Il s’agit là d’un puits pas comme les autres. C’est un essai sur l’Histoire « environnementale », une sous-discipline de l’Histoire qui a émergé dans les dernières décennies. Le sujet propose une étude des relations entre sociétés humaines, la nature et leurs interactions.
Histoire d’un puits dans un endroit quelque peu oublié des hommes, pas profond, très étroit et surtout élevé en hauteur comme la tour d’une pièce de jeu d’échecs. Franchement ! Avez-vous déjà vu un puits « haut » de sept mètres ? Et comme par enchantement; à la forme d’un pentagone construit dans un cercle ! Un puits d’eau où l’on n’utilise pas le sceau et la corde ni même la pompe ?
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra- Sidi bel-Abbes AlgérieKarim OULDENNEBIA
Le concept « patrimoine », utilisé ici dans ce texte est lié à l’adjectif « historique ». Je lui confère personnellement, le sens de la protection et la préservation. Cependant, il faut reconnaitre que le volet historique du patrimoine (Plus ou moins architectural) de la période 1830-1962, reste jusqu’à présent dans la posture du déni.
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra 5 partie suite et finKarim OULDENNEBIA
Historiquement, la plaine de la Mekerra comme toute l’Algérie, a aussi hérité de l’accumulation et la valorisation des techniques d’irrigation d’Andalousie (saguiya) qui allait compléter l’héritage de l’hydraulique romain qui était celui des citernes, des aqueducs et des transferts en lui apportant son art spécifique en la matière. La population autochtone sédentaire et semi-sédentaire fut constamment préoccupée d’agriculture et d’irrigations même si ce phénomène n’était pas constant à travers l’Histoire.
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra 3 partieKarim OULDENNEBIA
En définitive, ce puits n’était pas un forage vertical, autrement dit un aquifère. Trop près pour être un vrai puits ! Et trop loin des mamelons pour être une vraie tour de contrôle. Apparemment, c’était un « puits de rétention » du débit d’eau, installé à proximité et en communication avec la rivière. La connaissance du débit de la rivière Mekerra et de sa variation (régime hydrologique) était nécessaire pour divers objectifs notamment le suivi et gestion de l’irrigation.
Google Scholar : un moteur de recherche pour l'information scientifiqueJulien Sicot
Comment retrouver de la littérature académique, universitaire et scientifique sur le Web avec Google Scholar ?
- Présentation de l’outil
- Couverture et fonctionnalités du moteur de recherche
- Démonstration et évaluation de la recherche par Google Scholar
- Conseils d’utilisation
- Outils annexes à Google Scholar (Harzing Publish or Perish, Scholar Index)
Voir également le guide d'utilisation de Google scholar : http://bibli.ec-lyon.fr/documents/Google%20Scholar_support.pdf
Histoire de l'état civil des Algériens Patronymie et Acculturation Par : Kari...Karim OULDENNEBIA
Les auteurs des contributions, ethnologues pour la plupart sociologues et quelques rares Historiens, se sont attachés à analyser les évènements et situations particulières qui mettent en jeu des usages diversifiés de l’état civil en particulier le cas du changement d’état colonial en état national.
Face à une modernisation exogène, agressive et triomphante, la société algérienne s’est accrochée à la tradition. Problème bien connu de la socio anthropologie, l’irruption de la modernité coloniale pousse à la défensive la société dominée. Même si l'état civil était et demeurera un facteur de modernité qui consacre l'«emprise du national sur le nominal».Mais son application s’est faite par une véritable violence symbolique de la nomination patronymique.
L’historiographie coloniale de l’Algérie a malencontreusement investi une image de psychose qui a longtemps obséder les Historiens et autres ethnologues et anthropologues sur ces Algériens confinés et isolés, déportés et exilés ou tout simplement « partis ailleurs » depuis des siècles d’histoire sur les noms et les lieux. Pourtant, c’est le contraire qu’il faudrait révéler.
Je voudrais à travers ces lignes rendre un vibrant hommage a ces Hommes non transcrit symboliquement parlant sur la « la première liste nominative de l’état civil des Algériens de la fin du 19°siècle» .Ils portèrent malgré tout l’Algérie dans leurs cœurs ,accrochés à un espoir de retour de cet espace géographique dépassant les vingt milles km ainsi qu’a tout ceux qui ont travailler dans tout les domaines confondus à faire connaître dans notre pays d’autres Algériens garants de l’espoir immuable d’un futur toujours optimiste et confiant dans l’avenir de l’Algérie.
Après l’inévitable confusion des années de conquête, on se préoccupa d’organiser l’administration, par une ordonnance du 15 avril 1845, l’Algérie fut divisée en trois zones : civile, militaire et mixte.
L’organisation communale française fut transposé pour la première fois, dans la zone civile, par l’ordonnance du 28 septembre 1847.Mais, à la différence de ce qui se passait en France, les maires, les conseillers municipaux étaient nommés et non élus.
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra- Sidi bel-Abbes AlgérieKarim OULDENNEBIA
Le concept « patrimoine », utilisé ici dans ce texte est lié à l’adjectif « historique ». Je lui confère personnellement, le sens de la protection et la préservation. Cependant, il faut reconnaitre que le volet historique du patrimoine (Plus ou moins architectural) de la période 1830-1962, reste jusqu’à présent dans la posture du déni.
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra 5 partie suite et finKarim OULDENNEBIA
Historiquement, la plaine de la Mekerra comme toute l’Algérie, a aussi hérité de l’accumulation et la valorisation des techniques d’irrigation d’Andalousie (saguiya) qui allait compléter l’héritage de l’hydraulique romain qui était celui des citernes, des aqueducs et des transferts en lui apportant son art spécifique en la matière. La population autochtone sédentaire et semi-sédentaire fut constamment préoccupée d’agriculture et d’irrigations même si ce phénomène n’était pas constant à travers l’Histoire.
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra 3 partieKarim OULDENNEBIA
En définitive, ce puits n’était pas un forage vertical, autrement dit un aquifère. Trop près pour être un vrai puits ! Et trop loin des mamelons pour être une vraie tour de contrôle. Apparemment, c’était un « puits de rétention » du débit d’eau, installé à proximité et en communication avec la rivière. La connaissance du débit de la rivière Mekerra et de sa variation (régime hydrologique) était nécessaire pour divers objectifs notamment le suivi et gestion de l’irrigation.
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Histoire de l'état civil des Algériens Patronymie et Acculturation Par : Kari...Karim OULDENNEBIA
Les auteurs des contributions, ethnologues pour la plupart sociologues et quelques rares Historiens, se sont attachés à analyser les évènements et situations particulières qui mettent en jeu des usages diversifiés de l’état civil en particulier le cas du changement d’état colonial en état national.
Face à une modernisation exogène, agressive et triomphante, la société algérienne s’est accrochée à la tradition. Problème bien connu de la socio anthropologie, l’irruption de la modernité coloniale pousse à la défensive la société dominée. Même si l'état civil était et demeurera un facteur de modernité qui consacre l'«emprise du national sur le nominal».Mais son application s’est faite par une véritable violence symbolique de la nomination patronymique.
L’historiographie coloniale de l’Algérie a malencontreusement investi une image de psychose qui a longtemps obséder les Historiens et autres ethnologues et anthropologues sur ces Algériens confinés et isolés, déportés et exilés ou tout simplement « partis ailleurs » depuis des siècles d’histoire sur les noms et les lieux. Pourtant, c’est le contraire qu’il faudrait révéler.
Je voudrais à travers ces lignes rendre un vibrant hommage a ces Hommes non transcrit symboliquement parlant sur la « la première liste nominative de l’état civil des Algériens de la fin du 19°siècle» .Ils portèrent malgré tout l’Algérie dans leurs cœurs ,accrochés à un espoir de retour de cet espace géographique dépassant les vingt milles km ainsi qu’a tout ceux qui ont travailler dans tout les domaines confondus à faire connaître dans notre pays d’autres Algériens garants de l’espoir immuable d’un futur toujours optimiste et confiant dans l’avenir de l’Algérie.
Après l’inévitable confusion des années de conquête, on se préoccupa d’organiser l’administration, par une ordonnance du 15 avril 1845, l’Algérie fut divisée en trois zones : civile, militaire et mixte.
L’organisation communale française fut transposé pour la première fois, dans la zone civile, par l’ordonnance du 28 septembre 1847.Mais, à la différence de ce qui se passait en France, les maires, les conseillers municipaux étaient nommés et non élus.
Il est difficile de rappeler sommairement l’évolution communale de l’Algérie dans la période coloniale sans commettre d’erreurs tant l’action de la France y est apparue longue et hésitante et «parfois contradictoire ».Après l’inévitable confusion des années de conquête, on se préoccupa d’organiser l’administration, par une ordonnance du 15 avril 1845, l’Algérie fut divisée en trois zones : civile, militaire et mixte.
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Construit près des vestiges du cirque romain d’Arles, au bord du Rhône, le musée offre à ses visiteurs une vision passionnante de l’archéologie. Une scénographie soignée, un classement qui mêle chronologie et thématique, des maquettes et des plans, s’efforcent de rendre accessibles à
chacun les anciens témoignages de la cité, depuis la préhistoire jusqu’à l’Antiquité tardive.
Depuis son ouverture en 1995 et soucieux de sans cesse diversifier son offre de visite au public, le musée s’est doté d’un auditorium et du jardin d’inspiration romaine Hortus jouxtant le musée et les vestiges du cirque romain.
Les fouilles dans le Rhône ayant considérablement enrichi les collections, une extension de 800m2 est venue compléter le bâtiment afin de présenter près de 500 objets ayant trait au commerce et à la navigation, dont le chaland Arles-Rhône 3 et ses 31 m de longueur, sorti du fleuve et restauré, imposant témoignage des échanges par voie fluviale à l’époque romaine. Une politique d’expositions temporaires, de visites générales ou thématiques des collections,
de stages et d’ateliers pour tous les types de publics permettent d’appréhender la richesse d’un
patrimoine archéologique dont nous sommes les héritiers. Venir au musée, c’est remonter le temps à la rencontre d’une Antiquité tangible et mesurer à quel point elle nous est proche
Nicolas-Victor Duquénelle (1807-1883) est un antiquaire rémois du XIXe siècle. Cet exemplaire, extrait du mémoire de Romain Jeangirard soutenu en 2010, présente l'antiquaire au XIXe siècle, entre tradition et modernité. D'autres suivront et seront publiés sur le blog consacré : nicolas-victor.duquenelle.over-blog.com
Il est difficile de rappeler sommairement l’évolution communale de l’Algérie dans la période coloniale sans commettre d’erreurs tant l’action de la France y est apparue longue et hésitante et «parfois contradictoire ».Après l’inévitable confusion des années de conquête, on se préoccupa d’organiser l’administration, par une ordonnance du 15 avril 1845, l’Algérie fut divisée en trois zones : civile, militaire et mixte.
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Construit près des vestiges du cirque romain d’Arles, au bord du Rhône, le musée offre à ses visiteurs une vision passionnante de l’archéologie. Une scénographie soignée, un classement qui mêle chronologie et thématique, des maquettes et des plans, s’efforcent de rendre accessibles à
chacun les anciens témoignages de la cité, depuis la préhistoire jusqu’à l’Antiquité tardive.
Depuis son ouverture en 1995 et soucieux de sans cesse diversifier son offre de visite au public, le musée s’est doté d’un auditorium et du jardin d’inspiration romaine Hortus jouxtant le musée et les vestiges du cirque romain.
Les fouilles dans le Rhône ayant considérablement enrichi les collections, une extension de 800m2 est venue compléter le bâtiment afin de présenter près de 500 objets ayant trait au commerce et à la navigation, dont le chaland Arles-Rhône 3 et ses 31 m de longueur, sorti du fleuve et restauré, imposant témoignage des échanges par voie fluviale à l’époque romaine. Une politique d’expositions temporaires, de visites générales ou thématiques des collections,
de stages et d’ateliers pour tous les types de publics permettent d’appréhender la richesse d’un
patrimoine archéologique dont nous sommes les héritiers. Venir au musée, c’est remonter le temps à la rencontre d’une Antiquité tangible et mesurer à quel point elle nous est proche
Nicolas-Victor Duquénelle (1807-1883) est un antiquaire rémois du XIXe siècle. Cet exemplaire, extrait du mémoire de Romain Jeangirard soutenu en 2010, présente l'antiquaire au XIXe siècle, entre tradition et modernité. D'autres suivront et seront publiés sur le blog consacré : nicolas-victor.duquenelle.over-blog.com
Morbihan. Le programme des journées du patrimoineGuyon Jacky
Des films de danse au Domaine de Kerguéhennec à la danse traditionnelle à la médiathèque départementale (Caro), de la découverte des manuscrits anciens à la lecture de textes contemporains aux archives départementales, de la visite des cairns de Petit Mont et de Gavrinis à la redécouverte du Domaine de Suscinio, vous serez séduits par la richesse
du patrimoine bâti, naturel ou immatériel du Morbihan.
découvrez le programme proposé par le Département.
Nicolas-Victor Duquénelle (1807-1883) est un antiquaire rémois du XIXe siècle. Cet exemplaire, extrait du mémoire de Romain Jeangirard soutenu en 2010, présente l'antiquaire au XIXe siècle, entre tradition et modernité. D'autres suivront et seront publiés sur le blog consacré : nicolas-victor.duquenelle.over-blog.com
Similaire à Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra in Journal voix d'Oranie 24 Avr 2014 (20)
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
Productivité et politique industrielles: deux défis à relever conjointement
Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra in Journal voix d'Oranie 24 Avr 2014
1. Trois documentaires
réalisés par des Algériens
ont été sélectionnés parmi
les 12 films en compétition
officielle au 6e Festival in-
ternational du film docu-
mentaire (Fidadoc) qui se
tiendra du 28 avril au 4
mai à Agadir (sud du
Maroc), ont annoncé
mardi les organisateurs.
Il s’agit de «El Oued El
Oued» (2013, Algérie)
d’Abdenour Zahzah, «Aller
de l’avant» (2014, Algérie-
France) de Soufiane Adel
et «Chantier A» (2013, Al-
gérie-France) de Tarek
Sami, Karim Loualiche et
Lucie Dèche.
La sélection officielle de
l’édition de cette année
comporte 37 films, dont 30
longs métrages représen-
tant 17 pays, parmi eux
plus de 20 films produits
et/ou tournés au Maghreb
ou au Proche-Orient, pré-
cisent les organisateurs.
Deux court métrages
algériens, «El-Havs
Amokrane» (La grande
prison, 2013) de Razik Be-
nallal et «Kouchet El-Djir»
(2013) d’Amine Boukraa
ont été sélectionnés parmi
les sept films maghrébins
(deux longs métrages et
cinq courts métrages) qui
seront projetés dans le
panorama Maghreb
Machrek du festival.
Le jury de la Compéti-
tion internationale sera
composé de la réalisatrice
algérienne Habiba Djah-
nine, du réalisateur maro-
cain Mohcine Besri du
réalisateur et producteur
suisse Berni Goldblat et de
la programmatrice et cri-
tique cubaine Norma Gue-
vara pour remettre les
différentes récompenses
dont le «Grand prix», le
«Prix du jury», et le «Prix
du public».
Le 5e Fidadoc, organisé
en avril 2013, avait at-
tribué le «Grand prix» et le
«Prix du public» au film
«A world not ours» du
réalisateur palestinien
Mahdi Fleifel, à travers
lequel il livre une
chronique tendre et pleine
d’ironie de la vie de trois
générations de Pales-
tiniens dans le camp des
réfugiés d’Ain Al-Hilweh
(au sud Liban) où le
cinéaste a grandi.
L’Algérie était présente
à travers «Fidaï» du réal-
isateur franco-algérien
Damien Ounourin, un
film produit par six pays
(Algérie, France, Alle-
magne, Chine, Koweït et
Qatar) qui retrace le par-
cours d’El Hadi, grand-
oncle du réalisateur,
pendant la Révolution al-
gérienne.
Organisé par l’Associa-
tion de culture et d’éduca-
tion par l’audiovisuel
(Acea), le Fidadoc, créé en
2008, est le premier festival
marocain exclusivement
dédié au cinéma docu-
mentaire.
CULTURELaVoixdel’Oranie PAGE 13N°4393 - JEUDI 24 AVRIL 2014
L
e navire his-
torique «Chebek
Boubrek», com-
mandé par le grand chef
de la marine algérienne à
l’époque ottomane, Rais
Hamidou (1773-1815),
sera reconstruit, a-t-on ap-
pris lors du troisième col-
loque national sur «le
patrimoine culturel marin
- originalité de notre passé
et fierté de notre avenir»,
ouvert mardi à Mosta-
ganem.
L’architecte et chef de
département restauration
et conservation des collec-
tions muséales au musée
national marin, Tiar Manel
Djazia a souligné, à l’APS
en marge de la rencontre,
que le projet sera con-
crétisé par le ministère de
la Culture en collaboration
avec le ministère de la
Pêche et des ressources
halieutiques.
Le navire militaire de
17 mètres de long, doté de
huit canons, traduira dif-
férents évènements his-
toriques et la vie de grands
chefs marins, selon la re-
sponsable.
Une fois concrétisé, le
bateau devra accoster dans
plusieurs ports du pays
pour faire connaitre sa
contribution dans les
batailles à l’époque ot-
tomane.
Mme Tiar a ajouté, par
ailleurs, qu’une opération
d’inventaire du patrimoine
matériel et immatériel
marin de Mostaganem sera
effectuée suite à la signa-
ture d’une convention
entre la direction de la cul-
ture et le musée national
marin.
Lors des travaux de la
première journée de ce col-
loque, l’accent a été mis sur
la nécessité de réhabiliter et
derenforcer le patrimoine
culturel marin.
Mme Cherkaoui Radia
du même musée national a
appelé à réhabiliter des
sites marins, vestiges té-
moins de l’histoire de la
marine algérienne dont
«Bab El Bahr» de Mosta-
ganem, Bordj Ettork et le
port de cette ville.
L’attachée du musée na-
tional, Talis Fatima a mis
l’accent, pour sa part, sur
l’importance du patri-
moine marin dans l’écriture
de l’histoire insistant sur
l’utilisation du patrimoine
immatériel dont la poésie
melhoun pour faire la lu-
mière sur des réalités
datant de l’époque ot-
tomane.
L’intervenante s’est ap-
puyée sur des qacidate dont
«La bataille de Mazagran»
et «l’histoire de cherchel»
de Sidi Lakhdar Benkh-
elouf qui a décrit minu-
tieusement deux batailles
livrées par les marins al-
gériens aux espagnols.
Les participants trait-
ent, lors de cette rencontre
de trois jours initiée par le
Musée national marin en
collaboration avec la direc-
tion de la culture dans le
cadre de la célébration du
mois du patrimoine, de
l’histoire de la marine al-
gérienne et des industries
maritimes dans le pays.
Les communications
programmées à cette occa-
sion abordent, entre autres,
«le rôle du patrimoine cul-
turel marin dans l’écriture
de l’histoire», «entre savoir
et préservation.. le patri-
moine national marin»,
«les importants sites
marins historiques» et «la
pêche entre patrimoine et
modernité».
Une exposition mettant
en exergue l’histoire de la
marine algérienne est or-
ganisée en marge du col-
loque, de la préhistoire
jusqu’à l’ère ottoman pas-
sant par les Almohades, Al-
moravides, Zianides, les
expéditions européennes,
le siège français sur Alger
en 1770, l’expédition de
Charles 5 en 1541 et celle
du Danemark de 1827 à
1830. La lumière sera faite
également sur l’industrie
marine algérienne des 16,
17 et 18èmes siècles dont
les navires Ghalioth, Fré-
gate et Ghalia, ainsi que le
navire de Rais Hamidou
réalisé durant le 17ème siè-
cle, en plus de découvertes
marines, de chefs d’oeuvre
et autres.
L’annonce a été faite à Mostaganem
Projetdereconstructiondu
navirehistoriqueRaïsHamidou
Festival du film documentaire d’Agadir
Trois films d’Algériens
en compétition officielle
PAR LE DR KARIM OULDENNEBIA
Tourner en rond lorsqu’on a perdu ses repères serait
bien plus qu’une métaphore. L’un et l’autre s’équivalent
avec tourner autour d’un puits ! Un puits de «pétrole»
bien évidemment. D’ailleurs, beaucoup d’histoire tour-
nent autour d’un puits. Le Coran rapporte une histoire
de puits lorsque les fils de prophète Yaacob, appelé aussi Israël, jetèrent
leur frère Youcef dans un puits par jalousie. Mais, attention à ne pas se
perdre…
Il s’agit là d’un puits pas comme les autres. C’est un essai sur l’Histoire
«environnementale», une sous-discipline de l’Histoire qui a émergé
dans les dernières décennies. Le sujet propose, une étude des relations
entre sociétés humaines, la nature et leurs interactions.
Un puits a donc aussi une Histoire! C’est un puits dans un endroit
quelque peu oublié des hommes, pas profond, très étroit et surtout élevé
en hauteur comme la tour d’une pièce de jeu d’échecs. Franchement!
Avez-vous déjà vu un puits «haut» de sept mètres? Et comme par en-
chantement; en pentagone construit dans un cercle! Un puits d’eau ou
l’on n’utilise pas le seau et la corde ni même la pompe?
Ce puits «unique» en Algérie se dresse non loin de la ville du Saint
Patron Sidi-Bel-Abbès El-Bouzidi. Plus exactement sur la route de Bou-
Sen, tout près de ce qui reste du château Perrin. Ce puits bizarre et in-
solite, colonisé par les
chauves-souris, se hausse à trois
cent mètres environ en serpen-
tant le terrain presque plat de la
rivière Mekerra. Pourtant
«rares» sont les Bélabbésiens qui
peuvent l’identifier. Ce n’est pas
la peine de chercher la causalité
du problème. La réponse se
trouve dans la première phrase
de mon texte.
I. Un patrimoine historique
laissé aux chauves-souris
Ce puits pourtant ne semble
pas être un sujet de préoccupa-
tion pour les autorités locales.
De toute façon, ils ne savent
même pas qu’il existe! C’est vrai-
ment un souci qui provient d’un état des choses difficile à supporter.
«L’ignorance peut être un exil vécu dans son propre pays», disait Ibn-
Rochd (Averroès).
La couleur rougeâtre du puits s’explique par les matériaux de con-
struction.
Ce «Hassi» maçonné dans la terre par des tufs calcaires était relié à
la Mekerra par des galeries souterraines à environ trois cent mètres plus
loin. Ces galeries étaient généralement assez longues. Ceci-dit, selon le
témoignage des anciens ouvriers agricoles de la région, imaginez un in-
stant le pénible «petit boulot» des malheureux ouvriers «indigènes al-
gériens» qui se déplaçaient «courbés» pour effectuer les travaux
d’entretien.
En définitive, ce puits n’était pas un forage vertical permettant l’ex-
ploitation d’une nappe d’eau souterraine, autrement dit un aquifère.
Trop près pour être un vrai puits! Et trop loin des mamelons pour être
une vraie tour de contrôle. A vrai dire, c’était un «puits de rétention»
du débit d’eau, installé à proximité de la rivière.
Un puits vertical en communication avec la rivière Mekerra. La con-
naissance du débit de la rivière Mekerra et de sa variation (régime hy-
drologique) était nécessaire pour divers objectifs notamment le suivi et
gestion de l’irrigation.
A suivre
Le Dr Karim Ouldennebia est professeur à l’université Djilali-Li-
abès de Sidi Bel-Abbès.
Patrimoine
Histoire d’un puits
pentagonal sur les bords
de la Mekerra
Première partie