Bref conjoncture Seine-et-Marne - L’élan reste favorable pour l’économie fran...Cyril Marsaud
L’économie francilienne est globalement
restée bien orientée au 4e trimestre 2016.
Ainsi, même s’il reste conséquent et même
si le mouvement de baisse est plus marqué
au niveau national, le nombre de
défaillances d'entreprises en Ile-de-France
a continué à se réduire fin-2016 et a
atteint son niveau le plus bas depuis l’été
2015. Au plan sectoriel, l’immobilier et le
BTP ont de nouveau bénéficié d’une
tendance haussière. L’hôtellerie a, dans le
même temps, enregistré une augmentation
de fréquentation, la première depuis les
tragiques évènements du 13 novembre
2015 ; le déficit de nuitées dans la région
sur l’ensemble de l’année ne s’en est pas
moins élevé à 4,8 millions. Le principal
bémol à cette situation favorable est venu
du marché du travail : le nombre de
demandeurs d’emploi en catégorie A est
reparti en légère hausse dans la région en
fin d’année et la baisse du taux de
chômage est hésitante depuis mi-2016.
Quelle conjoncture en Seine-et-Marne ? (Décembre 2016)Cyril Marsaud
Engagées dans la voie du redressement depuis 3 ans, les entreprises seine-et-marnaises n’ont toutefois pas vu leur situation s’améliorer lors des 6 derniers mois.
C’est ce que nous confirment les résultats de l’enquête de conjoncture régionale menée en septembre 2016 auprès de 401 chefs d’entreprises de Seine-et-Marne. En effet, les soldes d’opinion des principaux indicateurs économiques ont subi une dégradation sur un an : -12 points pour le chiffre d’affaires, -4 points pour la trésorerie et les effectifs. Il faut dire que la Seine-et-Marne et ses entreprises n’ont pas été épargnées au cours de cette période avec les inondations survenues fin mai qui ont touché de nombreuses communes. Motif de satisfaction, l’investissement poursuit son redressement (+4 points) et les voyants sont au vert pour le prochain semestre : 26% d’intentions d’investissement ont été enregistrées, soit 4 points de plus que l’année dernière.
Sur le plan sectoriel, la construction tire son épingle du jeu et enregistre un rebond de 16 points de son solde d’opinion pour le CA, lequel devient positif (+2). En revanche, la situation dans le commerce continue de s’assombrir : près de 59 % des commerçants déplorent une baisse de CA (contre 43 % en moyenne tous secteurs confondus).
Côté perspectives, il existe une véritable dichotomie entre les établissements de petite et de moyenne taille. En effet, à l’évocation de l’orientation future de leur CA, les premiers nourrissent des inquiétudes tandis que les seconds demeurent confiants.
Focus conjoncture Seine-et-Marne - Juin 2016Cyril Marsaud
Publication biannuelle, "Focus Conjoncture" a pour vocation de fournir aux décideurs locaux un éclairage utile sur le climat des affaires en Seine-et-Marne. Juin 2016
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2018 - Ile-de-FranceApec
Après une année 2017 très dynamique, le marché du recrutement de cadres en Île-de-France continuerait sur sa lancée en 2018. Les entreprises de la région anticipent une hausse des embauches de cadres entre +3 % et +13 %, soit un niveau jamais atteint avec plus de 126 000 recrutements dans l’hypothèse la plus favorable.
La région Île-de-France se caractérise par une forte implantation des sièges sociaux sur son territoire, mais également par la prégnance des activités informatiques-télécommunication, juridiques-comptables ou de conseil, ou encore l’ingénierie-R&D. Dans cette configuration, le secteur des services concentrerait plus de 80 % des embauches.
En lien avec la diversité du tissu économique et la présence d’activités industrielles de pointe et à forte valeur ajoutée en Île-de-France (implantation de centres de recherche et développement scientifiques, de pôles de compétitivité, d’entreprises de services numériques...), les cadres informaticiens et ceux en études-R&D seraient en proportion les plus recherchés (respectivement 24 % et 19 % des recrutements prévus).
Les entreprises privilégieraient les cadres de un à cinq ans d’expérience. Ces derniers représenteraient 34 % des embauches en l’Île-de-France, soit la proportion la plus élevée sur l’ensemble des régions.
Conjoncture : L’économie seine-et-marnaise reprend des couleursCyril Marsaud
Après un bilan en demi-teinte trois mois auparavant, l’économie seine-et-marnaise a envoyé davantage de signaux positifs lors du 3e trimestre 2016. Ainsi, la réduction du nombre d’entreprises défaillantes (une première depuis trois ans !) s’est accompagnée d’une augmentation du nombre d’entreprises créées. Sur le marché du travail, en dépit d’une hausse de 0,1 point du taux de chômage (tendance partagée par la région et la France métropolitaine), le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a reculé de 1,5 % sur un an à fin-septembre 2016. Tiré par l’intérim, l’emploi salarié marchand a progressé de 0,3 %. Dans la construction d’immobilier d’entreprise, la surface mise en chantier a enregistré un rebond (+ 58,3 % sur un an) après un an et demi de baisse. En revanche, la baisse de l’activité touristique s’est poursuivie.
Bref conjoncture Seine-et-Marne - L’élan reste favorable pour l’économie fran...Cyril Marsaud
L’économie francilienne est globalement
restée bien orientée au 4e trimestre 2016.
Ainsi, même s’il reste conséquent et même
si le mouvement de baisse est plus marqué
au niveau national, le nombre de
défaillances d'entreprises en Ile-de-France
a continué à se réduire fin-2016 et a
atteint son niveau le plus bas depuis l’été
2015. Au plan sectoriel, l’immobilier et le
BTP ont de nouveau bénéficié d’une
tendance haussière. L’hôtellerie a, dans le
même temps, enregistré une augmentation
de fréquentation, la première depuis les
tragiques évènements du 13 novembre
2015 ; le déficit de nuitées dans la région
sur l’ensemble de l’année ne s’en est pas
moins élevé à 4,8 millions. Le principal
bémol à cette situation favorable est venu
du marché du travail : le nombre de
demandeurs d’emploi en catégorie A est
reparti en légère hausse dans la région en
fin d’année et la baisse du taux de
chômage est hésitante depuis mi-2016.
Quelle conjoncture en Seine-et-Marne ? (Décembre 2016)Cyril Marsaud
Engagées dans la voie du redressement depuis 3 ans, les entreprises seine-et-marnaises n’ont toutefois pas vu leur situation s’améliorer lors des 6 derniers mois.
C’est ce que nous confirment les résultats de l’enquête de conjoncture régionale menée en septembre 2016 auprès de 401 chefs d’entreprises de Seine-et-Marne. En effet, les soldes d’opinion des principaux indicateurs économiques ont subi une dégradation sur un an : -12 points pour le chiffre d’affaires, -4 points pour la trésorerie et les effectifs. Il faut dire que la Seine-et-Marne et ses entreprises n’ont pas été épargnées au cours de cette période avec les inondations survenues fin mai qui ont touché de nombreuses communes. Motif de satisfaction, l’investissement poursuit son redressement (+4 points) et les voyants sont au vert pour le prochain semestre : 26% d’intentions d’investissement ont été enregistrées, soit 4 points de plus que l’année dernière.
Sur le plan sectoriel, la construction tire son épingle du jeu et enregistre un rebond de 16 points de son solde d’opinion pour le CA, lequel devient positif (+2). En revanche, la situation dans le commerce continue de s’assombrir : près de 59 % des commerçants déplorent une baisse de CA (contre 43 % en moyenne tous secteurs confondus).
Côté perspectives, il existe une véritable dichotomie entre les établissements de petite et de moyenne taille. En effet, à l’évocation de l’orientation future de leur CA, les premiers nourrissent des inquiétudes tandis que les seconds demeurent confiants.
Focus conjoncture Seine-et-Marne - Juin 2016Cyril Marsaud
Publication biannuelle, "Focus Conjoncture" a pour vocation de fournir aux décideurs locaux un éclairage utile sur le climat des affaires en Seine-et-Marne. Juin 2016
Etude Apec - Perspectives de l'emploi cadre 2018 - Ile-de-FranceApec
Après une année 2017 très dynamique, le marché du recrutement de cadres en Île-de-France continuerait sur sa lancée en 2018. Les entreprises de la région anticipent une hausse des embauches de cadres entre +3 % et +13 %, soit un niveau jamais atteint avec plus de 126 000 recrutements dans l’hypothèse la plus favorable.
La région Île-de-France se caractérise par une forte implantation des sièges sociaux sur son territoire, mais également par la prégnance des activités informatiques-télécommunication, juridiques-comptables ou de conseil, ou encore l’ingénierie-R&D. Dans cette configuration, le secteur des services concentrerait plus de 80 % des embauches.
En lien avec la diversité du tissu économique et la présence d’activités industrielles de pointe et à forte valeur ajoutée en Île-de-France (implantation de centres de recherche et développement scientifiques, de pôles de compétitivité, d’entreprises de services numériques...), les cadres informaticiens et ceux en études-R&D seraient en proportion les plus recherchés (respectivement 24 % et 19 % des recrutements prévus).
Les entreprises privilégieraient les cadres de un à cinq ans d’expérience. Ces derniers représenteraient 34 % des embauches en l’Île-de-France, soit la proportion la plus élevée sur l’ensemble des régions.
Conjoncture : L’économie seine-et-marnaise reprend des couleursCyril Marsaud
Après un bilan en demi-teinte trois mois auparavant, l’économie seine-et-marnaise a envoyé davantage de signaux positifs lors du 3e trimestre 2016. Ainsi, la réduction du nombre d’entreprises défaillantes (une première depuis trois ans !) s’est accompagnée d’une augmentation du nombre d’entreprises créées. Sur le marché du travail, en dépit d’une hausse de 0,1 point du taux de chômage (tendance partagée par la région et la France métropolitaine), le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a reculé de 1,5 % sur un an à fin-septembre 2016. Tiré par l’intérim, l’emploi salarié marchand a progressé de 0,3 %. Dans la construction d’immobilier d’entreprise, la surface mise en chantier a enregistré un rebond (+ 58,3 % sur un an) après un an et demi de baisse. En revanche, la baisse de l’activité touristique s’est poursuivie.
Au premier trimestre 2017, la croissance des économies avancées a un peu ralenti.
Dans la zone euro, la croissance s'est légèrement élevée et, en France, elle est
restée solide début 2017. L’emploi salarié marchand a de nouveau progressé
permettant une nette diminution du taux de chômage (- 0,4 point à 9,3 %).
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'emploi salarié des secteurs concurrentiels hors agriculture
et particuliers employeurs et hors emploi intérimaire a augmenté de 0,4 %. L’emploi repart
timidement à la hausse dans le commerce et accélère nettement dans le secteur de la
construction.
Le taux de chômage a baissé de 0,4 point par rapport au trimestre précédent. Il s'établit
désormais à 11,0 % de la population active. Le nombre de demandeurs d’emploi a
augmenté au même rythme qu’à la fin de l’année 2016.
Après le redressement constaté en fin d'année 2016, la fréquentation hôtelière en Provence-
Alpes-Côte d’Azur s’est de nouveau contractée au premier trimestre de 2017.
Cette étude présente le secteur de l'entreposage en Seine-et-Marne et souligne le fort développement des entrepôts dans le département, au travers notamment de la surface mise en chantier, sur la période 2015-2020.
Libérer le Potentiel à l'Ère de la Transformation Numérique pour des Organisa...Mohamed Bouanane
À l'ère de l'Intelligence Artificielle (IA) et dans le monde interconnecté et à l'évolution hyperrapide d'aujourd'hui, la transformation numérique n'est plus un choix mais un impératif stratégique pour les organisations qui cherchent à devancer la concurrence ou à rendre des services à forte valeur ajoutée pour leurs clients ou leurs administrés.
En effet, les organisations sont de plus en plus sous pression pour s'adapter et exploiter la puissance des données, de l'analytique et de la transformation numérique afin d’améliorer leur efficacité au quotidien. Avec l'avènement de IA, le potentiel d'amélioration de l'efficacité opérationnelle, d'augmentation de la productivité et de satisfaction des clients et citoyens est plus grand que jamais. Pourtant, de nombreux dirigeants d'entreprises et du secteur public peinent à comprendre par où commencer et comment mesurer l'impact de ces technologies de pointe.
En somme, cet essai explore l’alchimie entre la transformation numérique, la gouvernance et l’intelligence des données, et l’adoption de l’IA pour réinventer les organisations, fournir des services innovants et créer de la valeur pour tous, en comprenant les subtilités de ces forces convergentes.
A la 23e position au classement général, le Luxembourg enregistre son plus mauvais résultat à ce jour. Cela témoigne de l’indéniable perte de compétitivité du pays. La dégradation des résultats du Luxembourg est continue depuis 2021 et particulièrement rapide depuis l’année 2022, le pays perdant 10 places en seulement 2 ans, entre 2022 et 2024.
Bref conjoncture Seine-et-Marne - 4e trimestre 2018
1. Seine-et-Marne
Bref-conjoncture
4e
trimestre 2018 Date de publication : mai 2019
/
77
Le taux de chômage franci-
lien au plus bas depuis 2009
malgré un contexte ralenti
Démographie d’entreprises
Créations d’entreprises
(dernières données : 4e
trimestre 2018)
Pour la troisième année consécutive, le nombre de
créations d’entreprises a progressé dans chaque
département d’Ile-de-France. En Seine-et-Marne, 14 200
nouvelles entreprises ont vu le jour en 2018, soit une
hausse de 15,8 % par rapport à 2017 (+ 18,8 % en Ile-de-
France). Que ce soit à l’échelle régionale ou
départementale, la croissance des créations d’entreprises
est tirée par les micro-entrepreneurs (+ 30,3 % en Ile-de-
France et + 31,8 % en Seine-et-Marne).
Source : Insee – Ile-de-France / cumul sur 4 trimestres
L’année 2018 s’est terminée sur un bilan
mitigé puisque l’économie francilienne a
cumulé à la fois des signaux défavorables
et des tendances positives. Ainsi, le
nombre de défaillances d'entreprises a
augmenté pour le troisième trimestre
consécutif (+ 9,8 % en glissement annuel).
Par ailleurs, les mouvements sociaux ont
pesé sur l’activité de nombreux secteurs
économiques ; le nombre de nuitées dans
l’hôtellerie francilienne a notamment subi
un repli de 2,7 % en décembre, le premier
après 25 mois d’augmentation ininter-
rompue. En contrepartie, le volume total
des créations d’entreprises est toujours
très élevé dans la région (+ 18,8 % sur
l’ensemble de 2018 par rapport à 2017).
Parallèlement, le volume de l’emploi
salarié privé continue à augmenter dans la
région (plus de 20 000 créations nettes au
dernier trimestre de 2018), ce qui a
conduit le taux de chômage francilien à
7,6 % fin 2018, soit son niveau le plus bas
depuis le printemps 2009.
Bilan 2018 : des signaux
contrastés en Seine-et-Marne
Défaillances d’entreprises
(dernières données : 4e
trimestre 2018)
Hormis à Paris (- 4,7 %), le nombre de défaillances
d’entreprises a crû dans tous les départements franciliens
entre 2017 et 2018. En Seine-et-Marne, le nombre
d’entreprises défaillantes est reparti à la hausse (+ 12,8 %)
après deux années de recul (- 13,5 % en 2017 et - 4,5 % en
2016). Au total, 1 208 défaillances d’entreprises ont été
recensées en 2018 dans le département de la Seine-et-
Marne qui a affiché, avec son voisin essonnien (+ 12,8 %),
l’augmentation la plus sensible d’Ile-de-France.
Source : Banque de France, base Fiben / cumul sur 4 trimestres
L’économie seine-et-marnaise a envoyé
des signaux contrastés en 2018. Parmi les
évolutions favorables, le taux de chômage
est revenu à son niveau de la fin d’année
2017 (7,1 %). Le nombre d’entreprises
créées a enregistré une croissance élevée
(+ 15,8 %), tirée notamment par les micro-
entrepreneurs. La fréquentation hôtelière
a poursuivi son embellie avec des taux
d’occupation qui ont progressé lors des 10
premiers mois de l’année. En revanche,
certains indicateurs ont observé une
mauvaise orientation. C’est le cas du
nombre de défaillances d’entreprises, qui
s’est inscrit en forte hausse (+ 12,8 %),
mais surtout du niveau de l’emploi qui a
reculé aux 3e
et 4e
trimestres 2018. Par
ailleurs, la construction d’immobilier
d’entreprise a vu son activité se
contracter : les surfaces commencées et
autorisées de locaux non résidentiels se
sont repliées respectivement de 3,1 % et
de 32,6 %.
1 208
12 055
10 000
11 000
12 000
13 000
14 000
800
1 000
1 200
1 400
1 600
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
2. Publication réalisée par :
Jérôme CAUDRON, CCI Seine-et-Marne : jerome.caudron@seineetmarne.cci.fr www.seineetmarne.cci.fr
Mickaël LE PRIOL, Crocis : mlepriol@cci-paris-idf.fr www.crocis.cci-paris-idf.fr
Les notes de conjoncture des autres départements franciliens sont téléchargeables sur le site Internet du Crocis
/
Emploi
Taux de chômage
(dernières données : 4e
trimestre 2018)
Au 4e
trimestre 2018, le taux de chômage en Seine-et-Marne
s’est établi à 7,1 % de la population active, enregistrant un
reflux de 0,3 point en l’espace de trois mois. L’Ile-de-France
et la France métropolitaine, dont les taux s’élèvent
respectivement à 7,6 % et 8,5 %, ont suivi la même tendance
sur la période. Quant au nombre de demandeurs d’emploi de
catégorie A, il a atteint 66 800 en Seine-et-Marne et a subi
une hausse de 0,8 % sur un an alors qu’il commence à fléchir
sur le territoire régional (- 0,6 %) ; les catégories les plus
affectées dans le département sont les femmes (+ 1,9 %) et
les moins de 25 ans (+ 1,3 %).
Source : Insee – Ile-de-France / données cvs / en %
Emploi
(dernières données : 4e
trimestre 2018)
Source : Insee Ile-de-France / données cvs /
base 100 au 4e
trimestre 2010
L’année 2018 s’est achevée sur une fausse note pour
l’emploi seine-et-marnais : en effet, la Seine-et-Marne est
le seul département francilien dont le nombre total
d’emplois a fléchi au 4e
trimestre (- 0,1 % contre + 0,3 % en
Ile-de-France). Hormis la construction, qui a observé un
accroissement de ses effectifs (+ 319 emplois, soit
+ 0,9 %), tous les autres secteurs d’activités ont réduit leur
nombre d’emplois. L’intérim s’est avéré être le secteur le
plus affecté tant sur le département (- 356 emplois, soit
- 2,2 %) qu’au plan régional (-1 180 emplois, soit - 0,9 %).
Activité touristique Construction
Taux d’occupation hôteliers
(dernières données : décembre 2018)
Source : Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France / en %
Dans la continuité de 2017, l’année 2018 s’est révélée être un bon cru
pour le tourisme francilien. En effet, les taux d’occupation hôteliers
des 11 premiers mois de l’année ont tous été supérieurs à ceux de
2017 ; seul le mois de décembre a fait exception avec une baisse de
2,5 points, une diminution liée au climat social tendu de la fin d’année,
marquée par la crise des gilets jaunes qui a freiné l’arrivée de touristes
en Ile-de-France. En Seine-et-Marne, les professionnels de l’hôtellerie
ont également constaté une appréciation globale de leur taux
d’occupation en 2018 malgré des replis de 1,6 point et 0,9 point en
novembre et en décembre.
Construction d'immobilier d'entreprise
(dernières données : 4e
trimestre 2018)
Contrairement à leurs homologues du tourisme, l’année
2018 ne restera pas dans les annales des professionnels de
la construction, lesquels ont vu leur activité se contracter.
La surface de locaux mise en chantier a ainsi atteint
547 138 m² en Seine-et-Marne et s’est repliée de 3,1 % par
rapport à 2017 (- 12,6 % en Ile-de-France). Quant à la
surface de locaux autorisés, qui s’est élevée à près de
765 000 m² dans le département, elle a observé un recul
plus net : - 32,6 % contre - 10,8 % en Ile-de-France. En
outre, la surface autorisée d’entrepôts a décliné de plus de
300 000 m² en l’espace d’une seule année.
Source : Sit@del2 / en m²
7,1
7,6
4
6
8
10
12
Seine-et-Marne
Ile-de-France
2004 2006 2008 20102000 2002 2012 2014 2016201120092007200520032001 2013 2015 2017 2018
107,7
105,9
95
100
105
110
Seine-et-Marne Ile-de-France
2011 2018201720162015201420132012
66,7
71,8
80,2
80,7
78,8
84,7
79,9
75,8
81,6
82,4
76,2
75,9
0
20
40
60
80
100
J F M A M J J A S O N D
2016 2017 2018
175151
53294
0
200 000
400 000
600 000
800 000
Total des surfaces de locaux autorisés
Total des surfaces de locaux commencés
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018