Dans le sillage de la réflexion sur les nouvelles perspectives, nous avons pu identifier 4 grandes tendances majeures pouvant illustrer la notion d’eco design : le design sensé, découlant de l’émergence des nouvelles préoccupations ; le design économique, ou la tendance à vouloir faire mieux avec moins ; le design positif, qui prône une gestion des cycles optimale ; et enfin le design de système, porteur de solutions globales.
La définition initiale du design est celle d’un concept alliant une intention à sa réalisation matérielle. Cette conception première a progressivement laissé place à une discipline qui a délaissé le fond pour ne s’intéresser qu’à la forme, s’inscrivant dans une logique marketing et industrielle, oubliant la théorie du design comme intention première, comme alliance de l’idée et de sa représentation.
En cela, les enjeux actuels liés aux problématiques environnementales et sociétales ont permis la renaissance d’un design approprié, au service du développement humain. Le designer apparaît donc comme un des acteurs majeurs de la mutation en cours, comme un artisan au service du progrès, porteur de solutions globales. D’où une nécessaire extension du domaine du design, ce dernier se préoccupant désormais non plus seulement de conceptions matérielles mais surtout de la fourniture de services centrés sur l’expérience utilisateur, intégrés en une logique systémique dans des « scénarios de vie » à la mesure de l’homme.
L'effacement de l’objet des préoccupations centrales de la démarche eco design laisse donc place à une vision qui privilégie la dimension systémique des affaires humaines.
Appréhender les choses selon cette nouvelle pensée systémique, c’est abandonner la conception traditionnelle par trop linéaire qui fût longtemps l’unique modèle valable de compréhension du monde et œuvrer pour la valorisation des cycles, qu’ils soient naturels, industriels ou humains. L’entreprise, tout d’abord, se doit d’intégrer les différents cycles qui la composent en un cycle global dont l’ambition est de générer non plus du profit mais du développement humain. Du côté de l’industrie, un nouveau modèle émerge dont la vision cyclique tend à faire disparaître les impacts négatifs sur l’écosystème naturel. Se dirige-t-on vers un modèle économique générateur d’externalités positives ?
Enfin, le design de solutions globales nous amène à nous questionner sur l’émergence d’écosystèmes intégrés, au niveau de l’activité économique d’un part, concernant les relations entre collaborateurs dans le milieu professionnel, mais aussi concernant de nouvelles façons de vivre ensembles au sein d’une société viable et durable. Ces nouveaux modes de vie signifient au niveau local une revalorisation des territoires par la mise en place de projets de développement durable et approprié. Au final, il est aujourd’hui urgent de penser l’écosystème global, favorisant la diversité et l’enrichissement réciproque des sphères économique, écologique et sociale en un équilibre indispensable à la préservation et au développement approprié de la vie sous toutes ses formes.
Aussi, ce rapport d'innovation a pour tâche d’explorer les développements en cours, les pistes à suivre, les innovations qui nous indiquent les voies du progrès, qui bouleversent notre époque, tant dans le domaine de la création que dans celui de l’entreprise, de l’économie, et au niveau de la société dans son ensemble.
Un rapport issu du cercle d'innovation Courts-Circuits, à l'initiative de Pourquoi tu cours (l'agence des idées), encadré par les planneurs stratégiques Jérémy Dumont et Nicolas Marronnier.
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Enjeux DD et performance RSE - Dr Franck EBA 2023 11.pptxFranckEba1
Enjeux développement durable et performance RSE.
Enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux, et de gouvernance.
L'entreprise accroît son attractivité, sa performance et sa pérennité.
Le rapport développement durable 2015-2016 d'un acteur Suisse de la gestion d...Mike Sebaut
Notre contribution à demain : mieux vivre dans une société plus respectueuse des ressources, de l’environnement et des hommes. C’est pour déployer cet engagement qu’Helvetia Environnement structure un plan Développement durable, depuis 2013 et à l’horizon 2017. Au-delà de ces 5 années, il constitue le socle de nos actions concrètes, au quotidien, pour le respect des Hommes et de la planète.
Dans le sillage de la réflexion sur les nouvelles perspectives, nous avons pu identifier 4 grandes tendances majeures pouvant illustrer la notion d’eco design : le design sensé, découlant de l’émergence des nouvelles préoccupations ; le design économique, ou la tendance à vouloir faire mieux avec moins ; le design positif, qui prône une gestion des cycles optimale ; et enfin le design de système, porteur de solutions globales.
La définition initiale du design est celle d’un concept alliant une intention à sa réalisation matérielle. Cette conception première a progressivement laissé place à une discipline qui a délaissé le fond pour ne s’intéresser qu’à la forme, s’inscrivant dans une logique marketing et industrielle, oubliant la théorie du design comme intention première, comme alliance de l’idée et de sa représentation.
En cela, les enjeux actuels liés aux problématiques environnementales et sociétales ont permis la renaissance d’un design approprié, au service du développement humain. Le designer apparaît donc comme un des acteurs majeurs de la mutation en cours, comme un artisan au service du progrès, porteur de solutions globales. D’où une nécessaire extension du domaine du design, ce dernier se préoccupant désormais non plus seulement de conceptions matérielles mais surtout de la fourniture de services centrés sur l’expérience utilisateur, intégrés en une logique systémique dans des « scénarios de vie » à la mesure de l’homme.
L'effacement de l’objet des préoccupations centrales de la démarche eco design laisse donc place à une vision qui privilégie la dimension systémique des affaires humaines.
Appréhender les choses selon cette nouvelle pensée systémique, c’est abandonner la conception traditionnelle par trop linéaire qui fût longtemps l’unique modèle valable de compréhension du monde et œuvrer pour la valorisation des cycles, qu’ils soient naturels, industriels ou humains. L’entreprise, tout d’abord, se doit d’intégrer les différents cycles qui la composent en un cycle global dont l’ambition est de générer non plus du profit mais du développement humain. Du côté de l’industrie, un nouveau modèle émerge dont la vision cyclique tend à faire disparaître les impacts négatifs sur l’écosystème naturel. Se dirige-t-on vers un modèle économique générateur d’externalités positives ?
Enfin, le design de solutions globales nous amène à nous questionner sur l’émergence d’écosystèmes intégrés, au niveau de l’activité économique d’un part, concernant les relations entre collaborateurs dans le milieu professionnel, mais aussi concernant de nouvelles façons de vivre ensembles au sein d’une société viable et durable. Ces nouveaux modes de vie signifient au niveau local une revalorisation des territoires par la mise en place de projets de développement durable et approprié. Au final, il est aujourd’hui urgent de penser l’écosystème global, favorisant la diversité et l’enrichissement réciproque des sphères économique, écologique et sociale en un équilibre indispensable à la préservation et au développement approprié de la vie sous toutes ses formes.
Aussi, ce rapport d'innovation a pour tâche d’explorer les développements en cours, les pistes à suivre, les innovations qui nous indiquent les voies du progrès, qui bouleversent notre époque, tant dans le domaine de la création que dans celui de l’entreprise, de l’économie, et au niveau de la société dans son ensemble.
Un rapport issu du cercle d'innovation Courts-Circuits, à l'initiative de Pourquoi tu cours (l'agence des idées), encadré par les planneurs stratégiques Jérémy Dumont et Nicolas Marronnier.
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Enjeux DD et performance RSE - Dr Franck EBA 2023 11.pptxFranckEba1
Enjeux développement durable et performance RSE.
Enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux, et de gouvernance.
L'entreprise accroît son attractivité, sa performance et sa pérennité.
Le rapport développement durable 2015-2016 d'un acteur Suisse de la gestion d...Mike Sebaut
Notre contribution à demain : mieux vivre dans une société plus respectueuse des ressources, de l’environnement et des hommes. C’est pour déployer cet engagement qu’Helvetia Environnement structure un plan Développement durable, depuis 2013 et à l’horizon 2017. Au-delà de ces 5 années, il constitue le socle de nos actions concrètes, au quotidien, pour le respect des Hommes et de la planète.
Economie circulaire en entreprise: Exemples et mise en oeuvrePerrine Collin
L'économie circulaire est un modèle économique qui répond aux limite de notre modèle actuel et offre nombre d'opportunités pour nos entreprises. Le 1er mars, l'UCM, en partenariat avec IKEA, Skyfarms, Lilibulk et ESN proposait un atelier pour parcourir le concept et ses modèles sous-jacents.
Depuis sa création en 1998, Alter Eco partage avec les coopératives de producteurs partenaires et les consommateurs une vision exigeante et positive des échanges et de l’agriculture, fondée sur le respect de l’homme et de l’environnement. Notre projet est porté par une équipe de cinquante personnes convaincues et engagées dans la promotion d’un commerce plus juste et d’un modèle d’agriculture biologique familiale.
L’économie circulaire, ses conséquences pour notre société, nos entreprises ,...Liping Lamidieu
Présentation complémentaire de mon document (Pdf) sur l'économie circulaire et ses conséquences sur les achats et le métier d'acheteur. Travail personnel mené dans le cadre d'étude sur l'innovation dans les achats à l'école de Management de Grenoble (Gem).
Valoriser ses impacts positifs Incubateur Rungis&Co #NOUSSOMMESVIVANTS (11).pdfnous sommes vivants
La crise agricole fait l'actualité. La transition écologique des filières céréales, boeuf, lait, sucre, miel, fruits et légumes est l'enjeu. Cet enjeu est aussi économique. Et les solutions peuvent venir des start ups. Lire la note https://lnkd.in/ecfDK3qC
Occupant près de deux tiers du territoire national, l'agriculture a une responsabilité majeure en termes de gestion des ressources naturelles et du patrimoine vivant qui constitue sa ressource première. Elle est en transition agro écologique.
Notre approche pour réussir la transition écologique, quand il s’agit de méthodes et pratiques, est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité mais aussi le bien être animal et le juste rémunération des producteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers.
L’économie régénérative nécessite un changement de model mental qui doit s’opérer dans les entreprises. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Mais aussi un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux courts termes et long termes. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche.
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative pour permettre aux entreprises de prendre leurs responsabilités face au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Au delà des stratégies d’adaptation des activités économiques, il est urgent de restaurer la biocapacité des écosystèmes exploités à se renouveler et de tisser des relations bénéfiques pour y parvenir. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche. Il est essentiel de valoriser les pratiques vertueuses. Ceux qui adoptent ces pratiques doivent pouvoir en vivre. Il est vital de parler de juste rémunération des acteurs des filières. Et de juste prix.
Les starts ups à impact dans le secteur agricole font partie de la solution. Une start up à impact commercialise des produits à impacts positifs. A ce niveau il est possible de construire un business model à la fois vivable et responsable. Une stratégie d’impacts se décide au niveau du business model en concertation avec ses parties prenantes.
NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
Construire l'économie circulaire ici et maintenant !Leonard
Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, RE2020, responsabilité élargie du producteur à l’horizon 2023 : le secteur de la construction – responsable d’environ un quart des émissions de CO2 et premier producteur de déchets en Europe – est appelé à accélérer sa transition vers une économie plus sobre en ressources naturelles et en émissions de gaz à effet de serre. Un effort d’autant plus crucial à l’heure des nouvelles instabilités géopolitiques et des tensions persistantes sur la chaîne logistique après deux ans de pandémie, qui rendent plus complexe l’approvisionnement sur les marchés mondiaux. Comment alors lever les freins au développement de l’économie circulaire dans la construction et réussir la transformation des métiers des villes et des territoires ?
with the students and friends of the ISG we have created our vision of the ecological transition and the different changes that are being made and that will be made for a better world and a safe environment for our health
Economie circulaire en entreprise: Exemples et mise en oeuvrePerrine Collin
L'économie circulaire est un modèle économique qui répond aux limite de notre modèle actuel et offre nombre d'opportunités pour nos entreprises. Le 1er mars, l'UCM, en partenariat avec IKEA, Skyfarms, Lilibulk et ESN proposait un atelier pour parcourir le concept et ses modèles sous-jacents.
Depuis sa création en 1998, Alter Eco partage avec les coopératives de producteurs partenaires et les consommateurs une vision exigeante et positive des échanges et de l’agriculture, fondée sur le respect de l’homme et de l’environnement. Notre projet est porté par une équipe de cinquante personnes convaincues et engagées dans la promotion d’un commerce plus juste et d’un modèle d’agriculture biologique familiale.
L’économie circulaire, ses conséquences pour notre société, nos entreprises ,...Liping Lamidieu
Présentation complémentaire de mon document (Pdf) sur l'économie circulaire et ses conséquences sur les achats et le métier d'acheteur. Travail personnel mené dans le cadre d'étude sur l'innovation dans les achats à l'école de Management de Grenoble (Gem).
Valoriser ses impacts positifs Incubateur Rungis&Co #NOUSSOMMESVIVANTS (11).pdfnous sommes vivants
La crise agricole fait l'actualité. La transition écologique des filières céréales, boeuf, lait, sucre, miel, fruits et légumes est l'enjeu. Cet enjeu est aussi économique. Et les solutions peuvent venir des start ups. Lire la note https://lnkd.in/ecfDK3qC
Occupant près de deux tiers du territoire national, l'agriculture a une responsabilité majeure en termes de gestion des ressources naturelles et du patrimoine vivant qui constitue sa ressource première. Elle est en transition agro écologique.
Notre approche pour réussir la transition écologique, quand il s’agit de méthodes et pratiques, est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité mais aussi le bien être animal et le juste rémunération des producteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers.
L’économie régénérative nécessite un changement de model mental qui doit s’opérer dans les entreprises. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Mais aussi un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux courts termes et long termes. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche.
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative pour permettre aux entreprises de prendre leurs responsabilités face au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Au delà des stratégies d’adaptation des activités économiques, il est urgent de restaurer la biocapacité des écosystèmes exploités à se renouveler et de tisser des relations bénéfiques pour y parvenir. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche. Il est essentiel de valoriser les pratiques vertueuses. Ceux qui adoptent ces pratiques doivent pouvoir en vivre. Il est vital de parler de juste rémunération des acteurs des filières. Et de juste prix.
Les starts ups à impact dans le secteur agricole font partie de la solution. Une start up à impact commercialise des produits à impacts positifs. A ce niveau il est possible de construire un business model à la fois vivable et responsable. Une stratégie d’impacts se décide au niveau du business model en concertation avec ses parties prenantes.
NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
Construire l'économie circulaire ici et maintenant !Leonard
Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, RE2020, responsabilité élargie du producteur à l’horizon 2023 : le secteur de la construction – responsable d’environ un quart des émissions de CO2 et premier producteur de déchets en Europe – est appelé à accélérer sa transition vers une économie plus sobre en ressources naturelles et en émissions de gaz à effet de serre. Un effort d’autant plus crucial à l’heure des nouvelles instabilités géopolitiques et des tensions persistantes sur la chaîne logistique après deux ans de pandémie, qui rendent plus complexe l’approvisionnement sur les marchés mondiaux. Comment alors lever les freins au développement de l’économie circulaire dans la construction et réussir la transformation des métiers des villes et des territoires ?
with the students and friends of the ISG we have created our vision of the ecological transition and the different changes that are being made and that will be made for a better world and a safe environment for our health
2. 4- Economie verte
Définition:
« Une économie qui améliore le bien-être humain et l’équité sociale tout en
réduisant de façon significative les risques environnementaux et les pénuries
écologiques ». Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE, 2011a)
Sous sa forme la plus simple, l’économie verte se caractérise par un faible taux
d’émission de carbone, l’utilisation rationnelle des ressources et l’inclusion
sociale.
« La croissance verte consiste à favoriser la croissance économique et le
développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir
les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose notre bien-
être. Pour ce faire, elle doit catalyser l’investissement et l’innovation qui
étayeront une croissance durable et créeront de nouvelles opportunités
économiques » Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE)
3. Termes connexes:
Économie brune Économie fondée sur les énergies fossiles
(charbon, pétrole, gaz) (PNUE, 2011).
Investissement socialement responsable (ISR) L’ISR concerne le
processus de sélection par les sociétés de gestion de portefeuille
des valeurs mobilières qui composent leur portefeuille en prenant
en compte, en plus de critères financiers, les pratiques
environnementales, sociales/sociétales et de gouvernance de
l’entreprise (République française, 2013a).
COP27
4. La Responsabilité Sociétale des Entreprises RSE, également appelée
Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises, consiste à intégrer
les enjeux environnementaux et sociaux dans le fonctionnement de l’entreprise
ainsi que dans ses produits et services.
ESG pour Environnement Social Gouvernance: GUIDE DE LA BOURSE DE
VALEURS MOBILIERES
Concept très lié à la RSE, ce sigle international désigne les critères
Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) qui permettent une
analyse extra-financière d’une entreprise. L’investisseur peut ainsi découvrir si
elle met en œuvre une stratégie socialement responsable, et particulièrement
comment elle se comporte avec l’environnement et ses parties prenantes, c’est-
à-dire ses salariés, ses partenaires, sous-traitants et clients. Autrement dit, on
appelle analyse ESG, la mesure par un investisseur de la performance RSE d’une
entreprise.
Le critère environnemental va analyser sa politique de gestion des déchets, de
réduction des émissions de gaz à effet de serre, et si elle s’attache à prévenir
tous risques environnementaux dans son activité.
5. Le critère social prend en compte la prévention des accidents et des
risques psychosociaux, la formation du personnel, le respect du droit des
employés, l’organisation de la chaine de sous-traitance et la qualité du
dialogue social.
Le critère de gouvernance vérifie l’indépendance du conseil
d’administration, la répartition entre les hommes et les femmes au sein
de l’équipe dirigeante, la structure de gestion et la présence d’un
comité de vérification des comptes.
Ajoutés à une évaluation purement financière, ces critères permettent
donc d’éclairer, d’une autre manière, l’investisseur sur la stratégie d’une
entreprise. Ces critères ESG sont au cœur du processus de labellisation
des fonds d’Investissement Socialement Responsable (ISR), permettant
ainsi d’assurer une adéquation entre recherche de performance et
orientation responsable de son épargne.
7. 5- L’économie circulaire
Définition:
La notion d’économie circulaire est née des limites de l’économie actuelle, qui
est linéaire. Input ----chaine de production---output(PF+ déchets)
Depuis la révolution industrielle, le modèle de production et de consommation
repose sur des ressources naturelles abondantes, et sur un schéma d’utilisation
linéaire :
on extrait des matières premières > on produit des biens et services > on
consomme ces biens et services > on se débarrasse des déchets.
Ce modèle conduit inexorablement à l’épuisement des ressources naturelles.
8.
9. Le principe clé de l’économie circulaire est d’éviter le gaspillage
des ressources et l’impact environnemental.
Pour Laurent et Le Cacheux (2015), l’économie circulaire vise des
prélèvements limités des ressources, l’utilisation d’énergies
renouvelables et la minimisation des déchets.
Selon l’ADEME (2013, p. 4), l’économie circulaire est un « système
économique d’échange et de production qui, à tous les stades du
cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter
l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact
sur l’environnement tout en développant le bien-être des
individus ».
10. Domaines de l’économie circulaire
Les trois domaines d’action concernent :
1. l’offre des acteurs économiques ;
2. la demande et le comportement des consommateurs ;
3. la gestion des déchets.
Chacun de ces domaines comprend un ou plusieurs piliers.
11. L’offre des acteurs économiques comporte jusqu’à quatre
piliers :
1. l’approvisionnement durable, qui concerne le mode
d’exploitation ou d’extraction des ressources, en limitant les
rebuts d’exploitation et l’impact sur l’environnement ;
2. l’écoconception, qui vise à prendre en compte l’ensemble
du cycle de vie en minimisant les impacts environnementaux
;
3. l’écologie industrielle et territoriale, qui constitue un mode
d’organisation interentreprises par des échanges de flux ou
une mutualisation des besoins ;
4. l’économie de la fonctionnalité, qui privilégie l’usage à la
possession, et tend à vendre des services liés aux produits
plutôt que les produits eux-mêmes.
12. La demande et le comportement des consommateurs s’appuient
sur deux piliers :
la consommation responsable, qui doit conduire l’acheteur à
effectuer son choix en prenant en compte les impacts
environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit ;
l’allongement de la durée d’usage par le consommateur, qui doit
le conduire à la réparation, à la revente ou au don et au réemploi.
13. Quant à la gestion des déchets, elle repose sur le recyclage, qui
vise à utiliser les matières premières issues de déchets.
Ainsi, l’économe circulaire s’inscrit dans une démarche de
développement durable.
Elle a pour objectif de passer d’un modèle de réduction des
impacts environnementaux à un modèle de création de valeur
positive sur les plans social, économique et environnemental.
14. 6- Le développement durable
Le développement durable est généralement exprimé en termes
de capital (naturel, physique et humain). Cette approche compte
des points de vue contrastés qui sont appelés « durabilité faible »
et « durabilité forte »
Selon le point de vue de la durabilité faible, le maintien ou
l’augmentation du capital global, quelle que soit sa composition,
est suffisant pour atteindre le développement durable.
En revanche, les partisans de la durabilité forte soutiennent qu’au
delà du fait de maintenir la valeur du stock de capital global au fil
du temps, il faut également garder au minimum constants dans le
temps les composants non substituables et essentiels du capital
naturel.
15. Les positions des tenants de la durabilité faible et forte ne sont pas
facilement réconciliables. Cependant, les économistes des deux
écoles s’accordent sur le fait que le type de capital naturel qui est
particulièrement à risque concerne les écosystèmes.
Dasgupta (2008, p. 3), “Ecosystems are capital assets. Like
reproducible capital assets (roads, buildings, and machinery),
ecosystems depreciate if they are misused or are overused. But
they differ from reproducible capital assets in three ways:
(1) depreciation of natural capital is frequently irreversible (or at
best the systems take a long time to recover),
(2) except in a very limited sense, it isn’t possible to replace a
depleted or degraded ecosystem by a new one, and
16. (3) ecosystems can collapse abruptly, without much prior
warning.”
L’accentuation de la rareté écologique est une indication que nous
épuisons les écosystèmes irrévocablement et trop rapidement.
Une difficulté majeure est que les augmentations de coûts
associés à cette rareté écologique croissante ne sont pas
systématiquement répercutées sur les marchés. Presque tous les
biens et services écosystémiques à risque, ne passent pas par le
marché.
17. Certains produits, tels que l’eau douce, les nourritures d’origine
sauvage, le bois de chauffage… sont souvent commercialisés, mais
en raison de la mauvaise gestion des ressources biologiques et des
écosystèmes qui fournissent ces biens, leurs prix de marché ne
reflètent pas les problèmes de surexploitation dont ils font
l’objet.
Qui plus est, l’aggravation de la rareté écologique au niveau
mondial n’a pas conduit au développement de politiques et
d’institutions visant à prendre correctement en compte les coûts
supplémentaires qui en découlent. Trop souvent, les (non-
)politiques actuelles aggravent ces problèmes en encourageant le
gaspillage des ressources naturelles et la dégradation de
l’environnement.