Aujourd'hui, nous sommes entrés dans” l'âge de faire”, et Sonia SONG vient revisiter son approche du sujet, notamment celui de l'adaptation au changement climatique. Pour elle, tout est relativement simple, et les solutions existent toutes, la transition est notre trajectoire la plus “secure”, et c'est pour cela que nous allons sans doute l'emprunter.
Loin d'être un pari un peu fou, elle apporte dans ces Carnets la démonstration que la transition écologique peut sans doute révéler une sorte de nouvel âge de l'humanité, proche de ce moment inspirant, où l'humanité conquerrait son époque de paix entre ses populations et d'harmonie avec la nature, son époque d'insouciance et de jeux sans fin. Une part de ce paradis perdu sommeille toujours en nous comme un trésor enfoui, qui, après avoir traversé des temps tumultueux, vient recoloniser nos imaginaires de manière créative et disruptive.
Cette fiction – réalité nous transporte à travers un voyage en ballon solaire depuis 2035vers la compréhension de ce qui pourrait initier le changement de modèle de développement. Enseignant, acteur associatif, entreprise engagée, chercheur, collectivité territoriale, citoyen, artiste, libraire, qui que vous soyez vous pouvez travailler des extraits des Carnets avec vos élèves ou votre public, les mettre en ligne sur un site personnel ou professionnel, utiliser des passages dans vos animations d’ateliers de transition ou de formation, sans aucune demande d’autorisation préalable.
Oui, nous entrons bien dans un monde de la connaissance-partagée, pour le climat: car cela est l’affaire de tous selon le rythme, les envies, la motivation de chacun. L’heure est à la réinvention, à l’interconnexion et à l’action, tout en respiration…
A propos de l’auteure : Sonia Song est chargée d’études « Energie-Climat » et responsable du rapport de développement durable de Montpellier Méditerranée Métropoles. Depuis les années 2000, elle témoigne de la montée des enjeux climatiques et propose une vision de sortie de la crise et différentes ressources. Avec L’Archipel des transitions, elle souhaite privilégier l’action commune à l’individualisme, la bienveillance à l’opposition haineuse, la pédagogie et la coresponsabilité à la culpabilisation hâtive afin de vivre dans un monde respectueux de l’environnement.
1. Ou le « paradoxe de l'escargot et du jaguar »
Livre gratuit en open-source
CARNETS CLIMAT'Ô POSSIBLES
Sonia SONG
Editions “Nat' connexions“- En route vers le Futur
124. 124
Il se passe quelque chose, non, un vent
nouveau, des graines de changement, un
truc qui balance, une lame de fond,
comme un parfum d'innocence et
d'aventure . . . Non ?
135. 135
Vingt-sept des plus
grandes métropoles, dont Paris, ont atteint avant 2012 leur pic d'émissions de gaz à effet de serre, selon
une présentée à l'occasion du sommet mondial de l'action climatique de San
Francisco. Après avoir atteint leur pic, ces 27 villes "sont déjà sur la voie d'un avenir à faible émission de
carbone", ajoute l'étude. Les villes ont continué en effet à réduire leurs émissions en moyenne de 2% par
an. "Tandis que leur population a augmenté de 1, 4% par an et leur économie de 3% par an en moyenne ».
(Actu Environnement.com-Site Cities 40)
Les émissions des villes ont diminué sur une période de 5 ans et sont maintenant inférieures d'au moins
10% à leur maximum. Leurs actions portent sur une décarbonisation de l'électricité, la promotion des
l'optimisation de
ou encore la réduction de la production de déchets et le développement de leur recyclage.
A l'époque, en 2018, les maires de plus de 60 villes du C40 se sont publiquement engagés à élaborer et à
l'horizon 2020.
YrYs nous rappelle : Qu'il s'agisse des discussions dans les couloirs de Bruxelles, ou des négociations pi-
lotées par l'ONU, la clarté dans la jungle des chiffres et des idées, n'arrivait pas tout à fait encore à émerger
en 2018. Pourtant, la nécessité de traduire l'Accord de Paris, ne pouvait plus osciller entre les partisans
du « Net - zéro », des émissions négatives, ceux de l'objectif des 1, 5° ou encore des 2°. Il y avait un point
commun à ces débats : nous avions accumulé de nombreux retards. Il fallait prendre maintenant des
243. 243
Dites, ohé, vous n'avez tout demêmepas
cruàcettehistoirefarfeluedelucioles ?
Ah bon heureusement ! Et pourtant, en
vérité, cesont bien les z’enfants qui ont
tout fait basculer dans lenouveauMonde,
« comment » dites-vous ?
En écrivant l’Histoire, un peucomme
vous peut-être…