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22/04/2024 1
MANAGEMENT
INTERNATIONAL
Marie-Christine GAUTREAU-LALANNE
IAE BORDEAUX
22/04/2024 2
BIBLIOGRAPHIE
 O.MEIER. Management interculturel. Paris, Dunod,
2006
 S.HOLLENSEN. Global Marketing. Pearson 2004
 Le MOCI: accéder au site « base-export »:
http://www.base-export.com (id: 154318; mot de
passe: 4atc2gjq)
 Classe-export.com (id: iae1; MP: mcgl1)
22/04/2024 3
INTRODUCTION
 QU’ENTEND-ON PAR
MANAGEMENT
INTERNATIONAL?
 LA MONDIALISATION DES
MARCHES INTERNATIONAUX
22/04/2024 4
Management international:
définitions
C’est l’adaptation à la contrainte qui s’impose à tout type de firme en raison de
l’interaction croissante des espaces mondiaux pour déterminer où vendre, où
produire et où trouver des ressources dans les conditions les plus avantageuses
(S. Urban)
C’est un processus qui vise à optimiser les ressources et axer les objectifs d’une
organisation au travers des opportunités d’un marché global (Keegan)
22/04/2024 5
LA NOTION DE DISTANCE
DISTANCE
CULTURELLE
DISTANCE
ADM.
DISTANCE
GEO.
DISTANCE
ECO.
Facteurs
De
Distance
Langue
Ethnies
Religion
Normes soc.
Absence de lien
colonial
Absence
d’intégration
pol.ou
monétaire
Hostilité pol.
Faiblesse des
institutions
Éloignement
physique
Absence de
frontière
Manque d’accès
à la mer
Faiblesse des
liens de com.
Différences
climatiques
Différences de
revenu
Différences de
Ressources
naturelles,
financières,
humaine
Infrastructures
Savoir
Produits
affectés
TV
Nourriture, vins
Produits
« culturels »
Électricité
Pharmacie
Télécom.
Pétrole, mines
Aérospatiale
Agriculture
Ciment
Verre
Lait, fruits
Services
Automobiles
Téléphone
Assurance
22/04/2024 6
Le risque-pays: nature et objet
RISQUE POLITIQUE RISQUE
ECONOMIQUE
EXPORTATIONS
Règles de transfert de fonds
Réglementation sur la nature
des produits
Quotas
confiscation
Non-paiement créances
Fluctuation changes
Refus livraison
Délais de paiement
IMPLANTATIONS
Confiscation des actifs
Sécurité personnel
Transfert bénéfices
Nature des sociétés
Réglementations
Rentabilité des capitaux
investis
Transferts filiale-société
mère
22/04/2024 7
Avant la crise: entreprises payant avec plus
de 30 jours de retard en mars 2005 (pourcentage
2002 ) Dun&Bradstreet
Belgique 18.26
France 7.74 (11.07)
Allemagne 7.08 (8.56)
Irlande 14.47 (15.83)
Italie 10.57 (13.19)
Pays-bas 6.64 (10.47)
Portugal 22.88 (24.50)
Espagne 8.45 (8.91)
Royaume-Uni 5.83 (7.15)
Europe 7.81 (10.32)
22/04/2024 8
Impact de la crise mondiale sur les
paiements
 Détérioration des paiements: + 47% en
2008, +131% en Espagne, +64% au
R.Uni, +70% en Irlande, +66% aux USA.
Japon et France (+40%)
22/04/2024 9
Les évolutions récentes
 2000: éclatement de la bulle Internet
 2010: la Chine devient, devant l’Allemagne, le 1°
exportateur mondial
 Ce ne sont plus les états mais les multinationales qui
entrainent la mondialisation
 Ce sont les PED qui dynamisent le commerce international
(demande de machines, de matériel de transport)
22/04/2024 10
Growth of FDI, World Trade and
World Output
0
200
400
600
800
1000
1200
84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98
FDI
World Trade
World Output
6-6
22/04/2024 11
Tendances de l’environnement actuel et
stratégies de développement des
entreprises
Principales tendances Réponses des entreprises
Nouvel équilibre régional au niveau
mondial
Remodeler la géographie et la
structure de l’investissement
international, cibler les régions à
fort potentiel de croissance
Demande croissante de biens et services
des pays émergents
Meilleure adaptation
produit/marché
Rythme accéléré de l’innovation
technologique
Élaboration de mécanismes
d’intégration et de coordination des
activités d’innovation
Globalisation des marchés du travail Développer le recrutement,
« outsourcer » les activités non
essentielles
Généralisation et moindre coût de l’accès à
l’information
Accélérer le rythme d’acquisition
des connaissances et leur
valorisation en interne
22/04/2024 12
 En 2006, revenu moyen mondial / habitant a dépassé 10000$ (plus de 3
fois celui de 1950)
 Evolution du rôle de l’Asie dans l’activité économique mondiale
 Dynamisme des pays de l’Europe orientale: les 10 admis dans l’UE en
2004 représentent 1/3 de la population, et un PNB d’environ 24% de
celui de la « vieille Europe », avec un taux moyen de croissance (1993-
2005) plus de 3 fois supérieur au reste de l’UE
 En 2006, les 3 économies les plus dynamiques du monde sont la
Chine (10.5%de croissance moyenne du revenu/hab.), l’Inde (8.5%), la
Russie (6.6%)
 Cependant, le niveau de risque perçu reste élevé sur les marchés les
plus dynamiques
22/04/2024 13
 Il existe dans ces pays des marchés de
consommation, à condition d’adapter l’offre
et de fournir un accès au crédit.
 La clé de la réussite: créer une capacité à
consommer
 Le succès sur ces marchés dépend de la
capacité d’adaptation du mix: qualité, prix,
logistique, marketing, finance.
22/04/2024 14
 Le rythme de l’évolution technologique s’intensifie (biotechnologies,
matériaux intelligents, nanotechnologies…)
 Les lieux de l’innovation se sont dispersés: jusque dans les années
70-80, la R&D était centralisée dans les entreprises européennes et
américaines. (produits standardisés, économies d’échelle)
 Concurrence mondiale: les avantages concurrentiels de nombreux
produits standardisés ont été affectés (concurrence locale des
émergents)
 Décentralisation des activités de R&D: vers une entreprise
« transnationale ». Le défi majeur aujourd’hui est de gérer ces
organisations (interactions parfois complexes entre le siège et les
filiales)
 Développement des partenariats: R&D co-entreprise, échanges de
technologies, accords de licences croisés
 Dynamisme des acquisitions pour accéder à de nouvelles
technologies
22/04/2024 15
 2 forces principales:
la migration vers les pays à revenus élevés: de nombreux
PED produisent plus de diplômés universitaires que d’emplois qui leur
conviennent.
l’externalisation et la délocalisation: l’amélioration des TIC a
permis une ventilation de la chaine de valeur en externalisant des
fonctions jusque là assurées en interne (développement de logiciels,
comptabilité, GRH …)
L’amélioration de la communication a accéléré la délocalisation
d’activités de production a forte composante de main d’œuvre, mais
également d’activités de service (centres d’appels). Une étude de Mc
Kinsey Global Institute (2005) prévoyait plus de 4 millions d’emplois
offshore en 2008.
22/04/2024 16
 Grâce au développement des TIC, diminution
drastique des coûts d’accès à l’info.
 Les entreprises dynamiques développent des
processus de « knowledge management »
 Enjeu de l’avantage concurrentiel que procure la
connaissance: la protection juridique de la propriété
intellectuelle
22/04/2024 17
Les caractéristiques du commerce
mondial de aujourd’hui
 Pour la première fois, en 2005, le commerce mondial
de marchandises franchit la barre des 10 000 MMM$
 La Chine devient le 1° exportateur mondial en 2009,
bien que ses exportations aient chuté de 16%.
 Essor des NPI, confirmé en 2006: 36% des
exportations mondiales, 31% des import
22/04/2024 18
Les effets de la crise mondiale
 2008: crise financière: Récession mondiale:moyenne
de 2.5% en 2009, -3.9% pour les pays développés
 Effondrement de près d’un tiers du commerce mondial
depuis le début de la crise. (pays les plus touchés:
l’Allemagne et le Japon)
 Coup d’arrêt aux IDE: 2008: 1700 milliards de $, 2009:
1200 (prévisions CNUCED)
 Progression des IDE vers les pays en développement
(+17% en 2008)
22/04/2024 19
Les indicateurs de sortie de crise:
 L’Asie prend la tête de la sortie de crise: en 2009,
hausse du PIB de la zone de 3.9% (Banque asiatique
de développement).
 Dec 2009: les exportations chinoises ont rebondi de
18%, les importations de 56% (par rapport à dec.
2008)
 Prévisions intermédiaires de l’OCDE (sept. 2009):
reprise précoce, mais modeste
 COFACE: prévisions 2010: croissance de 1.7%. Pays
à note dégradée: Autriche, Finlande, Pays-Bas,
Portugal, Slovaquie, états baltes, Costa Rica,
Salvador, Guatemala, Vénézuela, Botswana
22/04/2024 20
La situation actuelle des entreprises
françaises:
 La France demeure 5° puissance économique mondiale, 3° exportateur
de services, deuxième investisseur à l’étranger
 Les performances médiocres de la France lui ont paradoxalement
profité pendant la crise, l’économie étant moins dépendante des
exportations
 Elle n’a pas profité, en 2009, du rebond de l’économie mondiale: + 12%
depuis le 2° trim 2009, contre + 20% en Allemagne
 La part du marché mondial détenue par la France est aujourd’hui de
4.9% (contre 6.3% il y a 10 ans) en déclin régulier: recul constant
depuis 8 ans du nombre d’entreprises exportatrices.
 Ses entreprises sont insuffisamment présentes à l’étranger: 4% des
PME exportent, contre 18% en Allemagne.
22/04/2024 21
Les raisons de ce manque de dynamisme
 Structurelles: 7% des PME françaises possèdent une taille
intermédiaire (entre 10 et 249 salariés), contre 34% en
Allemagne
 Environnementales: lourdeurs administratives, complexité
des encadrements
 Conjoncturelles? Malgré le niveau de l’€, les allemands
sont les premiers exportateurs mondiaux
 Orientation marchés: destinations géographiques peu
dynamiques: elles vendent en direct dans des pays
proches, sans intermédiaires ni structures (enquête
Europages)
UE: 62% des exportations en 2009
Cependant en 2010: croissance des export vers les BRIC:
+ 17%
22/04/2024 22
Enquête EULER-HERMES 2010:
2 principaux freins à l’export:
 Les taux de change
 Le manque de sécurité des paiements (risques de
défaillance des partenaires, risques pays, délais de
paiement…)
Taux de défaillance des entreprises exportatrices:
 Depuis 2002, le taux de défaillance des entreprises
exportatrices est supérieur à celui des non-
exportatrices
 Cependant, celles qui réalisent + de 50% de leur CA
à l’étranger résistent mieux que les non-
exportatrices
22/04/2024 23
Les mesures correctives envisagées
 Dispositif CAP EXPORT autorisé par Bruxelles
jusqu’à fin 2010:
Garantie publique d’assurance-crédit pour
soutenir les PME dont les créances sur les
clients étrangers ne peuvent plus être couvertes
par le marché privé
22/04/2024 24
PREMIERE QUESTION: DOIT-ON
S’INTERNATIONALISER ET
POURQUOI?
 Critères de l’ouverture internationale
 Étapes du processus d’internationalisation
22/04/2024 25
Critères de l’ouverture
internationale
 Tradition nationale
 Attitude du dirigeant
 Secteur d’activité
 Sollicitation d’un client
 Entraînement
 Concurrence
 Ouverture d’un marché
 Facilités logistiques
 Raisons liées à l’optimisation de la
chaîne de valeur (offshoring,
outsourcing)
22/04/2024 26
Parts
Parts
Parts
Assembly
Advertising
Design
Sales
Location Economies
Pontiac LeMans
12-6
Outsourcing, offshoring
22/04/2024 27
Etapes du processus
d’internationalisation
1:Développement séquentiel
 Le cycle de vie international (Vernon): impact du
niveau de développement
 L’approche de l’école d’Uppsala (Johanson et
Vahlne): rôle de l’expérience et de la distance
culturelle
 Approche par les coûts de transaction
(internalisation)
22/04/2024 28
Volume
de
ventes
dans
le
pays
d’origine
Etapes du cycle de vie du produit
Lancement et
croissance
phase 1 phase2 phase 3
Maturité Déclin
Points forts du Mix Innovation
Produit
Distribution
promotion
publicité
Prix
Facteurs expliquant
L’étape d’internatio-
nalisation
Étape de
développement
international
R&D: avance
technologique
Exportation depuis
Pays d’ origine
Dev. Concurrence
Sur les marchés
Internationaux
Production locale
Optimisation de l’appro et
Des facteurs de production.
Production dans pays à
Bas salaires et réexportation
Sur les marchés de conso.
Adaptado de H. de Bodinat et al., Gestion internationale de l'entreprise
Le cycle de vie international du produit (R. Vernon, 1966)
22/04/2024 29
Modèle d’Uppsala
Export
sporadique
Export
indirecte
Filiale
commerciale
Filiale
intégrée
Marché A
Marché B
Marché C
.
.
.
.
Marché N
engagement croissant
D
i
v
e
r
s
i
f.
g
e
o.
Internat. croissante
22/04/2024 30
Les stratégies d’offshoring
Incitations macro-environnementales:
•Globalisation
•Développement technologique
•Liberalisation économies émergentes
•Hyper compétition
Diminution avantages
de l’internalisation:
•Réduction coûts de coordination des
activités transfrontalières (TIC)
•La concurrence croissante impose
flexibilité
•Développement des coopérations
internationales
Changements dans le marché global
des ressources:
•Réformes institutionnelles dans les
marchés émergents
•Réduction des barrières à l’entrée
•Arrivée des concurrents des pays
émergents
•Développement du capital intellectuel
dans le monde
Évolution des stratégies vers la
désintégration et l’externalisation des
activités de la chaine de valeur
22/04/2024 31
2: approche globale:
 Théorie de la globalisation (K.OHMAE)
 Les entreprises « nées globales »
22/04/2024 32
les entreprises « born globals »
 Pas d’internationalisation progressive
 PME technologiques
 Marché de niche transversal
 Partenariats multiples
 Utilisatrices technologies de l’information
22/04/2024 33
LA TRIADE
ZONE ASIE
650 (11.9%)
NAFTA
579 (10.6%)
U.E + AELE
1625 (29.7%)
80% DU COMMERCE MONDIAL (OMC)
Export en milliards de $ en 2000 inter et intra-zones (%cce mondial)
653 (11.9%)
428(7.8%)
413(7.5%)
22/04/2024 34
DEUXIEME QUESTION: COMMENT
IDENTIFIER LES MARCHES
PROMETTEURS?
22/04/2024 35
La segmentation internationale des
marchés
Produits et services
de la firme
Identification des
macro-segments de pays
Portefeuille de pays
Identification des segments
a l’intérieur de chaque
pays
Recherche des similitudes
entre segments
Segmentation
transnationale
22/04/2024 36
1: macrosegmentation: les critères
 Accessibilité :
http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds/cgi-bin/tarchap?Lang=FR (code
Taric)
http://mkaccdb.eu.int/mkaccdb2/indexPubli.htm (market access database)
 Potentialité
http://www.interex.fr/fr
http://www.missioneco.org/me/
http://www.base-
export.com/servlet/moci.servlet.consult.accueil.ServletConsultAccueil?tache
=ConsultIndex (base export du MOCI)
 Sécurité :
http://www.cofacerating.fr/portail/chaineeco_international/risquepays_accuei
l.asp?metier=ALL&geo=ALL&idnav=965b368908aa7e68191ccc06a6704000&J
=02/11/2004&H=09:34:35&tp=1 (site Coface)
http://www.ondd.be/webondd/Website.nsf/HomePageFr(Visitor)?OpenForm
(site Ducroire)
22/04/2024 37
Critères d’accessibilité:
•Critères géo-climatiques
•Critères socio-culturels
•Critères de perméabilité
22/04/2024 38
Compensations
73
3
19 22
60
0
20
40
60
80
100
Offset
Switch Trading
Barter
Buyback
Counterpurchase
Ppourcentage de compagnies engagées dans chaque
pratique©puorc McGraw Hill Companies, Inc., 2000
Figure 15-5
15-18
Percent of
companies
engaged in each
countertrade
practice
22/04/2024 39
Critères de potentialité
•Demande globale
•Demande spécifique
22/04/2024 40
Commerce intra-firme
Secteurs concernés:
 Automobile: 70% ex, 62% imp
 Pharmacie: 53 et 59%
 Equipement électrique: 40 et 48%
 Pétrole: 57 et 40%
 Chimie: 42 et 38%
22/04/2024 41
Critères de sécurité
•Instabilité gouvernementale
•Menace de conflits
•Insolvabilité
•Mauvaise moralité commerciale
22/04/2024 42
Niveaux d’appréciation du marché étranger
Accessibilité
Autorisation légale d’importation, perception culturelle du concept,
barrières à l’entrée, code des investissements, insertion du pays dans une
zone L.E, distance géographique, infrastructure et coûts de logistique
Potentialité
Pente du marché, consommation/tête, taux de
renouvellement, habitudes de conso, poids et pente des
segments, homogénéité culturelle, structure
concurrentielle, made in, PDM/marques
Sécurité
Situation politique,
inflation, convertibilité
de la monnaie, éthique
22/04/2024 43
Analyse PESTEL
22/04/2024 44
Les 5 forces de PORTER
22/04/2024 45
2: segmentation transversale
 Les techniques d’étude
 Les approches transversales directes
1. Eurostat (p.38) et autres statistiques
2. Panels transversaux et mégabases de
données
3. Typologies socioculturelles
22/04/2024 46
22/04/2024 47
Les 6 grandes familles d’européens (CETELEM, 2004)
poids des pays dans chaque famille (en %)
BE DE ES FR GB IT PT RU
LES NOUVEAUX ACCROS
(21%)
6 13 16 11 12 3 15 24
LES EPANOUIS
RAISONNABLES (28%)
19 13 11 17 10 14 5 12
LES JEUNES SAGES
(19%)
8 7 16 11 5 20 28 5
LES DESENCHANTES
(14%)
11 14 25 10 16 11 4 10
LES FRILEUX
(15%)
16 16 10 12 22 9 11 5
LES REFRACTAIRES
(3%)
5 9 14 4 14 24 7 33
22/04/2024 48
3: sélection de marchés: outils
d’aide à la décision
22/04/2024 49
Matrice d’évaluation de l’intérêt du marché
Faible moyenne forte
Taux de croissance prévisible - de 2% 2 à 8% + de 8%
Part de marché des leaders + de 60% 30 à 60% - de 30%
Évolution des technologies permanente Stable à mt Stable à lt.
Risques de substitution élevé existe Quasi nul
Barrières à l’entrée fortes existent Quasi nulles
Niveau de prix guerre élasticité Marge élevée
Gains de productivité faibles bons forts
Sécurité d’approvisionnement faible moyenne bonne
saisonnalité forte existe faible
critères Intensité de l’intérêt
22/04/2024 50
Matrice d’évaluation de l’intérêt des marchés
(S. Urban)
Facteurs d’évaluation A
1 2 3 4 5
B
1 2 3 4 5
C
1 2 3 4 5
D
1 2 3 4 5
Importance du marché x x x x
Évolution du marché x x x x
Etat de la concurrence x x x x
« nationalisme » des clients x x x x
Importation/conso. nationale x x x x
Particularité besoins x x x x
Conditions de commercialisation x x x x
Situation géographique x x x x
Perspectives évolution eco/soc. x x x x
Total :
Pays ou marchés envisagés
22/04/2024 51
TROISIEME QUESTION: COMMENT
S’ASSURER DE LA MAITRISE DES
FACTEURS-CLES DE SUCCES SUR
LES MARCHES INTERNATIONAUX?
22/04/2024 52
 Critères d’analyse:
1. Capacité de l’entreprise à maîtriser son marché
actuel
2. Capacité d’adaptation au contexte international
3. Capacité de financement de l’internationalisation
4. Qualité de gestion des ressources humaines
Diagnostic interne: l’entreprise face à
son projet
22/04/2024 53
Maîtrise de l’environnement actuel
valeurs 1 2 3 4 5
Stratégie actuelle de marché:
marché permanent
segment
niveau de développement
Situation par rapport aux principaux concurrents
Evolution du CA de la société
Evolution par rapport à la profession
Stratégie de dépôt de marque
Image de l’entreprise
Maîtrise et rentabilité des actions promotionnelles
Maîtrise du système de distribution actuel
22/04/2024 54
Adaptation technique au contexte international
valeurs 1 2 3 4 5
Niveau de qualité et rapport Q/P
Gamme: étendue, taux de renouvellement
normalisation
Rentabilité du produit
Dépôt de brevets
Cession de licence accordée
Adaptabilité du produit (y compris packaging, notices…)
Contraintes liées à la production
Existence de services adaptés
22/04/2024 55
Maîtrise des ressources financières
Valeurs 1 2 3 4 5
Importance du fonds de roulement
Trésorerie disponible
Indépendance financière
Mobilisation aides publiques
Capacité d’endettement
Utilisation de la capacité d’autofinancement
22/04/2024 56
Gestion des ressources humaines
Valeurs 1 2 3 4 5
Niveau de formation et d’expérience
Connaissance des spécificités des
marchés
Connaissance des langues étrangères
Flexibilité face aux impératifs
internationaux
22/04/2024 57
Evaluation par rapport aux principaux
concurrents dans la zone
Position de l’entreprise Très
mauvaise
mauvaise Sans
influence
bonne Très
favorable
critères
1. Adaptation outil de
production
2. Potentiel R§D
3. Coûts de revient
4. P.M. principaux
concurrents
5. Maîtrise mkg
6. Qualité distribution
7. Compétence achat
8. Image marque
Total:
22/04/2024 58
QUATRIEME QUESTION: COMMENT Y
ALLER, AVEC QUI?
22/04/2024 59
1. Les choix stratégiques dérivant
du SWOT
 Approche globale ou locale
 Concentration ou dispersion
22/04/2024 60
Mode de présence: reflet des
prédispositions stratégiques des
entreprises: (classification de Perlmutter)
 L’ethnocentrisme: développement international
suivant le modèle local
 Le polycentrisme: adaptation aux environnements
locaux
 Le géocentrisme: approche intégrative dans une
perspective globale
22/04/2024 61
Orientation de la maison-mère envers les filiales
Modèle
ethnocentrique
Modèle
polycentrique
Modèle
géocentrique
Modèle
régiocentrique
Complexité de
l’organisation
Dans le pays
d’origine
Indépendance
des
structures
Interdépenda
nce mondiale
Interdépendance
régionale
Autorité, prise
de décision
Fort pouvoir
du siège
Faible pouvoir
du siège
Collaboration
siège/filiales
Fort pouvoir du
siège régional
Évaluation,
contrôle
Standards du
pays d’origine
Indicateurs
choisis
localement
Indicateurs
globaux et
locaux
Indicateurs
régionaux
Communication,
flux d’info
Ordres
donnés aux
filiales
Faibles dans
tous sens
importants
tous azimuts
Élevés entre
siège régional et
filiales
Pourvoi des
postes
Cadres
maison-mère
Cadres locaux compétence Cadres
régionaux
Ex: Peugeot ATT Unilever Ford
22/04/2024 62
Influence du secteur d’activité
 Biens d’équipement:
prédominance des normes
universelles
 Biens de consommation:
adaptation aux particularités
locales
22/04/2024 63
Influence de la taille et de l’âge
 Plus une entreprise est vieille, plus
sa culture se renforce, plus elle
tend à standardiser ses pratiques a
travers ses filiales
 Plus une entreprise est grande,
plus le nombre d’employés locaux
est élevé, plus elle devra s’adapter
aux particularités locales
22/04/2024 64
Influence de la structure du capital
 Les co-entreprises ont un nombre
plus élevé d’actionnaires,
dirigeants ou cadres locaux:
responsabilité sociale locale,
adaptation
 Les filiales à 100% échappent en
partie aux pressions locales
22/04/2024 65
Choix dispersion/concentration
Dispersion Indicateurs Concentration
Faible Taux de croissance du marché Fort
Non Stabilité des ventes Oui
Non Besoin d’adaptation du mix Oui
Faible Exigence de contrôle Fort
Non Contraintes de mise sur le
marché
Oui
Courts Délais d’avance sur
concurrents
Importants
22/04/2024 66
Matrice attraits/atouts
fort
moyen
faible
faible moyen fort
Attrait du
pays
Maîtrise des FCS
Pays A
Pays C
Pays B
22/04/2024 67
2:Les stratégies de délocalisation
Entreprises primaires
Entreprises à stratégie
productive
Entreprises en grappe
Entreprises à stratégie
commerciale
22/04/2024 68
Les entreprises primaires
 S’apparentent à des filiales d’approvisionnement
 Secteurs primaires (mines, énergie…)
 Déterminants: maîtrise de l’exploitation ou
distribution de ressources rares
22/04/2024 69
Les entreprises à stratégie productive:
 Éclatement de la production dans les pays ateliers
(NPI, BRIC)
 But: réduction des coûts, flexibilité
 Formes: offshoring ou outsourcing des activités de
production
 Délocalisation des activités de service: recherche de
faibles coûts salariaux
22/04/2024 70
Les entreprises à stratégie commerciale
 L’entreprise délocalise sa production vers des
marchés clients
 But: contourner les obstacles liés à l’accès au pays
(protectionnisme), pénétrer un marché régional
protégé (automobiles japonaises dans les années
70)
 Stratégie qui peut être cumulée avec la stratégie
productive
22/04/2024 71
Les entreprises en grappe (clusters)
 Objectif: s’adapter aux exigences des donneurs
d’ordre, de + en + internationalisés (ex: industrie
automobile en Europe de l’est)
 Le cluster permet de profiter d’économies
d’agglomération (Silicon Valley)
22/04/2024 72
Comparaison des coûts salariaux horaires
moyens en 2005 (en €)
AUTRICHE 20.8 R. TCHEQUE 6.6
BELGIQUE 29.7 ESTONIE 4.7
DK 30.7 LETTONIE 2.9
FINLANDE 26.8 LITUANIE 3.6
ALLEMAGNE 24.1 POLOGNE 5.8
LUXBG 31.4 SLOVAQUIE 4.6
PAYS-BAS 27.4 ROUMANIE 2.4
ESPAGNE 15.5 MALTE 9.5
22/04/2024 73
Taux officiel de l’IS en Europe (en %)
KPMG, 2006
MALTE 35 DANEMARK 28 HONGRIE 16
ESPAGNE 35 SUEDE 28 LETTONIE 15
FRANCE 35 PORTUGAL 27.5 LITUANIE 15
ALLEMAGNE 38 FINLANDE 26 IRLANDE 12.5
ITALIE 37 R.TCHEQUE 26 CHYPRE 10
BELGIQUE 34 AUTRICHE 25
GRECE 32 SLOVENIE 25 MOYENNE
PAYS-BAS 31.5 ESTONIE 24 UE 25 25
LUXEMBOURG 30 POLOGNE 19 MOYENNE
ROYAUME-UNI 30 SLOVAQUIE 19 UE NEM 20.8
22/04/2024 74
 Exportation contrôlée
 Exportation sous-traitée
 Présence locale
3. Les formes juridiques de présence
22/04/2024 75
Exportation contrôlée
modalités Vente directe Représentant agent bureau
Caractéristi-
ques principales
Appel d’offre,
marketing direct, VAD
Subordonné par contrat
de travail
Expat ou recruté local
Représentant
mandataire de
l’exportateur.
Indépendant, peut
être exclusif
Pas de
personnalité
juridique et fiscale
Prospection,
encadrement
agents
Avantages pour
l’entreprise
Facilité
Invest. Limité
Contact clients
Marge + importante
Prospection, vente,
retour d’info
Exclusif,
Rémunération: fixe (+
com)
Contrôle total
Pouvoir de
représentation,
parfois de
négociation.
L’entreprise reste
maître, profite de
l’expérience de
l’agent. Coûts
limités
Maîtrise pol.
Commerciale
Meilleure
connaissance du
marché
Inconvénients
pour l’entreprise
Prospection et vente
+ complexe
Ne convient que
lorsque la clientèle
est limitée (B to B)
Risque commerciel et
financier supporté par
l’exportateur
Coûteux,
investissement temps
important
Risque a la charge
de l’exportateur
Sélection et
recrutement
complexe
Risque
d’appropriation des
clients
Formalités adm.,
intégralité du
risque,
investissement fin.
22/04/2024 76
Exportation sous-traitée
modalités SCI Société de
gestion export
Bureau d’achat
(centrale d’achat)
Importateur
Caractéristiques
principales
Négociant
spécialisé par
zone ou produits
Sté de service qui
remplit les fonctions
de service export
Commission sur
ventes
Cellule d’achat
agissant pour le
compte d’une
entreprise étrangère
dans le pays de
l’exportateur
Commerçant
indep. Rémunéré
par marge. Si
contrat exclusif:
concession
Avantages pour
l’entreprise
Gain de temps
Réseau local,
infrastructure.
Expertise,
contacts
Risque ccal faible
Même une PME
bénéficiera de
l’expertise du
partenaire
Investissement et
risques limités
Pas de dépenses de
prospection, pas
d’opérations
logistiques, adm.
Risque financier
faible
Simplification
opérations
logistiques et adm.
Peu d’invest ,
report du risque
sur l’importateur
inconvénients Perte de contrôle,
prix et marges
faibles
Commercialisation
produits
concurrents
Coordination, risque
d’écran, risque ccal,
risque de négligence
Les prix doivent être
compétitifs
Besoin fréquent
d’adaptation des
produits, contraintes
qualité, délais,
ventes ponctuelles,
pas de
connaissance du
marché local
Pas de maîtrise de
la pol.
Commerciale
locale, réduction
de la marge
Si concession, le
contrôle est
meilleur
22/04/2024 77
Exportation concertée
Groupement
d’exportateurs
Piggy back Franchise Licence Sous-traitance
Mise en commun
de services export
GIE, GEIE
Portage: contrat
GE/PME.
GE payée par
redevance
Contrat temporaire et
exclusif de
commercialisation
Master franchise
Contrat a durée
limitée: licence de
brevet ou de
marque. Type de
transfert de techno
Le propriétaire du
brevet ou de la
marque le reste
Sous-traitance d’un
donneur d’ordre
Effet de synergie,
éco. d’’échelle,
offre complète,
investissement fin
minime
Coûts et risques
limités. Accès au
marché rapide
Image du porteur
Diffusion rapide de la
marque,
investissement
moindre, risque
moindre, contrôle
Moyen rapide, facile
et peu coûteux
Risque ccal nul, test
de marché
Pas nécessaire
d’avoir
infrastructure et
expérience du
marché
Niveau de
cohésion et
d’engagement des
partenaires. Un
règlement strict
peut paralyser
l’activité
Difficulté de
trouver des
porteurs. Risque
de conflits
d’intérêts.
Exigences des
GE
Compliqué à gérer et
contrôler, sélection
difficile
Risque de perte de
marché (concurrent
potentiel)
Manque de flexibilité
et de contrôle, risque
de contrefaçon
Relation très
ponctuelle,
dominée par le
donneur d’ordre
22/04/2024 78
Accords de portage international
AVANTAGES DU PORTAGE COMMERCIAL
Pour le porteur pour la PME
Le client négocie avec un interlocuteur Réduction coûts de prospection et
unique négociation
Augmentation du nb de produits commer- Bénéfice de la notoriété du porteur
cialisés Accès à des marchés lointains et
Acquisition de nouvelles compétences diffusion géographique large
techniques Garantie d’expertise commerciale
Stratégie de différenciation par l’innovation
AVANTAGES DU PORTAGE VERTICAL
Pour le porteur pour la PME
Accès à ressources non disponibles sur Coup de pouce apporté par le groupe
Le marché étranger Compensation des désengagements
Collaboration pour gérer compensations industriels dans zone d’origine
Image citoyenne
22/04/2024 79
La franchise
internationale
 Franchisage direct:
le franchiseur concède une franchise pour une unité
ex: ouverture d’une brasserie FLO à Pékin
 Multifranchise:
accord avec un développeur étranger pour créer un réseau
dans le pays
ex: pour implanter Hippopotamus en Chine, FLO conclut un
accord avec un partenaire qui s’engage à ouvrir 20
restaurants en 5 ans
22/04/2024 80
 Area representation agreement: un mandataire sollicite des franchisés
potentiels et assure un certain nombre de services. Le contrat est signé
entre le franchiseur et les franchisés
ex: Athlete’s foot au niveau européen
 Filiale franchisante: agit comme la société mère sur son territoire
ex: développement de Mac Donald’s
 Master franchise: le franchiseur conclut un contrat de master franchise avec
un opérateur étranger, qui autorise ce dernier à ouvrir en propre des unités
sur un territoire déterminé pour une période donnée.
le master franchisé cumule 2 statuts: celui de franchisé et celui de
franchiseur
ex: groupe FLO franchise ainsi son enseigne « Bistro romain » à Dubai et
Bahrein
22/04/2024 81
Présence locale
Filiale Joint venture
Société de nationalité locale, contrôlée à 100% par
la maison-mère
Présence locale permanente. Peut faire l’objet
d’une création ou d’un rachat
Définit et met en œuvre des actions commerciales,
logistiques, adm.
Création ou acquisition conjointe d’une filiale
commune sur le marché du partenaire
Moyens commerciaux, financiers et humains
partagés
Connaissance du marché, contrôle, produits
considérés comme nationaux. Permet de
contourner certaines barrières adm.
Pénétration des marchés plus facile, diminution des
coûts et des risques
Expérience du partenaire local
Accès à des techno non maîtrisées
Investissement et coûts fixes élevés, risque,
législation locale s’impose, contrôle financier plus
complexe
Bénéfices partagés, coûts de création importants,
formalisme, risques de mésentantes sur les
philosophies managériales
Passage obligé dans des pays très fermés
22/04/2024 82
Modes de présence
Export capitaux filiale intégrée
filiale industr.
filiale comm.
J-V
bureau
Cession licence
Piggy back
Concessionnaire
Importateur-distrib.
Négociants, commissionnaires,
courtiers…
Franchising
Exportation directe
Contrat de gestion
Degré
d’engagement +
Degré de contrôle +
22/04/2024 83
Choix de présence: matrice attrait/atouts
Fort Moyen Faible
Forte
Filiale
commerciale/ou
intégrée
Agent/ou filiale
commerciale
Intermédiaires
spé.
Piggy back
franchise
Moyenne
Agent
Filiale
commerciale
Agent
Intermédiaires
spécialisés
Intermédiaires
spécialisés
Faible
Intermédiaires
spécialisés
Piggy back
Franchise
Intermédiaires
spécialisés
Attrait du pays
M
a
i
t
r
i
s
e
F
C
S
22/04/2024 84
Prise en compte du climat politique
Env. pol.
favorable
Env. pol.
instable
Env. pol.
défavorable
Attrait fort Filiale 100% Filiale
majoritaire
Contrat de
licence
Attrait
moyen
Suivant
tolérance
Joint-
venture
Peu
d’intérêt
Attrait faible Engagement
léger
Agent
Licence
Aucun
intérêt
22/04/2024 85
4. l’intégration des différences culturelles dans la
gestion des hommes et la négociation
 L’impact des différences culturelles
sur l’organisation et le management
 Communication interculturelle et
négociation
22/04/2024 86
a: le concept de culture
 le concept de culture:
la culture d’une société, ce sont les valeurs
partagées, la connaissance,les outils transmis par
les générations précédentes qui résultent
d’attitudes communes, de codes de conduite, de
croyances
22/04/2024 87
Analogie de l’iceberg
Les langages
Les types de comportements explicites:
Alimentation, habitat, habillement, hygiène
Les savoir-faire
(arts, codes de communication, applications tech)
Les institutions
(famille, éducation, gouvernement, religion, justice)
Les normes
Les valeurs:
buts de la vie, hiérarchisés par ordre d’importance
Les états mentaux et processus cognitifs:
Connaissance, apprentissage, mémoire…
Les mythes, croyances et représentations:
De la nature, de la distribution du pouvoir, du temps, de l’espace, de l’activité
22/04/2024 88
 Perception de l’être humain
 L’être humain est foncièrement bon
 Forte confiance envers les autres
 L’être humain est à la fois bon et mauvais
 Faible confiance dans les autres
 L ’individu est capable de changement
 L’être humain est foncièrement mauvais
 Forte méfiance envers les autres
 L’individu n’est pas capable de changement
Orientations culturelles
22/04/2024 89
Trouvez-vous que la plupart des gens sont dignes de confiance ?
66%
65%
63%
58%
58%
55%
52%
50%
47%
44%
44%
43%
42%
38%
38%
37%
35%
34%
34%
34%
33%
33%
32%
31%
30%
30%
28%
28%
26%
25%
25%
23%
23%
23%
23%
21%
19%
17%
16%
10%
7%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Suède
Norvège
Finlande
Chine
Danemark
Pays-Bas
Canada
USA
Irlande
Royaume-Uni
Islande
Suisse
Japon
Russie
Allemagne de l'Ouest
Italie
Pologne
Inde
Corée
Espagne
Mexique
Belgique
Autriche
Lituanie
Bulgarie
République Tchèque
Afrique du Sud
Estonie
Allemagne de l'Est
Bélarus
Hongrie
Argentine
Nigéria
France
Chilie
Portugal
Lettonie
Slovénie
Roumanie
Turquie
Brésil
World Values Survey, 1990-1993
22/04/2024 90
b: impact de la culture sur l’ organisation
de l’entreprise internationalisée
22/04/2024 91
Les variables affectant les fonctions de
management
VARIABLES
NATIONALES SOCIO-CULTURELLES
 Syst. Eco, légal, politique Religion
 Sit. Géographique Education
 Syst. Technologique Langage
 Savoir-faire
VARIABLES CULTURELLES
valeurs
normes
croyances
ATTITUDES
Travail, temps, matérialisme, individualisme, changement
ADHESION VALEURS INDIVIDUELLES OU COLLECTIVES
Motivation, productivité, éthique, responsabilité
22/04/2024 92
Les fonctions de management affectées
par les valeurs
CULTURE US POSITIONS ALTERNATIVES FONCTIONS AFFECTEES
L’individu peut influencer le
futur
L’individu doit être réaliste
dans ses aspirations
On doit travailler dur pour
atteindre les objectifs
Les engagements doivent
être honorés
On doit utiliser
efficacement le temps
La vie suit un cours
prédéterminé par la volonté
de Dieu
L’idéal doit être poursuivi
au-delà du raisonnable
La chance, le temps, la
prudence peuvent aussi
interférer
L’accord signifie seulement
l’intention, tout dépend de la
capacité de performance
Les délais comptent mais
seulement en regard
d’autres priorités
Planification
Programmation
Atteinte d’objectifs
Système de motivation et
de récompense
Négociation
Planification
22/04/2024 93
CULTURE US
La première obligation des
employés est vis-à-vis de
l’organisation
La relation employeur
/employé peut être rompue
La qualification de l’employé
justifie le niveau du poste
POSITIONS ALTERNATIVES
La première obligation des
employés est vis-à-vis de leur
famille et des amis
Emploi à vie
L’amitié et autres considérations
peuvent déterminer l’emploi
FONCTIONS
AFFECTEES
Loyauté
Engagement
Motivation
Motivation
Recrutement
Engagement
Recrutement,
Promotions
22/04/2024 94
Impact concret sur l’organisation de
l’entreprise
 Organisation de l’espace: taille et organisation
des espaces de travail
 Emploi des titres, noms ou prénoms,
vouvoiement, salutations, codes vestimentaires
 Contrats et règlement des conflits (solution
juridique ou négociée)
 Critères de réussite: pour qui existe
l’entreprise? (actionnaires, clients ou employés)
22/04/2024 95
Impact sur les processus organisationnels
 Règles et procédures: formalisation, standardisation: liées à
l’aversion du risque, mais aussi à la vision instrumentale de
l’entreprise
 Systèmes de contrôle: fonction principale du dirigeant
français: le contrôle. Pour le britannique: la coordination.
 Compétences: a priori (grandes écoles) ou apprises sur le
terrain
 Information et communication: info: source de pouvoir, difficile
à céder (France, Russie) ou volonté de partage (Suède,
Japon)
 Prise de décision: centralisation ou collectif, intervention de
l’état (pratique du pantouflage en France), système nippon
(ringhi) combinant collectivisme et hiérarchie
22/04/2024 96
c: les apports des études transversales
sur l’identification des variables
 Le modèle d’Hofstede
 Les travaux du projet « GLOBE »
 L’apport d’E. Hall
22/04/2024 97
Le modèle d’Hofstede:
influence des cultures nationales sur le
management
Power Distance Index
0
20
40
60
80
100
Malaysia Arab
Nations
France USA G.
Britain
3-10
©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
Table 3.1 in text
22/04/2024 98
Importance de la distance hiérarchique
Degré d’inégalité attendu et accepté par les collaborateurs
 Relié à la position géographique du pays, sa
population, sa richesse, son histoire
La DH forte se traduit par:
 Centralisation
 Structure pyramidale
 Encadrement imposant
 importance du rang social
Ex: France, Espagne, Italie, PVD
22/04/2024 99
Uncertainty Avoidance Index
0
20
40
60
80
100
Japan Mexico Germany India Sweden
3-12
©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
Table 3.1 in text
22/04/2024 100
Relation à l’incertitude
Relations de l’entreprise avec son environnement,
approche du risque
 Origines: inexpliquée (pas de rapport avec le niveau
de développement)
 Manifestations: recours à des plans et outils de
prévision, procédures standardisées, discipline
 Ex: pays de culture latine, Japon (contrôle fort)
Pays anglo-saxons, PVD (contrôle faible)
22/04/2024 101
Individualism Index
0
20
40
60
80
100
USA France India Arab
Nations
3-11
©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
22/04/2024 102
Orientation individualiste ou communautaire
Valorisation du temps passé en groupe / vie personnelle
 Lien avec le niveau de développement
 Manifestations: besoin de temps libre, défis personnels,
revendication liberté d’action / recherche d’un rôle social
dans l’entreprise, besoin d’encadrement
 Ex: Etats-Unis, Australie, G.B, France / pays d’Afrique,
Proche-orient, Asie
22/04/2024 103
Masculinity Index
0
20
40
60
80
100
Japan G.Britain USA Arab
Nations
Sweden
3-13
©The McGraw-Hill Companies, Inc., 2000
Table 3.1 in text
22/04/2024 104
Orientation masculine ou féminine des valeurs
Importance accordée à la réussite, la possession / à
l’environnement social ou à l’entraide
 Manifestations: opposition croissance de l’entreprise /
protection environnement et défense des salariés.
Performance / cohésion sociale. Ambition, valorisation
par le salaire / climat social, entente entre salariés,
réduction de l’anxiété
 Ex: pays scandinaves, Pays-Bas / Japon, Vénézuela,
Allemagne, Mexique, Colombie
22/04/2024 105
Profils culturels / pays
Pays Distance
Hierarchique
Individualisme masculinité Contrôle
incertitude
Afrique ouest 77 20 46 54
Allemagne 35 67 66 65
Danemark 18 74 16 23
Etats-Unis 40 91 62 46
France 68 71 43 86
Grande-Bret. 35 89 66 35
Japon 54 46 95 92
Pays-Bas 38 80 14 53
Russie 95 47 40 75
22/04/2024 106
Les apports du projet « GLOBE »
 Données collectées dans 62 pays auprès de
18000 managers
 5 dimension identiques à celles d’Hofstede
 4 complémentaires:
22/04/2024 107
 l’assurance et le goût de la compétition: « yes we can!! »
Autriche, Allemagne /
Suède, Japon, qui privilégient l’harmonie, les relations de coopération, la
solidarité
 L’orientation à long terme:
planification, investissement pour le futur
Suisse, Singapour / Argentine, Russie
 L’orientation vers la performance:
tendance à l’amélioration permanente
Singapour, Etats-Unis / Russie, Italie qui privilégient d’autres valeurs
(tradition)
 L’orientation humaine:
générosité, altruisme, paternalisme, tolérance
Philippines, Malaisie, Irlande / Espagne, France, Allemagne ou les
valeurs sont plus matérialistes
22/04/2024 108
Monochronie/polychronie (Edward T Hall)
 Pays monochrones:
le temps est séquentiel et planifié rigoureusement
contrainte temporelle (le retard est un péché)
Relation orientée sur l’exécution de la tâche
travail méthodique, à un rythme mesuré et soutenu
Etats-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Suède
 Pays polychrones:
le temps n’est pas une donnée fixe, l’homme passe en premier
reports de réunion, retards sont courants
relations orientées vers les personnes concernées par la tâche
travail intense, passage d’une tâche à l’autre, phases de créativité
Pays d’Afrique, Asie, pays latins
22/04/2024 109
d: communication interculturelle et
négociation
 Négociation commerciale internationale
 Ensemble d’interactions entre des
personnes ou des groupes, qui sont de
pays différents et qui ont des intérêts à la
fois convergents et divergents, en vue
d’en arriver à des ententes qu’ils
estiment favorables pour eux-mêmes, ou
leurs mandants, dans le domaine des
transactions commerciales
22/04/2024 110
Styles de communication culturels: E.T HALL
Suisse
Allemagne
Scandinavie
États-Unis
Grande-Bretagne
France
Italie - Espagne
Amérique
Latine
Moyen-Orient
Afrique Noire
Chine
Japon
Fort
Style de
communication
IMPLICITE
Style de
communication
EXPLICITE
Types de
messages
préférés
Source : adapté d’après les ouvrages de E.T. Hall
Faible
Recours au
contexte
22/04/2024 111
Caractéristiques dominantes associées aux styles de communication culturels
Caractéristiques Communication Explicite
« Contexte pauvre »
Communication implicite
« Contexte riche »
Communication -précision
-logique
-analyse
-centrée sur la tâche
-orientée par la réalisation des
objectifs
-parole
-ambiguïté
-sentiment
-synthèse
-centrée sur les relations
-orientée par le respect du protocole et des
objectifs
-silence
Contrat -une fin en soi
-ne doit pas évoluer
-perspective de court terme
-un début de relation
-peut évoluer avec la relation
-perspective de long terme
Rapport au pouvoir -égalitaire
-centré sur l’expertise et le faire
-hiérarchique
-centré sur le statut et les relations dans le
groupe
Rapport aux autres -individualisme -communautarisme
Rapport aux règles -universalisme
-gestion juridique des conflits
-particularisme
-gestion par compromis et médiation
Rapport au temps -strictement économique
-temps pénurie
-gestion monochronique
-le temps n’est pas que de l’argent
-temps abondant
-gestion polychronique
Rapport à la confiance -écrit
-verbal
-oral
-non verbal
22/04/2024 112
 Effets sur la conception des
communications
 Contexte riche
 Emphase sur le cadre relationnel
• Activités préliminaires, us et coutumes
 Importance des informations contextuelles
• Profil personnel, profil corporatif, philosophie d’affaire,
connaissances communes...
 Importance de la communication non verbale
• Ton, gestuelle, expression faciale, contacts visuels, recours aux
silences
 Communication indirecte /messages implicites
• Importance de sauver la face
 Faible importance de l ’écrit
22/04/2024 113
Contexte pauvre:
 Emphase sur les résultats
• Conduite impersonnelle des affaires
• Recherche de résultats de court terme
 Importance de l’argumentation
• Maîtrise du dossier
• Arguments de légitimité
 Importance de la communication verbale
• Habileté à convaincre
 Communication directe / messages explicites
 Forte importance de l ’écrit
22/04/2024 114
Les variables dans le processus de
négociation internationale
 Conception basique du processus de négociation: processus compétitif ou
résolution d’un problème?
 Sélection du négociateur: basée sur l’expérience, le statut, ou autre critère?
 Signification du but: spécifique (prix p.ex) ou focalisé sur la relation?
 importance, du protocole, des procédures, des croyances sociales
 Complexité du contexte de la communication (difficulté d’interprétation)
 Nature des arguments: rationnels, codifiés, émotionnels?
 Rôle des aspirations individuelles: motivations relatives à l’individu, à la
compagnie?
 Base de la confiance: expérience, intuition, règles?
 Valeur du temps (rapidité des négociations)
 Système de prise de décision (individuelle, opinion majoritaire, consensus?)
 Forme de l’accord: confiance, accord plus ou moins formel et legal
22/04/2024 115
La communication non verbale, source de
malentendus:
 Regard, expression du visage
 Présentation vestimentaire (formalisme)
 Signes de stress (acceptation du risque)
 Empathie, distance physique (bulle personnelle)
 Relation au temps (élasticité)
 Coutumes (dessous de table)
22/04/2024 116
Types d’opérations internationales et
compétences communicationnelles
Les compétences sont fonction du stade du processus
d’internationalisation: référence au modèle de
Luostarinen
NIMO (non investment
marketing operations)
Export directe ou indirecte, franchises
distribution ou services
DIMO (direct invesment
marketing operations)
Unités de vente, distribution, stockage,
filiales commerciales et services
NIPO (non investment
production operations)
Licences, contrats de gestion production,
franchise production, co-production
DIPO (direct investment
production operations
Filiales d’assemblage et de fabrication
22/04/2024 117
Les formes sans investissement: NIMO et NIPO
 Interactions courtes relativement simples
 Négociations de type « marchandage »
 Contrats juridiquement encadrés
Les niveaux de compétence sont minimaux (NIMO) et
moyens dès que les négociations deviennent plus
poussées et complexes (NIPO)
22/04/2024 118
Les formes avec investissement: DIMO et DIPO:
 Univers de la gestion culturelle, et non plus de la
négociation transactionnelle
 Connaissance nécessaire des patterns de GH
 Gestion locale des vendeurs
 Tous les points de contact avec la clientèle
doivent être bilingues
Plus l’investissement est important, plus on devra
gérer la dimension interculturelle de la manière la
plus fine possible
22/04/2024 119
Les compétences du dirigeant international
 Capacité d’ouverture: évaluer le contexte et le
profil culturel de ses interlocuteurs
 Recherche de la confrontation des points de vue
pour légitimer les décisions
 Sens de la coopération (maillage des réseaux
internes et externes nécessaire à l’action
collective)
 Sens de l’expérimentation, apprentissage
permanent, analyse et évaluation

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  • 2. 22/04/2024 2 BIBLIOGRAPHIE  O.MEIER. Management interculturel. Paris, Dunod, 2006  S.HOLLENSEN. Global Marketing. Pearson 2004  Le MOCI: accéder au site « base-export »: http://www.base-export.com (id: 154318; mot de passe: 4atc2gjq)  Classe-export.com (id: iae1; MP: mcgl1)
  • 3. 22/04/2024 3 INTRODUCTION  QU’ENTEND-ON PAR MANAGEMENT INTERNATIONAL?  LA MONDIALISATION DES MARCHES INTERNATIONAUX
  • 4. 22/04/2024 4 Management international: définitions C’est l’adaptation à la contrainte qui s’impose à tout type de firme en raison de l’interaction croissante des espaces mondiaux pour déterminer où vendre, où produire et où trouver des ressources dans les conditions les plus avantageuses (S. Urban) C’est un processus qui vise à optimiser les ressources et axer les objectifs d’une organisation au travers des opportunités d’un marché global (Keegan)
  • 5. 22/04/2024 5 LA NOTION DE DISTANCE DISTANCE CULTURELLE DISTANCE ADM. DISTANCE GEO. DISTANCE ECO. Facteurs De Distance Langue Ethnies Religion Normes soc. Absence de lien colonial Absence d’intégration pol.ou monétaire Hostilité pol. Faiblesse des institutions Éloignement physique Absence de frontière Manque d’accès à la mer Faiblesse des liens de com. Différences climatiques Différences de revenu Différences de Ressources naturelles, financières, humaine Infrastructures Savoir Produits affectés TV Nourriture, vins Produits « culturels » Électricité Pharmacie Télécom. Pétrole, mines Aérospatiale Agriculture Ciment Verre Lait, fruits Services Automobiles Téléphone Assurance
  • 6. 22/04/2024 6 Le risque-pays: nature et objet RISQUE POLITIQUE RISQUE ECONOMIQUE EXPORTATIONS Règles de transfert de fonds Réglementation sur la nature des produits Quotas confiscation Non-paiement créances Fluctuation changes Refus livraison Délais de paiement IMPLANTATIONS Confiscation des actifs Sécurité personnel Transfert bénéfices Nature des sociétés Réglementations Rentabilité des capitaux investis Transferts filiale-société mère
  • 7. 22/04/2024 7 Avant la crise: entreprises payant avec plus de 30 jours de retard en mars 2005 (pourcentage 2002 ) Dun&Bradstreet Belgique 18.26 France 7.74 (11.07) Allemagne 7.08 (8.56) Irlande 14.47 (15.83) Italie 10.57 (13.19) Pays-bas 6.64 (10.47) Portugal 22.88 (24.50) Espagne 8.45 (8.91) Royaume-Uni 5.83 (7.15) Europe 7.81 (10.32)
  • 8. 22/04/2024 8 Impact de la crise mondiale sur les paiements  Détérioration des paiements: + 47% en 2008, +131% en Espagne, +64% au R.Uni, +70% en Irlande, +66% aux USA. Japon et France (+40%)
  • 9. 22/04/2024 9 Les évolutions récentes  2000: éclatement de la bulle Internet  2010: la Chine devient, devant l’Allemagne, le 1° exportateur mondial  Ce ne sont plus les états mais les multinationales qui entrainent la mondialisation  Ce sont les PED qui dynamisent le commerce international (demande de machines, de matériel de transport)
  • 10. 22/04/2024 10 Growth of FDI, World Trade and World Output 0 200 400 600 800 1000 1200 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 FDI World Trade World Output 6-6
  • 11. 22/04/2024 11 Tendances de l’environnement actuel et stratégies de développement des entreprises Principales tendances Réponses des entreprises Nouvel équilibre régional au niveau mondial Remodeler la géographie et la structure de l’investissement international, cibler les régions à fort potentiel de croissance Demande croissante de biens et services des pays émergents Meilleure adaptation produit/marché Rythme accéléré de l’innovation technologique Élaboration de mécanismes d’intégration et de coordination des activités d’innovation Globalisation des marchés du travail Développer le recrutement, « outsourcer » les activités non essentielles Généralisation et moindre coût de l’accès à l’information Accélérer le rythme d’acquisition des connaissances et leur valorisation en interne
  • 12. 22/04/2024 12  En 2006, revenu moyen mondial / habitant a dépassé 10000$ (plus de 3 fois celui de 1950)  Evolution du rôle de l’Asie dans l’activité économique mondiale  Dynamisme des pays de l’Europe orientale: les 10 admis dans l’UE en 2004 représentent 1/3 de la population, et un PNB d’environ 24% de celui de la « vieille Europe », avec un taux moyen de croissance (1993- 2005) plus de 3 fois supérieur au reste de l’UE  En 2006, les 3 économies les plus dynamiques du monde sont la Chine (10.5%de croissance moyenne du revenu/hab.), l’Inde (8.5%), la Russie (6.6%)  Cependant, le niveau de risque perçu reste élevé sur les marchés les plus dynamiques
  • 13. 22/04/2024 13  Il existe dans ces pays des marchés de consommation, à condition d’adapter l’offre et de fournir un accès au crédit.  La clé de la réussite: créer une capacité à consommer  Le succès sur ces marchés dépend de la capacité d’adaptation du mix: qualité, prix, logistique, marketing, finance.
  • 14. 22/04/2024 14  Le rythme de l’évolution technologique s’intensifie (biotechnologies, matériaux intelligents, nanotechnologies…)  Les lieux de l’innovation se sont dispersés: jusque dans les années 70-80, la R&D était centralisée dans les entreprises européennes et américaines. (produits standardisés, économies d’échelle)  Concurrence mondiale: les avantages concurrentiels de nombreux produits standardisés ont été affectés (concurrence locale des émergents)  Décentralisation des activités de R&D: vers une entreprise « transnationale ». Le défi majeur aujourd’hui est de gérer ces organisations (interactions parfois complexes entre le siège et les filiales)  Développement des partenariats: R&D co-entreprise, échanges de technologies, accords de licences croisés  Dynamisme des acquisitions pour accéder à de nouvelles technologies
  • 15. 22/04/2024 15  2 forces principales: la migration vers les pays à revenus élevés: de nombreux PED produisent plus de diplômés universitaires que d’emplois qui leur conviennent. l’externalisation et la délocalisation: l’amélioration des TIC a permis une ventilation de la chaine de valeur en externalisant des fonctions jusque là assurées en interne (développement de logiciels, comptabilité, GRH …) L’amélioration de la communication a accéléré la délocalisation d’activités de production a forte composante de main d’œuvre, mais également d’activités de service (centres d’appels). Une étude de Mc Kinsey Global Institute (2005) prévoyait plus de 4 millions d’emplois offshore en 2008.
  • 16. 22/04/2024 16  Grâce au développement des TIC, diminution drastique des coûts d’accès à l’info.  Les entreprises dynamiques développent des processus de « knowledge management »  Enjeu de l’avantage concurrentiel que procure la connaissance: la protection juridique de la propriété intellectuelle
  • 17. 22/04/2024 17 Les caractéristiques du commerce mondial de aujourd’hui  Pour la première fois, en 2005, le commerce mondial de marchandises franchit la barre des 10 000 MMM$  La Chine devient le 1° exportateur mondial en 2009, bien que ses exportations aient chuté de 16%.  Essor des NPI, confirmé en 2006: 36% des exportations mondiales, 31% des import
  • 18. 22/04/2024 18 Les effets de la crise mondiale  2008: crise financière: Récession mondiale:moyenne de 2.5% en 2009, -3.9% pour les pays développés  Effondrement de près d’un tiers du commerce mondial depuis le début de la crise. (pays les plus touchés: l’Allemagne et le Japon)  Coup d’arrêt aux IDE: 2008: 1700 milliards de $, 2009: 1200 (prévisions CNUCED)  Progression des IDE vers les pays en développement (+17% en 2008)
  • 19. 22/04/2024 19 Les indicateurs de sortie de crise:  L’Asie prend la tête de la sortie de crise: en 2009, hausse du PIB de la zone de 3.9% (Banque asiatique de développement).  Dec 2009: les exportations chinoises ont rebondi de 18%, les importations de 56% (par rapport à dec. 2008)  Prévisions intermédiaires de l’OCDE (sept. 2009): reprise précoce, mais modeste  COFACE: prévisions 2010: croissance de 1.7%. Pays à note dégradée: Autriche, Finlande, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, états baltes, Costa Rica, Salvador, Guatemala, Vénézuela, Botswana
  • 20. 22/04/2024 20 La situation actuelle des entreprises françaises:  La France demeure 5° puissance économique mondiale, 3° exportateur de services, deuxième investisseur à l’étranger  Les performances médiocres de la France lui ont paradoxalement profité pendant la crise, l’économie étant moins dépendante des exportations  Elle n’a pas profité, en 2009, du rebond de l’économie mondiale: + 12% depuis le 2° trim 2009, contre + 20% en Allemagne  La part du marché mondial détenue par la France est aujourd’hui de 4.9% (contre 6.3% il y a 10 ans) en déclin régulier: recul constant depuis 8 ans du nombre d’entreprises exportatrices.  Ses entreprises sont insuffisamment présentes à l’étranger: 4% des PME exportent, contre 18% en Allemagne.
  • 21. 22/04/2024 21 Les raisons de ce manque de dynamisme  Structurelles: 7% des PME françaises possèdent une taille intermédiaire (entre 10 et 249 salariés), contre 34% en Allemagne  Environnementales: lourdeurs administratives, complexité des encadrements  Conjoncturelles? Malgré le niveau de l’€, les allemands sont les premiers exportateurs mondiaux  Orientation marchés: destinations géographiques peu dynamiques: elles vendent en direct dans des pays proches, sans intermédiaires ni structures (enquête Europages) UE: 62% des exportations en 2009 Cependant en 2010: croissance des export vers les BRIC: + 17%
  • 22. 22/04/2024 22 Enquête EULER-HERMES 2010: 2 principaux freins à l’export:  Les taux de change  Le manque de sécurité des paiements (risques de défaillance des partenaires, risques pays, délais de paiement…) Taux de défaillance des entreprises exportatrices:  Depuis 2002, le taux de défaillance des entreprises exportatrices est supérieur à celui des non- exportatrices  Cependant, celles qui réalisent + de 50% de leur CA à l’étranger résistent mieux que les non- exportatrices
  • 23. 22/04/2024 23 Les mesures correctives envisagées  Dispositif CAP EXPORT autorisé par Bruxelles jusqu’à fin 2010: Garantie publique d’assurance-crédit pour soutenir les PME dont les créances sur les clients étrangers ne peuvent plus être couvertes par le marché privé
  • 24. 22/04/2024 24 PREMIERE QUESTION: DOIT-ON S’INTERNATIONALISER ET POURQUOI?  Critères de l’ouverture internationale  Étapes du processus d’internationalisation
  • 25. 22/04/2024 25 Critères de l’ouverture internationale  Tradition nationale  Attitude du dirigeant  Secteur d’activité  Sollicitation d’un client  Entraînement  Concurrence  Ouverture d’un marché  Facilités logistiques  Raisons liées à l’optimisation de la chaîne de valeur (offshoring, outsourcing)
  • 27. 22/04/2024 27 Etapes du processus d’internationalisation 1:Développement séquentiel  Le cycle de vie international (Vernon): impact du niveau de développement  L’approche de l’école d’Uppsala (Johanson et Vahlne): rôle de l’expérience et de la distance culturelle  Approche par les coûts de transaction (internalisation)
  • 28. 22/04/2024 28 Volume de ventes dans le pays d’origine Etapes du cycle de vie du produit Lancement et croissance phase 1 phase2 phase 3 Maturité Déclin Points forts du Mix Innovation Produit Distribution promotion publicité Prix Facteurs expliquant L’étape d’internatio- nalisation Étape de développement international R&D: avance technologique Exportation depuis Pays d’ origine Dev. Concurrence Sur les marchés Internationaux Production locale Optimisation de l’appro et Des facteurs de production. Production dans pays à Bas salaires et réexportation Sur les marchés de conso. Adaptado de H. de Bodinat et al., Gestion internationale de l'entreprise Le cycle de vie international du produit (R. Vernon, 1966)
  • 29. 22/04/2024 29 Modèle d’Uppsala Export sporadique Export indirecte Filiale commerciale Filiale intégrée Marché A Marché B Marché C . . . . Marché N engagement croissant D i v e r s i f. g e o. Internat. croissante
  • 30. 22/04/2024 30 Les stratégies d’offshoring Incitations macro-environnementales: •Globalisation •Développement technologique •Liberalisation économies émergentes •Hyper compétition Diminution avantages de l’internalisation: •Réduction coûts de coordination des activités transfrontalières (TIC) •La concurrence croissante impose flexibilité •Développement des coopérations internationales Changements dans le marché global des ressources: •Réformes institutionnelles dans les marchés émergents •Réduction des barrières à l’entrée •Arrivée des concurrents des pays émergents •Développement du capital intellectuel dans le monde Évolution des stratégies vers la désintégration et l’externalisation des activités de la chaine de valeur
  • 31. 22/04/2024 31 2: approche globale:  Théorie de la globalisation (K.OHMAE)  Les entreprises « nées globales »
  • 32. 22/04/2024 32 les entreprises « born globals »  Pas d’internationalisation progressive  PME technologiques  Marché de niche transversal  Partenariats multiples  Utilisatrices technologies de l’information
  • 33. 22/04/2024 33 LA TRIADE ZONE ASIE 650 (11.9%) NAFTA 579 (10.6%) U.E + AELE 1625 (29.7%) 80% DU COMMERCE MONDIAL (OMC) Export en milliards de $ en 2000 inter et intra-zones (%cce mondial) 653 (11.9%) 428(7.8%) 413(7.5%)
  • 34. 22/04/2024 34 DEUXIEME QUESTION: COMMENT IDENTIFIER LES MARCHES PROMETTEURS?
  • 35. 22/04/2024 35 La segmentation internationale des marchés Produits et services de la firme Identification des macro-segments de pays Portefeuille de pays Identification des segments a l’intérieur de chaque pays Recherche des similitudes entre segments Segmentation transnationale
  • 36. 22/04/2024 36 1: macrosegmentation: les critères  Accessibilité : http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds/cgi-bin/tarchap?Lang=FR (code Taric) http://mkaccdb.eu.int/mkaccdb2/indexPubli.htm (market access database)  Potentialité http://www.interex.fr/fr http://www.missioneco.org/me/ http://www.base- export.com/servlet/moci.servlet.consult.accueil.ServletConsultAccueil?tache =ConsultIndex (base export du MOCI)  Sécurité : http://www.cofacerating.fr/portail/chaineeco_international/risquepays_accuei l.asp?metier=ALL&geo=ALL&idnav=965b368908aa7e68191ccc06a6704000&J =02/11/2004&H=09:34:35&tp=1 (site Coface) http://www.ondd.be/webondd/Website.nsf/HomePageFr(Visitor)?OpenForm (site Ducroire)
  • 37. 22/04/2024 37 Critères d’accessibilité: •Critères géo-climatiques •Critères socio-culturels •Critères de perméabilité
  • 38. 22/04/2024 38 Compensations 73 3 19 22 60 0 20 40 60 80 100 Offset Switch Trading Barter Buyback Counterpurchase Ppourcentage de compagnies engagées dans chaque pratique©puorc McGraw Hill Companies, Inc., 2000 Figure 15-5 15-18 Percent of companies engaged in each countertrade practice
  • 39. 22/04/2024 39 Critères de potentialité •Demande globale •Demande spécifique
  • 40. 22/04/2024 40 Commerce intra-firme Secteurs concernés:  Automobile: 70% ex, 62% imp  Pharmacie: 53 et 59%  Equipement électrique: 40 et 48%  Pétrole: 57 et 40%  Chimie: 42 et 38%
  • 41. 22/04/2024 41 Critères de sécurité •Instabilité gouvernementale •Menace de conflits •Insolvabilité •Mauvaise moralité commerciale
  • 42. 22/04/2024 42 Niveaux d’appréciation du marché étranger Accessibilité Autorisation légale d’importation, perception culturelle du concept, barrières à l’entrée, code des investissements, insertion du pays dans une zone L.E, distance géographique, infrastructure et coûts de logistique Potentialité Pente du marché, consommation/tête, taux de renouvellement, habitudes de conso, poids et pente des segments, homogénéité culturelle, structure concurrentielle, made in, PDM/marques Sécurité Situation politique, inflation, convertibilité de la monnaie, éthique
  • 44. 22/04/2024 44 Les 5 forces de PORTER
  • 45. 22/04/2024 45 2: segmentation transversale  Les techniques d’étude  Les approches transversales directes 1. Eurostat (p.38) et autres statistiques 2. Panels transversaux et mégabases de données 3. Typologies socioculturelles
  • 47. 22/04/2024 47 Les 6 grandes familles d’européens (CETELEM, 2004) poids des pays dans chaque famille (en %) BE DE ES FR GB IT PT RU LES NOUVEAUX ACCROS (21%) 6 13 16 11 12 3 15 24 LES EPANOUIS RAISONNABLES (28%) 19 13 11 17 10 14 5 12 LES JEUNES SAGES (19%) 8 7 16 11 5 20 28 5 LES DESENCHANTES (14%) 11 14 25 10 16 11 4 10 LES FRILEUX (15%) 16 16 10 12 22 9 11 5 LES REFRACTAIRES (3%) 5 9 14 4 14 24 7 33
  • 48. 22/04/2024 48 3: sélection de marchés: outils d’aide à la décision
  • 49. 22/04/2024 49 Matrice d’évaluation de l’intérêt du marché Faible moyenne forte Taux de croissance prévisible - de 2% 2 à 8% + de 8% Part de marché des leaders + de 60% 30 à 60% - de 30% Évolution des technologies permanente Stable à mt Stable à lt. Risques de substitution élevé existe Quasi nul Barrières à l’entrée fortes existent Quasi nulles Niveau de prix guerre élasticité Marge élevée Gains de productivité faibles bons forts Sécurité d’approvisionnement faible moyenne bonne saisonnalité forte existe faible critères Intensité de l’intérêt
  • 50. 22/04/2024 50 Matrice d’évaluation de l’intérêt des marchés (S. Urban) Facteurs d’évaluation A 1 2 3 4 5 B 1 2 3 4 5 C 1 2 3 4 5 D 1 2 3 4 5 Importance du marché x x x x Évolution du marché x x x x Etat de la concurrence x x x x « nationalisme » des clients x x x x Importation/conso. nationale x x x x Particularité besoins x x x x Conditions de commercialisation x x x x Situation géographique x x x x Perspectives évolution eco/soc. x x x x Total : Pays ou marchés envisagés
  • 51. 22/04/2024 51 TROISIEME QUESTION: COMMENT S’ASSURER DE LA MAITRISE DES FACTEURS-CLES DE SUCCES SUR LES MARCHES INTERNATIONAUX?
  • 52. 22/04/2024 52  Critères d’analyse: 1. Capacité de l’entreprise à maîtriser son marché actuel 2. Capacité d’adaptation au contexte international 3. Capacité de financement de l’internationalisation 4. Qualité de gestion des ressources humaines Diagnostic interne: l’entreprise face à son projet
  • 53. 22/04/2024 53 Maîtrise de l’environnement actuel valeurs 1 2 3 4 5 Stratégie actuelle de marché: marché permanent segment niveau de développement Situation par rapport aux principaux concurrents Evolution du CA de la société Evolution par rapport à la profession Stratégie de dépôt de marque Image de l’entreprise Maîtrise et rentabilité des actions promotionnelles Maîtrise du système de distribution actuel
  • 54. 22/04/2024 54 Adaptation technique au contexte international valeurs 1 2 3 4 5 Niveau de qualité et rapport Q/P Gamme: étendue, taux de renouvellement normalisation Rentabilité du produit Dépôt de brevets Cession de licence accordée Adaptabilité du produit (y compris packaging, notices…) Contraintes liées à la production Existence de services adaptés
  • 55. 22/04/2024 55 Maîtrise des ressources financières Valeurs 1 2 3 4 5 Importance du fonds de roulement Trésorerie disponible Indépendance financière Mobilisation aides publiques Capacité d’endettement Utilisation de la capacité d’autofinancement
  • 56. 22/04/2024 56 Gestion des ressources humaines Valeurs 1 2 3 4 5 Niveau de formation et d’expérience Connaissance des spécificités des marchés Connaissance des langues étrangères Flexibilité face aux impératifs internationaux
  • 57. 22/04/2024 57 Evaluation par rapport aux principaux concurrents dans la zone Position de l’entreprise Très mauvaise mauvaise Sans influence bonne Très favorable critères 1. Adaptation outil de production 2. Potentiel R§D 3. Coûts de revient 4. P.M. principaux concurrents 5. Maîtrise mkg 6. Qualité distribution 7. Compétence achat 8. Image marque Total:
  • 58. 22/04/2024 58 QUATRIEME QUESTION: COMMENT Y ALLER, AVEC QUI?
  • 59. 22/04/2024 59 1. Les choix stratégiques dérivant du SWOT  Approche globale ou locale  Concentration ou dispersion
  • 60. 22/04/2024 60 Mode de présence: reflet des prédispositions stratégiques des entreprises: (classification de Perlmutter)  L’ethnocentrisme: développement international suivant le modèle local  Le polycentrisme: adaptation aux environnements locaux  Le géocentrisme: approche intégrative dans une perspective globale
  • 61. 22/04/2024 61 Orientation de la maison-mère envers les filiales Modèle ethnocentrique Modèle polycentrique Modèle géocentrique Modèle régiocentrique Complexité de l’organisation Dans le pays d’origine Indépendance des structures Interdépenda nce mondiale Interdépendance régionale Autorité, prise de décision Fort pouvoir du siège Faible pouvoir du siège Collaboration siège/filiales Fort pouvoir du siège régional Évaluation, contrôle Standards du pays d’origine Indicateurs choisis localement Indicateurs globaux et locaux Indicateurs régionaux Communication, flux d’info Ordres donnés aux filiales Faibles dans tous sens importants tous azimuts Élevés entre siège régional et filiales Pourvoi des postes Cadres maison-mère Cadres locaux compétence Cadres régionaux Ex: Peugeot ATT Unilever Ford
  • 62. 22/04/2024 62 Influence du secteur d’activité  Biens d’équipement: prédominance des normes universelles  Biens de consommation: adaptation aux particularités locales
  • 63. 22/04/2024 63 Influence de la taille et de l’âge  Plus une entreprise est vieille, plus sa culture se renforce, plus elle tend à standardiser ses pratiques a travers ses filiales  Plus une entreprise est grande, plus le nombre d’employés locaux est élevé, plus elle devra s’adapter aux particularités locales
  • 64. 22/04/2024 64 Influence de la structure du capital  Les co-entreprises ont un nombre plus élevé d’actionnaires, dirigeants ou cadres locaux: responsabilité sociale locale, adaptation  Les filiales à 100% échappent en partie aux pressions locales
  • 65. 22/04/2024 65 Choix dispersion/concentration Dispersion Indicateurs Concentration Faible Taux de croissance du marché Fort Non Stabilité des ventes Oui Non Besoin d’adaptation du mix Oui Faible Exigence de contrôle Fort Non Contraintes de mise sur le marché Oui Courts Délais d’avance sur concurrents Importants
  • 66. 22/04/2024 66 Matrice attraits/atouts fort moyen faible faible moyen fort Attrait du pays Maîtrise des FCS Pays A Pays C Pays B
  • 67. 22/04/2024 67 2:Les stratégies de délocalisation Entreprises primaires Entreprises à stratégie productive Entreprises en grappe Entreprises à stratégie commerciale
  • 68. 22/04/2024 68 Les entreprises primaires  S’apparentent à des filiales d’approvisionnement  Secteurs primaires (mines, énergie…)  Déterminants: maîtrise de l’exploitation ou distribution de ressources rares
  • 69. 22/04/2024 69 Les entreprises à stratégie productive:  Éclatement de la production dans les pays ateliers (NPI, BRIC)  But: réduction des coûts, flexibilité  Formes: offshoring ou outsourcing des activités de production  Délocalisation des activités de service: recherche de faibles coûts salariaux
  • 70. 22/04/2024 70 Les entreprises à stratégie commerciale  L’entreprise délocalise sa production vers des marchés clients  But: contourner les obstacles liés à l’accès au pays (protectionnisme), pénétrer un marché régional protégé (automobiles japonaises dans les années 70)  Stratégie qui peut être cumulée avec la stratégie productive
  • 71. 22/04/2024 71 Les entreprises en grappe (clusters)  Objectif: s’adapter aux exigences des donneurs d’ordre, de + en + internationalisés (ex: industrie automobile en Europe de l’est)  Le cluster permet de profiter d’économies d’agglomération (Silicon Valley)
  • 72. 22/04/2024 72 Comparaison des coûts salariaux horaires moyens en 2005 (en €) AUTRICHE 20.8 R. TCHEQUE 6.6 BELGIQUE 29.7 ESTONIE 4.7 DK 30.7 LETTONIE 2.9 FINLANDE 26.8 LITUANIE 3.6 ALLEMAGNE 24.1 POLOGNE 5.8 LUXBG 31.4 SLOVAQUIE 4.6 PAYS-BAS 27.4 ROUMANIE 2.4 ESPAGNE 15.5 MALTE 9.5
  • 73. 22/04/2024 73 Taux officiel de l’IS en Europe (en %) KPMG, 2006 MALTE 35 DANEMARK 28 HONGRIE 16 ESPAGNE 35 SUEDE 28 LETTONIE 15 FRANCE 35 PORTUGAL 27.5 LITUANIE 15 ALLEMAGNE 38 FINLANDE 26 IRLANDE 12.5 ITALIE 37 R.TCHEQUE 26 CHYPRE 10 BELGIQUE 34 AUTRICHE 25 GRECE 32 SLOVENIE 25 MOYENNE PAYS-BAS 31.5 ESTONIE 24 UE 25 25 LUXEMBOURG 30 POLOGNE 19 MOYENNE ROYAUME-UNI 30 SLOVAQUIE 19 UE NEM 20.8
  • 74. 22/04/2024 74  Exportation contrôlée  Exportation sous-traitée  Présence locale 3. Les formes juridiques de présence
  • 75. 22/04/2024 75 Exportation contrôlée modalités Vente directe Représentant agent bureau Caractéristi- ques principales Appel d’offre, marketing direct, VAD Subordonné par contrat de travail Expat ou recruté local Représentant mandataire de l’exportateur. Indépendant, peut être exclusif Pas de personnalité juridique et fiscale Prospection, encadrement agents Avantages pour l’entreprise Facilité Invest. Limité Contact clients Marge + importante Prospection, vente, retour d’info Exclusif, Rémunération: fixe (+ com) Contrôle total Pouvoir de représentation, parfois de négociation. L’entreprise reste maître, profite de l’expérience de l’agent. Coûts limités Maîtrise pol. Commerciale Meilleure connaissance du marché Inconvénients pour l’entreprise Prospection et vente + complexe Ne convient que lorsque la clientèle est limitée (B to B) Risque commerciel et financier supporté par l’exportateur Coûteux, investissement temps important Risque a la charge de l’exportateur Sélection et recrutement complexe Risque d’appropriation des clients Formalités adm., intégralité du risque, investissement fin.
  • 76. 22/04/2024 76 Exportation sous-traitée modalités SCI Société de gestion export Bureau d’achat (centrale d’achat) Importateur Caractéristiques principales Négociant spécialisé par zone ou produits Sté de service qui remplit les fonctions de service export Commission sur ventes Cellule d’achat agissant pour le compte d’une entreprise étrangère dans le pays de l’exportateur Commerçant indep. Rémunéré par marge. Si contrat exclusif: concession Avantages pour l’entreprise Gain de temps Réseau local, infrastructure. Expertise, contacts Risque ccal faible Même une PME bénéficiera de l’expertise du partenaire Investissement et risques limités Pas de dépenses de prospection, pas d’opérations logistiques, adm. Risque financier faible Simplification opérations logistiques et adm. Peu d’invest , report du risque sur l’importateur inconvénients Perte de contrôle, prix et marges faibles Commercialisation produits concurrents Coordination, risque d’écran, risque ccal, risque de négligence Les prix doivent être compétitifs Besoin fréquent d’adaptation des produits, contraintes qualité, délais, ventes ponctuelles, pas de connaissance du marché local Pas de maîtrise de la pol. Commerciale locale, réduction de la marge Si concession, le contrôle est meilleur
  • 77. 22/04/2024 77 Exportation concertée Groupement d’exportateurs Piggy back Franchise Licence Sous-traitance Mise en commun de services export GIE, GEIE Portage: contrat GE/PME. GE payée par redevance Contrat temporaire et exclusif de commercialisation Master franchise Contrat a durée limitée: licence de brevet ou de marque. Type de transfert de techno Le propriétaire du brevet ou de la marque le reste Sous-traitance d’un donneur d’ordre Effet de synergie, éco. d’’échelle, offre complète, investissement fin minime Coûts et risques limités. Accès au marché rapide Image du porteur Diffusion rapide de la marque, investissement moindre, risque moindre, contrôle Moyen rapide, facile et peu coûteux Risque ccal nul, test de marché Pas nécessaire d’avoir infrastructure et expérience du marché Niveau de cohésion et d’engagement des partenaires. Un règlement strict peut paralyser l’activité Difficulté de trouver des porteurs. Risque de conflits d’intérêts. Exigences des GE Compliqué à gérer et contrôler, sélection difficile Risque de perte de marché (concurrent potentiel) Manque de flexibilité et de contrôle, risque de contrefaçon Relation très ponctuelle, dominée par le donneur d’ordre
  • 78. 22/04/2024 78 Accords de portage international AVANTAGES DU PORTAGE COMMERCIAL Pour le porteur pour la PME Le client négocie avec un interlocuteur Réduction coûts de prospection et unique négociation Augmentation du nb de produits commer- Bénéfice de la notoriété du porteur cialisés Accès à des marchés lointains et Acquisition de nouvelles compétences diffusion géographique large techniques Garantie d’expertise commerciale Stratégie de différenciation par l’innovation AVANTAGES DU PORTAGE VERTICAL Pour le porteur pour la PME Accès à ressources non disponibles sur Coup de pouce apporté par le groupe Le marché étranger Compensation des désengagements Collaboration pour gérer compensations industriels dans zone d’origine Image citoyenne
  • 79. 22/04/2024 79 La franchise internationale  Franchisage direct: le franchiseur concède une franchise pour une unité ex: ouverture d’une brasserie FLO à Pékin  Multifranchise: accord avec un développeur étranger pour créer un réseau dans le pays ex: pour implanter Hippopotamus en Chine, FLO conclut un accord avec un partenaire qui s’engage à ouvrir 20 restaurants en 5 ans
  • 80. 22/04/2024 80  Area representation agreement: un mandataire sollicite des franchisés potentiels et assure un certain nombre de services. Le contrat est signé entre le franchiseur et les franchisés ex: Athlete’s foot au niveau européen  Filiale franchisante: agit comme la société mère sur son territoire ex: développement de Mac Donald’s  Master franchise: le franchiseur conclut un contrat de master franchise avec un opérateur étranger, qui autorise ce dernier à ouvrir en propre des unités sur un territoire déterminé pour une période donnée. le master franchisé cumule 2 statuts: celui de franchisé et celui de franchiseur ex: groupe FLO franchise ainsi son enseigne « Bistro romain » à Dubai et Bahrein
  • 81. 22/04/2024 81 Présence locale Filiale Joint venture Société de nationalité locale, contrôlée à 100% par la maison-mère Présence locale permanente. Peut faire l’objet d’une création ou d’un rachat Définit et met en œuvre des actions commerciales, logistiques, adm. Création ou acquisition conjointe d’une filiale commune sur le marché du partenaire Moyens commerciaux, financiers et humains partagés Connaissance du marché, contrôle, produits considérés comme nationaux. Permet de contourner certaines barrières adm. Pénétration des marchés plus facile, diminution des coûts et des risques Expérience du partenaire local Accès à des techno non maîtrisées Investissement et coûts fixes élevés, risque, législation locale s’impose, contrôle financier plus complexe Bénéfices partagés, coûts de création importants, formalisme, risques de mésentantes sur les philosophies managériales Passage obligé dans des pays très fermés
  • 82. 22/04/2024 82 Modes de présence Export capitaux filiale intégrée filiale industr. filiale comm. J-V bureau Cession licence Piggy back Concessionnaire Importateur-distrib. Négociants, commissionnaires, courtiers… Franchising Exportation directe Contrat de gestion Degré d’engagement + Degré de contrôle +
  • 83. 22/04/2024 83 Choix de présence: matrice attrait/atouts Fort Moyen Faible Forte Filiale commerciale/ou intégrée Agent/ou filiale commerciale Intermédiaires spé. Piggy back franchise Moyenne Agent Filiale commerciale Agent Intermédiaires spécialisés Intermédiaires spécialisés Faible Intermédiaires spécialisés Piggy back Franchise Intermédiaires spécialisés Attrait du pays M a i t r i s e F C S
  • 84. 22/04/2024 84 Prise en compte du climat politique Env. pol. favorable Env. pol. instable Env. pol. défavorable Attrait fort Filiale 100% Filiale majoritaire Contrat de licence Attrait moyen Suivant tolérance Joint- venture Peu d’intérêt Attrait faible Engagement léger Agent Licence Aucun intérêt
  • 85. 22/04/2024 85 4. l’intégration des différences culturelles dans la gestion des hommes et la négociation  L’impact des différences culturelles sur l’organisation et le management  Communication interculturelle et négociation
  • 86. 22/04/2024 86 a: le concept de culture  le concept de culture: la culture d’une société, ce sont les valeurs partagées, la connaissance,les outils transmis par les générations précédentes qui résultent d’attitudes communes, de codes de conduite, de croyances
  • 87. 22/04/2024 87 Analogie de l’iceberg Les langages Les types de comportements explicites: Alimentation, habitat, habillement, hygiène Les savoir-faire (arts, codes de communication, applications tech) Les institutions (famille, éducation, gouvernement, religion, justice) Les normes Les valeurs: buts de la vie, hiérarchisés par ordre d’importance Les états mentaux et processus cognitifs: Connaissance, apprentissage, mémoire… Les mythes, croyances et représentations: De la nature, de la distribution du pouvoir, du temps, de l’espace, de l’activité
  • 88. 22/04/2024 88  Perception de l’être humain  L’être humain est foncièrement bon  Forte confiance envers les autres  L’être humain est à la fois bon et mauvais  Faible confiance dans les autres  L ’individu est capable de changement  L’être humain est foncièrement mauvais  Forte méfiance envers les autres  L’individu n’est pas capable de changement Orientations culturelles
  • 89. 22/04/2024 89 Trouvez-vous que la plupart des gens sont dignes de confiance ? 66% 65% 63% 58% 58% 55% 52% 50% 47% 44% 44% 43% 42% 38% 38% 37% 35% 34% 34% 34% 33% 33% 32% 31% 30% 30% 28% 28% 26% 25% 25% 23% 23% 23% 23% 21% 19% 17% 16% 10% 7% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Suède Norvège Finlande Chine Danemark Pays-Bas Canada USA Irlande Royaume-Uni Islande Suisse Japon Russie Allemagne de l'Ouest Italie Pologne Inde Corée Espagne Mexique Belgique Autriche Lituanie Bulgarie République Tchèque Afrique du Sud Estonie Allemagne de l'Est Bélarus Hongrie Argentine Nigéria France Chilie Portugal Lettonie Slovénie Roumanie Turquie Brésil World Values Survey, 1990-1993
  • 90. 22/04/2024 90 b: impact de la culture sur l’ organisation de l’entreprise internationalisée
  • 91. 22/04/2024 91 Les variables affectant les fonctions de management VARIABLES NATIONALES SOCIO-CULTURELLES  Syst. Eco, légal, politique Religion  Sit. Géographique Education  Syst. Technologique Langage  Savoir-faire VARIABLES CULTURELLES valeurs normes croyances ATTITUDES Travail, temps, matérialisme, individualisme, changement ADHESION VALEURS INDIVIDUELLES OU COLLECTIVES Motivation, productivité, éthique, responsabilité
  • 92. 22/04/2024 92 Les fonctions de management affectées par les valeurs CULTURE US POSITIONS ALTERNATIVES FONCTIONS AFFECTEES L’individu peut influencer le futur L’individu doit être réaliste dans ses aspirations On doit travailler dur pour atteindre les objectifs Les engagements doivent être honorés On doit utiliser efficacement le temps La vie suit un cours prédéterminé par la volonté de Dieu L’idéal doit être poursuivi au-delà du raisonnable La chance, le temps, la prudence peuvent aussi interférer L’accord signifie seulement l’intention, tout dépend de la capacité de performance Les délais comptent mais seulement en regard d’autres priorités Planification Programmation Atteinte d’objectifs Système de motivation et de récompense Négociation Planification
  • 93. 22/04/2024 93 CULTURE US La première obligation des employés est vis-à-vis de l’organisation La relation employeur /employé peut être rompue La qualification de l’employé justifie le niveau du poste POSITIONS ALTERNATIVES La première obligation des employés est vis-à-vis de leur famille et des amis Emploi à vie L’amitié et autres considérations peuvent déterminer l’emploi FONCTIONS AFFECTEES Loyauté Engagement Motivation Motivation Recrutement Engagement Recrutement, Promotions
  • 94. 22/04/2024 94 Impact concret sur l’organisation de l’entreprise  Organisation de l’espace: taille et organisation des espaces de travail  Emploi des titres, noms ou prénoms, vouvoiement, salutations, codes vestimentaires  Contrats et règlement des conflits (solution juridique ou négociée)  Critères de réussite: pour qui existe l’entreprise? (actionnaires, clients ou employés)
  • 95. 22/04/2024 95 Impact sur les processus organisationnels  Règles et procédures: formalisation, standardisation: liées à l’aversion du risque, mais aussi à la vision instrumentale de l’entreprise  Systèmes de contrôle: fonction principale du dirigeant français: le contrôle. Pour le britannique: la coordination.  Compétences: a priori (grandes écoles) ou apprises sur le terrain  Information et communication: info: source de pouvoir, difficile à céder (France, Russie) ou volonté de partage (Suède, Japon)  Prise de décision: centralisation ou collectif, intervention de l’état (pratique du pantouflage en France), système nippon (ringhi) combinant collectivisme et hiérarchie
  • 96. 22/04/2024 96 c: les apports des études transversales sur l’identification des variables  Le modèle d’Hofstede  Les travaux du projet « GLOBE »  L’apport d’E. Hall
  • 97. 22/04/2024 97 Le modèle d’Hofstede: influence des cultures nationales sur le management Power Distance Index 0 20 40 60 80 100 Malaysia Arab Nations France USA G. Britain 3-10 ©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999 Table 3.1 in text
  • 98. 22/04/2024 98 Importance de la distance hiérarchique Degré d’inégalité attendu et accepté par les collaborateurs  Relié à la position géographique du pays, sa population, sa richesse, son histoire La DH forte se traduit par:  Centralisation  Structure pyramidale  Encadrement imposant  importance du rang social Ex: France, Espagne, Italie, PVD
  • 99. 22/04/2024 99 Uncertainty Avoidance Index 0 20 40 60 80 100 Japan Mexico Germany India Sweden 3-12 ©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999 Table 3.1 in text
  • 100. 22/04/2024 100 Relation à l’incertitude Relations de l’entreprise avec son environnement, approche du risque  Origines: inexpliquée (pas de rapport avec le niveau de développement)  Manifestations: recours à des plans et outils de prévision, procédures standardisées, discipline  Ex: pays de culture latine, Japon (contrôle fort) Pays anglo-saxons, PVD (contrôle faible)
  • 101. 22/04/2024 101 Individualism Index 0 20 40 60 80 100 USA France India Arab Nations 3-11 ©The McGraw-Hill Companies, Inc., 1999
  • 102. 22/04/2024 102 Orientation individualiste ou communautaire Valorisation du temps passé en groupe / vie personnelle  Lien avec le niveau de développement  Manifestations: besoin de temps libre, défis personnels, revendication liberté d’action / recherche d’un rôle social dans l’entreprise, besoin d’encadrement  Ex: Etats-Unis, Australie, G.B, France / pays d’Afrique, Proche-orient, Asie
  • 103. 22/04/2024 103 Masculinity Index 0 20 40 60 80 100 Japan G.Britain USA Arab Nations Sweden 3-13 ©The McGraw-Hill Companies, Inc., 2000 Table 3.1 in text
  • 104. 22/04/2024 104 Orientation masculine ou féminine des valeurs Importance accordée à la réussite, la possession / à l’environnement social ou à l’entraide  Manifestations: opposition croissance de l’entreprise / protection environnement et défense des salariés. Performance / cohésion sociale. Ambition, valorisation par le salaire / climat social, entente entre salariés, réduction de l’anxiété  Ex: pays scandinaves, Pays-Bas / Japon, Vénézuela, Allemagne, Mexique, Colombie
  • 105. 22/04/2024 105 Profils culturels / pays Pays Distance Hierarchique Individualisme masculinité Contrôle incertitude Afrique ouest 77 20 46 54 Allemagne 35 67 66 65 Danemark 18 74 16 23 Etats-Unis 40 91 62 46 France 68 71 43 86 Grande-Bret. 35 89 66 35 Japon 54 46 95 92 Pays-Bas 38 80 14 53 Russie 95 47 40 75
  • 106. 22/04/2024 106 Les apports du projet « GLOBE »  Données collectées dans 62 pays auprès de 18000 managers  5 dimension identiques à celles d’Hofstede  4 complémentaires:
  • 107. 22/04/2024 107  l’assurance et le goût de la compétition: « yes we can!! » Autriche, Allemagne / Suède, Japon, qui privilégient l’harmonie, les relations de coopération, la solidarité  L’orientation à long terme: planification, investissement pour le futur Suisse, Singapour / Argentine, Russie  L’orientation vers la performance: tendance à l’amélioration permanente Singapour, Etats-Unis / Russie, Italie qui privilégient d’autres valeurs (tradition)  L’orientation humaine: générosité, altruisme, paternalisme, tolérance Philippines, Malaisie, Irlande / Espagne, France, Allemagne ou les valeurs sont plus matérialistes
  • 108. 22/04/2024 108 Monochronie/polychronie (Edward T Hall)  Pays monochrones: le temps est séquentiel et planifié rigoureusement contrainte temporelle (le retard est un péché) Relation orientée sur l’exécution de la tâche travail méthodique, à un rythme mesuré et soutenu Etats-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Suède  Pays polychrones: le temps n’est pas une donnée fixe, l’homme passe en premier reports de réunion, retards sont courants relations orientées vers les personnes concernées par la tâche travail intense, passage d’une tâche à l’autre, phases de créativité Pays d’Afrique, Asie, pays latins
  • 109. 22/04/2024 109 d: communication interculturelle et négociation  Négociation commerciale internationale  Ensemble d’interactions entre des personnes ou des groupes, qui sont de pays différents et qui ont des intérêts à la fois convergents et divergents, en vue d’en arriver à des ententes qu’ils estiment favorables pour eux-mêmes, ou leurs mandants, dans le domaine des transactions commerciales
  • 110. 22/04/2024 110 Styles de communication culturels: E.T HALL Suisse Allemagne Scandinavie États-Unis Grande-Bretagne France Italie - Espagne Amérique Latine Moyen-Orient Afrique Noire Chine Japon Fort Style de communication IMPLICITE Style de communication EXPLICITE Types de messages préférés Source : adapté d’après les ouvrages de E.T. Hall Faible Recours au contexte
  • 111. 22/04/2024 111 Caractéristiques dominantes associées aux styles de communication culturels Caractéristiques Communication Explicite « Contexte pauvre » Communication implicite « Contexte riche » Communication -précision -logique -analyse -centrée sur la tâche -orientée par la réalisation des objectifs -parole -ambiguïté -sentiment -synthèse -centrée sur les relations -orientée par le respect du protocole et des objectifs -silence Contrat -une fin en soi -ne doit pas évoluer -perspective de court terme -un début de relation -peut évoluer avec la relation -perspective de long terme Rapport au pouvoir -égalitaire -centré sur l’expertise et le faire -hiérarchique -centré sur le statut et les relations dans le groupe Rapport aux autres -individualisme -communautarisme Rapport aux règles -universalisme -gestion juridique des conflits -particularisme -gestion par compromis et médiation Rapport au temps -strictement économique -temps pénurie -gestion monochronique -le temps n’est pas que de l’argent -temps abondant -gestion polychronique Rapport à la confiance -écrit -verbal -oral -non verbal
  • 112. 22/04/2024 112  Effets sur la conception des communications  Contexte riche  Emphase sur le cadre relationnel • Activités préliminaires, us et coutumes  Importance des informations contextuelles • Profil personnel, profil corporatif, philosophie d’affaire, connaissances communes...  Importance de la communication non verbale • Ton, gestuelle, expression faciale, contacts visuels, recours aux silences  Communication indirecte /messages implicites • Importance de sauver la face  Faible importance de l ’écrit
  • 113. 22/04/2024 113 Contexte pauvre:  Emphase sur les résultats • Conduite impersonnelle des affaires • Recherche de résultats de court terme  Importance de l’argumentation • Maîtrise du dossier • Arguments de légitimité  Importance de la communication verbale • Habileté à convaincre  Communication directe / messages explicites  Forte importance de l ’écrit
  • 114. 22/04/2024 114 Les variables dans le processus de négociation internationale  Conception basique du processus de négociation: processus compétitif ou résolution d’un problème?  Sélection du négociateur: basée sur l’expérience, le statut, ou autre critère?  Signification du but: spécifique (prix p.ex) ou focalisé sur la relation?  importance, du protocole, des procédures, des croyances sociales  Complexité du contexte de la communication (difficulté d’interprétation)  Nature des arguments: rationnels, codifiés, émotionnels?  Rôle des aspirations individuelles: motivations relatives à l’individu, à la compagnie?  Base de la confiance: expérience, intuition, règles?  Valeur du temps (rapidité des négociations)  Système de prise de décision (individuelle, opinion majoritaire, consensus?)  Forme de l’accord: confiance, accord plus ou moins formel et legal
  • 115. 22/04/2024 115 La communication non verbale, source de malentendus:  Regard, expression du visage  Présentation vestimentaire (formalisme)  Signes de stress (acceptation du risque)  Empathie, distance physique (bulle personnelle)  Relation au temps (élasticité)  Coutumes (dessous de table)
  • 116. 22/04/2024 116 Types d’opérations internationales et compétences communicationnelles Les compétences sont fonction du stade du processus d’internationalisation: référence au modèle de Luostarinen NIMO (non investment marketing operations) Export directe ou indirecte, franchises distribution ou services DIMO (direct invesment marketing operations) Unités de vente, distribution, stockage, filiales commerciales et services NIPO (non investment production operations) Licences, contrats de gestion production, franchise production, co-production DIPO (direct investment production operations Filiales d’assemblage et de fabrication
  • 117. 22/04/2024 117 Les formes sans investissement: NIMO et NIPO  Interactions courtes relativement simples  Négociations de type « marchandage »  Contrats juridiquement encadrés Les niveaux de compétence sont minimaux (NIMO) et moyens dès que les négociations deviennent plus poussées et complexes (NIPO)
  • 118. 22/04/2024 118 Les formes avec investissement: DIMO et DIPO:  Univers de la gestion culturelle, et non plus de la négociation transactionnelle  Connaissance nécessaire des patterns de GH  Gestion locale des vendeurs  Tous les points de contact avec la clientèle doivent être bilingues Plus l’investissement est important, plus on devra gérer la dimension interculturelle de la manière la plus fine possible
  • 119. 22/04/2024 119 Les compétences du dirigeant international  Capacité d’ouverture: évaluer le contexte et le profil culturel de ses interlocuteurs  Recherche de la confrontation des points de vue pour légitimer les décisions  Sens de la coopération (maillage des réseaux internes et externes nécessaire à l’action collective)  Sens de l’expérimentation, apprentissage permanent, analyse et évaluation