Note d'analyse - Chômage et territoires : quels modèles de performance ?France Stratégie
Que nous apprennent les cartes de France des taux de chômage en 2006 et en 2018 ? D’abord, les disparités entre zones d’emploi apparaissent très marquées, allant de 4,5 % aux Herbiers en Vendée à 16,5 % à Agde-Pézenas. Ensuite, ces disparités évoluent peu au fil du temps : sur la période étudiée, 80 % des zones d’emploi ont connu une évolution de leur taux de chômage comprise dans un intervalle d’un point autour de la moyenne nationale. Et les bonnes performances sont malheureusement beaucoup plus rares que les mauvaises en 2018 comme en évolution sur douze ans.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/chomage-territoires-modeles-de-performance
Créer 1 million d’emplois en 5 ans: la France l’a fait, et bien au-delà, mais on l’a oublié après 7 années de baisse de l’emploi.
Des pays ont retrouvé le chemin de la création d’emploi après 2009, pas la France.
En France, l’emploi total a juste retrouvé son niveau de 2007, pas l’emploi marchand. Ce niveau est dépassé dans d’autres pays.
Vecteur essentiel de la création d’emploi, la croissance ne suffit pas quand le marché du travail fonctionne mal.
Observatoire Tendance Emploi Compétence (TEC) : observatoire Medef sur les projets de recrutements, les emplois non pourvus et les besoins en compétences et en formation des entreprises françaises. Synthèse annuelle 2014 - 17 mars 2015
Observatoire trendeo de l'emploi et de l'investissement s2 2016Trendeo
Les données Trendeo sur la France pour le 1er semestre 2016, avec un aperçu sur les métropoles, incluant des données sur les startups et levées de fonds.
Etude apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur du co...Apec
- Dans le commerce, l’activité s’est redressée après le choc du 1er confinement et a de nouveau reculé, dans une moindre mesure, en novembre 2020
- L'impact de la chute de l’activité lors du premier confinement sur les offres d’emploi cadre a été important et était toujours visible fin 2020
- Les métiers liés à la représentation commerciale et la promotion des ventes sont restés les plus recherchés en 2020
Dares les tensions sur le marché du travail au 3e trimestre 2016Société Tripalio
La DARES a publié, le 19 décembre 2016, des données sur les tensions sur le marché du travail au 3e trimestre 2016.
Selon la DARES, au 3e trimestre 2016, l’indicateur de tension sur le marché du travail, qui rapporte les offres d’emploi collectées par Pôle emploi aux entrées à Pôle emploi en catégories A, B, C, est stable (-0 %).
Sur un an, la tendance est orientée à la baisse (-4 %), portée par la hausse des entrées à Pôle emploi. L’indicateur reste inférieur de 26 % à sa moyenne de longue période.
A s’en tenir aux données de l’année 2018, le ralentissement de l’économie française, est limité.
Plusieurs indicatifs sont à des niveaux positifs :
Les créations nettes d’emplois sont en baisse par rapport à 2017, mais restent supérieures aux niveaux atteints en 2015 et 2016.
L’industrie manufacturière, qui était le principal secteur victime de pertes d’emplois en 2009, reste à un bon niveau. La plupart des secteurs industriels ont évolué positivement si l’on compare deux périodes, 2009-2013 et 2014-2018. Les ouvertures d’usines restent supérieures aux fermetures en 2018.
Les startups atteignent un montant record de levées de fonds.
Le secteur des banques et de l’assurance sort du rouge et crée des emplois, pour la première fois depuis 2013.
Malgré cela, quelques signes sont inquiétants.
En valeur absolue, la dégradation des créations d’emplois, 28 000 créations nettes en moins par rapport à 2017, est la plus forte depuis 2009. Une part importante de cette dégradation est liée au secteur du commerce.
En fin d’année, les trois derniers mois ont vu notre indicateur usines se dégrader et passer en négatif.
L’analyse du comportement des entreprises du CAC 40 montre que la situation difficile de l’emplois peut provenir plus d’une langueur à investir que d’une ardeur à supprimer des emplois.
Au vu de l’ensemble de ces points, il est difficile de prédire si 2019 sera une année de reprise, après une pause en 2018, ou si la baisse de régime de 2018 se prolongera, voire s’amplifiera, en 2018.
Une bonne raison pour suivre en continu nos données tout au long de l’année…
Note d'analyse - Chômage et territoires : quels modèles de performance ?France Stratégie
Que nous apprennent les cartes de France des taux de chômage en 2006 et en 2018 ? D’abord, les disparités entre zones d’emploi apparaissent très marquées, allant de 4,5 % aux Herbiers en Vendée à 16,5 % à Agde-Pézenas. Ensuite, ces disparités évoluent peu au fil du temps : sur la période étudiée, 80 % des zones d’emploi ont connu une évolution de leur taux de chômage comprise dans un intervalle d’un point autour de la moyenne nationale. Et les bonnes performances sont malheureusement beaucoup plus rares que les mauvaises en 2018 comme en évolution sur douze ans.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/chomage-territoires-modeles-de-performance
Créer 1 million d’emplois en 5 ans: la France l’a fait, et bien au-delà, mais on l’a oublié après 7 années de baisse de l’emploi.
Des pays ont retrouvé le chemin de la création d’emploi après 2009, pas la France.
En France, l’emploi total a juste retrouvé son niveau de 2007, pas l’emploi marchand. Ce niveau est dépassé dans d’autres pays.
Vecteur essentiel de la création d’emploi, la croissance ne suffit pas quand le marché du travail fonctionne mal.
Observatoire Tendance Emploi Compétence (TEC) : observatoire Medef sur les projets de recrutements, les emplois non pourvus et les besoins en compétences et en formation des entreprises françaises. Synthèse annuelle 2014 - 17 mars 2015
Observatoire trendeo de l'emploi et de l'investissement s2 2016Trendeo
Les données Trendeo sur la France pour le 1er semestre 2016, avec un aperçu sur les métropoles, incluant des données sur les startups et levées de fonds.
Etude apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur du co...Apec
- Dans le commerce, l’activité s’est redressée après le choc du 1er confinement et a de nouveau reculé, dans une moindre mesure, en novembre 2020
- L'impact de la chute de l’activité lors du premier confinement sur les offres d’emploi cadre a été important et était toujours visible fin 2020
- Les métiers liés à la représentation commerciale et la promotion des ventes sont restés les plus recherchés en 2020
Dares les tensions sur le marché du travail au 3e trimestre 2016Société Tripalio
La DARES a publié, le 19 décembre 2016, des données sur les tensions sur le marché du travail au 3e trimestre 2016.
Selon la DARES, au 3e trimestre 2016, l’indicateur de tension sur le marché du travail, qui rapporte les offres d’emploi collectées par Pôle emploi aux entrées à Pôle emploi en catégories A, B, C, est stable (-0 %).
Sur un an, la tendance est orientée à la baisse (-4 %), portée par la hausse des entrées à Pôle emploi. L’indicateur reste inférieur de 26 % à sa moyenne de longue période.
A s’en tenir aux données de l’année 2018, le ralentissement de l’économie française, est limité.
Plusieurs indicatifs sont à des niveaux positifs :
Les créations nettes d’emplois sont en baisse par rapport à 2017, mais restent supérieures aux niveaux atteints en 2015 et 2016.
L’industrie manufacturière, qui était le principal secteur victime de pertes d’emplois en 2009, reste à un bon niveau. La plupart des secteurs industriels ont évolué positivement si l’on compare deux périodes, 2009-2013 et 2014-2018. Les ouvertures d’usines restent supérieures aux fermetures en 2018.
Les startups atteignent un montant record de levées de fonds.
Le secteur des banques et de l’assurance sort du rouge et crée des emplois, pour la première fois depuis 2013.
Malgré cela, quelques signes sont inquiétants.
En valeur absolue, la dégradation des créations d’emplois, 28 000 créations nettes en moins par rapport à 2017, est la plus forte depuis 2009. Une part importante de cette dégradation est liée au secteur du commerce.
En fin d’année, les trois derniers mois ont vu notre indicateur usines se dégrader et passer en négatif.
L’analyse du comportement des entreprises du CAC 40 montre que la situation difficile de l’emplois peut provenir plus d’une langueur à investir que d’une ardeur à supprimer des emplois.
Au vu de l’ensemble de ces points, il est difficile de prédire si 2019 sera une année de reprise, après une pause en 2018, ou si la baisse de régime de 2018 se prolongera, voire s’amplifiera, en 2018.
Une bonne raison pour suivre en continu nos données tout au long de l’année…
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Cette étude présente le secteur de l'entreposage en Seine-et-Marne et souligne le fort développement des entrepôts dans le département, au travers notamment de la surface mise en chantier, sur la période 2015-2020.
1. Seine-et-Marne
Bref-conjoncture
3e
trimestre 2020 Date de publication : janvier 2021
/
77
L'économie francilienne a
tout juste repris son souffle
au 3e
trimestre 2020
Démographie d’entreprises
Créations d’entreprises
(dernières données : 3e
trimestre 2020)
Au 3è
trimestre 2020, 5 173 créations d’entreprises ont été
enregistrées en Seine-et-Marne, ce qui constitue le total le
plus faible parmi l’ensemble des départements franciliens.
Toutefois, la dynamique entrepreneuriale fait son grand
retour après un 1er
semestre 2020 affecté par l’arrêt de
l’activité causé par le confinement sanitaire de mi-mars à
mi-mai ; ainsi, le nombre d’entreprises créées est reparti à
la hausse : + 27,5 % sur un an en Seine-et-Marne (contre
+ 25,3 % en Ile-de-France).
Source : Insee – Ile-de-France / cumul sur 4 trimestres glissants
Après le choc provoqué par l’épidémie de
Covid-19 au cours du 1er
semestre 2020,
l’activité francilienne a pu reprendre son
souffle au cours de l’été dernier. Ainsi, le
nombre d’emplois salariés privés a
augmenté de quelque 61 000 unités dans la
région au 3e
trimestre 2020. Ce rebond de
l’emploi n’a néanmoins pas empêché le
taux de chômage, jusqu’alors orienté à la
baisse, de bondir de 2,0 points sur un
trimestre pour atteindre 8,3 % sur
l’ensemble du 3e
trimestre 2020. Le
nombre de passagers à Roissy et Orly qui
s’était réduit de 96,5 % au printemps a
quant à lui limité la baisse à 73,5 % au
cours de l’été. Par ailleurs, le niveau des
défaillances d’entreprises, au plus bas
depuis fin 1992, s'explique en grande
partie grâce aux dispositifs d'aide aux
entreprises mais donnera une image plus
réaliste des difficultés économiques
provoquées par la crise sanitaire dès l'arrêt
des mesures de soutien.
Rebond de l’emploi seine-et-
marnais entre les deux
confinements
Défaillances d’entreprises
(dernières données : 3e
trimestre 2020)
Au 3è
trimestre 2020, 129 défaillances d’entreprises ont été
recensées en Seine-et-Marne contre 218 lors de la même
période en 2019. Si le nombre d’entreprises défaillantes s’est
inscrit en baisse partout en Ile-de-France, la Seine-et-Marne
a affiché le repli le plus important (- 40,8 % en glissement
annuel) après le Val d’Oise. Toutefois, de nombreuses
entreprises risquent de ne pas tenir le choc lorsque cesseront
les mesures de soutien mises en place par l’Etat (chômage
partiel, PGE, report des cotisations, etc.).
Source : Banque de France / cumul sur 4 trimestres glissants
Principale satisfaction du 3è
trimestre
2020, le nombre d’emplois salariés s’est
redressé de 1,0 % en Seine-et-Marne (soit
plus de 4 800 créations nettes d’emploi) ;
hormis l’industrie, tous les secteurs ont
contribué à cette hausse, notamment
l’intérim qui fait figure de fer de lance
(+ 12,0 %, soit 1 506 créations nettes
d’emploi). En dépit de cette amélioration
de l’emploi, le taux de chômage a
observé une hausse d’une ampleur
inédite (+ 1,8 point) et s’est élevé à 7,9 %
de la population active. Quant à la
démographie d’entreprises, elle est
orientée favorablement : le nombre
d’entreprises créées a progressé de
27,5 % sur un an tandis que les
défaillances d’entreprises ont reculé de
40,8 %. Enfin, la construction d’immo-
bilier d’entreprise se porte bien dans le
département avec une hausse de 48,5 %
des surfaces mises en chantier sur un an.
18 031
241 195
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
9 000
12 000
15 000
18 000
21 000
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
744 8 362
8 000
10 000
12 000
14 000
700
1 000
1 300
1 600
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
2. Publication réalisée par :
Jérôme CAUDRON, CCI 77 : jerome.caudron@seineetmarne.cci.fr www.seineetmarne.cci.fr
Mickaël LE PRIOL, Crocis : mlepriol@cci-paris-idf.fr www.crocis.cci-paris-idf.fr
Les notes de conjoncture des autres départements franciliens sont téléchargeables sur le site Internet du Crocis
/
Emploi
Taux de chômage
(dernières données : 3e
trimestre 2020)
Après cinq trimestres consécutifs de baisse, le taux de
chômage a bondi de 1,8 point en Seine-et-Marne entre le
2è
et le 3è
trimestre 2020 pour s’établir à 7,9 % ; il faut
remonter près de 4 ans en arrière pour retrouver trace d’un
niveau aussi élevé (8,1 % au 4è
trimestre 2016). L’Ile-de-
France et la France métropolitaine ont également été
concernées par cette poussée du taux de chômage
(respectivement + 2,0 points et + 1,8 point). Localement, la
zone d’emploi de Coulommiers a non seulement observé la
dégradation la plus faible (+ 1,6 point) mais affiche
également le taux de chômage le plus bas (6,8 %).
Source : Insee – Ile-de-France / données cvs / en %
Emploi
(dernières données : 3e
trimestre 2020)
Source : Insee Ile-de-France / données cvs /
base 100 au 4e
trimestre 2010
Entre fin juin et fin septembre 2020, l'emploi salarié a
rebondi de 1,0 % en Seine-et-Marne (contre + 1,4 % en Ile-
de-France), soit 4 834 créations nettes (après une perte de
11 641 emplois sur l’ensemble du 1er
semestre). Cette
croissance au 3e
trimestre a essentiellement été tirée par
l’emploi intérimaire qui a opéré un redressement
vigoureux aux deuxième et troisième trimestres 2020.
Parmi les secteurs d’activité étudiés, seule l’industrie a vu
ses effectifs salariés décroître au cours de l’été (- 0,2 % sur
un trimestre, soit - 94 postes).
Activité touristique Construction
Taux d’occupation hôtelier
(dernières données : décembre 2019)
Source : Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France / en %
Après un 1er
trimestre morose, les professionnels de l’hôtellerie seine-
et-marnaise ont su redresser la barre et ont tiré leur épingle du jeu.
Au final, le bilan 2019 est plutôt positif dans le département avec une
progression du taux d’occupation hôtelier effective au cours de sept
mois de l’année (dont + 1,7 point et + 0,9 point respectivement en
novembre et décembre) ; à titre de comparaison, seuls les mois
d’avril et de juin ont été synonymes de hausse du taux d’occupation
pour l’hôtellerie francilienne. Ainsi, le taux d’occupation moyen sur
l’année 2019 a été équivalent (autour de 78,0 %) en Seine-et-Marne
et à Paris.
Construction d'immobilier d'entreprise
(dernières données : 3e
trimestre 2020)
Au 3è
trimestre 2020, les surfaces de locaux autorisées à
construire ont fléchi dans tous les départements franciliens
(- 40,5 % sur un an au plan régional ; le repli le plus faible
a toutefois été constaté en Seine-et-Marne (- 7,4 %).
Concernant les surfaces mises en chantier de locaux, la
tendance régionale est là encore défavorable avec un recul
de 13,0 % sur un an ; Néanmoins, la Seine-et-Marne s’est
avérée l’un des rares départements franciliens (avec Paris
et l’Essonne) à observer une hausse : + 48,5 %, soit près de
51 000 m² supplémentaires par rapport au 3è
trimestre
2019.
Source : Sit@del2 / en m²
7,9
8,3
4
6
8
10
12
Seine-et-Marne
Ile-de-France
2004 2006 2008 2010
2000 2002 2012 2014 2016
2011
2009
2007
2005
2003
2001 2013 2015 2017 2018 20192020
107,6
105,4
95
100
105
110
Seine-et-Marne Ile-de-France
2011 2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012 2019 2020
62,8
71,1
76,0
83,2
76,8
87,6
81,1
76,7
83,9
81,7
77,9
76,9
0
20
40
60
80
100
J F M A M J J A S O N D
2018 2019
156
888
155
624
0
200 000
400 000
600 000
800 000
Total des surfaces de locaux autorisés
Total des surfaces de locaux commencés
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Aucune donnée
disponible
pour 2020