L’idée que l’industrie est un moteur de la transition écologique s’installe lentement dans les esprits. Dans le même temps, les collectivités territoriales engagent de plus en plus d’initiatives en faveur de la transition : projets de renaturation des espaces publics, soutien à la méthanisation agricole ou encore développement de la mobilité douce.
Comment construire un territoire industriel qui réponde aux grands enjeux environnementaux et dont le modèle de développement serait durable et résilient ? Nos observations de terrain conduites en divers Territoires d’industrie mettent au jour plusieurs dispositifs dont d’autres peuvent s’inspirer pour entamer leur propre démarche de transition écologique, en particulier dans le domaine énergétique.
Si beaucoup de Territoires d’industrie partagent l’ambition de contribuer à limiter le réchauffement climatique, chacun dispose de ressources, fait face à des enjeux qui lui sont propres, et doit compter avec les intérêts différenciés des acteurs. Certains territoires ont déjà mis en place des actions en faveur d’un mode de développement plus durable. Ces initiatives pionnières ne demandent qu’à être généralisées.
Edité par Seine-et-Marne Développement, agence de développement économique du département, ce bimensuel s'adresse aux acteurs économiques, sociaux et associatifs. Vecteur d'image et de fierté, il rend compte de l'actualité du Département le plus vaste de l'Ile de France.
Genève; des zones industrielles aux écoParcs: chemin vers l'économie circulaireYves Cretegny
Stratégie de la FTI (fondation pour les terrains industriels de Genève) pour faire évoluer les zones industrielles vers des ecoparcs caractérisés par: économie circulaire, mutualisation, gouvernance participative,...
- Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé
- Sous l’effet de la transition écologique, le verdissement des emplois va s’amplifier dans de nombreuses activités et entreprises, notamment pour intégrer des modes de production et de consommation moins énergivores et plus durables
- Le développement de l’économie verte nécessite la maîtrise de compétences pointues dans les métiers « verts » et aussi la montée en compétences liée au verdissement
Edité par Seine-et-Marne Développement, agence de développement économique du département, ce bimensuel s'adresse aux acteurs économiques, sociaux et associatifs. Vecteur d'image et de fierté, il rend compte de l'actualité du Département le plus vaste de l'Ile de France.
Genève; des zones industrielles aux écoParcs: chemin vers l'économie circulaireYves Cretegny
Stratégie de la FTI (fondation pour les terrains industriels de Genève) pour faire évoluer les zones industrielles vers des ecoparcs caractérisés par: économie circulaire, mutualisation, gouvernance participative,...
- Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé
- Sous l’effet de la transition écologique, le verdissement des emplois va s’amplifier dans de nombreuses activités et entreprises, notamment pour intégrer des modes de production et de consommation moins énergivores et plus durables
- Le développement de l’économie verte nécessite la maîtrise de compétences pointues dans les métiers « verts » et aussi la montée en compétences liée au verdissement
Accueillir des activités productives au sein des villes est une problématique qui suscite un intérêt renouvelé de la part des collectivités. Comment peuvent-elles accompagner l’intégration de ces activités ? C’est tout l’objet de la Note Aménager la ville productive, réalisée dans le cadre du programme de recherche Ville productive initié par le PUCA, la Fabrique de l’industrie et l’Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts.
Loos-en-Gohelle, territoire d éco-créativitéRéseau Tepos
TERRITOIRE A ENERGIE POSITIVE & ENTREPRISES
DES BENEFICES RECIPROQUES
De plus en plus d’initiatives de maitrise de la demande en énergie et de développement des énergies renouvelables sont portées par les acteurs économiques, souvent de manière éparse.
Peuvent-elles être coordonnées dans une politique de Territoire à Energie Positive ?
Les entreprises peuvent-elles être des maillons forts d’une stratégie territoire à énergie positive en contribuant rapidement et fortement à l’atteinte des objectifs de sobriété, d’efficacité et de production d’énergies renouvelables?
Comment, à partir d’une politique énergétique forte, un territoire peut-il renforcer son attractivité, son rayonnement et créer une dynamique de développement
économique?
Des retours d’expérience et des projets qui vont au-delà d’une politique énergétique, en matière d’écologie territoriale, d’attractivité économique, de marketing territorial…
Animé par Didier LOPEZ, directeur du développement économique de la Communauté de communes du Val de Drôme, avec les intervenants (accompagnés d’entreprises parties-prenantes) :
Laurent DERE, président de l’association de gestion de la marque Biovallée® et vice-président de la CC du Val de Drôme
Jean-François CARON, conseiller régional NPDC, maire de Loos-en-Gohelle
Laurent GAUDICHEAU, directeur de la Communauté de communes du Mené
Christophe BLAVOT, gérant cofondateur d’Ecologie Industrielle Conseils
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 27 septembre 2012 à Die (Biovallée), dans le cadre des 2è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Contribution des CCI de France à la Conférence environnementale 2016CCI France
Les CCI de France formulent des propositions pour les trois tables rondes : 1/ Appliquer l’agenda des solutions pour la croissance verte, 2/ Impliquer citoyens, territoires et Etat dans la transition écologique, 3/ Préserver les milieux afin d’améliorer le cadre de vie et la santé de tous.
Ces propositions s’inscrivent dans la suite des travaux menés par le réseau depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis la première conférence environnementale de 2012. Membres du CNTE, les CCI souhaitent contribuer à la réussite de ces tables rondes.
La lutte contre le changement climatique s’accélère en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone de notre pays en 2050. Avec 31 % des émissions nationales en 2018, le transport représente le principal poste des émissions de gaz à effet de serre et ses émissions ont même augmenté de 6 % par rapport à 1993. Comment infléchir cette tendance ? En particulier, quels leviers actionner pour réduire les émissions du transport routier ?
Cet ouvrage analyse les opportunités, les difficultés à lever et formule des propositions concrètes pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre du transport routier. Les solutions sont examinées sur les plans technique et économique pour les différentes catégories du transport routier, en particulier la batterie d’autonomie limitée pour une large part des trajets des personnes et des biens, et l’électrification des autoroutes pour le transport de marchandises longue distance. En outre, elles montrent l’importance de la concertation et de la coordination entre les acteurs publics et privés, au niveau national et européen.
Cette publication s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens qui souhaitent en savoir davantage sur les options possibles et leurs conséquences pour la décarbonation du transport routier.
Ce travail est issu d’un mémoire de deux ingénieurs-élèves du Corps des mines en troisième année de formation. Ils ont rencontré de nombreux acteurs du transport pour analyser les différents points de vue exprimés sur leur sujet et pour approfondir les approches technico-économiques possibles.
Depuis le Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat annoncé par le Président de la République en mars 2013, et réaffirmé dans son discours lors de la conférence environnementale du 20 septembre 2013, un groupe de travail compact (GTC) s’est constitué de 12 membres pour être efficace mais très ouvert sur les différents acteurs. Il s’appuie sur les travaux des nombreux groupes de travail déjà lancés et sur des auditions pour approfondir. Les travaux et échanges ont ciblé la rénovation des logements avec comme ligne directrice l’objectif annoncé de réhabiliter et d’isoler 500 000 logements par an d’ici 2017.
Nouvelle France industrielle : 34 plans de reconquêtepolenumerique33
Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée. A cette occasion, 34 plans de reconquête ont été présentés par François Hollande
Troisième Révolution Industrielle et Agricole - Vision 2020 en Pays de la LoireInterconsulaire 909
Co-écrite par les 3 Chambres consulaires des Pays de la Loire (Agriculture, Commerce et Industrie, Artisanat et Métiers), la "Vision 2020" est un document stratégique à 5 ans qui vise à créer une dynamique partagée autour d'objectifs et d'opportunités pour les entreprises.
Il s'appuie sur des actions, acteurs déjà mobilisées et décrit des transformations probables dans le paysage économique de la région.
RÉUSSIR la démarche d’efficacité énergétique en FranceMonimmeuble.com
RÉUSSIR la démarche d’efficacité énergétique en France
Pour un CIBLAGE des opérations d’économie d’énergie les plus pertinentes sur le plan ÉCONOMIQUE et CLIMATIQUE
L’UFE présente ses propositions : « Réussir la démarche d’efficacité énergétique en France » grâce à un ciblage économique et climatique des opérations d’économie d’énergie.
http://www.ufe-electricite.fr/
Ça y est ! A la fin du mois de septembre, l’aventure OSE s’est achevée pour la promotion 2017 sur une semaine riche en évènements et en émotions.
Elle a notamment été marquée par le Congrès OSE 2018, organisé par les étudiants du Mastère autour de la thématique de l’hydrogène en tant que vecteur énergétique du futur. Cet évènement était parrainé par GRTGaz, Air Liquide et par la chaire MPDD et a également reçu l’appui de Capenergies et de l’AFHYPAC. Ce fut un succès, avec la présence de plus d’une centaine de participants, parmi lesquels des acteurs majeurs du secteur de l’hydrogène. Vous trouverez dans ce numéro un résumé des différentes présentations et tables rondes qui ont eu lieu au cours de cette journée et qui ont suscité un fort intérêt auprès de l’audience.
La semaine s’est poursuivie avec les soutenances des missions industrielles des étudiants de la promotion 2017. Ces missions ont porté sur des problématiques très diverses en lien avec l’optimisation des systèmes énergétiques. Le travail effectué par chaque étudiant est présenté de manière synthétique dans ce numéro.
Le raisin sur le couscous de cette semaine a eu lieu avec la remise des diplômes aux étudiants de la promotion 2017 autour d’un repas festif et convivial aux accents orientaux.
Place à présent à la nouvelle promotion OSE, prête à se pencher sur la problématique des choix énergétiques pour une mobilité durable, qui l’occupera tout au long de cette année.
La nouvelle équipe de rédaction de l’Inf’OSE vous souhaite une bonne lecture et espère que vous saurez apprécier notre pr’OSE.
Lyes AIT MEKOURTA, Ana DAVID, Antoine JOURDAIN DE MUIZON, Dorine JUBERTIE, Juliette THOMAS
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
Is disruptive innovation only for start-ups? French Industry in the Face of K...La Fabrique de l'industrie
Ever since the entire planet turned to messenger RNA vaccines, there's not a single business sector that doesn't fear being "disintermediated" sooner or later by digital giants, or disintegrated by triumphant start-ups: the challenge of technological disruption has thus taken on new acuity. It is indeed through disruptive innovation that an economy anticipates and fosters the major transitions that will shape tomorrow's society. It's also how companies distinguish themselves in a changing, highly competitive environment. The challenge is not only to invent, but above all to stay one step ahead in the face of foreign countries that do not hesitate to heavily support certain companies in order to dominate key sectors.
While start-ups have been held up as a reference model for years, are large French companies still capable of achieving the technological breakthroughs that markets expect of them? Based on first-hand accounts and an original analysis of patent data covering twelve technological fields, eight of which contribute to the ecological transition, this book provides an insight into the dynamics of innovation in France, its technological positioning and the type of companies involved.
The book is aimed at business leaders, public decision-makers, researchers, students and all readers interested in innovation issues in France.
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Accueillir des activités productives au sein des villes est une problématique qui suscite un intérêt renouvelé de la part des collectivités. Comment peuvent-elles accompagner l’intégration de ces activités ? C’est tout l’objet de la Note Aménager la ville productive, réalisée dans le cadre du programme de recherche Ville productive initié par le PUCA, la Fabrique de l’industrie et l’Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts.
Loos-en-Gohelle, territoire d éco-créativitéRéseau Tepos
TERRITOIRE A ENERGIE POSITIVE & ENTREPRISES
DES BENEFICES RECIPROQUES
De plus en plus d’initiatives de maitrise de la demande en énergie et de développement des énergies renouvelables sont portées par les acteurs économiques, souvent de manière éparse.
Peuvent-elles être coordonnées dans une politique de Territoire à Energie Positive ?
Les entreprises peuvent-elles être des maillons forts d’une stratégie territoire à énergie positive en contribuant rapidement et fortement à l’atteinte des objectifs de sobriété, d’efficacité et de production d’énergies renouvelables?
Comment, à partir d’une politique énergétique forte, un territoire peut-il renforcer son attractivité, son rayonnement et créer une dynamique de développement
économique?
Des retours d’expérience et des projets qui vont au-delà d’une politique énergétique, en matière d’écologie territoriale, d’attractivité économique, de marketing territorial…
Animé par Didier LOPEZ, directeur du développement économique de la Communauté de communes du Val de Drôme, avec les intervenants (accompagnés d’entreprises parties-prenantes) :
Laurent DERE, président de l’association de gestion de la marque Biovallée® et vice-président de la CC du Val de Drôme
Jean-François CARON, conseiller régional NPDC, maire de Loos-en-Gohelle
Laurent GAUDICHEAU, directeur de la Communauté de communes du Mené
Christophe BLAVOT, gérant cofondateur d’Ecologie Industrielle Conseils
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 27 septembre 2012 à Die (Biovallée), dans le cadre des 2è rencontres nationales "énergie et territoires ruraux, vers des territoires à énergie positive".
Plus d'informations: www.territoires-energie-positive.fr
Contribution des CCI de France à la Conférence environnementale 2016CCI France
Les CCI de France formulent des propositions pour les trois tables rondes : 1/ Appliquer l’agenda des solutions pour la croissance verte, 2/ Impliquer citoyens, territoires et Etat dans la transition écologique, 3/ Préserver les milieux afin d’améliorer le cadre de vie et la santé de tous.
Ces propositions s’inscrivent dans la suite des travaux menés par le réseau depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis la première conférence environnementale de 2012. Membres du CNTE, les CCI souhaitent contribuer à la réussite de ces tables rondes.
La lutte contre le changement climatique s’accélère en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone de notre pays en 2050. Avec 31 % des émissions nationales en 2018, le transport représente le principal poste des émissions de gaz à effet de serre et ses émissions ont même augmenté de 6 % par rapport à 1993. Comment infléchir cette tendance ? En particulier, quels leviers actionner pour réduire les émissions du transport routier ?
Cet ouvrage analyse les opportunités, les difficultés à lever et formule des propositions concrètes pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre du transport routier. Les solutions sont examinées sur les plans technique et économique pour les différentes catégories du transport routier, en particulier la batterie d’autonomie limitée pour une large part des trajets des personnes et des biens, et l’électrification des autoroutes pour le transport de marchandises longue distance. En outre, elles montrent l’importance de la concertation et de la coordination entre les acteurs publics et privés, au niveau national et européen.
Cette publication s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens qui souhaitent en savoir davantage sur les options possibles et leurs conséquences pour la décarbonation du transport routier.
Ce travail est issu d’un mémoire de deux ingénieurs-élèves du Corps des mines en troisième année de formation. Ils ont rencontré de nombreux acteurs du transport pour analyser les différents points de vue exprimés sur leur sujet et pour approfondir les approches technico-économiques possibles.
Depuis le Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat annoncé par le Président de la République en mars 2013, et réaffirmé dans son discours lors de la conférence environnementale du 20 septembre 2013, un groupe de travail compact (GTC) s’est constitué de 12 membres pour être efficace mais très ouvert sur les différents acteurs. Il s’appuie sur les travaux des nombreux groupes de travail déjà lancés et sur des auditions pour approfondir. Les travaux et échanges ont ciblé la rénovation des logements avec comme ligne directrice l’objectif annoncé de réhabiliter et d’isoler 500 000 logements par an d’ici 2017.
Nouvelle France industrielle : 34 plans de reconquêtepolenumerique33
Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée. A cette occasion, 34 plans de reconquête ont été présentés par François Hollande
Troisième Révolution Industrielle et Agricole - Vision 2020 en Pays de la LoireInterconsulaire 909
Co-écrite par les 3 Chambres consulaires des Pays de la Loire (Agriculture, Commerce et Industrie, Artisanat et Métiers), la "Vision 2020" est un document stratégique à 5 ans qui vise à créer une dynamique partagée autour d'objectifs et d'opportunités pour les entreprises.
Il s'appuie sur des actions, acteurs déjà mobilisées et décrit des transformations probables dans le paysage économique de la région.
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RÉUSSIR la démarche d’efficacité énergétique en France
Pour un CIBLAGE des opérations d’économie d’énergie les plus pertinentes sur le plan ÉCONOMIQUE et CLIMATIQUE
L’UFE présente ses propositions : « Réussir la démarche d’efficacité énergétique en France » grâce à un ciblage économique et climatique des opérations d’économie d’énergie.
http://www.ufe-electricite.fr/
Ça y est ! A la fin du mois de septembre, l’aventure OSE s’est achevée pour la promotion 2017 sur une semaine riche en évènements et en émotions.
Elle a notamment été marquée par le Congrès OSE 2018, organisé par les étudiants du Mastère autour de la thématique de l’hydrogène en tant que vecteur énergétique du futur. Cet évènement était parrainé par GRTGaz, Air Liquide et par la chaire MPDD et a également reçu l’appui de Capenergies et de l’AFHYPAC. Ce fut un succès, avec la présence de plus d’une centaine de participants, parmi lesquels des acteurs majeurs du secteur de l’hydrogène. Vous trouverez dans ce numéro un résumé des différentes présentations et tables rondes qui ont eu lieu au cours de cette journée et qui ont suscité un fort intérêt auprès de l’audience.
La semaine s’est poursuivie avec les soutenances des missions industrielles des étudiants de la promotion 2017. Ces missions ont porté sur des problématiques très diverses en lien avec l’optimisation des systèmes énergétiques. Le travail effectué par chaque étudiant est présenté de manière synthétique dans ce numéro.
Le raisin sur le couscous de cette semaine a eu lieu avec la remise des diplômes aux étudiants de la promotion 2017 autour d’un repas festif et convivial aux accents orientaux.
Place à présent à la nouvelle promotion OSE, prête à se pencher sur la problématique des choix énergétiques pour une mobilité durable, qui l’occupera tout au long de cette année.
La nouvelle équipe de rédaction de l’Inf’OSE vous souhaite une bonne lecture et espère que vous saurez apprécier notre pr’OSE.
Lyes AIT MEKOURTA, Ana DAVID, Antoine JOURDAIN DE MUIZON, Dorine JUBERTIE, Juliette THOMAS
Similaire à La transition écologique des territoires industriels (20)
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
Is disruptive innovation only for start-ups? French Industry in the Face of K...La Fabrique de l'industrie
Ever since the entire planet turned to messenger RNA vaccines, there's not a single business sector that doesn't fear being "disintermediated" sooner or later by digital giants, or disintegrated by triumphant start-ups: the challenge of technological disruption has thus taken on new acuity. It is indeed through disruptive innovation that an economy anticipates and fosters the major transitions that will shape tomorrow's society. It's also how companies distinguish themselves in a changing, highly competitive environment. The challenge is not only to invent, but above all to stay one step ahead in the face of foreign countries that do not hesitate to heavily support certain companies in order to dominate key sectors.
While start-ups have been held up as a reference model for years, are large French companies still capable of achieving the technological breakthroughs that markets expect of them? Based on first-hand accounts and an original analysis of patent data covering twelve technological fields, eight of which contribute to the ecological transition, this book provides an insight into the dynamics of innovation in France, its technological positioning and the type of companies involved.
The book is aimed at business leaders, public decision-makers, researchers, students and all readers interested in innovation issues in France.
Très ancrées sur leur territoire, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont essentielles au maintien d’une économie forte et au renforcement de notre souveraineté. Néanmoins, comme en témoignent de nombreux dirigeants d’ETI interrogés dans le cadre de cet ouvrage, leur croissance est grandement conditionnée à leur capacité à recruter et à fidéliser leurs salariés. Or, sur un marché de l’emploi actuellement marqué par de fortes tensions, les ETI doivent faire face à la concurrence des PME et des grandes entreprises pour attirer et retenir les talents.
Comment peuvent-elles tirer leur épingle du jeu ? Disposent-elles d’atouts pour convaincre les candidats à les rejoindre ? Assurément, montre cet ouvrage. Si les ETI rencontrent des obstacles au recrutement qui leur sont propres, elles ont aussi des points forts qu’il convient d’exploiter et de mettre en avant. Leur ancrage territorial en est un, leur capacité d’innovation en est un autre.
Cet ouvrage offre une analyse sur les difficultés de recrutement rencontrées par les ETI et les besoins en compétences qui les caractérisent, à la fois rare et d’une grande utilité pour les décideurs, les services publics de l’emploi et les acteurs de la formation. S’appuyant sur des initiatives inspirantes identifiées sur le terrain, il apporte aussi aux ETI et aux entreprises en général de précieuses pistes d’action pour gagner en attractivité.
Foncier industriel et strategies publiques locales une articulation imparfaite.La Fabrique de l'industrie
Face à la demande en foncier des industriels, les territoires doivent répondre
par une offre adaptée, sans s’affranchir des normes environnementales ni
sacrifier logements et espaces collectifs. Comment les territoires concilient-
ils ces impératifs ? Les différentes contraintes qui pèsent sur les territoires
comme sur les entreprises entraînent-elles un décalage entre les besoins des
industriels et l’offre qui leur est proposée ?
Cet ouvrage montre que la réponse n’est pas unique. Grâce à un travail de
terrain mené dans les territoires de Valence Romans Agglo, Est Ensemble et
Boucle Nord de Seine, les auteurs mettent en lumière la diversité des besoins
exprimés par les entreprises, des stratégies adoptées par les collectivités et
des pratiques instaurées par les acteurs privés. Très dépendante de l’histoire
économique et institutionnelle de chaque territoire, l’offre foncière doit en outre
répondre à une demande évolutive et souvent très contrainte. Il en résulte une
hétérogénéité des conditions de maintien des activités productives dans les
milieux urbains en matière foncière et immobilière. Les ambitions gouverne
mentales de réindustrialisation de la France et de sobriété foncière viendront-
elles modifier ces conditions ?
En plus d’éclairer les lecteurs sur les critères d’implantation des entreprises pro-
ductives et sur les stratégies employées par les territoires, cette Note apporte
des pistes de réflexion utiles sur les moyens d’articuler demande foncière et
maîtrise de l’aménagement territorial. Il est ainsi un outil précieux pour les diri
geants d’entreprise, les collectivités territoriales, les décideurs publics et les
chercheurs qui souhaitent participer au renouveau industriel des territoires.
L’innovation de rupture, terrain de jeu exclusif des start-up ? L’industrie f...La Fabrique de l'industrie
Depuis que la planète entière s’en est remise aux vaccins à ARN messager, il n’est plus un seul secteur d’activité qui ne redoute de se faire tôt ou tard « désintermédier » par les géants du numérique ou désintégrer par des start-up triomphantes : l’enjeu de la disruption technologique a ainsi pris une acuité nouvelle. C’est en effet par le biais des innovations de rupture qu’une économie anticipe et favorise les grandes transitions qui modèleront la société de demain. C’est également comme cela que les entreprises se distinguent dans un environnement changeant et très concurrentiel. L’enjeu est non seulement d’inventer mais surtout de prendre de l’avance face à des pays étrangers qui n’hésitent pas à soutenir lourdement certaines entreprises pour dominer des secteurs clés.
Si les start-up sont présentées comme un modèle de référence depuis des années, les grandes entreprises françaises sont-elles toujours en mesure de réaliser les ruptures technologiques que les marchés attendent d’elles ? À partir de témoignages et d’une analyse originale de données de brevets portant sur douze domaines technologiques, dont huit concourent à la transition écologique, cet ouvrage permet de saisir la dynamique d’innovation en France, son positionnement technologique et le type d’entreprises impliquées.
Cet ouvrage s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants, ainsi qu’à l’ensemble des lecteurs intéressés par les problématiques de l’innovation en France.
Répondre aux défis sociétaux : le retour en grâce des politiques « orientées ...La Fabrique de l'industrie
Depuis le début des années 2010, la mise en place de politiques ambitieuses en matière de recherche et d’innovation, s’attaquant notamment aux grands défis énergétiques, numériques, environnementaux et géopolitiques, est devenue une priorité stratégique des pays de l’OCDE et au-delà. En effet, pour s’attaquer à des problèmes de plus en plus systémiques, les pays n’ont plus d’autre choix que de mettre en œuvre des politiques dotées d’une approche et de moyens holistiques. C’est ce qui explique l’appétence grandissante pour les politiques « orientées mission » (POM, mission-oriented policies en anglais) conçues pour mobiliser les activités de recherche et d’innovation nécessaires à la résolution de défis sociétaux.
De nombreux pays ont ainsi accéléré le déploiement de politiques de recherche dites orientées mission, ou encore des moonshot policies par référence à Apollo, la plus iconique du genre. Dans cette approche, les investissements en R&D doivent contribuer à l’atteinte d’objectifs spécifiques, ciblés et concrets, et s’inscrire dans une poursuite du bien commun. Comparant les politiques d’innovation orientées mission dans une vingtaine de pays, cet ouvrage permet de comprendre comment ces dernières peuvent aider à mieux piloter l’innovation et répondre aux défis sociétaux, mais aussi comment la France se saisit aujourd’hui de ce type de dispositif, près de cinquante ans après les grands programmes pompidoliens parfois encensés, parfois décriés.
En plus d’éclairer les lecteurs sur les grands arbitrages en matière de politique d’innovation, cet ouvrage en identifie aussi les forces et les limites. Il offre à ce titre des pistes de réflexion très précieuses pour les décideurs publics, les acteurs de la recherche et les entreprises.
La crise énergétique récente a replacé les questions de la sobriété et de l’efficacité énergétique au coeur des préoccupations des entreprises en général et des entreprises industrielles en particulier. Celles-ci s’apprêtent à renforcer leurs investissements verts en vue de réduire leurs dépenses énergétiques. Cette conjoncture s’inscrit en outre dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint. Les entreprises doivent répondre à une réglementation nationale et européenne qui fait la chasse aux émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
En pratique, la décarbonation des entreprises revêt des modalités très différentes sur le terrain, avec des leviers et des obstacles variés. Grâce à une enquête chiffrée réalisée auprès d’un échantillon de grandes entreprises françaises, la plupart industrielles, les auteurs délivrent un état des lieux de la décarbonation engagée par les entreprises, de la diversité de leurs arbitrages et de la nature des freins qu’elles rencontrent.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les enjeux liés à la décarbonation des grandes entreprises.
La crise énergétique récente a replacé les questions de la sobriété et de l’efficacité énergétique au cœur des préoccupations des entreprises en général et des entreprises industrielles en particulier. Celles-ci s’apprêtent à renforcer leurs investissements verts en vue de réduire leurs dépenses énergétiques. Cette conjoncture s’inscrit en outre dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint. Les entreprises doivent répondre à une réglementation nationale et européenne qui fait la chasse aux émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
En pratique, la décarbonation des entreprises revêt des modalités très différentes sur le terrain, avec des leviers et des obstacles variés. Grâce à une enquête chiffrée réalisée auprès d’un échantillon de grandes entreprises françaises, la plupart industrielles, les auteurs délivrent un état des lieux de la décarbonation engagée par les entreprises, de la diversité de leurs arbitrages et de la nature des freins qu’elles rencontrent.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les enjeux liés à la décarbonation des grandes entreprises.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management ont imaginé "Faiseurs, Faiseuses". L’objectif de ce magazine est de mettre en lumière celles et ceux qui font l’industrie au quotidien.
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
Emplois industriels menacés par la crise énergétique, le MACF et l’IRA : une ...La Fabrique de l'industrie
Ce Working Paper s’appuie sur une étude menée conjointement avec le cabinet Oliver Wyman.
Les entreprises industrielles se heurtent aujourd’hui, en France et en Europe, à trois menaces qu’elles ressentent comme complémentaires et qui ont toutes à voir avec la problématique de la décarbonation de l’industrie : le maintien à des prix durablement élevés de l’énergie en Europe, la mise en place prochaine du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (et la suppression afférente des quotas gratuits d’émissions de CO2), et l’instauration d’aides aux entreprises particulièrement attractives aux États-Unis dans le cadre de l’Inflation Reduction Act.
Le propos de ce document est d’estimer, de manière qualitative et quantitative, l’ampleur de chacune de ces menaces, traduite en emplois exposés, pour chacun des secteurs industriels français. Dans l’ensemble, nous estimons que près de 155 000 emplois industriels sont aujourd’hui menacés en France par ces trois phénomènes conjugués (tous les chiffres de ce document s’entendent en effectifs salariés en équivalent temps plein, sur le périmètre statistique de l’industrie manufacturière hors secteurs de l’imprimerie et de l’installation/réparation de machines).
Ce travail statistique nous livre deux questions. La première est de se demander ce que peut devenir l’industrie européenne si elle reste aussi intensément tiraillée entre l’amont des chaînes de valeur (producteurs d’acier, d’aluminium, de verre…) soumis à des contraintes de prix intenables et un « corps » plus ou moins capable d’en encaisser les contrecoups. Que reste-t-il alors de cette idée de solidarité le long des filières et l’idéal de souveraineté industrielle ? La deuxième vient à la suite de la première et s’énonce plus simplement encore : comment l’Europe peut-elle espérer réduire son empreinte carbone en pareille situation, si elle ne parvient pas à stabiliser la situation sur le marché de l’énergie ?
Nous vous proposons ce document de travail dans le but de recueillir vos remarques et suggestions. N’hésitez pas à nous envoyer vos réactions et commentaires à info@la-fabrique.fr
Cet ouvrage renouvelle notre compréhension du développement (ou du déclin) de l’industrie dans les territoires. Fruit des rencontres de l’observatoire des Territoires d’industrie, il ne prétend pas apporter la recette du succès, mais appréhende au contraire la diversité des situations. Les ressources héritées de l’histoire peuvent constituer des opportunités pour un territoire mais également l’enfermer dans une trajectoire de déclin. Dès lors, c’est aux acteurs locaux (collectivités, industriels, opérateurs économiques, société civile…) de se mobiliser pour renouveler ces ressources et activer des synergies latentes.
Cet ouvrage documente diverses initiatives ayant revitalisé des tissus industriels, en agissant sur la formation, l’attraction des talents, la stimulation de l’innovation, l’offre de foncier ou encore la mise en réseau des compétences.
Il s’adresse aux décideurs publics, collectivités territoriales et agences liées, dirigeants et salariés d’entreprise, chercheurs et étudiants qui souhaitent participer au renouveau industriel des territoires et en comprendre les ressorts.
Les jeunes élites face au travail - Regards croisés entre Polytechnique et Ha...La Fabrique de l'industrie
Great Resignation aux États-Unis, difficultés de recrutement accentuées en France ou encore, quiet quitting et protestations à l’égard du grand capital dans les grandes écoles (e.g., HEC Paris, AgroParisTech) : autant de phénomènes qui pointent vers un ras-le-bol de la part des salariés, tout particulièrement auprès des jeunes générations. De fait, de nombreux médias se font le relai d’une « quête de sens » au travail, qui se traduirait notamment par de nouvelles exigences à l’égard de l’employeur (surtout en matière d’engagement environnemental et sociétal), et par la recherche d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso.
La littérature faisant état de différences marquées liées à l’appartenance sociale et au niveau d’éducation, ce Doc propose d’apporter une première pièce au puzzle, en se focalisant sur les attentes des jeunes issus des CSP supérieures. Il repose sur un matériau empirique original, qui croise les regards de 20 alumni issus respectivement de l’École polytechnique et de l’université de Harvard pour mieux identifier ce qui fait la singularité ou non des diplômés de grandes écoles dans leur rapport au travail.
Cet ouvrage s’adresse aux chefs d’entreprises, décideurs publics et chercheurs désireux de mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les jeunes générations à l’égard du travail.
La désindustrialisation de la France a démarré en 1975. La chute de l’emploi industriel était alors aussi rapide que celle de l’emploi agricole, commencée bien plus tôt. Mais, si la politique agricole commune a soutenu cette mutation, aucun dispositif n’a accompagné celle de l’industrie. Ainsi en 1990, notre pays avait déjà perdu un quart de ses emplois industriels et nombre de territoires s’étaient vidés de leur substance. Rien de tel en Allemagne, où l’emploi industriel est resté remarquablement robuste grâce à l’ancrage territorial de son Mittelstand dans ses Länder.
Il aura fallu attendre 2009 et l’organisation des États généraux de l’industrie pour voir le retour d’une politique industrielle en France. Plusieurs initiatives se sont alors succédé mais, pendant plus de 10 ans, les « territoires » sont restés un impensé. C’est seulement fin 2018 que le dispositif Territoires d’industrie est apparu. Quatre ans plus tard, la France ne semble pas avoir encore pris toute la mesure de ses territoires. Ils recèlent pourtant un potentiel inexploité pour notre renaissance industrielle.
Sortir de notre dépendance aux combustibles fossiles, principalement au profit d’une électricité bas carbone, est une condition sine qua non à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050. Les États signataires de l’accord de Paris anticipent donc une très forte électrification de leurs usages et doivent transformer leur mix énergétique en conséquence.
Pour la France, Emmanuel Macron a annoncé vouloir, d’ici 2050, multiplier par 10 la production actuelle d’énergie solaire (pour atteindre 100 GW), déployer 50 parcs éoliens en mer (pour atteindre environ 40 GW) et doubler la production d’éoliennes terrestres (à 40 GW également). En parallèle, un nouveau programme nucléaire permettrait de bénéficier de 10 à 25 GW de nouvelles capacités, selon que 6 ou 14 EPR2 seront construits d’ici 2050.
Pour atteindre comme prévu la neutralité carbone en 2050, la France doit réduire drastiquement son utilisation des énergies les plus carbonées (gaz, pétrole et charbon). Notre consommation totale d’énergie va diminuer mais notre consommation d’électricité décarbonée va s’accroître très sensiblement. Le président Emmanuel Macron a donc annoncé en février 2022 à Belfort sa volonté de développer massivement les énergies renouvelables tout en modernisant le parc nucléaire. L’avenir est-il tout tracé pour autant ?
Non, montrent les auteurs de cet ouvrage. D’abord parce qu’il ne faudrait pas oublier que l’exécutif s’est également donné pour objectif – salutaire – de renforcer notre base industrielle : nos besoins en électricité seront donc plus élevés qu’annoncé. Ensuite, même si le renouvellement du parc nucléaire est mené à un rythme très soutenu, celui-ci sera nécessairement complété par d’importantes capacités renouvelables, à déployer massivement elles aussi.
Enfin, cette configuration inédite, où nucléaire et EnR se compléteront, réclamera également de développer de nouveaux moyens de flexibilité (modulation de la demande, imports-exports, stockage) pour préserver l’équilibre constant entre offre et demande.
Cet ouvrage propose un tableau prospectif complet des mix énergétiques possibles à l’horizon 2050, en optimisant les coûts, sous contrainte d’évolution de la demande, de renouvellement de l’offre et des engagements climatiques du pays. Ce faisant, il met au jour les principales technologies énergétiques dans lesquelles il est opportun d’investir en priorité. En plus d’éclairer les citoyens sur la question essentielle de la souveraineté énergétique, il offre des pistes de réflexion d’une grande utilité pour les décideurs publics et les entreprises.
Les nouveaux modes de management et d’organisation - Innovation ou effet de m...La Fabrique de l'industrie
Transformation numérique, contexte de grande incertitude, nouvelles attentes des salariés, bataille pour attirer les talents… tout pousse les entreprises à gagner en souplesse et réactivité. Elles sont donc de plus en plus nombreuses à s’intéresser à de nouveaux modèles de management et d’organisation : lean durable, méthodes agiles, holacratie, entreprise libérée, organisation opale, entreprise à mission, etc.
Regroupés sous le sigle NMMO, ces modèles sont moins « nouveaux » qu’il n’y paraît et s’inspirent en fait de courants anciens. Sous la diversité des étiquettes, ils s’appuient sur de nombreux ressorts communs. Ils sont toutefois difficiles à implanter, même chez les plus convaincus. La montée en autonomie des salariés et la redéfinition des responsabilités entachent parfois le climat social et l’efficience, à rebours des effets espérés. La réussite des NMMO repose essentiellement sur un mode de déploiement qui doit viser l’innovation sociale patiente plutôt que d’obéir aux effets de mode.
Cet ouvrage s’attache à décrire non seulement les pratiques réelles associées à ces modèles, mais aussi les embûches et points de vigilance lors de leur déploiement. S’appuyant sur une vingtaine de cas, qui vont d’organisations autogérées à des divisions de grands groupes, il offre ainsi aux entreprises des clés pour adapter ces formes organisationnelles à leurs spécificités.
Cet ouvrage se compose de deux grandes parties. La première est une analyse critique et pratique de ces nouveaux modèles. La seconde est un guide généalogique qui les décrit de façon détaillée. Ce petit guide des modèles organisationnels contemporains et de leurs origines ne prétend pas se substituer aux manuels de théorie des organisations. Il a vocation à contextualiser les différents modèles en fonction de leur origine historique et géographique, d’en décrire sommairement les principes de fonctionnement et de montrer comment ils se relient les uns aux autres pour former un continuum.
Nouveaux modes de management et d’organisation : six pratiques récurrentes et...La Fabrique de l'industrie
Cherchant à se déhiérarchiser, se « désiloter » et s’agiliser pour être plus réactives, mieux répondre aux besoins des clients et mieux satisfaire les attentes des salariés, les entreprises se tournent massivement vers de nouveaux modèles de management et d’organisation (NMMO) tels que les méthodes agiles, l’entreprise libérée, l’holacratie, l’organisation opale ou encore la société à mission.
À partir de l’étude d’une vingtaine d’organisations allant d’entreprises autogérées à des divisions de grands groupes, nous avons identifié six pratiques récurrentes qui caractérisent ces NMMO. Si les salariés s’expriment souvent en faveur de ces nouveaux modes de travail (Malakoff Humanis, 2022), force est de constater qu’ils ne sont pas faciles à implanter et que les entreprises butent sur de nombreuses difficultés de conception, d’adoption ou de mise en œuvre.
L’évolution vers les NMMO n’est donc pas un long fleuve tranquille, ça secoue souvent, ça fait mal parfois. La montée en autonomie, les changements dans les frontières de responsabilité, la disparition des routines antérieures, les difficultés de coordination, le sentiment de chaos qui s’ensuit, peuvent entraîner une montée des risques psychosociaux ainsi que des effets de retrait ou des démissions, entachant le climat social et l’efficience, à rebours des effets espérés. Seule une approche systémique, patiente, prudente, itérative et incluant les acteurs de terrain, peut permettre d’ancrer durablement le changement et d’obtenir les bénéfices escomptés tant en termes d’amélioration continue que de respect des parties prenantes.
La guerre en Ukraine a marqué le début d’une crise énergétique majeure en Europe : les ménages et entreprises subissent une forte inflation des prix de l’énergie, doublée d’un risque sérieux de pénurie au tournant de l’hiver 2022-2023.
Dans ce contexte tendu, le fonctionnement du marché européen de l’électricité a vite été désigné comme un fardeau injuste pour les entreprises et les ménages français qui doivent payer le prix d’une électricité fabriquée à partir de gaz dans les autres pays d’Europe. En réalité, le doublement de la facture énergétique des entreprises industrielles observé en un an – ce qui est considérable – aura relevé pour moitié de problèmes purement français et notamment de l’indisponibilité de notre parc nucléaire.
L’autre moitié de l’explication tient certes au contexte international mais pas à l’interconnexion des marchés européens. Celle-ci est plutôt une opportunité en cas de pénurie et un gisement d’exportations dans les meilleurs jours, qu’il serait mal avisé de remettre en cause. Pour le système de fixation des prix, c’est une autre affaire…
L’industrie face aux prix de l’énergie - Les marchés européens sont-ils en dé...La Fabrique de l'industrie
Entre la mi-2021 et la mi-2022, les prix du gaz et les coûts de production de l’électricité ont été multipliés par quatre. Cette situation exceptionnelle a eu un impact considérable sur les industriels, dont la facture énergétique totale a été multipliée par deux dans tous les secteurs d’activité et dans tous les pays européens. Dans ce contexte inédit, le fonctionnement du marché européen de l’électricité a pu être remis en cause par certains observateurs qui craignaient une « inflation importée » du fait de la forte consommation de gaz ailleurs en Europe, et regrettaient que les industriels français ne profitent pas assez de la compétitivité de « notre » électricité nucléaire.
Cette Note montre que la réalité est tout autre. Pendant les quatorze années qui ont précédé la crise, les industriels français ont bien bénéficié d’un prix de l’électricité plus faible qu’en Allemagne. Mais la pénurie d’offre, principalement du fait de l’indisponibilité des centrales nucléaires, se faisait déjà sentir dès 2016. L’envolée du prix du gaz n’est responsable que pour moitié de l’augmentation récente des prix de l’électricité en France, qui tient tout autant à des déséquilibres spécifiquement nationaux et ne doit rien à l’intégration des marchés européens.
À l’heure où notre pays s’apprête à investir dans le renouvellement de ses moyens de production d’électricité, il convient de se demander quels sont les effets de son mix électrique sur la compétitivité de son industrie. Cette étude permet notamment de dissocier les impacts respectifs de la hausse généralisée des prix de l’énergie et ceux du mix électrique français sur les tarifs imputés aux industriels. Elle examine dans un premier temps la hausse récente de la facture énergétique des industriels. Dans un second temps, elle analyse les prix de l’électricité payés par les industriels en Europe et leurs déterminants.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la crise énergétique sur l’industrie française.
La notion d’entreprise « libérée » doit son succès au best-seller d’Isaac Getz et de Brian Carney, "Liberté & Cie", paru en 2012 ainsi qu’au documentaire "Le bonheur au travail" diffusé en 2014 sur Arte. Depuis, un nombre croissant d’organisations, particulièrement en France, cherchent à s’inspirer de cette forme organisationnelle dans laquelle « les employés ont une complète liberté et responsabilité pour faire les actions qu’eux-mêmes, et non leur supérieur, estiment les meilleures » (Getz, 2009).
Parmi les exemples les plus connus de mise en pratique, on peut citer Décathlon, Kiabi ou encore Airbus Saint-Nazaire. Il existe aussi des cas d’échec célèbres, comme la biscuiterie Poult, où l’on a constaté un retour en arrière, notamment suite au départ de l’initiateur de la transformation (souvent appelé le « leader libérateur »).
Se pose donc la question des facteurs qui favorisent, pérennisent ou au contraire entravent la « libération » des salariés vers plus d’autonomie et de participation. Si Isaac Getz insiste pour dire qu’il n’y a pas un modèle ni une méthode à respecter, il existe néanmoins un certain nombre de bonnes pratiques à mettre en œuvre pour réussir une telle transformation.
La transition écologique des territoires industriels
1. ÉDITO
L’idée que l’industrie est un moteur de la transition écologique
s’installe lentement dans les esprits. Dans le même temps, les
collectivités territoriales engagent de plus en plus d’initiatives
en faveur de la transition: projets de renaturation des espaces
publics, soutien à la méthanisation agricole ou encore dévelop-
pement de la mobilité douce.
Comment construire un territoire industriel qui réponde aux
grands enjeux environnementaux et dont le modèle de déve-
loppement serait durable et résilient ? Nos observations de
terrain conduites en divers Territoires d’industrie mettent au
jour plusieurs dispositifs dont d’autres peuvent s’inspirer pour
entamer leur propre démarche de transition écologique, en
particulier dans le domaine énergétique.
Fédérer les acteurs et rendre les dispositifs acceptables
1
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
DES TERRITOIRES INDUSTRIELS
CAROLINE GRANIER
3
Créer un écosystème
2
Au sein de cet écosystème, penser les conditions de vie
@Shutterstock/appler
26
Les Synthèses
de La Fabrique
Avril 2023 No
2. On appelle « industriels et durables » ces
territoires présentant une forte spécificité
industrielle et ayant entrepris de transformer
leurs activités1
ou d’en implanter de nouvelles,
en vue de décarboner leur économie. Dans
tous les cas, un tel projet de territoire indus-
triel doit combiner différents ingrédients.
FÉDÉRER LES ACTEURS
ET RENDRE LES DISPOSITIFS
ACCEPTABLES
Intégrer la transition écologique dans le projet
d’un territoire industriel suppose notamment
de rassembler, autour d’une représentation
d’un futur commun, un collectif d’acteurs
composé d’industriels, d’élus, d’associations,
de riverains et des représentants de l’État.
Cette représentation ainsi que les actions
à mettre en place doivent faire l’objet d’un
consensus malgré des intérêts parfois diver-
gents des acteurs. À Dunkerque par exemple,
la réflexion autour de l’économie circulaire
dans l’industrie fait partie des documents de
planification territoriale depuis les années
1990 (Beaurain et Varlet, 2015).
Une concertation publique, à travers la vcréa-
tion d’une structure dédiée, peut être utile
pour construire un horizon commun. C’est
le cas du Laboratoire territorial industriel
créé en octobre 2022 sur la zone industrialo-
portuaire de Fos-sur-Mer (historiquement
organisée autour des activités de raffinage)
et de l’étang de Berre (caractérisé par la pré-
dominance des activités chimiques et métal-
lurgiques). Ce laboratoire organise des ateliers
pour que les acteurs locaux réfléchissent
ensemble au développement industriel qu’ils
souhaitent, et qui soit compatible avec la
préservation de l’environnement et la qualité
de vie.
Parfois, la représentation commune n’est pas
suffisante et il peut s’avérer compliqué de
recueillir l’assentiment des citoyens sur un
projet d’implantation. Pour éviter cet écueil
et impliquer les citoyens, la future plateforme
éolienne en mer à Dunkerque entend s’ap-
puyer sur du financement participatif, à l’ins-
tar de ce qu’a fait le territoire dieppois pour
son propre projet d’éoliennes en 2019.
CRÉER UN ÉCOSYSTÈME
Autre ingrédient d’un projet de territoire
industriel, la création d’un écosystème pro-
pice à l’innovation. Le Nord Franche-Comté
en est un bon exemple. Depuis le début des
travaux de recherche sur les piles à combus-
tibles en 1999 à Belfort, ce territoire et plus
globalement la Bourgogne-Franche-Comté
ont axé une partie de leur développement
économique sur la création d’une filière
hydrogène. Pour accompagner cette stratégie,
une fédération de recherche, spécialisée dans
l’intégration des systèmes hydrogène éner-
gie et piles à combustible, pour les transports
notamment, a vu le jour en 2012. Un centre
de recherche sur les réservoirs à hydrogène et
une entreprise dédiée au développement des
piles à combustibles pour les véhicules ont été
créés par les industriels du secteur automobile.
Le territoire industrialo-portuaire de Marseille-
Fos se transforme lui aussi pour accueillir des
activités innovantes en matière de produc-
tion d’énergie (éolien, solaire, hydrogène)
et d’économie circulaire. Différents démons-
trateurs industriels y ont été implantés grâce
à la création d’une pépinière, Innovex, et de
la plateforme PIICTO (Plateforme industrielle
& innovation de Caban Tonkin) désignant à
la fois un espace de 1200 hectares, une asso-
ciation et une structure d’accompagnement
de l’innovation.
Se spécialiser sur les métiers de la transition
écologique, pour un territoire, c’est encore se
doter d’un écosystème de formation capable
de répondre aux besoins de main-d’œuvre des
entreprises. L’écosystème autour de l’hydro-
gène comprend donc aussi l’UTBM (univer-
sité de technologie de Belfort-Montbéliard)
et l’université de Franche-Comté, qui forment
1.Afin de modifier leur consommation de matières premières et d’énergie, de diminuer leurs émissions de
CO2
et d’autres composés organiques, de mieux gérer leurs déchets et l’impact de leur activité sur l’eau, les
sols et la biodiversité.
2
26
La transition écologique des territoires industriels
Avril 2023 Nº
3. en 2050 fixé par la loi Climat et Résilience. Ils
doivent également favoriser la construction
ou la rénovation de bâtiments peu émetteurs
de carbone. Ces contraintes s’ajoutent aux
tensions qui existaient déjà dans certains
territoires quant à la disponibilité du foncier
pour les activités industrielles. Une solution à
ces problèmes peut être la verticalisation des
usines mais cela n’est pas compatible avec
toutes les activités. À Dunkerque, le cimen-
tier Hoffmann Green va reproduire son usine
verticale de Bournezeau en Vendée, utilisant
au passage son ciment bas carbone (sans clin-
ker). La réhabilitation des friches constitue
une seconde solution, à condition que le ter-
ritoire en soit pourvu et qu’elles soient adap-
tées aux besoins des industriels. Le Territoire
de Belfort est doté depuis 1988 d’une société
d’économie mixte patrimoniale qui a rapi-
dement intégré dans son cœur d’activité la
réhabilitation des friches. Elle a notamment
permis la reconversion de l’ancien site de
Bull et transformé la zone en un parc dédié à
l’énergie; ce sont les firmes qui y sont locali-
sées qui ont créé la Vallée de l’énergie.
Enfin, l’approvisionnement en énergie, égale-
ment primordial, est déjà pensé dans certains
territoires sur la base d’un modèle circulaire:
les projets de réseau de vapeur, sur les ter-
ritoires de Dunkerque ou de Marseille-Fos,
visent à connecter les entreprises qui pro-
duisent de la chaleur fatale avec d’autres qui
utiliseraient cette source d’énergie pour leur
activité. Le fret ferroviaire est aussi repensé
à Marseille pour limiter les émissions liées
au transport routier.
CONCLUSION
Si beaucoup de Territoires d’industrie
partagent l’ambition de contribuer à
limiter le réchauffement climatique,
chacun dispose de ressources, fait
face à des enjeux qui lui sont propres,
et doit compter avec les intérêts dif-
férenciés des acteurs. Certains terri-
toires ont déjà mis en place des actions
en faveur d’un mode de développe-
ment plus durable. Ces initiatives
pionnières ne demandent qu’à être
généralisées.
aux métiers de l’ensemble de la chaîne de
valeur. À Dunkerque et à Marseille, des for-
mations se développent également autour des
métiers de gestion de l’énergie pour le bâti-
ment et l’industrie. Une école de production
a récemment ouvert à Marseille pour déli-
vrer des diplômes d’installateur de panneaux
photovoltaïques et d’électricien des énergies
renouvelables, métiers indispensables au bon
fonctionnement de l’écosystème.
La mise en réseaux des acteurs est elle aussi
primordiale dans la formation de ces éco-
systèmes. À Dunkerque, les firmes les plus
importantes du territoire et certaines PME ont
d’abord commencé entre elles à optimiser
les flux de matière et d’énergie, avant que
ne soit mise en place une structure en charge
de la promotion de l’écologie industrielle,
l’association Ecopal (Économie et écologie,
partenaires dans l’action locale) (Beaurain et
Varlet, 2015). Ce réseau permet de partager
les bonnes pratiques, concernant par exemple
le traitement et la réutilisation des déchets.
En Nord Franche-Comté, le cluster Vallée de
l’énergie a vu le jour en 2013 pour favoriser
de nouvelles collaborations.
Ces écosystèmes favorisent en retour l’im-
plantation d’entreprises qui produisent des
installations énergétiques. Deux projets d’in-
vestissement sont prévus à Marseille, une
gigafactory de photovoltaïque et une usine
de production d’hydrogène vert.
AU SEIN DE CET
ÉCOSYSTÈME, PENSER
LES CONDITIONS DE VIE
La qualité de vie, et notamment l’amélioration
de la mobilité entre le lieu de travail et le domi-
cile, doit elle aussi faire partie intégrante des
projets des territoires industriels. Ainsi, dans
le Territoire de Belfort, le développement des
bus à hydrogène permet non seulement de
répondre aux besoins de mobilité des habi-
tants, mais aussi de réduire son empreinte
carbone et de créer des emplois locaux dans
la filière hydrogène.
Autre ingrédient essentiel: un environnement
doté de foncier. Sur ce point, les territoires
doivent limiter l’artificialisation des sols pour at-
teindre l’objectif de «zéro artificialisation nette»
3
La transition écologique des territoires industriels
4. En savoir plus
Beaurain, C & Varlet, D. (2015). « Régulation des interactions au sein d’un réseau territorialisé
d’entreprises dans le cadre de l’écologie industrielle », Revue d’économie industrielle, 152, 173-206.
Granier, C. (2023). Refaire de l’industrie un projet de territoire. Les Notes de La Fabrique. Presses
des Mines.
Hoffmann Green Cement. (2022). Hoffmann Green annonce l’implantation de son troisième
site de production (H3) sur le Grand Port Maritime de Dunkerque. Communiqué de presse, mai.
http://www.dunkerque-port.fr/fr/presse/actualites/2022-05-22-hoffmann-green-annonce-l-implan-
tation-de-son-troisieme-site-de-production-h3-fr-74544.html
La Voix du Nord. (2023). Dunkerquois: les questions qu’on se pose encore sur le projet d’éoliennes
en mer. https://www.lavoixdunord.fr/1284394/article/2023-01-28/dunkerquois-les-questions-
qu-se-pose-encore-sur-le-projet-d-eoliennes-en-mer
Ce travail s’appuie sur les comptes rendus des séminaires de l’observatoire des Territoires d’industrie,
disponibles sur https://www.la-fabrique.fr/fr/seminaire/observatoire-des-territoires-dindustrie/
L’observatoire des Territoires d’industrie associe la Banque des territoires et l’Institut pour la
recherche de la Caisse des Dépôts, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, la Fondation
Mines Paris, La Fabrique de l’industrie, Intercommunalités de France, Régions de France. Centre de
ressources, il produit des études et organise un cycle de séminaires mensuels afin de mieux connaître
les territoires labellisés «Territoires d’industrie», leurs problèmes, leurs atouts, leurs projets et plus
généralement les ressorts de leur développement industriel.
Pour réagir à ce Cube, n’hésitez pas à nous contacter:
info@la-fabrique.fr
FOCUS
L’écologie industrielle et territoriale consiste, «sur la base d’une quantification des
flux de ressources, et notamment des matières, de l’énergie et de l’eau, à optimiser
les flux de ces ressources utilisées et produites à l’échelle d’un territoire pertinent,
dans le cadre d’actions de coopération, de mutualisation et de substitution de ces
flux de ressources, limitant ainsi les impacts environnementaux et améliorant la
compétitivité économique et l’attractivité des territoires».
Loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
Chiffres-clés
Lors de la première phase du programme Territoires d’industrie, sur 1 537 fiches
actions, 106 portaient sur le thème «énergie et transition écologique» (7 %).
Source: Dataviz Territoires d’industrie.
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La Fabrique de l’industrie
81 boulevard Saint-Michel – 75005 Paris
www.la-fabrique.fr