Plus d’une trentaine d’année après l’effondrement du régime de Duvalier, Haïti se trouve encore dans une situation de crise systémique qui affecte profondément tous les secteurs de la société. Pour redresser la situation, une nouvelle Constitution a été promulguée en 1987, plus d’une demi-douzaine de Documents-cadres de stratégies de développement d’Haïti ont été adoptés. Ces initiatives, à la fois citoyennes et étatiques, n’ont pas donné les résultats escomptés.
Conscient de la gravité de la situation et du dysfonctionnement des sous-systèmes politique, économique, social et culturel, le Président de la République a décidé, le 27 mars 2018, de convoquer les Etats Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) en créant deux structures : un Comité de Pilotage et un Secrétariat Technique en charge de conduire le processus de consultation nationale. Les EGSN constituent un Grand Forum National qui doit aboutir à deux textes :
• Un Document de diagnostic par secteur ;
• Un Pacte pour la réforme institutionnelle et le progrès économique et social.
Mais, à partir du mois de juillet 2018, la situation politique économique et sociale a connu une dégradation accélérée dont la crise actuelle est l’aboutissement. Il y a eu d’abord la hausse du prix des produits pétroliers et la flambée de violence qu’elle a provoqué les 6, 7 et 8 juillet 2018 dans les principales villes. Ensuite, il y a eu le relais du défi PetroCaribe, culminant avec une manifestation massive dans la capitale le 17 octobre 2018. Enfin, le 18 novembre a été l’occasion d’une mobilisation ouvertement hostile, réclamant le départ du Chef de l’Etat. Il s’en est suivi plusieurs jours de paralysie de toute activité économique ou sociale. Ce qui nécessita un ajustement des activités des EGSN.
Plus d’une trentaine d’année après l’effondrement du régime de Duvalier, Haïti se trouve encore dans une situation de crise systémique qui affecte profondément tous les secteurs de la
société. Pour redresser la situation, une nouvelle Constitution a été promulguée en 1987, plus d’une demi-douzaine de Documents-cadres de stratégies de développement d’Haïti ont été adoptés. Ces initiatives, à la fois citoyennes et étatiques, n’ont pas donné les résultats escomptés.
Etats Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) d'Haiti: Rapport d'étape de Déc...Stanleylucas
onscient de la gravité de la situation et du dysfonctionnement des sous-systèmes politique, économique, social et culturel, le Président de la République a décidé, le 27 mars 2018, de convoquer les Etats Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) en créant deux structures : un Comité de Pilotage et un Secrétariat Technique en charge de conduire le processus de consultation nationale. Les EGSN constituent un Grand Forum National qui doit aboutir à deux textes :
Un Document de diagnostic par secteur ;
Un Pacte pour la réforme institutionnelle et le progrès économique et social.
CANEVAS POUR LA PREPARATION DES CAHIERS DE DOLEANCES, DE PROPOSITIONS ET D’EN...etatsgenerauxhaiti
Au cours de ces trente dernières années, l’ensemble des documents de stratégie de
développement économique et social adopté par l’État haïtien n’a pas produit les résultats
escomptés ; ceci, faute d’accord sur les principes, le code de conduite, ainsi que les règles et
procédures à respecter. Il faut aussi noter l’absence de consensus sur l’effort qui est exigé de
chacun, au nom des valeurs suivantes : l’efficience, l’efficacité et la performance. Personne ne se
sent donc responsable de donner le meilleur de lui-même dans l’accomplissement du rôle qui est
lui dévolu dans le processus de mise en oeuvre des stratégies définies, de se soumettre à la
discipline nécessaire à la réalisation des résultats attendus, de s’engager envers les partenaires
d’échange. Tout le monde accuse tout le monde d’être le responsable de cet échec collectif.
Les 77 propositions du New Deal Economique et SocialDiego Desulme
Haïti est aujourd’hui à un carrefour où les problèmes
doivent être posés sous tous les angles. Le pays connait
depuis plusieurs décennies une crise structurelle
à plusieurs niveaux. Problèmes de gouvernance,
crise institutionnelle, pauvreté économique, déficit
d’infrastructures de développement, faiblesse
structurelle de l’investissement productif, exclusion
économique, inégalités sociales, dégradation
environnementale, explosion démographique
aggravant la misère du peuple. A cela s’ajoute le risque
de déportation massive d’Haïtiens vivant à l’étranger
dans un contexte pourtant marqué par le chômage, le
non accès au logement et l’insalubrité urbaine.
Haiti: Rapport du Secrétaire Général Nations Unies au Conseil de SécuritéStanleylucas
Le présent rapport est soumis en application de la résolution 2410 (2018) du Conseil de sécurité, par laquelle le Conseil a décidé de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) jusqu’au 15 avril 2019, m’a prié de lui faire rapport tous les 90 jours sur la mise en œuvre de ladite résolution et m’a prié de dépêcher une mission d’évaluation stratégique en Haïti et de lui faire des recommandations sur le rôle futur de l’ONU en Haïti, notamment toutes recommandations en faveur d’un retrait progressif ou d’une sortie. Il retrace les faits nouveaux importants survenus depuis la parution de mon précédent rapport (S/2018/1059), ainsi que les progrès accomplis dans l’exécution de la stratégie de sortie assortie d’objectifs, fait le point sur le transfert des tâches et des responsabilités au Gouvernement et présente les recommandations de la mission d’évaluation stratégique.
Plus d’une trentaine d’année après l’effondrement du régime de Duvalier, Haïti se trouve encore dans une situation de crise systémique qui affecte profondément tous les secteurs de la
société. Pour redresser la situation, une nouvelle Constitution a été promulguée en 1987, plus d’une demi-douzaine de Documents-cadres de stratégies de développement d’Haïti ont été adoptés. Ces initiatives, à la fois citoyennes et étatiques, n’ont pas donné les résultats escomptés.
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onscient de la gravité de la situation et du dysfonctionnement des sous-systèmes politique, économique, social et culturel, le Président de la République a décidé, le 27 mars 2018, de convoquer les Etats Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) en créant deux structures : un Comité de Pilotage et un Secrétariat Technique en charge de conduire le processus de consultation nationale. Les EGSN constituent un Grand Forum National qui doit aboutir à deux textes :
Un Document de diagnostic par secteur ;
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Au cours de ces trente dernières années, l’ensemble des documents de stratégie de
développement économique et social adopté par l’État haïtien n’a pas produit les résultats
escomptés ; ceci, faute d’accord sur les principes, le code de conduite, ainsi que les règles et
procédures à respecter. Il faut aussi noter l’absence de consensus sur l’effort qui est exigé de
chacun, au nom des valeurs suivantes : l’efficience, l’efficacité et la performance. Personne ne se
sent donc responsable de donner le meilleur de lui-même dans l’accomplissement du rôle qui est
lui dévolu dans le processus de mise en oeuvre des stratégies définies, de se soumettre à la
discipline nécessaire à la réalisation des résultats attendus, de s’engager envers les partenaires
d’échange. Tout le monde accuse tout le monde d’être le responsable de cet échec collectif.
Les 77 propositions du New Deal Economique et SocialDiego Desulme
Haïti est aujourd’hui à un carrefour où les problèmes
doivent être posés sous tous les angles. Le pays connait
depuis plusieurs décennies une crise structurelle
à plusieurs niveaux. Problèmes de gouvernance,
crise institutionnelle, pauvreté économique, déficit
d’infrastructures de développement, faiblesse
structurelle de l’investissement productif, exclusion
économique, inégalités sociales, dégradation
environnementale, explosion démographique
aggravant la misère du peuple. A cela s’ajoute le risque
de déportation massive d’Haïtiens vivant à l’étranger
dans un contexte pourtant marqué par le chômage, le
non accès au logement et l’insalubrité urbaine.
Haiti: Rapport du Secrétaire Général Nations Unies au Conseil de SécuritéStanleylucas
Le présent rapport est soumis en application de la résolution 2410 (2018) du Conseil de sécurité, par laquelle le Conseil a décidé de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) jusqu’au 15 avril 2019, m’a prié de lui faire rapport tous les 90 jours sur la mise en œuvre de ladite résolution et m’a prié de dépêcher une mission d’évaluation stratégique en Haïti et de lui faire des recommandations sur le rôle futur de l’ONU en Haïti, notamment toutes recommandations en faveur d’un retrait progressif ou d’une sortie. Il retrace les faits nouveaux importants survenus depuis la parution de mon précédent rapport (S/2018/1059), ainsi que les progrès accomplis dans l’exécution de la stratégie de sortie assortie d’objectifs, fait le point sur le transfert des tâches et des responsabilités au Gouvernement et présente les recommandations de la mission d’évaluation stratégique.
Calendrier de la Commission Indépendante d'Elaboration de la Nouvelle Constit...Stanleylucas
Ce comite est charge de recueillir la contribution de l'ensemble des secteurs de la société Haïtienne et de sa diaspora pour proposer une nouvelle constitution qui sera mis au vote a travers un referendum.
Maintenir michel temer dans le puissance est crime contre le brésilFernando Alcoforado
Considérant que le gouvernement fait Michel Temer pas répondre aux conditions éthiques et morales de continuer à gouverner le Brésil et n'a pas la capacité de diriger les efforts pour faire face aux crises économiques, politiques et institutionnelles, le peuple brésilien devrait exiger que la Chambre des représentants a accepté la plainte de la corruption passive contre Michel Temer pour le retirer de la présidence et au bout de 180 jours, demande qui le Congrès national élit un nouveau président pour constituer un gouvernement de salut national et engager à la nouvelle convocation de l'Assemblée nationale Constituante pour effectuer réformes politiques, de l'Etat et de l´administration publique, après quoi de nouvelles élections ont lieu au Brésil.
LE PARTI FUSION DES SOCIAUX-DÉMOCRATES HAÏTIENS (PFSDH) FAIT SA RENTRÉE POLIT...Stanleylucas
Le Parti Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (PFSDH) a décidé d’initier une nouvelle tradition dans le paysage politique national. A la fin des vacances d’été et au début de l’exercice 2018/2019 puis chaque année à la même période, le parti entend marquer formellement la rentrée politique en organisant dans plusieurs villes une manifestation rassemblant ses militants et sympathisants pour :
ü faire le point sur la situation sociale, politique, économique et culturelle de notre pays ;
ü aborder les grands défis que nous aurons à relever au cours de l’année et ;
ü partager avec nos concitoyens les réponses que nous proposons à leurs préoccupations et à
leurs revendications légitimes.
HAITI: PROPOSITIONS DES PARTIS POLITIQUE FUSION, OPL ET KONTRAPEPLA POU UN DI...Stanleylucas
Récemment en Haiti nombreuses sont les personnalités politiques a l'intérieur des institutions de la société, les partis politiques, le secteur prive et les trois pouvoirs de l'etat qui parlent de la nécessite d'un dialogue politique entre les secteurs. Suite aux démarches du President de la république d'Haiti Michel Martelly et a son discours du 13 Janvier 2014, trois partis et regroupements politiques (Fusion, OPL et Kontrapepla) ont sorti les propositions suivantes pour faire avancer le débat.
Propositions Pou Un Pacte de Gouvernabilité en HaitiStanleylucas
Document de base pour faciliter le dialogue en Haiti entre les responsables de l'état, les partis politiques et la société civile en Décembre 2018. Ce document parait médiocre et pas sérieux.
La MINUSTAH a déjà enclenché la réduction de sa présence en Haïti. Au cours des deux dernières années, le budget de la Mission a été réduit de 30% et la MINUSTAH a vu le départ de 2,670 soldats, 1,740 policiers ainsi que 543 membres du personnel civil.
Depuis février de l’année courante, le Gouvernement d’Haïti et la MINUSTAH ont initié des discussions au sujet d’un plan de consolidation pour la retrait de la MINUSTAH qui entrevoit des réductions additionnelles significatives à l’avenir, liées à des objectifs spécifiques et des indicateurs clés pour le développement des capacités et des effectifs de la Police Nationale d’Haïti (PNH); le renforcement de l’Etat de droit et le respect pour les droits humains; le raffermissement des mécanismes judiciaires et de contrôle; le développement des capacités électorales; le renforcement des capacités locales de gouvernance; et le soutien à un dialogue inclusif. Le 20 mars, j’ai présenté un résumé de ce plan au Conseil de sécurité des Nations Unies.
En collaboration étroite avec le Gouvernement, nous sommes à présent en train de raffiner ce plan afin d’assurer qu’il est réalisable et qu’il contient des indicateurs clairs pour le renforcement des institutions nationales et la réduction de la présence de la MINUSTAH. Par exemple, le plan comprend un indicateur clé concernant l’augmentation des effectifs de la Police Nationale d’Haiti (PNH) à 15,000 agents d’ici 2016. Nous avons établi un groupe conjoint de travail qui fait le suivi de la mise en œuvre de ce plan. Je suis convaincu que les acteurs haïtiens et internationaux s’accordent sur le fait que le retrait progressif et ordonné de la MINUSTAH d’Haïti est désirable et nécessaire. Ils sont aussi d’accord que ce retrait soit lié au renforcement graduel d’institutions clés en matière de sécurité, élections et Etat de droit.
Constituent maintenant pour célébrer nouveau social pact ou politique instit...Fernando Alcoforado
Il est un défi énorme pour effectuer une nouvelle Assemblée Constituante au moment du Brésil qui ne se produira que s'il y a une mobilisation de la population et une participation effective des entités telles que OAB (Ordre des Avocats du Brésil), ABI (Association de la Presse Brésilienne), entre autres, ainsi que la participation de grandes personnalités liées aux zones juridique, la science et les arts en général et les politiciens et les partis se sont engagés à la réorganisation de la vie nationale. Ce serait la manière qui pourrait conduire à la convocation d'un nouveau Constituant au Brésil.
Nouveau constituent pour reconstruire en faillite institutions politiques ...Fernando Alcoforado
La crise politique qui agite actuellement le Brésil fait suite à essentiellement l'échec du modèle politique adoptée dans la Constituante 1988. L'échec du modèle politique au Brésil est configuré sur le fait que le régime présidentiel en place depuis 1889 être générateur de crises politiques et institutionnelles telles que celles ils se sont produits dans le passé qui a donné lieu à la destitution des présidents et coups d´état. En outre, le système politique du pays est viciée par la corruption comme en témoignent les processus de la «mensalão» qui a enquêté sur l'achat des votes parlementaires pour le PT (Parti des Travailleurs) et l'opération Lava Jato.
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Maintenir michel temer dans le puissance est crime contre le brésilFernando Alcoforado
Considérant que le gouvernement fait Michel Temer pas répondre aux conditions éthiques et morales de continuer à gouverner le Brésil et n'a pas la capacité de diriger les efforts pour faire face aux crises économiques, politiques et institutionnelles, le peuple brésilien devrait exiger que la Chambre des représentants a accepté la plainte de la corruption passive contre Michel Temer pour le retirer de la présidence et au bout de 180 jours, demande qui le Congrès national élit un nouveau président pour constituer un gouvernement de salut national et engager à la nouvelle convocation de l'Assemblée nationale Constituante pour effectuer réformes politiques, de l'Etat et de l´administration publique, après quoi de nouvelles élections ont lieu au Brésil.
LE PARTI FUSION DES SOCIAUX-DÉMOCRATES HAÏTIENS (PFSDH) FAIT SA RENTRÉE POLIT...Stanleylucas
Le Parti Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (PFSDH) a décidé d’initier une nouvelle tradition dans le paysage politique national. A la fin des vacances d’été et au début de l’exercice 2018/2019 puis chaque année à la même période, le parti entend marquer formellement la rentrée politique en organisant dans plusieurs villes une manifestation rassemblant ses militants et sympathisants pour :
ü faire le point sur la situation sociale, politique, économique et culturelle de notre pays ;
ü aborder les grands défis que nous aurons à relever au cours de l’année et ;
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HAITI: PROPOSITIONS DES PARTIS POLITIQUE FUSION, OPL ET KONTRAPEPLA POU UN DI...Stanleylucas
Récemment en Haiti nombreuses sont les personnalités politiques a l'intérieur des institutions de la société, les partis politiques, le secteur prive et les trois pouvoirs de l'etat qui parlent de la nécessite d'un dialogue politique entre les secteurs. Suite aux démarches du President de la république d'Haiti Michel Martelly et a son discours du 13 Janvier 2014, trois partis et regroupements politiques (Fusion, OPL et Kontrapepla) ont sorti les propositions suivantes pour faire avancer le débat.
Propositions Pou Un Pacte de Gouvernabilité en HaitiStanleylucas
Document de base pour faciliter le dialogue en Haiti entre les responsables de l'état, les partis politiques et la société civile en Décembre 2018. Ce document parait médiocre et pas sérieux.
La MINUSTAH a déjà enclenché la réduction de sa présence en Haïti. Au cours des deux dernières années, le budget de la Mission a été réduit de 30% et la MINUSTAH a vu le départ de 2,670 soldats, 1,740 policiers ainsi que 543 membres du personnel civil.
Depuis février de l’année courante, le Gouvernement d’Haïti et la MINUSTAH ont initié des discussions au sujet d’un plan de consolidation pour la retrait de la MINUSTAH qui entrevoit des réductions additionnelles significatives à l’avenir, liées à des objectifs spécifiques et des indicateurs clés pour le développement des capacités et des effectifs de la Police Nationale d’Haïti (PNH); le renforcement de l’Etat de droit et le respect pour les droits humains; le raffermissement des mécanismes judiciaires et de contrôle; le développement des capacités électorales; le renforcement des capacités locales de gouvernance; et le soutien à un dialogue inclusif. Le 20 mars, j’ai présenté un résumé de ce plan au Conseil de sécurité des Nations Unies.
En collaboration étroite avec le Gouvernement, nous sommes à présent en train de raffiner ce plan afin d’assurer qu’il est réalisable et qu’il contient des indicateurs clairs pour le renforcement des institutions nationales et la réduction de la présence de la MINUSTAH. Par exemple, le plan comprend un indicateur clé concernant l’augmentation des effectifs de la Police Nationale d’Haiti (PNH) à 15,000 agents d’ici 2016. Nous avons établi un groupe conjoint de travail qui fait le suivi de la mise en œuvre de ce plan. Je suis convaincu que les acteurs haïtiens et internationaux s’accordent sur le fait que le retrait progressif et ordonné de la MINUSTAH d’Haïti est désirable et nécessaire. Ils sont aussi d’accord que ce retrait soit lié au renforcement graduel d’institutions clés en matière de sécurité, élections et Etat de droit.
Constituent maintenant pour célébrer nouveau social pact ou politique instit...Fernando Alcoforado
Il est un défi énorme pour effectuer une nouvelle Assemblée Constituante au moment du Brésil qui ne se produira que s'il y a une mobilisation de la population et une participation effective des entités telles que OAB (Ordre des Avocats du Brésil), ABI (Association de la Presse Brésilienne), entre autres, ainsi que la participation de grandes personnalités liées aux zones juridique, la science et les arts en général et les politiciens et les partis se sont engagés à la réorganisation de la vie nationale. Ce serait la manière qui pourrait conduire à la convocation d'un nouveau Constituant au Brésil.
Nouveau constituent pour reconstruire en faillite institutions politiques ...Fernando Alcoforado
La crise politique qui agite actuellement le Brésil fait suite à essentiellement l'échec du modèle politique adoptée dans la Constituante 1988. L'échec du modèle politique au Brésil est configuré sur le fait que le régime présidentiel en place depuis 1889 être générateur de crises politiques et institutionnelles telles que celles ils se sont produits dans le passé qui a donné lieu à la destitution des présidents et coups d´état. En outre, le système politique du pays est viciée par la corruption comme en témoignent les processus de la «mensalão» qui a enquêté sur l'achat des votes parlementaires pour le PT (Parti des Travailleurs) et l'opération Lava Jato.
Similaire à EGSN - Rapport d'étape de Décembre 2018 (20)
Nouveau constituent pour reconstruire en faillite institutions politiques ...
EGSN - Rapport d'étape de Décembre 2018
1. ETATS GENERAUX SECTORIELS DE LA NATION
(EGSN)
Rapport d’étape de Décembre 2018
I. MISE EN CONTEXTE
Plus d’une trentaine d’année après l’effondrement du régime de Duvalier, Haïti se trouve
encore dans une situation de crise systémique qui affecte profondément tous les secteurs de la
société. Pour redresser la situation, une nouvelle Constitution a été promulguée en 1987, plus
d’une demi-douzaine de Documents-cadres de stratégies de développement d’Haïti ont été
adoptés. Ces initiatives, à la fois citoyennes et étatiques, n’ont pas donné les résultats escomptés.
Conscient de la gravité de la situation et du dysfonctionnement des sous-systèmes
politique, économique, social et culturel, le Président de la République a décidé, le 27 mars 2018,
de convoquer les Etats Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) en créant deux structures : un
Comité de Pilotage et un Secrétariat Technique en charge de conduire le processus de
consultation nationale. Les EGSN constituent un Grand Forum National qui doit aboutir à deux
textes :
Un Document de diagnostic par secteur ;
Un Pacte pour la réforme institutionnelle et le progrès économique et social.
Mais, à partir du mois de juillet 2018, la situation politique économique et sociale a connu
une dégradation accélérée dont la crise actuelle est l’aboutissement. Il y a eu d’abord la hausse
du prix des produits pétroliers et la flambée de violence qu’elle a provoqué les 6, 7 et 8 juillet
2018 dans les principales villes. Ensuite, il y a eu le relais du défi PetroCaribe, culminant avec
une manifestation massive dans la capitale le 17 octobre 2018. Enfin, le 18 novembre a été
l’occasion d’une mobilisation ouvertement hostile, réclamant le départ du Chef de l’Etat. Il s’en
est suivi plusieurs jours de paralysie de toute activité économique ou sociale. Ce qui nécessita un
ajustement des activités des EGSN.
II. PROCESSUS
Le Secrétariat Technique a œuvré conjointement avec le Comité de Pilotage pour finaliser
les orientations méthodologiques et le Plan d’opération. Ce cadre de travail a permis de réaliser :
plus d’une trentaine de rencontres avec les secteurs et groupes organisés à Port-au-
Prince,
un forum national préparatoire à l’Arcahaie,
cinq forums départementaux (Nord-Ouest, Nord-Est, Nord, Sud-Est, Nippes)
2. et un forum de la diaspora haïtienne d’Europe et d’Afrique tenu à Paris le 8
décembre 2018.
plus de 600 organisations et une quarantaine de partis et regroupements politiques
ont été consultés, parmi eux l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), la Fusion des
Sociaux-Démocrates, la Plateforme VERITE, le Parti Renmen Haïti, le parti Ligue
Alternative pour le Progrès et l’Emancipation d’Haïti (LAPEH).
la participation de plus de deux mille personnes issues des secteurs représentatifs de la
société.
Cinq forums départementaux : Nord-Ouest, Nord-Est, Nord, Sud-Est, Nippes
VID-20180626-WA0006.mp4
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10. NB : Le Secrétariat Technique a dû revoir son plan opérationnel à cause de certaines
contraintes (retard de décaissement, situation politique dans le pays, et autres.). Un bilan détaillé
se trouve en annexe.
CE QUI RESTE A FAIRE :
Les 5 autres forums départementaux et les 4 forums de la diaspora (Miami, New York,
Montréal, et Santiago/République dominicaine) ;
Les forums communaux (les communes seront regroupées par arrondissement) dans les
10 départements.
le Grand Forum National (entre 4 et 8 semaines) qui adoptera le Pacte et le Document de
diagnostic par secteur (prévision du début des séances le 07 février 2019) ;
11. NB : Les EGSN pourraient éventuellement lancer une campagne de promotion des
documents, dans le cas où le Président de la République, SEM Jovenel Moise, le jugerait
nécessaire de lancer une conférence nationale.
III. PREMIERS RESULTATS DES TRAVAUX PREPARATOIRES
Les premières données tirées des témoignages des participants aux travaux préparatoires
sont très encourageantes. Elles ont permis de mieux appréhender les raisons de l’échec des
Stratégies de développement mises en œuvre au cours des trente dernières années. Ces
témoignages mettent en évidence l’existence de faits sociaux considérés comme des obstacles à
l’atteinte des objectifs visés. Ce sont notamment des : valeurs, attitudes, pratiques,
comportements porteurs de tensions, d’antagonismes, de conflits et de violence. Ces éléments
anomiques ont empêché et empêchent encore l’efficacité des institutions, le bon déroulement des
échanges politiques, économiques et sociaux. Bref, ils ont entravé la gouvernance politique,
économique et socioculturelle.
Sur le plan politique, trois obstacles fondamentaux peuvent être retenus :
Le premier obstacle est l’institution par la Constitution de 1987 d’un Exécutif bicéphale
(article 133) : d’un côté, un Président de la République, élu au suffrage universel (article
134), qui ne gouverne pas ; de l’autre côté, un Premier Ministre, chef du gouvernement,
est choisi par le Président de la République au sein du Parti majoritaire au Parlement
(article 137, sans aucune précision au cas où deux partis seraient majoritaires
respectivement au Sénat et à la Chambre des Députés), ou, à défaut de majorité, en
concertation avec les présidents des deux chambres. Au Premier Ministre, qui n’est pas
élu, la charge de définir et de conduire la politique de la nation (article 156). Et, il n’a de
compte à rendre qu’au Parlement qui profite de cette position pour influencer la
formation du Gouvernement et le recrutement d’agents publics dans tous les secteurs et à
tous les niveaux ; il n’est pas responsable devant le Président de la République de qui le
peuple attend la réalisation de ses promesses de campagne. Cette disposition
constitutionnelle est une source de conflits entre les deux têtes de l’Exécutif.
12. Le deuxième obstacle met en exergue l’absence de mécanismes transparents de
financement des activités politiques ainsi que la faiblesse et la trop grande quantité de
partis politiques. Cela a pour effet à la fois de favoriser la corruption du jeu politique et
d’empêcher la constitution de majorité au Parlement capable de soutenir l’action
gouvernementale.
13. Enfin, le non-respect des règles de l’alternance politique crée une situation où l’Exécutif
et l’opposition se livrent à un jeu d’affrontement permanent, mettant le pays dans une
situation de crise politique chronique.
Sur le plan économique, on peut noter quatre principaux obstacles :
Le premier est la situation de monopole, la très forte préférence pour les investissements
immédiatement rentables dans le commerce ou dans l’immobilier et la forte orientation
du crédit à l’importation de biens. Ce qui favorise le développement d’une économie de
comptoir, très dépendante des importations et des transferts de fonds internationaux pour
soutenir la consommation des ménages, au détriment du développement et de la
diversification de l’appareil productif national et local.
14. Le deuxième obstacle concerne l’absence de moyen de financement pour les petites,
moyennes et micro-entreprises de production et transformation dynamiques et
innovantes. Ce qui empêche à ces entreprises de se développer et de devenir
compétitives, donc entrave la dynamique de croissance et de création d’emplois.
Le troisième obstacle met en exergue le manque d’accès des producteurs locaux aux
circuits de distribution formels. En effet, les magasins existants sont réservés à
l’écoulement de produits importés, la production locale n’ayant d’autres débouchés que le
marché en plein air associé à l’économie informelle. En plus, de nombreux obstacles se
dressent contre toutes initiatives d’intégration de cette production dans le circuit formel
de l’économie. C’est un frein à la production nationale.
Enfin, la perte de maîtrise de la gestion des douanes empêche à l’Etat de contrôler les
rentrées de produits sur le territoire, de lutter contre la contrebande et les autres trafics
15. illicites transfrontaliers, de maximiser ses recettes douanières. Par voie de conséquence,
le pays s’enferme dans une spirale d’appauvrissement accru : phénomène qui constitue
une menace très importante pour la stabilité et le développement du pays.
Dans le domaine social et culturel, trois séries d’obstacles apparaissent :
La première série concerne le système éducatif. A ce propos, les principaux obstacles
identifiés sont : la politisation des mécanismes de recrutement du personnel à tous les
niveaux ; le développement d’un système éducatif à plusieurs vitesses en raison de la
faiblesse des dispositifs de financement, d’harmonisation des curricula et de certification
des établissements scolaires ; la défaillance des mécanismes de contrôle de la
qualification et de l’intégrité des acteurs du système.
La deuxième série se rapporte au système de santé. À ce propos, l’accent est mis sur les
faits suivants : la politisation du processus de recrutement du personnel à tous les
16. niveaux ; le manque d’accès aux soins de santé du fait de l’absence d’une couverture
sanitaire adéquate ; la dégradation du système de santé liée à la défaillance des
mécanismes aussi bien de contrôle de la qualification et de l’intégrité du personnel de
santé que de normalisation du fonctionnement des infrastructures sanitaires et des
services hospitaliers.
17. La troisième série met en exergue l’identité et l’intégration sociale. Dans cet ordre d’idée,
un ensemble de problèmes a été évoqué. Certains sont liés au dysfonctionnement du
système de gestion de l’état civil : un nombre important d’Haïtiens ne peuvent pas jouir
pleinement de leurs droits, à cause d’un état civil défaillant. D’autres sont associés au
18. manque d’appropriation des symboles communs de la nation, notamment : le drapeau,
l’emblème et le sceau de la République, les bâtiments publics, la devise et l’hymne
national, le patrimoine culturel et historique (tangible et intangible) avec en corollaire la
prédominance des préjugés sociaux et de couleur, les clivages entre les catégories
sociales.
19. La mise en évidence de ces obstacles est une avancée considérable. Elle permet de mieux
cibler les réformes institutionnelles à opérer dans le cadre de la gouvernance politique,
économique et socioculturelle :
a) Le Document de diagnostic par secteur, devra être axé sur les obstacles identifiés par
les participants. La réponse à ces obstacles constitue un impératif absolu.
b) Le Pacte comportera, de la part de l’État mais aussi des citoyens et des secteurs, un
certain nombre d’engagements acceptés par consensus.
IV. NOUVEAUX APPELS AU DIALOGUE
Aujourd’hui, le pays vit sous tension. Certains quartiers échappent au contrôle de
l’autorité publique. Pour aboutir à un dégel de cette situation politique, des propositions fusent de
toutes parts. On parle de « Grand Dialogue National », de « Conférence Nationale Souveraine »,
de « Grandes Assises Nationales ». En réalité, toutes ces propositions signifient qu’il y a une
demande généralisée pour un cadre de dialogue axé sur les enjeux d’intérêt national. C’est une
démarche pour aboutir à un Pacte.
20. Les EGSN peuvent apporter une contribution essentielle à ce dialogue particulièrement
dans son aspect structurel ; et ceci compte tenu de son orientation technique et méthodologique
qui les met au-dessus des parties en présence et des différents secteurs de la société.
V. RECOMMANDATIONS
A partir des leçons tirées des travaux réalisés dans le cadre de ces Etats Généraux, et tenant
compte de la conjoncture, les EGSN ont envoyé un certain nombre de recommandations au
Président de la République, SEM Jovenel Moise.
Décembre 2018