutritive vers l’extérieur du
réservoir en direction du système
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Les pompes doseuses d'injection proportionnelles fonctionnent par la pression de
l'eau du système de l'irrigation. L’autre type de pompe d’injection fonctionne à l’aide
d’une source électrique externe permettant l’obtention de la dilution désirée.
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Le Venturi est un injecteur installé autour d'un point de restriction tel qu'une vanne
régulatrice qui crée une pression différentielle, qui permet de créer un vide
responsable d'injecter de la solution dans le système
Exemple d’un dispositif artisanal d’injection de
la solution nutritive
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Solubilité des divers engrais (kg/100 L)
Engrais Kg/100 à 20 °C
Nitrate de chaux 122
Nitrate de potasse 31.6
Nitrate de magnésie 27.9
Sulfate d’ammoniaque 73
Urée 103.3
Ammonitrate 192
DAP 66.1
Chlorure de potasse 34
Sulfate de potasse 11.1
Bicarbonate de potasse 33
Phosphate mono potassique 23
Sulfate de magnésie 71
La Fertigation
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Ce matériel d’injection peut être installé, soit de façon permanente, soit
simplement branché en cas de besoin.
 Venturi en cas de fertilisation localisée
Il est installé juste après la station de
filtration. A l’aval de ce matériel
d’injection, un filtre à tamis ou à
lamelles est placé en vue de filtrer la
solution nutritive qui sera injectée dans
le système. Celle-ci pourra contenir des
particules d’engrais ou de précipités
provenant d’une solution mère male
préparée.
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
Réseau de distribution se trouve à l’aval de la station de tête. L’eau ou la solution
nutritive qui sort de la station de tête transite par la canalisation principale pour
arriver aux secteurs d’irrigation commandés chacun par une vanne:
La canalisation est composée de tuyaux fixes en P.V.C. ou polyéthylène (P.E).; son rôle
est d'acheminer l'eau filtrée de l'unité de tête à la parcelle de destination.
On utilise du P.V.C. pour la canalisation principale, secondaire et pour le porte-rampe,
et les rampes sont en polyéthylène (PE).
Les Canalisations principales et secondaires en P.V.C. du 90, 110, 125, 190, 160 et
200mm.
Les porte-rampes en P.V.C. du 32, 40, 50, 63, 75, et 90 mm.
Les rampes en P.E. du 14,5/17, 17/20, 22/25 mm.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
marché calculé
110 103,60
90 84,40
75 70,40
63 59,00
50,00000 46,20
La conduite d’amenée transporte l’eau de la station de
tête aux entrées des secteurs d’irrigation ou des postes
d’arrosage, enterrée,
Le porte-rampe (ou antenne) reçoit l’eau de la conduite
d’amenée et le distribue aux rampes ou gaines
Les rampes ou gaines perforés sont en polyéthylène (PE).
Elles reçoivent l’eau du porte rampe et le distribuent aux
organes de distribution
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
Les accessoires du réseau de distribution: les vannes, les manomètres, les
tés, les coudes, les départs de rampes, les bouchons.
Ils sont utilisés dans le système pour la distribution de l’eau entre les
différentes conduites. On les trouve également au niveau de
l’emplacement de la vanne qui assure le passage de l’eau de la conduite
d’amenée au porte rampe
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
Les organes de distributions:
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Un goutteur est un distributeur capable de délivrer un débit d’eau par
heur, généralement en matière plastique de couleur noire en vue
d’éviter le développement des algues et résister aux rayons Ultraviolets
Trois modes de fixation des goutteurs sur la rampe sont à considérer. Les
goutteurs montés en dérivation, les goutteurs en ligne et les goutteurs
intégrés
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
Les organes de distributions: les goutteurs, les gaines, Les mini-diffuseurs.
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
En fonction du mode de fonctionnement, il existe deux types de
goutteurs:
 Autorégulent ; débit fixée
 Turbulent ; débit est influencé par la pression
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
les gaines sont constituées de tuyaux en polyéthylène qui assurent à la fois
les fonctions de transport et de distribution de l'eau
On peut distinguer des gaines constituées d’une double paroi en
polyéthylène noir extrudée et perforée. L’eau arrive par la gaine intérieure
et passe dans la gaine extérieure à travers un ensemble de trous, puis l’eau
sort par des orifices pour alimenter la plante.
L’un des inconvénients des gaines perforées est que le débit n’est pas
régulier et l’apport n’est pas homogène. Elles sont sensibles au colmatage.
Elles sont généralement conçues pour une utilisation d’une à deux années.
DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION
7. les composantes du système d’irrigation
Préparation de l’irrigation
Le débit des gaines est généralement compris entre 1 et 8 l/h par mètre
linéaire à une pression de service qui peut aller de 0,5 à 1,2 bars. En
maraîchage, on utilise des écartements entre orifices variant de 0,20 à
0,60 m. Le prix est généralement faible par rapport aux autres types de
distributeurs.
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
Données sur la Région
 Pluviométrie
 Source d’eau
 …..
Caractéristiques du terrain de l'exploitation
 Superficie de l’exploitation
 Type de sol
 Pente
 Exposition
Caractéristiques de la source d'eau de l'exploitation
On présente les informations sur le débit de la source, la durée de fonctionnement de
la source, la pression à la source, l’origine de l’eau et sa qualité
Préparation de l’irrigation
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
Caractéristiques de la source d'eau de l'exploitation
 Le débit horaire est la quantité d’eau (Qs) qui sort de la source par unité de temps.
Il est exprimé en m3/h ou en l/s .
 Le volume d’eau, disponible pendant une journée (en m3/j), est égal à :
Vj = Qs x df
où
df = Durée maximale de fonctionnement de la source d’eau
Préparation de l’irrigation
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
la dose nette maximale (DNM) : la quantité d’eau que le sol pourra
emmagasiner et mettre à la disposition des plantes.
DNM = RU x f x Z x Prh
- RU : Réserve utile en mm par m de profondeur ;
- f : fraction pratique de la RU fonction type sol et de la plante f = 0,2 - 0,33
Pour un f = 0,33 qui affecte la RU, l’irrigation est déclenchée lorsque 33 %
de la RU est atteinte
- Z : Profondeur des racines actives,
- Prh: Proportion réellement humectée par rapport au secteur d’arrosage
Préparation de l’irrigation
Exercice
• Un source d’eau délivre une quantité de 10 litres pendant 5
seconde
• La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de
fonctionnement df=20 h/jour
• Besoins de la culture est de 6mm/j
• Superficie de l’exploitation est de 10 ha
• Question
• 1 Calculer le débit horaire en l/s puis en m³/h
• 2 Calculer le volume d’eau disponible pendant une journée
• 3 Calculer la superficie arroser par ce volume
SUITE
Pour arroser en période de pointe la superficie totale irrigable de
l’exploitation est de 1,5 Ha,
 4 Calculer le volume d’eau nécessaire par jour
 5 La durée du fonctionnement du puits nécessaire
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
La fréquence d’irrigation durant la période de besoins de pointe est
déterminée par la formule suivante:
I = DNM/Bbp
I = Intervalle qui sépare deux irrigations consécutives
DNM : La dose nette maximale (en mm)
Bbp : Les besoins en eau bruts de pointe de la culture (en mm/j)
Lorsque DNM > Bbp : I donne le nombre de jour entre deux irrigations
successives.
Lorsque DNM<Bbp : I<1 jour, les apports d’eau se feront chaque jour en
plusieurs fois par jour. Le nombre d’arrosage par jour
Naj = Bbp/DNM.
Préparation de l’irrigation
Exercice
• RU : Réserve utile en mm par m de profondeur = 82 mm/m;
• f : fraction pratique de la RU, f = 0,33 qui affecte la RU,
l’irrigation est déclenchée lorsque 33 % de la RU est atteinte ;
• Z : Profondeur des racines actives du clémentinier Z = 0,8 m ;
• Prh: Proportion réellement humectée par rapport au secteur
d’arrosage = 37 %
Calculer la dose maximale en mm à apporter à chaque arrosage
Calculer la fréquence d’irrigation (I) durant la période de besoins bruts de
pointe 6mm
Supposant que DNM = 3mm Calculer le nombre d’arrosage par jour
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
La pluviométrie fictive d'un distributeur c’est la quantité de l’eau délivré par
la superficie correspondante, elle est calculée par la formule suivante :
Pf = Dd/Sd
Pf : Pluviométrie fictive (mm/h)
Dd : Débit du distributeur
Sd : Superficie dominée par le goutteur = Ed x Er (Ed = écartement entre
goutteur sur la rampe et Er = écartement entre rampes).
En arboriculture on peut calculer la pluviométrie fictive par la formule
suivante :
𝐏f=𝐃a/𝐒a
Pf : Pluviométrie fictive (en mm/heure) ;
Sa = Superficie dominée par arbre (en m²);
Da: Débit déversé autour d’un arbre (l/h) = nombre de goutteurs/rampe x
nombre de rampes par ligne de plantation x débit du goutteur (l/h).
Préparation de l’irrigation
Exercice
Goutteur de 8 l/s
Écartement de plantation (6 – 4)
2 rampe par ligne de culture
Distance entre goutteur 2 m
Calculer la pluviométrie fictive du distributeur
Calculer la pluviométrie fictive par arbre
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
La durée maximale d’arrosage (en h/j) d’un poste d’irrigation en période de
pointe :
T = Bbp/Pf
Bbp : Besoins brut de pointe en eau d’irrigation (mm/jour)
Pf : Pluviométrie horaire (mm/heure)
En cas de fractionnement de l’apport d’eau journalier, on divise T par Naj
(nombre d’arrosages/j).
Préparation de l’irrigation
Exercice
la pluviométrie fictive du distributeur déjà calculé calculer La durée
maximale d’arrosage sachant que le besoin brut est 6mm
8. calendrier d’irrigation
Paramètre de base d’irrigation
Le nombre de secteurs
Ns = df/T
Ns: Nombre minimum de secteurs d’irrigation
df : Durée maximale du fonctionnement de la source d’eau (h/j)
T : Durée maximale d’arrosage (heures/jour).
La taille maximale d’un secteur d’irrigation Ts
Ts= Si /Ns
Si = Surface irriguée (m²)
Ns = Nombre de secteurs
Préparation de l’irrigation
Calcul du nombre minimum de secteurs
d’irrigation sachant que la durée de
fonctionnement 14 h
Exercice
Un verger d’amandier couvre une superficie de 8 ha, dont 600 m2 occupé par les
constructions l’exploitation est de forme rectangulaire, sa longueur L=400m. Elle est
répartie en 2 parcelles carré de presque 4 ha qui sépare entre eux un piste de 4 mètre.
Besoins brute de l’amandier est de 3 mm/j - écartement (6 – 3) – 2ramps par ligne de
plantation ,distance entre goutteur 1,5 et débit de 8 l/h
Le débit horaire de puit Qs=40 m³/h
La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de fonctionnement df=20
h/jour
La dose nette maximale (en mm) à apporter à chaque arrosage DNM = 4 mm
1. le volume d’eau disponible pendant une journée
2. le volume d’eau nécessaire par jour pour arroser la superficie de l’exploitation et
déduire la durée du fonctionnement du puits nécessaire
3. La fréquence d’irrigation durant la période de besoins bruts de pointe
4. La pluviométrie fictive , la durée maximale d’arrosage et déduire le nombre
minimum de secteurs d’irrigation
5. la taille maximale d’un secteur d’irrigation
1. Un verger d’amandier couvre une superficie de 9 ha, dont 400 m2 occupé par
les constructions. Le besoin brute de l’amandier est de 3 mm/j
- écartement (6 – 4)
- 2ramps par ligne de plantation, distance entre goutteur 1,5 et débit de 8 l/h
Le débit horaire de puit Qs = 35 m³/h
La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de fonctionnement
df=20 h/jour
La dose nette maximale (en mm) à apporter à chaque arrosage DNM = 4 mm
1) Calculer la durée maximale d’arrosage ?
2) Calculer la durée maximale du fonctionnement du puits et déduire le
nombre minimum de secteurs d’irrigation ?
8. calendrier d’irrigation
DELIMITATION ET DISPOSITION DES SECTEURS D’IRRIGATION
Un secteur d’irrigation reçoit un débit d’eau proche de celui de la source. Ce
secteur peut être composé de plusieurs postes d’arrosage. Ce qui permet le
partage du débit de la source sur plusieurs postes qui fonctionneront en
même temps.
La disposition des postes d’arrosage dans l’exploitation se fait selon plusieurs
critères :
 La configuration des parcelles : isoler les parcelles à forme irrégulières.
 Le type de sol : choisir des parcelles comprenant un type de sol
homogène.
 Le type de culture, l’assolement culturale, …
 La topographie : placer les postes d’arrosage selon les types de pentes, de
préférence installer les rangées des cultures et les rampes suivant les
courbes de niveau,
Préparation de l’irrigation
8. calendrier d’irrigation
DELIMITATION ET DISPOSITION DES SECTEURS D’IRRIGATION
Selon la pente du terrain,
 on pourra placer le porte rampe à l’extrémité ou à l’intérieur du poste
d’arrosage. Ce porte rampe pourra alimenter des rampes ascendantes et
rampes descendantes de directions opposées et ayant des diamètres
différents.
 Les longueurs de ces rampes placées de part et d’autre du porte rampe
sont différentes selon la pente. Plus la pente augmente plus le porte
rampe sera placé vers la partie supérieure de la parcelle. Les paires de
rampes auront la même longueur dans les cas où le terrain est plat.
Préparation de l’irrigation
8. calendrier d’irrigation
Pression dans les conduites d’eau
La pression est définie classiquement comme l'intensité de la force qu'exerce
un fluide par unité de surface.
La pression de fonctionnement du système est la pression hydraulique
maximale requise pour le fonctionnement normal du système, qui
comprend: a) les pertes de charge dans le réseau de conduites depuis
l’ouvrage de tête jusqu’à l’extrémité la plus lointaine du système; b) la
pression requise par les distributeurs; et c) la différence d’altitude (en plus
ou en moins).
Préparation de l’irrigation
On distingue trois classes de systèmes:
• les systèmes à basse pression, dans lesquels la pression requise est de
2 à 3,5 bars;
• les systèmes à moyenne pression, dans lesquels la pression requise est
de 3,5 à 5 bars;
• les systèmes à haute pression, dans lesquels la pression requise est
supérieure à 5 bars.
10 m d’eau = 1 bar = 1 kg/cm2
8. calendrier d’irrigation
Pression dans les conduites d’eau
Il faut vérifier la pression en différentes point du réseau de façon périodique.
Il est préférable d’utiliser des manomètre à aiguille durant la visite de
contrôle.
Les points de contrôle de la pression:
• Contrôle la pression à l’entrée de la station de tête
• Contrôle da déférence de pression entre l’entrée et la sortie du filtre
• Contrôler la pression à la sortie de la station du tête
Préparation de l’irrigation
Si la pression n’est pas bonne, on cherche l’origine de l’anomalie
9. méthodes et Précision
Méthode de contrôle de débit et niveaux de contrôle
 Contrôle du débit de l’installation
Le débit de l’installation sous une pression donnée pourra être mesuré
régulièrement à l’aide d’un compteur monté en station de tète. Le volume
d’eau délivré au secteur d’irrigation par heure pourra nous permette de
s’apercevoir de la baisse des débits due au colmatage progressif des
distributeurs. Ce débit de l’installation pourra être estimé en mesurant le
débit d’un échantillon de goutteurs et le multiplier par le nombre de
goutteur par secteur.
Début moyen de goutteur : mètre sous le goutteur un récipient pour
collecter l’eau délivrer par le goutteur pendant une heur et puis calculer le
volume d’eau pour déduire le débit du goutteur
Débit (l/h) =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 (𝑙)
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 ℎ
Préparation de l’irrigation
9. méthodes et Précision
Méthode de contrôle de débit et niveaux de contrôle
 Contrôle du bouchage des goutteurs et de l’homogénéité de leur
débit
Pour contrôler le débit des goutteurs on calcule le coefficient d’uniformité.
Ce mesure porte sur 4 distributeurs par rampe pour 4 rampe ( 1er, 1/3, 2/3 et
dernier pour rampe et goutteur). On calcule la moyenne (q min) des 4
mesures de débit les plus faibles et la moyenne (q) de l’ensemble des débits
mesurés.
Le coefficient d’uniformité (CU) est égal à :
CU = (q min/q)*100
SI CU > 90 : pas d’intervention
Si CU entre 90 et 70 : nettoyage du réseau
Si CU < 70 : chercher les causes du colmatage
Ce type de mesure pourra se faire obligatoirement en début de compagne
Préparation de l’irrigation
10. état des éléments du réseau d’irrigation
10. 1 État du filtre
En fonctionnement normal, un filtre va se colmater au fil du temps. il faut
Le nettoyer quand il provoque une baisse de pression de plus de 0,5 bar. il
est donc impératif de prévoir des prises « manomètre » avant et après Le
filtre, et de contrôler La pression régulièrement lorsque l’installation est en
fonctionnement.
Si les nettoyages manuels d’un filtre deviennent trop fréquents (plus de 2 à 3
fois par semaine), il faut envisager leur automatisation.
Crépine
Elle empêche la pénétration de corps étrangers pouvant
obstruer les canalisations et faire des dégâts dans la pompe
Pilotage de l’irrigation
10. état des éléments du réseau d’irrigation
10. 1 État du filtre
Filtre à sable
le contre-lavage
Le contre-lavage est le seul moyen pour nettoyer un
filtre à sable.
Le bon réglage de la vanne de contre-lavage doit être
vérifié avec l’installateur pour ne pas risquer d’entraîner
le sable à l’extérieur.
l’état du sable à surveiller
Il est recommandé de faire un contrôle visuel annuel de
l’état du sable.
Le changer environ tous les 3 à 5 ans ou plus
fréquemment s’il reste sale après un lavage ou s’il
s’agglomère en formant des « paquets ».
niveau du sable
De temps en temps, remettre, si nécessaire, du sable
jusqu’au niveau préconisé par le fabricant.
Pilotage de l’irrigation
en contre-lavage
10. état des éléments du réseau d’irrigation
10. 1 État du filtre
le filtre à tamis
Les filtres les plus simples sont à démonter pour être
nettoyés manuellement (brosse + jet d’eau).
Les filtres les plus sophistiqués sont équipés :
• d’une brosse qui tourne dans le tamis et d’une vanne de
réglage.
• et/ou d’un système d’aspiration des particules ,
L’ensemble peut être automatisable.
Quel que soit le mode de nettoyage, il faut démonter le
filtre complètement, au moins une fois pas an, pour
vérifier l’état du tamis. Lors d’un colmatage excessif, la
trop forte pression sur le tamis peut provoquer sa
déformation ou son déchirement.
Pilotage de l’irrigation
10. état des éléments du réseau d’irrigation
10. 1 État du filtre
le filtre à disques
L’empilement de disques (cartouche) est retiré de
son corps, les disques sont désolidarisés sur leur axe
pour les nettoyer au jet haute pression ou par trempage
(12 à 24 h) dans l’eau de javel
Le mouvement inverse de l’eau provoque le relâchement
des disques pour libérer les particules vers la vidange.
C’est plus efficace qu’un simple lavage manuel et
facilement automatisable pour les nettoyages fréquents.
Pilotage de l’irrigation
11. l’entretien du réseau
• injection d’acide contre les dépôts de calcaire et d’engrais.
Pour effectuer les traitements appropriés, il est important de faire une analyse
d’eau pour connaître sa qualité chimique :
Si votre eau contient moins de 10 mg de calcium par litre : un traitement en fin de
saison suffit !
Si votre eau contient entre 10 et 50 mg de calcium par litre, il faut traiter 2 à 3
fois dans la saison.
Au-delà de 50 mg : il faut intervenir une fois par semaine !
on recherche une concentration de 0,2 % d’acide au distributeur. On injecte une
solution d’acide + eau. On vérifie au papier pH que l’acide est bien arrivé au
dernier distributeur. On peut alors arrêter l’installation, laisser agir au moins 15
min puis rincer abondamment (45 min à l’eau claire).
• injection de chlore contre les colmatages organiques : algues, bactéries,
champignons
Préparer une solution mère à 3% (concentration à adapter en fonction du degré
de colmatage) d’eau de Javel du commerce titrée à 36° chlorométrique. L’injecter
pendant 15 min
Pilotage de l’irrigation
11. l’entretien du réseau
Densité de plantation de 4 m x 2 m,
1 goutteur de 1,6 l/h espacés de 0,75 m, en mono-rampe.
3333 goutteurs/ha
soit un débit total du réseau
de 5333 l/h/ha (5,33 m3/h/ha).
Objectif :
On veut distribuer aux goutteurs une solution à 0,2% d’acide nitrique pendant
15 mn soit :
(0,2/100) x 5333 x (15/60) ≈ 2,66 litres/ha d’acide nitrique.
NB : Dans le commerce, l’acide nitrique est dosé à 60% ou 90% ou 95% (à
vérifier sur l’étiquette !),
on a donc besoin de (2,66/60) x 100 = 4,43 l d’acide du commerce
Pilotage de l’irrigation
11. l’entretien du réseau
Densité de plantation de 4 m x 2 m,
Réalisation
Préparer une solution mère à 20 %
Volume de la solution 2,66/20*100 = 13,3 litres (volume total)
Dans un bac on dilue 4,43 l d’acide du commerce dans (13,3 – 4,43) = 8,87 = 9
litres d’eau
Rapport d’injection = débit d’injection (l/h)/ débit du réseau (l/h)
Débit d‘injection de 13,3 litre de solution mere en 15 min
13,3 * (60/15) = 53,3 l/h
débit du réseau 5333 l/h/ha
Rapport d’injection : 53,3/5333 = 0;0999 = 1%
Pilotage de l’irrigation
11. l’entretien du réseau
• Connaitre toutes les caractéristiques des matériels qui composent
l’installation,
• Réaliser les opérations de surveillance, nettoyage et entretien tout au long de
la saison,
• Disposer les moyens d’agir rapidement quand on a détecté un problème.
Pilotage de l’irrigation
pour bien connaître son installation et pouvoir intervenir rapidement
 Avoir un plan précis de l’installation,
 Noter les caractéristiques techniques
 Toujours prévoir, dès l’achat du matériel, un stock
11. l’entretien du réseau
Pilotage de l’irrigation
vérifier l’installation bien avant le début de la campagne d’irrigation
ou d’antigel.
à partir d’une station de pompage
• Vérifier le bon état apparent de l’armoire électrique et des câbles de la
station de tête.
• Contrôler l’état de la pompe .
• Vérifier tous les filtres et/ou les automatismes de contre lavage.
• Test d’uniformité
• Le compteur volumétrique permet de vérifier le volume d’eau passé. Ce
volume doit correspondre à celui attendu par le débit théorique de
l’installation
• Végétation surtout si les rampes sont enterrées ou sous paillage
• Injection d’aide et chlore
• purger les rampes,
en cours de campagne
11. l’entretien du réseau
les précautions à prendre contre le gel
Pour éviter les dégâts du gel et retrouver une installation en bon état la saison
suivante :
 nettoyer les filtres et les vidanger soigneusement,
 purger les rampes,
 vidanger complètement le réseau,
 s’assurer que les regards des vannes sont bien drainés
 laisser les vannes 1/4 de tour à moitié ouvertes
• Vidange et purge du réseau
Pilotage de l’irrigation
12. remédier aux pannes
• Un bruit de gravier dans la pompe : il y a cavitation. Soit la hauteur
d’aspiration est trop grande et il faut baisser la pompe - soit le débit est
trop important et il faut réduire le débit.
• Un échauffement anormal du moteur électrique : il peut avoir 3
origines :
une mauvaise ventilation du local de pompage,
des démarrages trop fréquents,
une demande de débit à la pompe trop important.
• Une vibration anormale de la pompe : vérifier la fixation du socle et le
manchon d’accouplement qu’il faut changer quand il est usé.
Pilotage de l’irrigation
13. l’uniformité du débit au réseau d’irrigation
Utilisation des Tensiomètres
Pilotage de l’irrigation
Le tensiomètre mesure la tension de l’eau du sol ou la succion du sol.
Il est formé d’un tube remplie d’eau équipé d’une jauge à vacuum en haut et
une bougie céramique poreuse vers le bas.
L’eau se déplace du tube à travers la bougie vers le sol en réponse à la
succion du sol quand le sol est sec. Lorsque le sol est saturé, la tension est
nulle. Les valeurs mesurées par le manomètre indiqueront donc quand il est
nécessaire d'irriguer
13. l’uniformité du débit au réseau d’irrigation
Utilisation des sondes.
Pilotage de l’irrigation
Les sondes mesurent de la conductivité électrique
entre deux électrodes, elles sont placées dans le sol.
Apres branchement sur une sonde le boitier de lecture
convertit la résistance en potentiel hydrique, ainsi on
mesure la disponibilité en eau du sol et non l'humidité,
l’unité de mesure est le Centibar
Sol Humide: forte conductivité Sol Sec: faible conductivité

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  • 2. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation Parmi les sources d’eau utilisées, on distingue les puits, les forages, les rivières, les lacs et les bornes d’irrigation de périmètres irrigués. Les eaux provenant d’une ou de plusieurs sources peuvent être stockées dans un bassin d’accumulation.
  • 3. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation Les paramètres physico-chimiques Ces paramètre permettent d'apprécier l'aptitude d'une eau à I 'utilisation agricole. • La température de l’eau joue un rôle important par exemple en ce qui concerne la solubilité des sels et des gaz comme l’oxygène nécessaire à l’équilibre de la vie aquatique. Par ailleurs, la température accroît les vitesses des réactions chimiques et biochimique • La Turbidité de l’eau est due à la présence de matériaux solides en suspension qui réduisent sa transparence. Elle peut être également provoquée par la présence d’algues, de plancton, de matière organique et plein d’autres substances comme le zinc, le fer, le manganèse et le sable, résultant du processus naturel d’érosion ou de rejets domestiques et industriels. • Le pH (potentiel hydrogène) d’une eau représente son acidité ou son alcalinité c’est-à-dire de la concentration en ions d’hydrogène (H+)
  • 4. Caractérisations des paramètres de l’irrigation • L'alcalinité de l’eau se définit comme sa capacité à absorber des ions H⁺ libérés par un acide fort durant un titrage jusqu’à un point déterminé. L'alcalinité totale de l'eau est donnée par la somme des différentes formes d'alcalinité existantes, soit, par la concentration des hydroxydes, des carbonates et des bicarbonates, exprimée en termes de carbonate de calcium. • La dureté totale est calculée comme la somme des concentrations des ions calcium et magnésium dans l'eau, exprimés en carbonate de calcium. • Métaux lourds Le suivi des concentrations en métaux lourds (cuivre nickel, chrome, plomb, zinc et cadmium, est particulièrement important vu leur toxicité et leur capacité de bioaccumulation le long des chaînes alimentaires 1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation Les paramètres physico-chimiques
  • 5. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation La teneur en sels totaux • La salinité de I‘ eau est mesurée de deux façons : soit après pesée du résidu sec après dissecation soit par conductivité électrique • Conductivité électrique (EC) est une expression numérique de la capacité d’une solution à conduire le courant électrique. La plupart des sels minéraux en solution sont de bons conducteurs. Par contre, les composés organiques sont de mauvais conducteurs. La conductivité électrique standard s’exprime généralement en millisiemens par mètre (mS/ m) à 20 °C. • les chlorures sont présents dans eaux à l’état brut et transformés à des concentrations allant de petites traces jusqu'à plusieurs centaines de mg/l. Ils sont présents sous la forme de chlorures de sodium, de calcium et de magnésium. La mer a une forte concentration de chlorure qui est d'environ de 26.000 mg/l Les paramètres physico-chimiques
  • 6. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 1. les caractéristiques de l’eau d’irrigation Les paramètres microbiologiques Les analyses microbiologiques sont fondées sur la recherche des bactéries considérées comme des indicateurs microbiologique de la qualité de l’eau :  Escherichia coli  streptocoques  salmonelle  Coliformes totaux  Shigella sp L'objectif de l’examen microbiologique de l’eau est de fournir des informations quant à la potabilité, c'est à dire sans risque d'ingestion de micro-organismes qui causent des maladies.
  • 7.
  • 8. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation a. Température C’est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et étudiée en thermométrie. Dans la vie courante, elle est reliée aux sensations de froid et de chaud.En général la température de l’air est bien connue de tous et il est facile d’en avoir une valeur assez précise par des thermomètres. Il existe de nombreux appareils pour mesurer la température de l’air, notamment : un thermomètre classique; un thermomètre mécanique ; un thermomètre électronique ;
  • 9. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation b. Humidité de l’air l’humidité relative (HR, %) Il correspond donc au rapport entre la quantité de vapeur d’eau dans l’air et la quantité maximale de vapeur d’eau que l’air peut accepter à cette température. L’objectif est d’arriver à une humidité relative comprise idéalement entre 40% et 60% à des températures de l’air de confort entre 18 et 25 °C. L’humidité de l’air peut se mesurer au moyen d’un hygromètre : On mesure l'humidité relative de l'air en pourcentage par rapport à la concentration (maximale) de la vapeur d'eau dans l'air saturé Hygromètre
  • 10. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation c. Relation climat –Irrigation Évaporation L’évaporation est le processus par lequel de l’eau passe de l’état liquide ou solide, à l’état gazeux par un transfert d’énergie thermique La transpiration est le processus physiologique naturel par lequel l’eau stockée sous forme d’humidité du sol est extraite par les racines des plantes, passe à travers leur corps et est évaporée par les stomates de leurs feuilles. L'évapotranspiration (ET) est la quantité d'eau transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au niveau du sol et au niveau de l'interception des précipitations, et par la transpiration des plantes ET = Evaporation + Transpiration
  • 11.
  • 12.
  • 13. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation c. Relation climat –Irrigation ETR : Evapotranspiration réelle C'est la quantité d'eau réellement perdue sous forme de vapeur d'eau par une surface ou un couvert végétal dans des conditions hydriques réelles. On l'exprime de manière usuelle en mm/j. L'ETR dépend : - de la culture considérée, - du stade phénologique de cette culture, - du contenu en eau du sol, - des conditions météorologiques observées. ET0 : Evapotranspiration de référence : Taux d’évapotranspiration d'une surface de référence dans des conditions hydriques réelles, la plante de référence le plus utilisé c’est le gazon
  • 14. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation c. Relation climat –Irrigation ETM : Evapotranspiration maximale C'est la valeur de l'évapotranspiration réelle (ETR), dans le cas d'une bonne alimentation en eau de la plante. Lorsque l'eau n'est plus un facteur limitant au niveau de l'absorption des racines, la régulation stomatique est minimale et l'évapotranspiration maximale. ETP : Evapotranspiration potentielle Il s'agit d'une valeur d'évapotranspiration maximale de référence pouvant représenter la demande climatique. On la définit comme l'évapotranspiration d'un couvert végétal bas, continu et homogène dont l'alimentation en eau n'est pas limitante et qui n'est soumis à aucune limitation d'ordre nutritionnel, physiologique ou pathologique
  • 15. Coefficients culturaux L'évapotranspiration réelle d'une culture peut être affectée par l'état de son système aérien et racinaire, par son stade de développement physiologique (croissance active, floraison, maturation). C'est pourquoi, les agronomes ont cherché à comparer, dans des conditions similaires de bonne alimentation en eau, l'évapotranspiration maximale d'une culture donnée, à un stade phénologique donné, avec l'évapotranspiration potentielle d'un gazon Fétuque Manade maintenu en condition de croissance active. Ainsi, est apparue la notion de coefficient cultural kc tel que: ETM= kc.ETP Donc Le coefficient cultural varie suivant le type de culture, son stade de développement, le type de climat... Besoin net = Kc x ETo Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation
  • 16. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 2. les facteurs climatiques liés à l’irrigation Sept. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin Jui. Aout 4,47 3,72 2,96 2,45 2,34 2,64 3,09 3,44 4,07 4,59 5,04 4,89 OLIVIER Kc 0,50 0,5 0 0,5 0 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,70 0,70 Maîs Kc 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,60 0,80 0,90 0,80 maraichage d'été Kc 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,60 0,60 0,80 0,80 0,00 0,00 maraichage Kc 0,60 0,60 0,80 1,00 0,80 0,60 0,60 0,60 0,80 0,80 1,00 0,60 rosasé vigne Kc 0,30 0,30 0,00 0,00 0,00 0,30 0,50 0,50 0,50 0,50 0,70 0,50 luzerne Kc 0,95 0,90 0,70 0,00 0,00 0,70 0,95 0,95 0,95 0,95 1,00 1,00 agrume Kc 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,80 0,60 Palmier Kc 0,70 0,60 0,60 0,50 0,50 0,50 0,50 0,60 0,60 0,70 1,00 1,00 Tableau des besoins en eau des cultures et bilan ressources-besoins Désignation Et0 (mm/jour) Calculer le besoin brut (Bb) en eau d’irrigation pour l’olivier en mois d’Aout?
  • 17. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol Constituants du sol • une fraction solide composée de : - éléments minéraux qui proviennent généralement de la dégradation et de l’altération de la roche mère - éléments organiques provenant d’organismes surtout végétaux développés dans le sol ou apportés par l’homme • une fraction liquide (solution du sol) composée de l’eau dans laquelle sont dissoutes des substances solubles émanant à la fois de l’altération des roches, de la décomposition de la matière organique et des apports d’engrais. • une fraction gazeuse composée des mêmes gaz que ceux trouvés dans l’air plus ceux provenant de la dégradation des matières organiques du sol.
  • 18. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol Humidité du sol : l’humidité du sol est la quantité d’eau contenue dans le sol. Elle s’exprime communément comme la quantité d’eau (hauteur d’eau en mm) présente sur une profondeur d’un mètre de sol. L’humidité peut être exprimée en % de volume. Une humidité du sol de 100 mm/m correspond à une humidité du sol de 10% en volume. La quantité d’eau stockée dans le sol n’est pas une constante mais peut varier dans le temps.
  • 19. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol Teneur en eau La pesée (M1) La séchage (105°C) (M2) Teneur en eau = M1- M2
  • 20. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol l’eau peut se trouver dans plusieurs états à l’intérieur d’un sol, ces états se distinguent essentiellement par l’intensité des forces qui lient l’eau et les grains.On distingue classiquement : •l’eau liée à la surface des grains, qui est solidaire des grains ; •l’eau capillaire qui est retenue par les pores les plus fins du sol •l’eau libre qui peut circuler dans les pores du sol sous l’effet des forces de pesanteur
  • 21. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol • l’eau de gravité occupe la macroporosité du sol • l’eau utilisable par la plante est essentiellement capillaire • l’eau inutilisable par la plante adhère très énergiquement aux particules du sol sous forme de films très minces.
  • 22. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol Etat de l’eau dans le sol L’eau du sol est soumise à trois types de forces qui le lient plus ou moins fortement aux particules solides :  la pesanteur P  l’attraction par les solides F  la succion par les racines S F > S < P Flétrissement ↓ ↓ drainage
  • 23. Caractérisations des paramètres de l’irrigation 3. Identification des humidités caractéristiques du sol
  • 24.  L’irrigation agricole consiste en un apport artificiel d’eau sur des terres agricoles, dans le but d’augmenter leurs rendements, l’agriculture irriguée consomme environ 70% des ressources mondiales en eau. Au Maroc l’agriculture consomme entre 80 à 90% des ressources en eau.  Cette technique vise à couvrir le manque d’eau d’origine naturelle (pluie), surtout dans les zones désertiques ou au climat très sec. L’irrigation agricole est également appliquée dans le cas des cultures qui demandent plus d’eau qu’elles ne peuvent en trouver sur place, 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 25. Les systèmes d’irrigation peuvent être classés en deux grandes catégories : l’irrigation gravitaire et l’irrigation sous pression. Dans la pratique, on distingue l’irrigation gravitaire, l’irrigation goutte à goute et l’irrigation par aspersion. 2.1 Irrigation gravitaire C’est la technique la plus ancienne d’irrigation. Elle consiste à amener l'eau au point le plus haut du terrain et à la laisser s'écouler par gravité. Cette méthode d’irrigation a une efficience de 20 à 60%. 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 26. 4.1 Irrigation gravitaire • Cout d’investissement faible; • Alimentation des nappes phréatiques; • Augmentation de la biodiversité; • Technique ne nécessitant pas beaucoup de moyens et matériels; • L’eau n’atteint pas les tiges des plantes, ce qui évite les maladies des plantes. • Frais réduits d’aménagement du sol; • Insensibilité au vent; • Besoins en énergie faibles. Avantages 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 27. 4.1 Irrigation gravitaire • Temps de main d’œuvre pour la répartition et la surveillance important; • Pertes d’eau important; • Nécessite un terrain plat (ou nivellement); • Efficience d’utilisation de l’eau est faible; Inconvénients 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 28. 4.1 Irrigation gravitaire Les planches sont des bandes de terrain, aménagées en pente douce et séparées par des diguettes. Elles sont aussi appelées calants ou planches d'arrosage. IRRIGATION PAR PLANCHES 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 29. 4.1 Irrigation gravitaire Les bassins sont constitués de cuvettes en terre, à fond à peu près plat, entourées de diguettes, cette technique d'irrigation s'applique à toutes les cultures qui peuvent tolérer la submersion par les eaux pour une longue durée IRRIGATION PAR BASSINS 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 30. 4.1 Irrigation gravitaire Les sillons sont des petites rigoles en terre, aménagées dans le sens de la pente du terrain, pour transporter l'eau entre les rangées de cultures. IRRIGATION PAR SILLONS/A LA RAIE 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 31. 4.2 Irrigation par aspersion Elle consiste à fournir l'eau nécessaire aux cultures sous une forme analogue à la pluie naturelle. L'eau est mise sous pression, généralement par pompage, pour être ensuite distribuée au moyen d'un réseau de canalisations. La distribution d'eau est faite au moyen de rampes d'arrosage équipées d'asperseurs. 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 32. • Applicable dans la plupart des terrains • Bien adaptée au grande culture; • Moins de main-d’œuvre nécessaire par rapport aux méthodes d’irrigation gravitaire; • pas de pertes d'eau dans les conduites de transport (si entretien régulier) ; • parcellaire non figé; Avantages 4.2 Irrigation par aspersion • Trop affectée par le vent • Moins adaptée à l’eau saline • Coût d’installation et d’entretien plus élevé par rapport aux méthodes d’irrigation gravitaire • Technicité élevée Inconvénients 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 33. 4.3 Irrigation au goutte à goutte Elle consiste à délivrer l'eau en gouttes à la surface du sol avec une faible dose (2-20 litres par heure). L'eau est canalisée dans des tuyaux en plastique munis d'orifices appelés goutteurs (émetteurs, distributeurs, jets d'eau, etc.). 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 34. • Applicable dans la plupart des cultures et terrains et à tout type de sol • Moins de main-d’œuvre nécessaire par rapport aux méthodes d’irrigation gravitaire • pas de pertes d'eau dans les conduites de transport (si entretien régulier); • très bonne efficience pour l'irrigation localisée; • Possibilité de fertiliser la culture; • Un accès facile aux parcelles pour la réalisation des différentes opérations culturales, Avantages 2.3 Irrigation au goutte à goutte • Coût d’installation et d’entretien plus élevé • Technicité élevée • Le risque de remontée de sels accumulés à la périphérie du bulbe d’humectation • Le risque de colmatage ou de bouchage de distributeurs Inconvénients 4. les différents systèmes d’irrigation Caractérisations des paramètres de l’irrigation
  • 35. 5. les réserves d’eau d’un sol 5.1 Potentiel de l’eau dans le sol • Le potentiel de l’eau dans le sol exprime l’intensité des forces qui retiennent l’eau dans le sol ou bien l’importance du travail qu’il faut fournir pour extraire cette eau. • Plus le sol est humide plus le potentiel de l’eau est faible donc plus l’eau est libre • Au fur et à mesure que le sol se dessèche, les forces de rétention augmentent, donc le potentiel de l’eau s’accroit ; l’eau devient de moins en moins disponible. • Ce potentiel peut être exprimé en bar, atmosphère, cm de colonnes d’eau. Préparation de l’irrigation
  • 36. 5. les réserves d’eau d’un sol 5.2. Valeurs de références Porosité : C’est le volume des vides du sol exprimé en % du volume total. La porosité d’un sol dépend de sa texture et sa structure. Elle est constituée de la macroporosité et la microporosité. Perméabilité : La perméabilité d’un sol, ou sa vitesse de percolation, c’est l‘aptitude d'un sol à se laisser traverser par l’eau, dépend de sa texture et surtout de sa structure. Elle est d’autant plus élevée que sa porosité est plus forte. Préparation de l’irrigation L'eau peut, selon le type de roche, pénétrer : c'est la porosité de la roche. L'eau peut aussi traverser complètement la roche : c'est la perméabilité de la roche.
  • 37. 5. les réserves d’eau d’un sol 5.2. Valeurs de références Humidité à la capacité au champ (HCC) ou capacité de rétention : La capacité au champ est la capacité de rétention maximale en eau du sol. Elle correspond plus précisément à la quantité d'eau retenue, après 48 heures d'égouttement de l'eau libre vers la nappe phréatique, par un sol préalablement gorgé d'eau (par des pluies ou un arrosage intensif). La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du sol et de sa profondeur. par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm, d'une densité de 1,2 et d'une capacité de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de terre fine et sèche retiendra : 400 x 1,2 x 30 % = 144 mm Préparation de l’irrigation
  • 38. 5. les réserves d’eau d’un sol 5.2. Valeurs de références Humidité au point de flétrissement (HPf) : • Elle correspond à la teneur en eau du sol en dessous de laquelle l’absorption de l’eau par les racines est bloquée • Dans ce cas, le potentiel de l’eau du sol est supérieur à celui de l’eau dans la plante • L’humidité à des potentiels du sol élevés varie très peu. • Ce potentiel est assimilé à 15 atmosphères • HPf représente la limite inférieure de l’eau utilisable par les plantes. Préparation de l’irrigation
  • 39. 5. les réserves d’eau d’un sol 5.2. Valeurs de références La réserve utile en eau d'un sol (RU) est la quantité d’eau que le sol peut absorber et restituer à la plante. La RU est autrement dit la différence entre l’humidité à la capacité au champ et l’humidité au point de flétrissement permanent. Préparation de l’irrigation La RU est composée pour 2/3 de RFU (Réserve Facilement Utilisable) et pour 1/3 de RDU (Réserve Difficilement Utilisable ou réserve de survie). RU = (HCC - HPFP) * Da * Z HCC = Humidité à la Capacité au Champ HPFP = Humidité au Point de Flétrissement Permanent Da = Densité Apparente du sol Z = Profondeur d'enracinement en dm
  • 40. Exercice Sol d’un 0,5 ha et densité apparente de 1,2 g/cm3 et d'une capacité de rétention maximale en eau de 40%. flétrissement de la culture commence avec 10% Profondeur racinaire de la culture est de 30 cm Calculer : Volume du sol exploité par les racines Masse du sol RU Préparation de l’irrigation
  • 41. 6. les besoins en eau des cultures 6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures Préparation de l’irrigation Des méthodes de mesure relativement précises de l’évaporation et de l’évapotranspiration sont disponibles, mais leur mesure directe sur de très grandes surfaces n’est pas possible actuellement. Dans les réseaux de mesure, on utilise des :  bacs d’évaporation  lysimètres
  • 42. Bac d’évaporation est un évaporomètre constitué par un bassin ou un bac d'eau où l'on mesure le changement du niveau de l'eau dû à l'évaporation. le niveau de l'eau est maintenu à faible distance au-dessous du bord du bac. Les variations du niveau d'eau du bac, mesurées à des intervalles fixes, sont le reflet de l'intensité de l'évaporation. La valeur de l’évaporation entre deux observations du niveau de l’eau dans le bac est déterminée par: E = P ± Δd où P est la hauteur des précipitations pendant la période entre les deux mesures et Δd est la hauteur d’eau ajoutée (+) ou enlevée (–) au volume contenu dans le bac. 6. les besoins en eau des cultures 6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures Préparation de l’irrigation
  • 43. 6. les besoins en eau des cultures 6.1. Méthodes directes de détermination des besoins en eau des cultures Sur base de Lysimetres Le lysimètre est une cuve étanche enterrée, à parois verticales, ouverte en surface et remplie par une portion de terrain d'une épaisseur de 0,5 à 2 mètres. La végétation et les conditions à chaque niveau, surtout la teneur en eau, sont maintenues sensiblement identiques à celles du terrain en place. Les variations de stock d'eau peuvent alors être mesurées avec précision. Préparation de l’irrigation
  • 44. 6. les besoins en eau des cultures 6.2. Méthodes indirectes de détermination des besoins en eau des cultures Ce calcul est basé sur un bilan hydrique dans la zone racinaire sur une période donnée. On compare la quantité d’eau disponible naturellement et les prélèvements des végétaux placés dans des conditions optimales d’approvisionnement en eau. Eau disponible : Pe : la pluie efficace, fraction des précipitations stockée dans la zone racinaire éventuelle réserve :R Prélèvements : - évapotranspiration maximale : ETM= kc.ETP Kc : coefficient cultural Besoins nets Bn = ETM – Pe – R ETM= kc.ETP Préparation de l’irrigation
  • 45. Exercice Calculer le Besoins nets du figuier Supposant R = 0 ept. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin 4,46 2,82 1,87 1,44 1,27 1,69 2,48 3,23 3,65 4,55 0,5 0,5 0 0 0 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 3,3 14,7 23,7 32,7 27,6 34,8 31,2 24,6 13,5 4,8
  • 46. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 47. DESCRIPTION DE LA STATION DE TETE La station de tête se trouve à l’amont du système d’irrigation. Dont l’objectif de centraliser les sources en eau, améliorer leur qualité à l’injection par filtration, injecter les engrais, piloter les programmes des irrigations  Filtration de l'eau aboutissant à une eau de bonne qualité, ceci se fait par les filtres à sable, les filtres à tamis ou à disques  Injecteur d'engrais pour la réalisation d'une irrigation fertilisante a l’aide d’un kit d’injection  Les accessoires de la station de tête les vannes, le compteur volumétrique, le régulateur de pression, la purge d’air, le clapet de non retour, les manomètres 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 48. Les pompes • pompe à axe horizontal mono ou multicellulaire (Rivière, oued, bassin, collinaire). Eau de surface Avantages : matériel moins cher, facile à entretenir, …moteur diesel ou électrique, • Electropompe immergée : pompe et moteur immergés et moteur obligatoirement électrique (puits et forage). Avantages : matériel simple, silencieux, entretien réduit, n’exige pas un forage parfaitement rectiligne. Inconvénient : l’eau doit être propre, matériel cher, protection contre la foudre. • Pompe immergée à axe vertical et moteur de surface (pour puits et forages peu profonds) Avantages : possibilité d’un moteur diesel, moteur d’accès facile, pompe toujours amorcée. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 49. Pompe immergée pour forage pompe à axe horizontal
  • 50. Les pompes Nécessité de tenir compte de ces données pour l’achat de la pompe Diamètre du forage tubé en pouces Débit max pour HMT de 100m 4’’ 10m3 /h (3 L/S) 6’’ 50-60m3 /h ( 14L/S ) 8’’ 170m3 /h (47 L/S) 10’’ 200m3 /h (56 L/S) 12’’ 350m3 ou 100L/S Diamètre d’un forage. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 51. La Filtration Améliore la qualité physique de l’eau et protège le réseau contre le colmatage en arrêtant les matières en suspension : argiles, sables, limons, algues,… Types d’appareils : Séparateurs : éliminant les particules lourdes par Centrifugation. C’est un moyen de pré-filtration d’eau d’irrigation lorsque la turbidité de l’eau de surface est importante 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 52. La Filtration Filtres à sable : Constitués par une cuve métallique résistant à une forte pression (10 bars) que l’on remplit de sable. La qualité de la filtration est fonction du débit, autrement dit de la vitesse avec laquelle l’eau traverse la couche de sable, celle-ci doit être inférieure à 3-4 cm/S. Une fois le filtre encrassé (chute de pression à la sortie), jeu de vanne, contre lavage par inversion du courant et élimination des impuretés accumulées dans le filtre. Le sable se dégrade, il doit être changé tous les 2-3 ans. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 53. Le filtre à tamis : Il est fait d’un tamis en plastique ou en acier enchâssée dans un corps métallique cylindrique Là aussi la vitesse de passage de l’eau doit être < 3-4 cm/s si l’on veut avoir une filtration correcte 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation La Filtration
  • 54. Filtres à lamelles ou à disques. La filtration est assurée par un empilement de disques striés à stries radiantes, la filtration se fait de l’extérieur vers l’intérieur. Généralement dés que ΔP = 0.4 –0.5 bars, il faut déclencher le contre lavage. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation La Filtration
  • 55. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation La Filtration
  • 56. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Automatismes
  • 57. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Pour la réalisation d'une irrigation fertilisante, (irrigation et injection d'engrais). Il peut être installé, soit de façon permanente, soit simplement branché en cas de besoins grâce à des prises de raccordement. Cet appareil aussi servira pour injecter dans l'eau d'irrigation d'autres produits tels que de l’eau de Javel, de l’acide nitrique, des produits phytosanitaires
  • 58. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Réservoir d’engrais Ce sont des cuves dans lesquels on met l’engrais. L’eau d’irrigation passe à travers le réservoir d’engrais dilue les engrais et entraîne une solution nutritive vers l’extérieur du réservoir en direction du système
  • 59. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Les pompes doseuses d'injection proportionnelles fonctionnent par la pression de l'eau du système de l'irrigation. L’autre type de pompe d’injection fonctionne à l’aide d’une source électrique externe permettant l’obtention de la dilution désirée.
  • 60.
  • 61. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Le Venturi est un injecteur installé autour d'un point de restriction tel qu'une vanne régulatrice qui crée une pression différentielle, qui permet de créer un vide responsable d'injecter de la solution dans le système
  • 62. Exemple d’un dispositif artisanal d’injection de la solution nutritive
  • 63. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Solubilité des divers engrais (kg/100 L) Engrais Kg/100 à 20 °C Nitrate de chaux 122 Nitrate de potasse 31.6 Nitrate de magnésie 27.9 Sulfate d’ammoniaque 73 Urée 103.3 Ammonitrate 192 DAP 66.1 Chlorure de potasse 34 Sulfate de potasse 11.1 Bicarbonate de potasse 33 Phosphate mono potassique 23 Sulfate de magnésie 71
  • 64. La Fertigation 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Ce matériel d’injection peut être installé, soit de façon permanente, soit simplement branché en cas de besoin.  Venturi en cas de fertilisation localisée Il est installé juste après la station de filtration. A l’aval de ce matériel d’injection, un filtre à tamis ou à lamelles est placé en vue de filtrer la solution nutritive qui sera injectée dans le système. Celle-ci pourra contenir des particules d’engrais ou de précipités provenant d’une solution mère male préparée.
  • 65.
  • 66. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION Réseau de distribution se trouve à l’aval de la station de tête. L’eau ou la solution nutritive qui sort de la station de tête transite par la canalisation principale pour arriver aux secteurs d’irrigation commandés chacun par une vanne: La canalisation est composée de tuyaux fixes en P.V.C. ou polyéthylène (P.E).; son rôle est d'acheminer l'eau filtrée de l'unité de tête à la parcelle de destination. On utilise du P.V.C. pour la canalisation principale, secondaire et pour le porte-rampe, et les rampes sont en polyéthylène (PE). Les Canalisations principales et secondaires en P.V.C. du 90, 110, 125, 190, 160 et 200mm. Les porte-rampes en P.V.C. du 32, 40, 50, 63, 75, et 90 mm. Les rampes en P.E. du 14,5/17, 17/20, 22/25 mm. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 67. marché calculé 110 103,60 90 84,40 75 70,40 63 59,00 50,00000 46,20
  • 68. La conduite d’amenée transporte l’eau de la station de tête aux entrées des secteurs d’irrigation ou des postes d’arrosage, enterrée, Le porte-rampe (ou antenne) reçoit l’eau de la conduite d’amenée et le distribue aux rampes ou gaines Les rampes ou gaines perforés sont en polyéthylène (PE). Elles reçoivent l’eau du porte rampe et le distribuent aux organes de distribution 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 69. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION Les accessoires du réseau de distribution: les vannes, les manomètres, les tés, les coudes, les départs de rampes, les bouchons. Ils sont utilisés dans le système pour la distribution de l’eau entre les différentes conduites. On les trouve également au niveau de l’emplacement de la vanne qui assure le passage de l’eau de la conduite d’amenée au porte rampe 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation
  • 70.
  • 71. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION Les organes de distributions: 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Un goutteur est un distributeur capable de délivrer un débit d’eau par heur, généralement en matière plastique de couleur noire en vue d’éviter le développement des algues et résister aux rayons Ultraviolets Trois modes de fixation des goutteurs sur la rampe sont à considérer. Les goutteurs montés en dérivation, les goutteurs en ligne et les goutteurs intégrés
  • 72. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION Les organes de distributions: les goutteurs, les gaines, Les mini-diffuseurs. 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation En fonction du mode de fonctionnement, il existe deux types de goutteurs:  Autorégulent ; débit fixée  Turbulent ; débit est influencé par la pression
  • 73.
  • 74. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation les gaines sont constituées de tuyaux en polyéthylène qui assurent à la fois les fonctions de transport et de distribution de l'eau On peut distinguer des gaines constituées d’une double paroi en polyéthylène noir extrudée et perforée. L’eau arrive par la gaine intérieure et passe dans la gaine extérieure à travers un ensemble de trous, puis l’eau sort par des orifices pour alimenter la plante. L’un des inconvénients des gaines perforées est que le débit n’est pas régulier et l’apport n’est pas homogène. Elles sont sensibles au colmatage. Elles sont généralement conçues pour une utilisation d’une à deux années.
  • 75. DESCRIPTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION 7. les composantes du système d’irrigation Préparation de l’irrigation Le débit des gaines est généralement compris entre 1 et 8 l/h par mètre linéaire à une pression de service qui peut aller de 0,5 à 1,2 bars. En maraîchage, on utilise des écartements entre orifices variant de 0,20 à 0,60 m. Le prix est généralement faible par rapport aux autres types de distributeurs.
  • 76. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation Données sur la Région  Pluviométrie  Source d’eau  ….. Caractéristiques du terrain de l'exploitation  Superficie de l’exploitation  Type de sol  Pente  Exposition Caractéristiques de la source d'eau de l'exploitation On présente les informations sur le débit de la source, la durée de fonctionnement de la source, la pression à la source, l’origine de l’eau et sa qualité Préparation de l’irrigation
  • 77. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation Caractéristiques de la source d'eau de l'exploitation  Le débit horaire est la quantité d’eau (Qs) qui sort de la source par unité de temps. Il est exprimé en m3/h ou en l/s .  Le volume d’eau, disponible pendant une journée (en m3/j), est égal à : Vj = Qs x df où df = Durée maximale de fonctionnement de la source d’eau Préparation de l’irrigation
  • 78. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation la dose nette maximale (DNM) : la quantité d’eau que le sol pourra emmagasiner et mettre à la disposition des plantes. DNM = RU x f x Z x Prh - RU : Réserve utile en mm par m de profondeur ; - f : fraction pratique de la RU fonction type sol et de la plante f = 0,2 - 0,33 Pour un f = 0,33 qui affecte la RU, l’irrigation est déclenchée lorsque 33 % de la RU est atteinte - Z : Profondeur des racines actives, - Prh: Proportion réellement humectée par rapport au secteur d’arrosage Préparation de l’irrigation
  • 79. Exercice • Un source d’eau délivre une quantité de 10 litres pendant 5 seconde • La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de fonctionnement df=20 h/jour • Besoins de la culture est de 6mm/j • Superficie de l’exploitation est de 10 ha • Question • 1 Calculer le débit horaire en l/s puis en m³/h • 2 Calculer le volume d’eau disponible pendant une journée • 3 Calculer la superficie arroser par ce volume SUITE Pour arroser en période de pointe la superficie totale irrigable de l’exploitation est de 1,5 Ha,  4 Calculer le volume d’eau nécessaire par jour  5 La durée du fonctionnement du puits nécessaire
  • 80. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation La fréquence d’irrigation durant la période de besoins de pointe est déterminée par la formule suivante: I = DNM/Bbp I = Intervalle qui sépare deux irrigations consécutives DNM : La dose nette maximale (en mm) Bbp : Les besoins en eau bruts de pointe de la culture (en mm/j) Lorsque DNM > Bbp : I donne le nombre de jour entre deux irrigations successives. Lorsque DNM<Bbp : I<1 jour, les apports d’eau se feront chaque jour en plusieurs fois par jour. Le nombre d’arrosage par jour Naj = Bbp/DNM. Préparation de l’irrigation
  • 81. Exercice • RU : Réserve utile en mm par m de profondeur = 82 mm/m; • f : fraction pratique de la RU, f = 0,33 qui affecte la RU, l’irrigation est déclenchée lorsque 33 % de la RU est atteinte ; • Z : Profondeur des racines actives du clémentinier Z = 0,8 m ; • Prh: Proportion réellement humectée par rapport au secteur d’arrosage = 37 % Calculer la dose maximale en mm à apporter à chaque arrosage Calculer la fréquence d’irrigation (I) durant la période de besoins bruts de pointe 6mm Supposant que DNM = 3mm Calculer le nombre d’arrosage par jour
  • 82. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation La pluviométrie fictive d'un distributeur c’est la quantité de l’eau délivré par la superficie correspondante, elle est calculée par la formule suivante : Pf = Dd/Sd Pf : Pluviométrie fictive (mm/h) Dd : Débit du distributeur Sd : Superficie dominée par le goutteur = Ed x Er (Ed = écartement entre goutteur sur la rampe et Er = écartement entre rampes). En arboriculture on peut calculer la pluviométrie fictive par la formule suivante : 𝐏f=𝐃a/𝐒a Pf : Pluviométrie fictive (en mm/heure) ; Sa = Superficie dominée par arbre (en m²); Da: Débit déversé autour d’un arbre (l/h) = nombre de goutteurs/rampe x nombre de rampes par ligne de plantation x débit du goutteur (l/h). Préparation de l’irrigation
  • 83. Exercice Goutteur de 8 l/s Écartement de plantation (6 – 4) 2 rampe par ligne de culture Distance entre goutteur 2 m Calculer la pluviométrie fictive du distributeur Calculer la pluviométrie fictive par arbre
  • 84. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation La durée maximale d’arrosage (en h/j) d’un poste d’irrigation en période de pointe : T = Bbp/Pf Bbp : Besoins brut de pointe en eau d’irrigation (mm/jour) Pf : Pluviométrie horaire (mm/heure) En cas de fractionnement de l’apport d’eau journalier, on divise T par Naj (nombre d’arrosages/j). Préparation de l’irrigation
  • 85. Exercice la pluviométrie fictive du distributeur déjà calculé calculer La durée maximale d’arrosage sachant que le besoin brut est 6mm
  • 86. 8. calendrier d’irrigation Paramètre de base d’irrigation Le nombre de secteurs Ns = df/T Ns: Nombre minimum de secteurs d’irrigation df : Durée maximale du fonctionnement de la source d’eau (h/j) T : Durée maximale d’arrosage (heures/jour). La taille maximale d’un secteur d’irrigation Ts Ts= Si /Ns Si = Surface irriguée (m²) Ns = Nombre de secteurs Préparation de l’irrigation
  • 87. Calcul du nombre minimum de secteurs d’irrigation sachant que la durée de fonctionnement 14 h
  • 88. Exercice Un verger d’amandier couvre une superficie de 8 ha, dont 600 m2 occupé par les constructions l’exploitation est de forme rectangulaire, sa longueur L=400m. Elle est répartie en 2 parcelles carré de presque 4 ha qui sépare entre eux un piste de 4 mètre. Besoins brute de l’amandier est de 3 mm/j - écartement (6 – 3) – 2ramps par ligne de plantation ,distance entre goutteur 1,5 et débit de 8 l/h Le débit horaire de puit Qs=40 m³/h La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de fonctionnement df=20 h/jour La dose nette maximale (en mm) à apporter à chaque arrosage DNM = 4 mm 1. le volume d’eau disponible pendant une journée 2. le volume d’eau nécessaire par jour pour arroser la superficie de l’exploitation et déduire la durée du fonctionnement du puits nécessaire 3. La fréquence d’irrigation durant la période de besoins bruts de pointe 4. La pluviométrie fictive , la durée maximale d’arrosage et déduire le nombre minimum de secteurs d’irrigation 5. la taille maximale d’un secteur d’irrigation
  • 89. 1. Un verger d’amandier couvre une superficie de 9 ha, dont 400 m2 occupé par les constructions. Le besoin brute de l’amandier est de 3 mm/j - écartement (6 – 4) - 2ramps par ligne de plantation, distance entre goutteur 1,5 et débit de 8 l/h Le débit horaire de puit Qs = 35 m³/h La moto-pompe est caractérisée par une durée maximale de fonctionnement df=20 h/jour La dose nette maximale (en mm) à apporter à chaque arrosage DNM = 4 mm 1) Calculer la durée maximale d’arrosage ? 2) Calculer la durée maximale du fonctionnement du puits et déduire le nombre minimum de secteurs d’irrigation ?
  • 90. 8. calendrier d’irrigation DELIMITATION ET DISPOSITION DES SECTEURS D’IRRIGATION Un secteur d’irrigation reçoit un débit d’eau proche de celui de la source. Ce secteur peut être composé de plusieurs postes d’arrosage. Ce qui permet le partage du débit de la source sur plusieurs postes qui fonctionneront en même temps. La disposition des postes d’arrosage dans l’exploitation se fait selon plusieurs critères :  La configuration des parcelles : isoler les parcelles à forme irrégulières.  Le type de sol : choisir des parcelles comprenant un type de sol homogène.  Le type de culture, l’assolement culturale, …  La topographie : placer les postes d’arrosage selon les types de pentes, de préférence installer les rangées des cultures et les rampes suivant les courbes de niveau, Préparation de l’irrigation
  • 91. 8. calendrier d’irrigation DELIMITATION ET DISPOSITION DES SECTEURS D’IRRIGATION Selon la pente du terrain,  on pourra placer le porte rampe à l’extrémité ou à l’intérieur du poste d’arrosage. Ce porte rampe pourra alimenter des rampes ascendantes et rampes descendantes de directions opposées et ayant des diamètres différents.  Les longueurs de ces rampes placées de part et d’autre du porte rampe sont différentes selon la pente. Plus la pente augmente plus le porte rampe sera placé vers la partie supérieure de la parcelle. Les paires de rampes auront la même longueur dans les cas où le terrain est plat. Préparation de l’irrigation
  • 92. 8. calendrier d’irrigation Pression dans les conduites d’eau La pression est définie classiquement comme l'intensité de la force qu'exerce un fluide par unité de surface. La pression de fonctionnement du système est la pression hydraulique maximale requise pour le fonctionnement normal du système, qui comprend: a) les pertes de charge dans le réseau de conduites depuis l’ouvrage de tête jusqu’à l’extrémité la plus lointaine du système; b) la pression requise par les distributeurs; et c) la différence d’altitude (en plus ou en moins). Préparation de l’irrigation On distingue trois classes de systèmes: • les systèmes à basse pression, dans lesquels la pression requise est de 2 à 3,5 bars; • les systèmes à moyenne pression, dans lesquels la pression requise est de 3,5 à 5 bars; • les systèmes à haute pression, dans lesquels la pression requise est supérieure à 5 bars. 10 m d’eau = 1 bar = 1 kg/cm2
  • 93. 8. calendrier d’irrigation Pression dans les conduites d’eau Il faut vérifier la pression en différentes point du réseau de façon périodique. Il est préférable d’utiliser des manomètre à aiguille durant la visite de contrôle. Les points de contrôle de la pression: • Contrôle la pression à l’entrée de la station de tête • Contrôle da déférence de pression entre l’entrée et la sortie du filtre • Contrôler la pression à la sortie de la station du tête Préparation de l’irrigation Si la pression n’est pas bonne, on cherche l’origine de l’anomalie
  • 94.
  • 95.
  • 96. 9. méthodes et Précision Méthode de contrôle de débit et niveaux de contrôle  Contrôle du débit de l’installation Le débit de l’installation sous une pression donnée pourra être mesuré régulièrement à l’aide d’un compteur monté en station de tète. Le volume d’eau délivré au secteur d’irrigation par heure pourra nous permette de s’apercevoir de la baisse des débits due au colmatage progressif des distributeurs. Ce débit de l’installation pourra être estimé en mesurant le débit d’un échantillon de goutteurs et le multiplier par le nombre de goutteur par secteur. Début moyen de goutteur : mètre sous le goutteur un récipient pour collecter l’eau délivrer par le goutteur pendant une heur et puis calculer le volume d’eau pour déduire le débit du goutteur Débit (l/h) = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 (𝑙) 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 ℎ Préparation de l’irrigation
  • 97. 9. méthodes et Précision Méthode de contrôle de débit et niveaux de contrôle  Contrôle du bouchage des goutteurs et de l’homogénéité de leur débit Pour contrôler le débit des goutteurs on calcule le coefficient d’uniformité. Ce mesure porte sur 4 distributeurs par rampe pour 4 rampe ( 1er, 1/3, 2/3 et dernier pour rampe et goutteur). On calcule la moyenne (q min) des 4 mesures de débit les plus faibles et la moyenne (q) de l’ensemble des débits mesurés. Le coefficient d’uniformité (CU) est égal à : CU = (q min/q)*100 SI CU > 90 : pas d’intervention Si CU entre 90 et 70 : nettoyage du réseau Si CU < 70 : chercher les causes du colmatage Ce type de mesure pourra se faire obligatoirement en début de compagne Préparation de l’irrigation
  • 98. 10. état des éléments du réseau d’irrigation 10. 1 État du filtre En fonctionnement normal, un filtre va se colmater au fil du temps. il faut Le nettoyer quand il provoque une baisse de pression de plus de 0,5 bar. il est donc impératif de prévoir des prises « manomètre » avant et après Le filtre, et de contrôler La pression régulièrement lorsque l’installation est en fonctionnement. Si les nettoyages manuels d’un filtre deviennent trop fréquents (plus de 2 à 3 fois par semaine), il faut envisager leur automatisation. Crépine Elle empêche la pénétration de corps étrangers pouvant obstruer les canalisations et faire des dégâts dans la pompe Pilotage de l’irrigation
  • 99. 10. état des éléments du réseau d’irrigation 10. 1 État du filtre Filtre à sable le contre-lavage Le contre-lavage est le seul moyen pour nettoyer un filtre à sable. Le bon réglage de la vanne de contre-lavage doit être vérifié avec l’installateur pour ne pas risquer d’entraîner le sable à l’extérieur. l’état du sable à surveiller Il est recommandé de faire un contrôle visuel annuel de l’état du sable. Le changer environ tous les 3 à 5 ans ou plus fréquemment s’il reste sale après un lavage ou s’il s’agglomère en formant des « paquets ». niveau du sable De temps en temps, remettre, si nécessaire, du sable jusqu’au niveau préconisé par le fabricant. Pilotage de l’irrigation en contre-lavage
  • 100. 10. état des éléments du réseau d’irrigation 10. 1 État du filtre le filtre à tamis Les filtres les plus simples sont à démonter pour être nettoyés manuellement (brosse + jet d’eau). Les filtres les plus sophistiqués sont équipés : • d’une brosse qui tourne dans le tamis et d’une vanne de réglage. • et/ou d’un système d’aspiration des particules , L’ensemble peut être automatisable. Quel que soit le mode de nettoyage, il faut démonter le filtre complètement, au moins une fois pas an, pour vérifier l’état du tamis. Lors d’un colmatage excessif, la trop forte pression sur le tamis peut provoquer sa déformation ou son déchirement. Pilotage de l’irrigation
  • 101. 10. état des éléments du réseau d’irrigation 10. 1 État du filtre le filtre à disques L’empilement de disques (cartouche) est retiré de son corps, les disques sont désolidarisés sur leur axe pour les nettoyer au jet haute pression ou par trempage (12 à 24 h) dans l’eau de javel Le mouvement inverse de l’eau provoque le relâchement des disques pour libérer les particules vers la vidange. C’est plus efficace qu’un simple lavage manuel et facilement automatisable pour les nettoyages fréquents. Pilotage de l’irrigation
  • 102. 11. l’entretien du réseau • injection d’acide contre les dépôts de calcaire et d’engrais. Pour effectuer les traitements appropriés, il est important de faire une analyse d’eau pour connaître sa qualité chimique : Si votre eau contient moins de 10 mg de calcium par litre : un traitement en fin de saison suffit ! Si votre eau contient entre 10 et 50 mg de calcium par litre, il faut traiter 2 à 3 fois dans la saison. Au-delà de 50 mg : il faut intervenir une fois par semaine ! on recherche une concentration de 0,2 % d’acide au distributeur. On injecte une solution d’acide + eau. On vérifie au papier pH que l’acide est bien arrivé au dernier distributeur. On peut alors arrêter l’installation, laisser agir au moins 15 min puis rincer abondamment (45 min à l’eau claire). • injection de chlore contre les colmatages organiques : algues, bactéries, champignons Préparer une solution mère à 3% (concentration à adapter en fonction du degré de colmatage) d’eau de Javel du commerce titrée à 36° chlorométrique. L’injecter pendant 15 min Pilotage de l’irrigation
  • 103. 11. l’entretien du réseau Densité de plantation de 4 m x 2 m, 1 goutteur de 1,6 l/h espacés de 0,75 m, en mono-rampe. 3333 goutteurs/ha soit un débit total du réseau de 5333 l/h/ha (5,33 m3/h/ha). Objectif : On veut distribuer aux goutteurs une solution à 0,2% d’acide nitrique pendant 15 mn soit : (0,2/100) x 5333 x (15/60) ≈ 2,66 litres/ha d’acide nitrique. NB : Dans le commerce, l’acide nitrique est dosé à 60% ou 90% ou 95% (à vérifier sur l’étiquette !), on a donc besoin de (2,66/60) x 100 = 4,43 l d’acide du commerce Pilotage de l’irrigation
  • 104. 11. l’entretien du réseau Densité de plantation de 4 m x 2 m, Réalisation Préparer une solution mère à 20 % Volume de la solution 2,66/20*100 = 13,3 litres (volume total) Dans un bac on dilue 4,43 l d’acide du commerce dans (13,3 – 4,43) = 8,87 = 9 litres d’eau Rapport d’injection = débit d’injection (l/h)/ débit du réseau (l/h) Débit d‘injection de 13,3 litre de solution mere en 15 min 13,3 * (60/15) = 53,3 l/h débit du réseau 5333 l/h/ha Rapport d’injection : 53,3/5333 = 0;0999 = 1% Pilotage de l’irrigation
  • 105. 11. l’entretien du réseau • Connaitre toutes les caractéristiques des matériels qui composent l’installation, • Réaliser les opérations de surveillance, nettoyage et entretien tout au long de la saison, • Disposer les moyens d’agir rapidement quand on a détecté un problème. Pilotage de l’irrigation pour bien connaître son installation et pouvoir intervenir rapidement  Avoir un plan précis de l’installation,  Noter les caractéristiques techniques  Toujours prévoir, dès l’achat du matériel, un stock
  • 106. 11. l’entretien du réseau Pilotage de l’irrigation vérifier l’installation bien avant le début de la campagne d’irrigation ou d’antigel. à partir d’une station de pompage • Vérifier le bon état apparent de l’armoire électrique et des câbles de la station de tête. • Contrôler l’état de la pompe . • Vérifier tous les filtres et/ou les automatismes de contre lavage. • Test d’uniformité • Le compteur volumétrique permet de vérifier le volume d’eau passé. Ce volume doit correspondre à celui attendu par le débit théorique de l’installation • Végétation surtout si les rampes sont enterrées ou sous paillage • Injection d’aide et chlore • purger les rampes, en cours de campagne
  • 107. 11. l’entretien du réseau les précautions à prendre contre le gel Pour éviter les dégâts du gel et retrouver une installation en bon état la saison suivante :  nettoyer les filtres et les vidanger soigneusement,  purger les rampes,  vidanger complètement le réseau,  s’assurer que les regards des vannes sont bien drainés  laisser les vannes 1/4 de tour à moitié ouvertes • Vidange et purge du réseau Pilotage de l’irrigation
  • 108. 12. remédier aux pannes • Un bruit de gravier dans la pompe : il y a cavitation. Soit la hauteur d’aspiration est trop grande et il faut baisser la pompe - soit le débit est trop important et il faut réduire le débit. • Un échauffement anormal du moteur électrique : il peut avoir 3 origines : une mauvaise ventilation du local de pompage, des démarrages trop fréquents, une demande de débit à la pompe trop important. • Une vibration anormale de la pompe : vérifier la fixation du socle et le manchon d’accouplement qu’il faut changer quand il est usé. Pilotage de l’irrigation
  • 109. 13. l’uniformité du débit au réseau d’irrigation Utilisation des Tensiomètres Pilotage de l’irrigation Le tensiomètre mesure la tension de l’eau du sol ou la succion du sol. Il est formé d’un tube remplie d’eau équipé d’une jauge à vacuum en haut et une bougie céramique poreuse vers le bas. L’eau se déplace du tube à travers la bougie vers le sol en réponse à la succion du sol quand le sol est sec. Lorsque le sol est saturé, la tension est nulle. Les valeurs mesurées par le manomètre indiqueront donc quand il est nécessaire d'irriguer
  • 110. 13. l’uniformité du débit au réseau d’irrigation Utilisation des sondes. Pilotage de l’irrigation Les sondes mesurent de la conductivité électrique entre deux électrodes, elles sont placées dans le sol. Apres branchement sur une sonde le boitier de lecture convertit la résistance en potentiel hydrique, ainsi on mesure la disponibilité en eau du sol et non l'humidité, l’unité de mesure est le Centibar Sol Humide: forte conductivité Sol Sec: faible conductivité

Notes de l'éditeur

  1. 0606915634
  2. 0606915634
  3. Q = V*S
  4. 1 bar = 10 mce