Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
Au premier trimestre 2017, la croissance des économies avancées a un peu ralenti.
Dans la zone euro, la croissance s'est légèrement élevée et, en France, elle est
restée solide début 2017. L’emploi salarié marchand a de nouveau progressé
permettant une nette diminution du taux de chômage (- 0,4 point à 9,3 %).
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'emploi salarié des secteurs concurrentiels hors agriculture
et particuliers employeurs et hors emploi intérimaire a augmenté de 0,4 %. L’emploi repart
timidement à la hausse dans le commerce et accélère nettement dans le secteur de la
construction.
Le taux de chômage a baissé de 0,4 point par rapport au trimestre précédent. Il s'établit
désormais à 11,0 % de la population active. Le nombre de demandeurs d’emploi a
augmenté au même rythme qu’à la fin de l’année 2016.
Après le redressement constaté en fin d'année 2016, la fréquentation hôtelière en Provence-
Alpes-Côte d’Azur s’est de nouveau contractée au premier trimestre de 2017.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Fin septembre 2017, le nombre d’intérimaires s’établit à 784 800 en valeur corrigée des variations saisonnières (donnée provisoire). Il connaît une hausse par rapport à fin août 2017 (+5,4%) et progresse de 14,0% en un an.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Les offres d'emploi déposées à Pôle emploi depuis 20 ans, reflet des évolutio...France Travail
Environ 3,1 millions d’offres sont déposées chaque année par les employeurs à Pôle emploi, soit 68,5 millions d’offres déposées entre 1998 et 2018. Ces offres reflètent tout d’abord les évolutions démographiques, avec une polarisation des offres au sein des grandes métropoles, et une croissance des besoins dans le secteur de l’assistance auprès d’adultes (88 000 offres en 2018 contre 35 000 en 2010), et plus largement dans le domaine de l’action sociale et de la santé humaine. Elles reflètent également les bouleversements technologiques, qui ont conduit d’une part à la raréfaction d’offres pour certains métiers (distributeurs d’annuaire) et pour les domaines de l’industrie et de l’agriculture, et d’autre part à l’émergence de nouveaux métiers ("community managers", métiers du e-commerce, …), et plus largement des métiers de l’informatique.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Malgré un ralentissement de l’inflation et une activité régionale
en croissance dans l’ensemble des secteurs, quelques
signaux d’alerte : les investissements sont en baisse et le
nombre de défaillances d’entreprises est en forte hausse.
Observation Partenariale de la conjoncture 2T 2021France Travail
Au 2e trimestre 2021, une embellie durable ? En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 2e trimestre est marqué par un rebond de l’économie et des signaux positifs sur le front de l’emploi : hausses importantes de l’emploi salarié (notamment privé), des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi.
Au premier trimestre 2017, la croissance des économies avancées a un peu ralenti.
Dans la zone euro, la croissance s'est légèrement élevée et, en France, elle est
restée solide début 2017. L’emploi salarié marchand a de nouveau progressé
permettant une nette diminution du taux de chômage (- 0,4 point à 9,3 %).
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'emploi salarié des secteurs concurrentiels hors agriculture
et particuliers employeurs et hors emploi intérimaire a augmenté de 0,4 %. L’emploi repart
timidement à la hausse dans le commerce et accélère nettement dans le secteur de la
construction.
Le taux de chômage a baissé de 0,4 point par rapport au trimestre précédent. Il s'établit
désormais à 11,0 % de la population active. Le nombre de demandeurs d’emploi a
augmenté au même rythme qu’à la fin de l’année 2016.
Après le redressement constaté en fin d'année 2016, la fréquentation hôtelière en Provence-
Alpes-Côte d’Azur s’est de nouveau contractée au premier trimestre de 2017.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Fin septembre 2017, le nombre d’intérimaires s’établit à 784 800 en valeur corrigée des variations saisonnières (donnée provisoire). Il connaît une hausse par rapport à fin août 2017 (+5,4%) et progresse de 14,0% en un an.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Les offres d'emploi déposées à Pôle emploi depuis 20 ans, reflet des évolutio...France Travail
Environ 3,1 millions d’offres sont déposées chaque année par les employeurs à Pôle emploi, soit 68,5 millions d’offres déposées entre 1998 et 2018. Ces offres reflètent tout d’abord les évolutions démographiques, avec une polarisation des offres au sein des grandes métropoles, et une croissance des besoins dans le secteur de l’assistance auprès d’adultes (88 000 offres en 2018 contre 35 000 en 2010), et plus largement dans le domaine de l’action sociale et de la santé humaine. Elles reflètent également les bouleversements technologiques, qui ont conduit d’une part à la raréfaction d’offres pour certains métiers (distributeurs d’annuaire) et pour les domaines de l’industrie et de l’agriculture, et d’autre part à l’émergence de nouveaux métiers ("community managers", métiers du e-commerce, …), et plus largement des métiers de l’informatique.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Malgré un ralentissement de l’inflation et une activité régionale
en croissance dans l’ensemble des secteurs, quelques
signaux d’alerte : les investissements sont en baisse et le
nombre de défaillances d’entreprises est en forte hausse.
Observation Partenariale de la conjoncture 2T 2021France Travail
Au 2e trimestre 2021, une embellie durable ? En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 2e trimestre est marqué par un rebond de l’économie et des signaux positifs sur le front de l’emploi : hausses importantes de l’emploi salarié (notamment privé), des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi.
Si l’inflation reste à un niveau élevé, l’économie régionale maintient sa croissance au 1er trimestre 2023 : les carnets de commandes des entreprises sont satisfaisants dans l’ensemble et les difficultés d’approvisionnement s’assou-plissent progressivement. La question des tensions de recrutement reste néanmoins prégnante dans différents secteurs, en particulier dans la Construction.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 1er trimestre 2022 est bien orienté malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et une diminution du nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE). Le taux de chômage et la demande d’emploi atteignent des niveaux historiquement bas. Les reprises d’emplois sont à la hausse et l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’améliore.
Globalement, l’activité économique régionale progresse, dans un contexte qui reste incertain : difficultés d’approvisionnement, tensions inflationnistes, hausse du cours des matières premières.
Après la crise sanitaire et ses conséquenses visibles rapidement sur le marché du travail et l'emploi, le retour progressif à la normale a eu des effets positifs sur l'emploi.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts sur les marchés du travail et de l'emploi depuis la crise sanitaire jusqu'au 4etrimestre 2022.
Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et
une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique
Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de
0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et
marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne
devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au
2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs
marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la
construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en
créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se
stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente
9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en
recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016.
"Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de 0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au 2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente 9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016. Des demandeurs d'emploi handicapés en difficultés d'insertion mais dont le niveau de formation progresse. A fin juin 2016, près de 480 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits à Pôle emploi, représentant 8,6% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Ils présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, allocataires de minima sociaux...) se traduisant notamment par une ancienneté moyenne d'inscription au chômage supérieure à 800 jours. Toutefois, leur niveau de formation, bien que très inférieur à celui du tout public, progresse : ainsi, la part des personnes ayant au moins le niveau bac a augmenté de deux points en deux ans. La croissance des insertions et des maintiens dans l'emploi se poursuit Si la mobilisation des contrats aidés reste élevée, la part des personnes handicapées au sein des contrats aidés du secteur marchand est en recul (-0,9 point en un an). Toutefois les résultats en termes de recrutements, de créations d'activité et de maintiens dans l'emploi sont en progression : Au 1er semestre 2016, les Cap emploi ont contribué à plus de 34 000 recrutements de travailleurs handicapés, soit une hausse de 11% en un an. Dans un tiers des cas, il s'agit de personnes accompagnées depuis plus de deux ans. La croissance des maintiens dans l'emploi s'est également poursuivie (+6% en un an et +33% en trois ans), les Sameth ayant réalisé plus de 10 700 maintiens au 1er semestre 2016 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes proche de 50%. Les employeurs concernés sont à près de 70% des employeurs de 20 salariés et plus..."
Le 16 juin 2017, l’INSEE a publié un article sur l’indice du coût du travail dans l’industrie, la construction et le tertiaire au premier trimestre 2017.
En 2022, l’activité régionale résiste en dépit d’un contexte
inflationniste : croissance de la production, investissements
et exportations en hausse. Toutefois, la poursuite de la montée
des prix des matières premières et de l’énergie semble enrayer
cette dynamique début 2023 : forte hausse des défaillances
d’entreprises et des demandes de reports de cotisations, prudence
des entreprises… La fin des mesures de soutien initiées
durant la crise sanitaire devrait accentuer cette tendance.
Similaire à Dernier observatoire paca-conjoncture-33-2 t2018 (19)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
1. EMPLOI ET CHÔMAGE
UN 2E
TRIMESTRE ATONE POUR L’EMPLOI MAIS UN TAUX DE CHÔMAGE
QUI REPART À LA BAISSE
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, au 2e
trimestre 2018, le nombre de créations d’emploi s’essouffle mais le taux de chômage
baisse aussi bien en rythme trimestriel qu’annuel. Le nombre de demandeurs d’emploi progresse moins vite sur un an,
particulièrement chez les 50 ans ou plus. Les reprises d’emploi stagnent. Les perspectives économiques régionales et
nationales sont favorablement orientées pour le 3e
trimestre.
Les créations d’emploi se contractent
Les créations d’emploi salarié ralentissent
Au 2e
trimestre 2018, le nombre de salariés en emploi progresse
de 0,1 % (soit + 1 500 salariés) en Provence - Alpes - Côte d’Azur,
après + 0,5 %, et s’établit à 1 844 500. Ce ralentissement s’explique
par l’essoufflement des créations d’emploi dans le secteur privé
(+ 0,1 %, après + 0,6 %) et par une croissance faible dans le secteur
public (+ 0,1 %, comme au 1er
trimestre). En 2018, l’intérim contri-
bue plus modérément à la croissance de l’emploi qu’au cours de
ces deux dernières années : + 1,2 % au 2e
trimestre (soit + 600 inté-
rimaires), après + 0,7 %. Au total sur un an, le nombre de salariés
s’accroît de 17 600 dans la région (+ 1,0 %, après + 1,2 %).
En réaffectant chaque intérimaire à son secteur d’activité
employeur, les créations d’emploi ralentissent fortement dans le
tertiaire marchand au 2e
trimestre 2018, après un début d’année
particulièrement dynamique : + 1 200, après + 6 400 (soit + 0,1 %,
après + 0,7 %). La décélération est très vive dans l’Hébergement-
restauration (+ 0,2 %, après + 2,5 %) et l’Information-communication
(+ 0,4 %, après + 2,3 %) et plus modérée dans les Transports et
entreposage (+ 0,5 %, après + 0,9 %). La demande de travail continue
d’augmenter dans les Activités de soutien aux entreprises et les Autres
activités de services (+ 0,3 %, après + 0,2 %). À l’inverse, la tendance
à la baisse se poursuit dans les Activités immobilières (– 0,9 %,
après une stabilité) et dans les Activités financières et d’assurance
(– 0,5 %, après – 0,2 %). Dans le Commerce, les créations d’emploi
s’interrompent (– 0,1 %, après + 0,4 %).
C O M M U N I Q U É N ° 3 3
1O B S E R V A T I O N P A C A C O N J O N C T U R E - 2 e
T R I M E S T R E 2 0 1 8
2010 T4 2012 T4 2016 T42014 T4 2018 T2
99
100
101
102
103
104
105
Total Provence - Alpes - Côte d’Azur
Secteur privé Provence - Alpes - Côte d’Azur
Total France métropolitaine
Secteur privé France métropolitaine
Évolution de l'emploi salarié
Données CVS, base 100 au 4e
trimestre 2010
75
80
85
90
95
100
105
110
Évolution de l'emploi salarié, avec intérim réaffecté
au secteur d'activité employeur, en Provence - Alpes - Côte d'Azur
Données CVS, base 100 au 4e
trimestre 2010
Construction y compris intérim (6%)
Industrie y compris intérim (9%)
Tertiaire marchand y compris intérim (49%)
Tertiaire non marchand y compris intérim (34 %)
2010 T4 2012 T4 2016 T42014 T4 2018 T2
OBSERVATION PACA CONJONCTURE
L’essentiel de l’emploi et de l’économie
2e
TRIMESTRE
2018
Source : Insee, estimations d’emploi - Acoss-Urssaf, Dares, Insee, estimations trimestrielles.
Champ :emploi salarié en fin de trimestre.
Note :données provisoires.
Source : Insee, estimations d’emploi - Acoss-Urssaf, Dares, Insee, estimations trimestrielles.
Champ :emploi salarié en fin de trimestre.
Note :données provisoires.
Avertissement : Jusqu’à présent, les estimations trimestrielles d’emploi publiées au niveau
localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand – hors
agriculture et activité des particuliers employeurs. Depuis la publication de juillet 2018 portant
sur le 1er
trimestre 2018, le champ est étendu à l’ensemble de l’emploi salarié. Sont ainsi
ajoutés les salariés du tertiaire non marchand, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers
employeurs. Les salariés du tertiaire non marchand travaillent dans l’administration publique,
l’enseignement, la santé humaine ou l’action sociale. Parmi eux, 70 % relèvent du secteur public,
les autres exercent une activité non marchande dans le privé (soutien scolaire, médecin, etc.).
Par ailleurs, depuis la publication de juillet 2017 portant sur le 1er
trimestre 2017, les données
sont établies par l’Insee en coproduction avec l’Acoss (champ privé hors intérim) et la
Dares (sur l’intérim).
Enfin, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du
Bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements
déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations
sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir
compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions
accrues sur les données.
2. Dans le tertiaire non marchand, l’emploi
se stabilise (après + 0,2 %), grâce au sou-
tien de l’intérim qui compense la baisse
des effectifs hors intérim.
Dans l’industrie, l’embellie entamée
fin 2017 se prolonge au 2e
trimestre :
+ 0,2 %, après + 0,3 %. Les besoins de
main-d’œuvre augmentent dans tous
les sous-secteurs, à l’exception de la
Fabrication d’autres produits industriels. La
progression est la plus forte dans le Raffi-
nage ; Industries extractives, énergie, eau, gestion
des déchets et dépollution (+ 0,6 %, après + 0,1 %).
Dans l’Industrie agroalimentaire, la demande de travail
augmente, mais moins vivement qu’au cours des deux trimestres
précédents (+ 0,3 %, après + 1,2 %). Le nombre de salariés dans
l’industrie retrouve le niveau qu’il avait cinq ans auparavant.
Après des rythmes de croissance plutôt vigoureux depuis 2016, les
besoins de main-d’œuvre se modèrent dans la construction en
2018 (+ 0,2 % par trimestre). Au 2e
trimestre, l’emploi ne progresse
que grâce au soutien de l’intérim, dont le taux de recours retrouve
son plus haut niveau.
En France métropolitaine, l’emploi salarié ralentit une nouvelle
fois au 2e
trimestre (+ 0,1 %, après + 0,2 %), sous l’effet conjugué
d’une décélération de l’emploi hors intérim et d’une légère baisse
de l’intérim. Sur un an, la croissance s’éta-
blit à + 0,8 %, après + 1,2 %.
Un fort recul des déclarations
d’embauche
En région Provence - Alpes - Côte
d’Azur, après plusieurs trimestres
d’évolution positive, les Déclarations
préalables à l’embauche (DPAE) sont
en forte baisse par rapport au 1er
tri-
mestre 2018 (– 3,7 %). Ce recul concerne
tous les types de contrat. Les embauches
en CDI, qui pèsent pour 16 % des déclarations,
reculent de 4,0 %. Les CDD de moins d’un mois
perdent 3,7 % et représentent 67 % des embauches.
La baisse des DPAE est très forte dans l’Hébergement-restauration
(– 10,2 %) et plus modérée dans les Services (– 2,4 %). Ces deux sec-
teurs regroupent 84 % des déclarations d’embauche du 2e
tri-
mestre. À l’inverse, elles progressent dans les secteurs de l’Indus-
trie et de la Construction (respectivement + 6,4 % et + 3,0 %) mais
ne concentrent que 6 % des intentions d’embauche du trimestre.
Les très petites entreprises restent dynamiques pour l’emploi.
Elles sont les seules à embaucher plus qu’au 1er
trimestre (+ 2,1 %)
et avec une part importante de CDI (19 %). Les embauches des
entreprises de 10 à 49 salariés sont en recul de 9,2 % ce trimestre.
Un marché du travail favorable
Le taux de chômage est orienté à la baisse
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le taux de chômage localisé
repart à la baisse au 2e
trimestre 2018 : – 0,2 point par rapport au
trimestre précédent, après + 0,5 point début 2018. Il s’établit ainsi
à 10,6 % de la population active. Ce taux est le plus bas observé
depuis 2011, à l’exception de celui de fin 2017, marqué par une
baisse historique. Sur un an, il diminue également de 0,2 point.
En France métropolitaine, le repli trimestriel est de même
ampleur (– 0,2 point) et le taux de chômage atteint 8,7 % de la
population active. Sur un an, le recul est deux fois plus marqué
qu’en région (– 0,4 point).
Tous les départements sont concernés par cette baisse. Avec
– 0,3 point, elle est la plus forte dans les Alpes-Maritimes (9,7 %)
et les Alpes-de-Haute-Provence (11,1 %). Dans le Var (10,2 %), les
Bouches-du-Rhône (11,0 %) et le Vaucluse (11,7 %), la diminution
est similaire à la région (– 0,2 point). Le recul est légèrement
moins marqué (– 0,1 point) dans les Hautes-Alpes (8,5 %), où le
taux de chômage demeure le plus bas.
La demande d’emploi poursuit son ralentissement
amorcé en début d’année
Au 2e
trimestre 2018, la région dépasse la borne des
500 000 demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de Pôle
emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs de
recherche d’emploi, en activité réduite ou sans activité). Le rythme
de croissance annuel décélère pour le deuxième trimestre consé-
cutif : + 2,7 %, soit + 13 000, après + 3,2 % début 2018.
Le ralentissement concerne à la fois les hommes et les femmes,
toutefois la hausse annuelle demeure beaucoup plus vigoureuse
pour ces dernières (+ 4,6 %, contre + 0,7 % pour les hommes).
2008 T1 2010 T1 2012 T1 2014 T1 2016 T1 2018 T1 T2
Taux de chômage
Données CVS, en %
6 %
7 %
8 %
9 %
10 %
11 %
12 %
10,6 %
8,7 %
Provence - Alpes - Côte d’Azur
France métropolitaine
2
+ 0,1 %
de créations
d’emploi
au 2e
trimestre,
soit + 1 500 emplois
supplémentaires
Grâce à l’intérim,
l’emploi augmente
dans la construction
– 3,7 % de DPAE sur
le trimestre
O B S E R V A T I O N P A C A C O N J O N C T U R E - 2 e
T R I M E S T R E 2 0 1 8
Note : données
trimestrielles provisoires ;
estimation à +/– 0,3 point
près du niveau du taux
de chômage national et
de son évolution d’un
trimestre à l’autre.
Source : Insee – Taux
de chômage au sens
du BIT (national), taux
de chômage localisé
(régional).
3. L’ICDC est un indicateur conjoncturel proposé par Pôle emploi dans le but
de synthétiser l’incidence de la conjoncture économique sur l’état du marché
du travail, et les opportunités qu’il offre pour trouver un emploi. Il reproduit
le calcul de l’espérance de vie d’une population en évaluant la durée
moyenne de chômage d’une cohorte fictive de demandeurs d’emplois qui
connaîtraient durant toute la période de chômage les mêmes conditions sur
le marché du travail que celles du trimestre considéré.
Comme depuis un an, la demande d’emploi des jeunes de moins de
25 ans s’accentue (+ 3,0 %, après + 2,3 %). En revanche, elle ralentit
nettement pour les 50 ans ou plus, (+ 5,4 %, après + 6,2 %). Enfin,
la demande d’emploi de longue durée décélère (+ 9,3 %, après
+ 10,0 %) et le nombre d’inscrits depuis moins d’un an consolide sa
baisse (– 2,2 %, après – 1,6 %).
En France métropolitaine, la demande d’emploi
poursuit également son ralentissement
(+ 1,4 %, après + 2,1 %). L’évolution par sexe
ainsi que celle des seniors et des inscrits
depuis moins d’un an sont similaires à
la région. Cependant, le nombre de
jeunes se stabilise et la demande
d’emploi de longue durée continue
d’accélérer sur un an.
Stagnation des reprises
d’emploi ce trimestre
Au cours du 2e
trimestre 2018, près
de 102 900 demandeurs d’emploi ins-
crits en catégories A ou B ont accédé
à un emploi d’un mois ou plus, soit une
hausse de + 0,6 % par rapport au 2e
trimestre
2017. Sur 12 mois glissants, cela représente près
de 371 300 reprises d’emploi (+ 5,1% par rapport à
l’année précédente). Sur la même période, le nombre de deman-
deurs d’emploi inscrits en catégories A ou B s’est accru de + 1,4 %.
16 000 demandeurs d’emploi de moins de 25 ans ont retrouvé un
emploi. Il s’agit de la classe d’âge ayant le plus profité des reprises
d’emploi avec un taux de 13,4 % (10,0 % pour les 25-49 ans et
5,8 % pour les 50 ans et plus). Plus des deux tiers des reprises
d’emploi concernent des demandeurs d’emploi avec moins d’un an
d’ancienneté. Trois domaines professionnels concentrent
plus de la moitié des reprises d’emploi : les Services à
la personne et à la collectivité (+ 3,3 %), l’Hôtellerie-
restaurationtourisme(+ 1,0 %)etleCommerce,
vente et grande distribution (– 0,5 %).
L’indicateur conjoncturel
de durée au chômage (ICDC)
se stabilise
Avec une conjoncture économique
maintenue telle qu’elle s’établit au
2e
trimestre 2018, un demandeur
d’emploi de Provence - Alpes - Côte
d’Azur resterait, en moyenne, ins-
crit un an et plus de trois semaines
(388 jours) sur les listes de Pôle emploi,
soit 4 jours de plus ce trimestre. Cette
hausse concerne les cadres (+ 26 jours), les
seniors (+ 22 jours), les hommes (+ 10 jours) et les
ouvriers (+ 8 jours). En revanche, l’indicateur est en légère
amélioration pour les jeunes, les professions intermédiaires et les
femmes (de 6 à 4 jours en moins en trois mois). En rythme annuel,
l’ICDC régional diminue de près de deux semaines (– 13 jours).
Les ICDC dans les Alpes-de-Haute-Provence (419 jours) et dans
le Vaucluse (411 jours) restent élevés, même si dans ce dernier
il est observé une petite éclaircie de – 5 jours, ainsi que dans les
Bouches-du-Rhône (386 jours, – 8 jours). L’indicateur des Hautes-
Alpes (382 jours) se détériore faiblement (+ 6 jours), comme
celui des Alpes-Maritimes (362 jours avec + 5 jours). Celui du Var
(378 jours) connait la plus forte hausse trimestrielle avec + 10 jours.
ZOOM SUR LE MARCHÉ
DU TRAVAIL TERRITORIALISÉ
Baisse du taux de chômage dans toutes les zones
d’emploi sauf à Briançon et Orange
En rythme annuel, le taux de chômage décroît au 2e
trimestre
dans chacune des zones d’emploi de Provence - Alpes - Côte
d’Azur, à l’exception de Briançon (8,6 %) et Orange (12,3 %),
où il est stable. Le repli est le plus marqué (– 0,3 point) à
Menton - Vallée de la Roya (8,3 %), Nice (9,7 %), Digne-les-
Bains (10,8 %), Marseille – Aubagne (11,6 %) et Cavaillon –
Apt (12,0 %). Dans les autres territoires, la baisse du taux de
chômage oscille entre – 0,2 point et – 0,1 point, proche de
l’évolution régionale.
Briançon
(8,6 %)
Orange
(12,3 %)
Salon-
de-Provence
(10,7 %)
Arles
(12,6 %)
Avignon
(11,4 %)
Cavaillon -
Apt
(12,0 %)
Draguignan
(11,7 %)
Toulon
(9,7 %)
Manosque
(11,4 %)
Fréjus -
Saint-Raphaël
(12,2 %)
Istres - Martigues
(11,0 %)
Marseille - Aubagne
(11,6 %)
Aix-en-Provence
(8,5 %)
Gap
(8,5 %)
Digne-les-Bains
(10,8 %)
Nice
(9,7 %)
Cannes - Antibes
(10,0 %)
Menton -
Vallée de la Roya
(8,3 %)
Taux de
chômage de
10,6 %,
– 0,2 point sur le trimestre
+ 2,7 % de demandeurs
d’emploi (catégories A, B, C)
sur un an
102 900 reprises d’emploi
d’une durée d’un mois
ou plus sur le
trimestre
3O B S E R V A T I O N P A C A C O N J O N C T U R E - 2 e
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Source :
Insee – Taux
de chômage
localisés.
Note : données
provisoires.
Évolution du taux de chômage par zone d'emploi en Provence -
Alpes - Côte d'Azur entre le 1er
trimestre et le 2e
trimestre 2018
Données CVS, évolution trimestrielle
en point et taux en % au 2e
trimestre 2018
Provence - Alpes - Côte d'Azur : 10,6 % (– 0,2 pt)
France métropolitaine : 8,7 % (– 0,2 pt)
0,0 pt
– 0,2 à – 0,1 pt
– 0,3 pt
4. En France, l’activité accélérerait au 2e
semestre
après avoir été modérée au 1er
semestre
Début 2018, les écarts de croissance s’accentuent entre les
grands pays. Au 1er
semestre 2018, l’activité a été stimulée aux
États-Unis par une politique budgétaire procyclique. En zone
euro, l’allant des économies allemande et espagnole contraste
avec les difficultés observées en Italie. Certaines économies
émergentes connaissent par ailleurs de fortes tensions
financières et inflationnistes. L’environnement international
resterait néanmoins porteur, avec un commerce mondial
encore dynamique malgré les tensions protectionnistes.
En France, après une année 2017 très dynamique, la croissance
a nettement ralenti au 1er
semestre (+ 0,2 % par trimestre).
Au-delà des facteurs internationaux qui ont pesé sur le climat
des affaires, l’activité économique a été pénalisée par des
facteurs ponctuels (grèves, baisse du pouvoir d’achat au premier
trimestre, moindre consommation en énergie, maintenance de
raffineries).
Cependant, le retour à la normale dans les secteurs des
transports et de l’énergie, combiné à un dynamisme des
immatriculations de véhicules durant l’été, conduiraient à un
rebond de la consommation des ménages au 3e
trimestre.
En fin d’année, le pouvoir d’achat progresserait fortement
en raison des réductions de cotisations sociales et de taxe
d’habitation, et prendrait ainsi le relais pour soutenir la
consommation. Le taux de chômage continuerait de baisser
pour s’établir à 8,9 % fin 2018. Bénéficiant également d’un
investissement des entreprises robuste et d’une accélération
des exportations, le PIB français croîtrait de + 0,5 % au
3e
trimestre puis de + 0,4 % au 4e
, conduisant à une croissance
de + 1,6 % en moyenne en 2018.
CONTEXTE ÉCONOMIQUE
Au 3e
trimestre, l’embellie de l’économie régionale se confirme
À la fin du 3e
trimestre 2018, à la faveur d’une
demande nationale et internationale mieux
orientée, la production industrielle pro-
gresse dans tous les secteurs hormis dans
la Fabrication de matériels de transport où
la stabilité prévaut. Le taux d’utilisation
des capacités de production progresse
de 2 points et s’établit à 84 %, soit un
taux qui dépasse sa moyenne de longue
période (82 %). Dans les services mar-
chands, principale composante de l’éco-
nomie régionale, le niveau des transac-
tions est bien orienté principalement dans
l’Hébergement, l’Ingénierie, la Maintenance,
le Transport, l’Intérim et la Communication.
Dans la construction, l’activité demeure sur un
rythme haussier. La demande publique et privée toujours
bien orientée permet d’alimenter le carnet de commandes qui
donne une plus grande visibilité aux professionnels. La concur-
rence tarifaire reprend et contraint bien souvent les prix des devis.
À court terme, dans l’ensemble des secteurs de
Provence - Alpes - Côte d’Azur, une hausse de
l’activité est anticipée.
Un nombre de demandeurs de
délais toujours en baisse
Au cours du 3e
trimestre 2018 en
région, 2 417 entreprises ont demandé
un délai à l’Urssaf pour le paiement de
leurs cotisations, soit 1,4 % des entre-
prises. En un an, ce nombre de deman-
deurs a baissé de 27 %.
Cette amélioration concerne uniquement
les entreprises de moins de 10 salariés
(– 32 % en annuel), alors que ce volume aug-
mente de 3 % pour les autres entreprises.
Tous les secteurs bénéficient de cette baisse et notam-
ment le Commerce et l’Hébergement-restauration (respectivement
– 39 % et – 33 % en annuel).
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Source : Banque de France.0
2
4
6
8
10
12
14
16
2014 T1 2015 T1 2016 T1 2018 T12017 T1
Industrie
Services marchands
Courbes de tendances d’activité en Provence - Alpes - Côte d’Azur
Moyenne mobile sur 12 mois corrigée des variations saisonnières et des jours ouvrables (Services marchands et Industrie)
Une
activité
économique
régionale au beau fixe
Forte baisse
des entreprises de
moins de 10 salariés
demandant un délai
de paiement
5. 69 000 emplois numériques
en Provence - Alpes - Côte d’Azur
Avec 69 000 emplois, soit 3,7 % de son emploi total en 2014,
Provence - Alpes - Côte d’Azur est la deuxième région française
la plus numérique. Fort du dynamisme en particulier de la
technopole de Sophia Antipolis, l’emploi numérique régional a
progressé entre 2009 et 2014 près de cinq fois plus vite que
l’ensemble des secteurs : + 3,9 %, soit un gain de 2 600 emplois.
Les dynamiques sont toutefois très différentes selon les
activités : la programmation et le conseil informatique ont créé
5 300 emplois sur la période, quand la fabrication électronique
en a perdu 2 000, soit près d’un quart de ses effectifs.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, 30 000 personnes exercent en 2014 un métier du domaine de
l’informatique. Ces métiers sont diffusés à l’ensemble de l’économie : quatre informaticiens sur
dix travaillent ainsi dans des secteurs hors de l’économie numérique tels que les sièges sociaux
d’entreprise, les cabinets d’étude, le commerce ou encore l’administration. Entre 2009 et 2014,
les métiers de l’informatique ont fortement progressé : + 7 %, soit un gain de 2 000 emplois.
L’artisanat à l’heure
du tout numérique
Comment les artisans peuvent-ils se saisir efficacement du
numériqueauseindeleurentreprise?Silenumériqueconstitueun
atout au maintien et développement de l’activité, peu d’artisans s’en
sont saisis pleinement. Les besoins en compétences en lien avec la
transition numérique s’expriment différemment selon l’entreprise.
Ils peuvent être immédiats afin de répondre à l’obligation du
e-administratif et à l’usage basique d’Internet. À plus long terme,
ils peuvent être intégrés à une stratégie globale de l’entreprise. Cela
interroge les relations de proximité à développer avec les artisans
pour mieux répondre à leurs besoins.
L’étude dégage ainsi des pistes de réflexion en termes d’amplification des actions des conseillers
(de chambres consulaires, d’OPCA…), de promotion des TIC (technologies de l’information et de la
communication), de développement de la médiation numérique, d’appréciation de l’évolution des
besoins de qualification par des suivis personnalisés et par des plateformes de e-service, d’accès plus
simple et adaptées aux différents profils d’artisans, ainsi que le maintien des aides financières pour la
transition numérique.
➜ La note de conjoncture de la
Direccte Provence – Alpes –
Côte d’Azur, octobre 2018
➜ Insee conjoncture Provence –
Alpes – Côte d’Azur,
octobre 2018
➜ Statistiques et indicateurs –
Pôle emploi, octobre 2018
➜ La conjoncture en Provence –
Alpes – Côte d’Azur – Banque
de France, septembre 2018
➜ Stat’Ur PACA – Urssaf,
octobre 2018
➜ Le tableau de bord de la
solvabilité des entreprises et
sauvegarde des emplois en
Provence – Alpes – Côte d’Azur
Insee Provence -
Alpes - Côte d’Azur
Sébastien Novella
Direccte Provence -
Alpes - Côte d’Azur
Mathieu Sauviac
ORM
Lydie Chaintreuil
Somoudom Inthavong
PPT
POWERPOINT
PPT
POWERPOINT
ÉTUDE
ÉTUDE
NOTES DE CONJONCTURE
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LES ÉTUDES VUES EN PLÉNIÈRE
TÉLÉCHARGER
6. Observation PACA Conjoncture
Mis en place en mars 2009 pour observer et anticiper les effets de la crise en
Provence - Alpes - Côte d’Azur dans les domaines de l’économie, de l’emploi et
sur le marché du travail, le dispositif « Observation PACA Conjoncture » (OPC)
est un réseau d’experts de la conjoncture régionale animé par l’ORM et
constitué de la Région, la Direccte, Pôle emploi, la DR Insee, la Banque de
France et l’Urssaf.
Ce réseau a pour vocation d’élaborer des diagnostics conjoncturels
partagés en confrontant les données et les analyses. Il s’agit également d’un
lieu d’échanges – ouvert aux acteurs de l’observation en région – sur les
statistiques conjoncturelles comme sur les aspects méthodologiques, et de
construction de connaissances partenariales et multithématiques.
Par le caractère opérationnel de ses productions, OPC a également pour
objectif de répondre aux besoins des décideurs en éclairant les évolutions
économiques de court et moyen termes en région et dans les territoires
infrarégionaux.
OPC c’est :
• Chaque trimestre, une réunion technique, une séance plénière et la
diffusion d’un communiqué cosigné par les membres du réseau.
• Un site Internet dédié : www.observation-paca-conjoncture.org
41, la Canebière - 13001 Marseille - Tél. 04 96 11 56 56 - Fax 04 96 11 56 59 - E-mail info@orm-paca.org
Retrouvez l’ensemble de nos publications en ligne sur : www.orm-paca.org
PRÉFET DE LA RÉGION
PROVENCE-ALPES
CÔTE D'AZUR
Directeur de publication
Philippe Cottet
Réalisation
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Conception graphique - PAO
www.gachwell.com
Rédaction finalisée le 22 octobre 2018