Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
Refonder la croissance énergétique sans oublier la croissance ! Fondation iFRAP
Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES, principalement le CO2) est un objectif clair, mais les méthodes imposées pour y parvenir soulèvent de sérieux doutes. La faisabilité de la baisse de la consommation d’énergie est peu crédible. Elle n’est pas effective malgré dix ans de crise économique, d’investissements dans les économies
d’énergie et de campagnes massives de communication. De son côté, le coût brut des nouvelles énergies renouvelables, de deux à huit fois supérieur au niveau du marché de gros en ce qui concerne l’électricité, est insupportable pour les ménages et les entreprises. Quant à la baisse d’un tiers de la part du nucléaire d’ici 2025, elle est contradictoire avec l’objectif CO2 et irréaliste.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
Refonder la croissance énergétique sans oublier la croissance ! Fondation iFRAP
Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES, principalement le CO2) est un objectif clair, mais les méthodes imposées pour y parvenir soulèvent de sérieux doutes. La faisabilité de la baisse de la consommation d’énergie est peu crédible. Elle n’est pas effective malgré dix ans de crise économique, d’investissements dans les économies
d’énergie et de campagnes massives de communication. De son côté, le coût brut des nouvelles énergies renouvelables, de deux à huit fois supérieur au niveau du marché de gros en ce qui concerne l’électricité, est insupportable pour les ménages et les entreprises. Quant à la baisse d’un tiers de la part du nucléaire d’ici 2025, elle est contradictoire avec l’objectif CO2 et irréaliste.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur des a...Apec
- L’activité a chuté pendant le 1er confinement mais elle a tenu bon le reste de l’année
- Le recul de l’activité s’est accompagné d’une baisse du nombre d'offres d’emploi cadre au printemps 2020 mais un rattrapage s’est amorcé en fin d’année
- Les métiers de la comptabilité, de l’audit et de l’expertise comptable sont restés les plus recherchés en 2020
Etude apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur du co...Apec
- Dans le commerce, l’activité s’est redressée après le choc du 1er confinement et a de nouveau reculé, dans une moindre mesure, en novembre 2020
- L'impact de la chute de l’activité lors du premier confinement sur les offres d’emploi cadre a été important et était toujours visible fin 2020
- Les métiers liés à la représentation commerciale et la promotion des ventes sont restés les plus recherchés en 2020
Etude Apec - Crise sanitaire et offres d'emploi cadre en 2020 : secteur de la...Apec
- Dans la construction, l’activité a fortement reculé au premier semestre 2020 mais a retrouvé des couleurs en fin d’année
- Les retentissements de la chute d’activité du 1er semestre sur les offres d’emploi cadre sont conséquents et toujours visibles fin 2020
- Les métiers liés à la conduite et l’ingénierie de travaux sont restés les plus recherchés en 2020
Similaire à Bref conjoncture Seine-et-Marne - 1er trimestre 2020 (19)
Cette étude présente le secteur de l'entreposage en Seine-et-Marne et souligne le fort développement des entrepôts dans le département, au travers notamment de la surface mise en chantier, sur la période 2015-2020.
1. Seine-et-Marne
Bref-conjoncture
1er
trimestre 2020 Date de publication : août 2020
/
77
Plus de 100 000 emplois
détruits en Ile-de-France
dès le 1er
trimestre 2020
Démographie d’entreprises
Créations d’entreprises
(dernières données : 1er
trimestre 2020)
Exception faite des Yvelines (+ 1,3 %), les créations
d’entreprises ont accusé une baisse au 1er
trimestre 2020
dans chaque département francilien ; après un dernier
trimestre 2019 positif (+ 22,6 %), la Seine-et-Marne a ainsi
affiché un recul de 5,6 %. Celui-ci, de moindre ampleur
qu’en Ile-de-France (- 8,1 %), est dû à l’évolution moins
défavorable des nouveaux micro-entrepreneurs (- 9,8 %
contre - 16,8 % en région). Au total, 4 568 entreprises ont
été créées en Seine-et-Marne au 1er
trimestre 2020.
Source : Insee – Ile-de-France / cumul sur 4 trimestres glissants
Toujours pénalisée par les mouvements
sociaux début janvier, l’activité
francilienne a surtout été marquée au
1er
trimestre 2020 par le début de
l’épidémie de Covid-19 et par le
confinement et la crise qui en ont découlé.
Certaines évolutions économiques peuvent
paradoxalement sembler positives mais
sont liées au contexte exceptionnel : le
taux de chômage francilien a diminué mais
cette baisse est liée à la non-disponibilité,
du fait du confinement, des personnes sans
emploi ; de même, le nombre de
défaillances d’entreprises s’est de nouveau
réduit mais l’ampleur du repli est due aux
retards dans les jugements à partir de mi-
mars. Il convient alors plutôt de retenir
que, même si l’agroalimentaire et
l’industrie pharmaceutique ont été moins
sévèrement touchés, l’activité de tous les
secteurs a subi un violent coup d’arrêt et
que, dans ce contexte, plus de 100 000
emplois ont été détruits en Ile-de-France
dès le 1er
trimestre 2020.
La pandémie de Covid-19 à
l’origine du repli de l’activité
en Seine-et-Marne
Défaillances d’entreprises
(dernières données : 1er
trimestre 2020)
Au 1er
trimestre 2020, le nombre de défaillances
d’entreprises s’est élevé à 233 en Seine-et-Marne, soit un
repli de 30,0 % sur un an (- 20,2 % en Ile-de-France).
Toutefois, comme mentionné dans la synthèse régionale,
l’ampleur de ce repli est - au moins en partie - liée aux
retards dans les jugements à partir du début du
confinement (mi-mars) même si certaines audiences ont eu
lieu en visioconférence.
Source : Banque de France / cumul sur 4 trimestres glissants
A l’instar des autres départements
français, la Seine-et-Marne a été frappée
de plein fouet par l’irruption de la Covid-
19, laquelle a nécessité de confiner la
population à partir du 17 mars 2020. La
mise en sommeil forcée de nombreux
pans de l’activité économique seine-et-
marnaise a ainsi entraîné la destruction
de 9 622 emplois entre le 4e
trimestre
2019 et le 1er
trimestre 2020,
principalement dans l’intérim (- 7 712
emplois). Le nombre d’entreprises créées
a également fléchi lors des trois premiers
mois de l’année 2020 (- 5,6 % en
glissement annuel). Le reflux du nombre
de défaillances d’entreprises (- 30,0 %) et
la baisse du taux de chômage
(- 0,1 point), qui auraient pu
s’apparenter à de bonnes nouvelles,
constituent en réalité des résultats en
trompe-l’œil au vu du contexte (cf.
synthèse régionale, ci-dessus).
17 689
238 804
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
9 000
12 000
15 000
18 000
21 000
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
1 021
10 778
10 000
11 000
12 000
13 000
14 000
800
1 000
1 200
1 400
1 600
Seine-et-Marne (éch. de G.)
Ile-de-France (éch. de D.)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
2. Publication réalisée par :
Jérôme CAUDRON, CCI 77 : jerome.caudron@seineetmarne.cci.fr www.seineetmarne.cci.fr
Mickaël LE PRIOL, Crocis : mlepriol@cci-paris-idf.fr www.crocis.cci-paris-idf.fr
Les notes de conjoncture des autres départements franciliens sont téléchargeables sur le site Internet du Crocis
/
Emploi
Taux de chômage
(dernières données : 1er
trimestre 2020)
La baisse du taux de chômage, amorcée depuis mi-2015,
s’est poursuivie au 1er
trimestre 2020 : - 0,2 point en France
métropolitaine ainsi qu’en Ile-de-France et - 0,1 point en
Seine-et-Marne. Compte tenu de l’épidémie de Covid-19 et
de ses impacts économique et social, cette bonne orientation
trouve son explication dans la définition même du chômage :
les demandeurs d’emploi de catégorie A doivent être
disponibles immédiatement, ce qui ne pouvait être le cas fin
mars en raison du confinement. Au final, dans le
département, le taux de chômage s’est établi à 6,6 % de la
population active.
Source : Insee – Ile-de-France / données cvs / en %
Emploi
(dernières données : 1er
trimestre 2020)
Source : Insee Ile-de-France / données cvs /
base 100 au 4e
trimestre 2010
Au 1er
trimestre 2020, le nombre total d’emplois relevé en
Seine-et-Marne est tombé à 463 383, enregistrant un recul
de 2,0 % en l’espace de trois mois (- 1,7 % en Ile-de-
France). Avec 7 712 emplois en moins sur la période, les
contrats intérimaires apparaissent comme ceux ayant payé
le plus lourd tribut. Plus globalement, au plan sectoriel,
l’industrie a offert une belle résistance avec une stabilité
de ses effectifs. Quant à la construction, elle a subi une
baisse finalement légèrement moins sensible qu’à l’échelle
régionale (- 0,8 % contre - 1,0 %).
Activité touristique Construction
Taux d’occupation hôtelier
(dernières données : décembre 2019)
Source : Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France / en %
Après un 1er
trimestre morose, les professionnels de l’hôtellerie seine-
et-marnaise ont su redresser la barre et ont tiré leur épingle du jeu.
Au final, le bilan 2019 est plutôt positif dans le département avec une
progression du taux d’occupation hôtelier effective au cours de sept
mois de l’année (dont + 1,7 point et + 0,9 point respectivement en
novembre et décembre) ; à titre de comparaison, seuls les mois
d’avril et de juin ont été synonymes de hausse du taux d’occupation
pour l’hôtellerie francilienne. Ainsi, le taux d’occupation moyen sur
l’année 2019 a été équivalent (autour de 78,0 %) en Seine-et-Marne
et à Paris.
Construction d'immobilier d'entreprise
(dernières données : 1er
trimestre 2020)
La construction d’immobilier d’entreprise a clairement été
mise à mal, en Ile-de-France, au 1er
trimestre 2020. En
Seine-et-Marne, les surfaces de locaux autorisées à
construire (239 044 m²) ont ainsi observé la plus forte
contraction régionale sur un an (- 39,4 %). De leur côté, les
surfaces de locaux mises en chantier (133 829 m²) ont
décliné de 123 790 m², soit une chute de 48,1 % (contre
- 45,8 % sur l’ensemble de la région). Les entrepôts ont fait
les frais de ce recul de l’activité, passant de plus de
162 000 m² commencés au 1er
trimestre 2019 à moins de
12 000 m² un an plus tard.
Source : Sit@del2 / en m²
6,6
6,9
4
6
8
10
12
Seine-et-Marne
Ile-de-France
2004 2006 2008 20102000 2002 2012 2014 2016201120092007200520032001 2013 2015 2017 2018 20192020
106,9
105,1
95
100
105
110
Seine-et-Marne Ile-de-France
2011 2018201720162015201420132012 2019 2020
62,8
71,1
76,0
83,2
76,8
87,6
81,1
76,7
83,9
81,7
77,9
76,9
0
20
40
60
80
100
J F M A M J J A S O N D
2018 2019
239044
133829
0
200 000
400 000
600 000
800 000
Total des surfaces de locaux autorisés
Total des surfaces de locaux commencés
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Données
non disponibles
pour début 2020