Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur des a...Apec
- L’activité a chuté pendant le 1er confinement mais elle a tenu bon le reste de l’année
- Le recul de l’activité s’est accompagné d’une baisse du nombre d'offres d’emploi cadre au printemps 2020 mais un rattrapage s’est amorcé en fin d’année
- Les métiers de la comptabilité, de l’audit et de l’expertise comptable sont restés les plus recherchés en 2020
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur des a...Apec
- L’activité a chuté pendant le 1er confinement mais elle a tenu bon le reste de l’année
- Le recul de l’activité s’est accompagné d’une baisse du nombre d'offres d’emploi cadre au printemps 2020 mais un rattrapage s’est amorcé en fin d’année
- Les métiers de la comptabilité, de l’audit et de l’expertise comptable sont restés les plus recherchés en 2020
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Etude apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur du co...Apec
- Dans le commerce, l’activité s’est redressée après le choc du 1er confinement et a de nouveau reculé, dans une moindre mesure, en novembre 2020
- L'impact de la chute de l’activité lors du premier confinement sur les offres d’emploi cadre a été important et était toujours visible fin 2020
- Les métiers liés à la représentation commerciale et la promotion des ventes sont restés les plus recherchés en 2020
En 2022, l’activité régionale résiste en dépit d’un contexte
inflationniste : croissance de la production, investissements
et exportations en hausse. Toutefois, la poursuite de la montée
des prix des matières premières et de l’énergie semble enrayer
cette dynamique début 2023 : forte hausse des défaillances
d’entreprises et des demandes de reports de cotisations, prudence
des entreprises… La fin des mesures de soutien initiées
durant la crise sanitaire devrait accentuer cette tendance.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 1er trimestre 2022 est bien orienté malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et une diminution du nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE). Le taux de chômage et la demande d’emploi atteignent des niveaux historiquement bas. Les reprises d’emplois sont à la hausse et l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’améliore.
Globalement, l’activité économique régionale progresse, dans un contexte qui reste incertain : difficultés d’approvisionnement, tensions inflationnistes, hausse du cours des matières premières.
Après la crise sanitaire et ses conséquenses visibles rapidement sur le marché du travail et l'emploi, le retour progressif à la normale a eu des effets positifs sur l'emploi.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts sur les marchés du travail et de l'emploi depuis la crise sanitaire jusqu'au 4etrimestre 2022.
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur du co...Apec
- Dans le conseil et la gestion des entreprises, l’activité a chuté pendant le 1er confinement mais a retrouvé sa vitalité fin 2020
- Les effets du recul de l’activité au printemps sur les offres d’emploi cadre ont été considérables mais partiellement résorbés en fi n d’année
- Les métiers du développement et de la gestion de projets informatiques sont restés les plus recherchés en 2020
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur de la...Apec
- Dans la banque et les assurances, l’activité a chuté en 2020 à la suite du 1er confinement et a été affectée de manière plus modérée par le second
- L'impact des pertes d’activité du 2e trimestre 2020 sur les offres d’emploi cadre a été conséquent et était toujours visible en fin d’année
- Les profils de cadres commerciaux sont restés les plus recherchés en 2020
Cette étude présente le secteur de l'entreposage en Seine-et-Marne et souligne le fort développement des entrepôts dans le département, au travers notamment de la surface mise en chantier, sur la période 2015-2020.
1. Seine-et-Marne
Bref-conjoncture
2e
trimestre 2020 Date de publication : octobre 2020
/
77
L'Ile-de-France face
à d’importantes
destructions d’emplois
Démographie d’entreprises
Créations d’entreprises
(dernières données : 2e
trimestre 2020)
A l’instar des autres départements franciliens, la Seine-et-
Marne a enregistré un fort recul du nombre de créations
d’entreprises au 2è
trimestre 2020 (- 18,0 % sur un an).
Intrinsèquement, les créations « classiques » ont
particulièrement souffert dans le département et ont même
observé l’évolution la plus défavorable en Ile-de-France
(- 31,9 % contre - 24,1 % en moyenne) : en revanche, les
nouveaux micro-entrepreneurs ont offert une certaine
résistance (- 5,8 % contre - 14,6 % au plan régional).
Source : Insee – Ile-de-France / cumul sur 4 trimestres glissants
Dans la continuité de la fin du 1er
trimestre
2020, l’activité francilienne a de nouveau
été marquée au 2e
trimestre par
l’épidémie de Covid-19 et par les
contraintes sanitaires qui en ont découlé.
Certaines évolutions sont restées
paradoxales : le taux de chômage
francilien a retrouvé son niveau d’avant la
récession de 2008-2009 mais sa baisse est
liée à la non-disponibilité, du fait du
confinement, des personnes sans emploi ;
de même, le nombre de défaillances
d’entreprises est au plus bas depuis le
printemps 1993 mais le repli est lié à la
fermeture de la plupart des tribunaux de
commerce de mi-mars à mi-mai. Il
convient alors de retenir plutôt que plus
de 160 000 emplois ont été détruits en
Ile-de-France au cours du 1er
semestre
2020 ou encore que le nombre de
passagers à Roissy et Orly ne s’est élevé
qu’à 1,0 million d’avril à juin contre
28,6 millions à la même période en 2019.
Crise sanitaire : un impact
plus modéré en Seine-et-
Marne qu’en Ile-de-France
Défaillances d’entreprises
(dernières données : 2e
trimestre 2020)
Au 2e
trimestre 2020, le nombre de défaillances
d’entreprises en Seine-et-Marne s’est replié de 61,0 % sur
un an (contre - 59,3 % en Ile-de-France). Si le niveau global
des défaillances est historiquement bas, il le doit aux
retards pris dans les jugements pendant le confinement du
fait de la fermeture des tribunaux de commerce. Toutefois,
la situation inquiétante des entreprises de plus de 50
salariés ne peut être passée sous silence : selon Altares,
leur niveau de défaillances a crû de 15,7 % en France.
Source : Banque de France / cumul sur 4 trimestres glissants
La crise sanitaire a continué d’affecter
l’économie seine-et-marnaise au
2è
trimestre 2020. La dynamique
entrepreneuriale s’en est notamment
ressentie avec 3 529 nouvelles
entreprises recensées sur la période
contre 4 302 un an plus tôt (- 18,0 %). En
outre, l’emploi a subi une nouvelle
dégradation avec 2 383 destructions
nettes. Toutefois, il convient de souligner
deux points importants : le
ralentissement de cette baisse (- 0,5 %
après - 2,0 % au trimestre précédent) et
sa plus faible intensité par rapport à
l’échelon régional (- 1,3 %). D’ailleurs,
certains secteurs d’activité ont su tirer
leur épingle du jeu ; c’est le cas, par
exemple, de la construction qui a affiché
134 créations nettes d’emplois. Enfin, les
défaillances d’entreprises et le taux de
chômage ont reculé pour les raisons
évoquées dans la synthèse régionale.
16 916
227 723
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
9 000
12 000
15 000
18 000
21 000
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
839
8 983
8 000
10 000
12 000
14 000
750
1 000
1 250
1 500
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
2. Publication réalisée par :
Jérôme CAUDRON, CCI 77 : jerome.caudron@seineetmarne.cci.fr www.seineetmarne.cci.fr
Mickaël LE PRIOL, Crocis : mlepriol@cci-paris-idf.fr www.crocis.cci-paris-idf.fr
Les notes de conjoncture des autres départements franciliens sont téléchargeables sur le site Internet du Crocis
/
Emploi
Taux de chômage
(dernières données : 2e
trimestre 2020)
Après avoir observé une diminution de 0,2 point au trimestre
précédent, le taux de chômage a poursuivi sa baisse en
Seine-et-Marne : - 0,5 point au 2è
trimestre 2020. Toutefois,
cette baisse réside dans la définition même du chômage : les
demandeurs d’emploi doivent être disponibles
immédiatement : or, du fait du confinement, ce n'était pas
le cas jusqu'à la mi-mai. Au final, dans le département, le
taux de chômage s’est établi à 6,1 % de la population active,
contre 6,3 % en Ile-de-France et 7,0 % en France
métropolitaine.
Source : Insee – Ile-de-France / données cvs / en %
Emploi
(dernières données : 2e
trimestre 2020)
Source : Insee Ile-de-France / données cvs /
base 100 au 4e
trimestre 2010
A l’instar des trois premiers mois de l’année, le nombre
total d’emplois a diminué dans tous les départements
franciliens au 2è
trimestre 2020. Toutefois, cette
dégradation de l’emploi s’est révélée être de moindre
importance en Seine-et-Marne : - 0,5 % sur un trimestre
contre - 1,3 % au plan régional. Au total, 2 383
destructions nettes d'emplois ont été comptabilisées dans
le département, principalement dans le tertiaire marchand
(988) et l’industrie (513) ; en revanche, l’intérim a
fortement rebondi (+ 26,2 %, soit + 2 538 emplois).
Activité touristique Construction
Taux d’occupation hôtelier
(dernières données : décembre 2019)
Source : Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France / en %
Après un 1er
trimestre morose, les professionnels de l’hôtellerie seine-
et-marnaise ont su redresser la barre et ont tiré leur épingle du jeu.
Au final, le bilan 2019 est plutôt positif dans le département avec une
progression du taux d’occupation hôtelier effective au cours de sept
mois de l’année (dont + 1,7 point et + 0,9 point respectivement en
novembre et décembre) ; à titre de comparaison, seuls les mois
d’avril et de juin ont été synonymes de hausse du taux d’occupation
pour l’hôtellerie francilienne. Ainsi, le taux d’occupation moyen sur
l’année 2019 a été équivalent (autour de 78,0 %) en Seine-et-Marne
et à Paris.
Construction d'immobilier d'entreprise
(dernières données : 2e
trimestre 2020)
Au 2e
trimestre 2020, les surfaces mises en chantier de
locaux ont fortement diminué en Ile-de-France (- 49,2 %
par rapport au 2e
trimestre 2019). Avec 108 419 m²
commencés, la Seine-et-Marne a malgré tout affiché le
total le plus élevé parmi les huit départements franciliens
et a ainsi observé une baisse plus modérée (- 18,0 %).
Quant aux surfaces de locaux autorisées à construire, elles
ont atteint 225 126 m² dans le département et ont
enregistré un rebond : + 13,9 % sur un an, après - 39,4 % au
trimestre précédent : la dynamique a, en revanche, été
diamétralement opposée en Ile-de-France (- 12,6 %).
Source : Sit@del2 / en m²
6,1
6,3
4
6
8
10
12
Seine-et-Marne
Ile-de-France
2004 2006 2008 20102000 2002 2012 2014 2016201120092007200520032001 2013 2015 2017 2018 20192020
106,4
103,8
95
100
105
110
Seine-et-Marne Ile-de-France
2011 2018201720162015201420132012 2019 2020
62,8
71,1
76,0
83,2
76,8
87,6
81,1
76,7
83,9
81,7
77,9
76,9
0
20
40
60
80
100
J F M A M J J A S O N D
2018 2019
225126
108419
0
200 000
400 000
600 000
800 000
Total des surfaces de locaux autorisés
Total des surfaces de locaux commencés
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Données
non disponibles
pour début 2020