1. L E C O M M E RC E
I N T E R N AT I O N A L
D E 2 0 0 8 À A U J O U R D ’ H U I
1
2. I N T R O D U C T I O N
• Le commerce international est défini par l'échange de biens et de services
entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles on peut prendre
l’exemple de la route de la soie, mais il connaît un nouvel essor avec la
mondialisation de l’économie depuis maintenant quelques années.
• Les échanges de biens et de services se concentrent essentiellement autour de
dix pays qui, à eux seuls, représentent plus de la moitié du commerce mondial.
En effet, les échanges depuis la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la France et
le Japon représentaient en 2016 plus de 38 % du commerce global, laissant
peu de place aux 159 autres pays membres de l’OMC.
• En 2019, le volume mondial total d’exportations était de 24 795 milliards de
dollars et le volume mondial d’importations de biens et de services était de 24
312 milliards de dollars. Enfin le volume total du commerce international
(exports + imports de biens et de services) représente 60% du PIB total
mondial.
2
3. T A B L E D E S
M A T I È R E S
A- l’après 2008
B- La crise du Covid-19
C- Le conflit Ukraine Russie
3
5. • Le ralentissement du commerce mondial vient principalement des facteurs structurels et non pas conjoncturels, comme la forte
contraction d’après-crise de 2008 aurait pu le laisser penser. Selon l’économiste Sébastien Jean, directeur du Centre d’études
prospectives et d’informations internationales (CEPII), la faiblesse de la demande mondiale n’explique en réalité qu’un tiers du
ralentissement observé
• Portés par le développement du numérique et l’accélération des technologies de l’information et de la communication (TIC), les
échanges internationaux ont augmenté depuis 2008 : les exportations sont ainsi passées de 2 900 milliards de dollars en 2006 à
4 800 milliards en 2016 . Mais la progression du commerce mondial de services s’est considérablement réduite, comparée aux
deux décennies précédant la crise de 2008. En 2015, il a même reculé de 5,5 % par rapport à 2014, et il n’a crû que de 0,1 % en
2016. L’OMC justifie ce repli essentiellement par l’appréciation du dollar, qui aurait pesé sur les échanges.
• La Chine, en particulier, a su monter en puissance ces dernières années : elle a réussi à se hisser pour la première fois au rang de
premier exportateur mondial en 2009
• Aujourd’hui, loin d’être parvenu à un idéal de libre-échange dans lequel chaque pays appliquerait à tous les mêmes conditions à
l’importation et à l’exportation, le commerce mondial est essentiellement un commerce régional. En 2018, selon l’OMC, 287 accords
commerciaux régionaux (ACR) sont ainsi en vigueur dans le monde, soit autant de partenariats qui édictent des règles d’échanges
commerciaux plus favorables au sein d’un groupe de nations qu’avec le reste du monde.
5
7. • La pandémie de Covid-19 a forcé les gouvernements à
prendre une série de restrictions, dont le niveau de
sévérité a varié dans le temps et qui ont fortement
perturbé l’activité économique mondiale. Ces mesures
particulièrement affecté la capacité des agents à se
rendre sur leur lieu de travail, à consommer ou à voyager.
Elles ont contribué à désorganiser la production,
notamment du point de vue de la coordination des
entreprises avec leurs fournisseurs et leurs clients.
On peut voir, sur ce graphique que les échanges bilatéraux ont davantage diminué lors des premiers confinements, plus stricts,
introduits au printemps 2020.
7
8. • Les restrictions ont affecté en particulier la capacité des agents à se rendre
sur leur lieu de travail, à consommer ou à voyager. Elles ont contribué à
désorganiser la production, notamment du point de vue de la coordination des
entreprises avec leurs fournisseurs et leurs clients.
• Pour les entreprises participant au commerce international, leur capacité à
mener des échanges transfrontaliers a souffert d’une combinaison de chocs
d’offre et de demande liés à ces restrictions. Les perturbations qui ont affecté
la logistique des transports internationaux ont constitué une difficulté
supplémentaire.
• Ce deuxième graphique retrace le taux de croissance annuel des exportations
de biens pour un groupe de 31 pays comprenant les principales nations
commerçantes du monde ; la croissance de leurs échanges commerciaux
constitue par conséquent une bonne approximation de la croissance du
commerce mondial.
8
9. C - L E C O N F L I T U K R A I N E
RU S S I E
9
10. L’économie mondiale est confrontée à une forte de baisse de l’offre.
L’offre d’énergie fossile, pétrole, gaz et charbon, l’offre de blé et industrielle qui
forment l’essentiel des exportations de la Russie sont toutes fortement réduite, et
celle de l'Ukraine aussi.
Il en résulte une augmentation des prix mondiaux pour tous ces biens
10
13. • À plus long terme, ce conflit pourrait modifier fondamentalement l’ordre économique et géopolitique mondial
si le commerce de l’énergie se déplace, si les chaînes d’approvisionnement se reconfigurent, L’augmentation
des tensions géopolitiques accroît encore les risques de fragmentation économique, notamment pour le
commerce et la technologie.
• Sans surprise, l'Europe sera la région la plus affectée par les conséquences économiques de l'invasion russe,
ajoute l'organisation internationale, en raison de ses liens économiques et énergétiques étroits avec la Russie,
particulièrement concernant les États ayant une frontière avec Moscou ou Kiev.
• Concernant le blé, exporté massivement par Moscou et Kiev, un potentiel arrêt complet des exportations des
deux pays entraînerait "un risque accru de crises économiques dans certains pays mais également des
désastres humanitaires avec une forte augmentation de la pauvreté et de la faim", avertit l'institution.
• Parmi les réponses préconisées face à la crise, l'OCDE recommande une aide budgétaire "ciblée" en aide aux
secteurs les plus affectés par la flambée des prix, celle-ci pouvant être financée notamment par "l'imposition
des gains exceptionnels dans certains pays".
13