Les entreprises low-cost sont devenues un acteur à part entière en attirant de nouveaux segments de clientèle, en affichant leurs prix irrésistibles, et en multipliant leurs offres à travers l’implantation de nouvelles entreprises dans le monde entier. Une concurrence avec les societés de marque semble inévitable. Le low-cost est alors un modèle novateur de concurrence.
1. Le Low-cost vecteur
de concurrence
Extrait de:
LE LOW-COST HÔTELIER À LA RECHERCHE D’UNE STRATÉGIE GAGNANTE
Section: Le low-cost et le marché de la concurrence page 13
Par: Mouhcine Boudanes et Oumayma Stitou
2. Le Low-cost vecteur de
concurrence
« Nous sommes des casseurs de monopole », disent
Pascal Perri et Jean-Paul Tréguer, qui croient que cette
pratique a rompu avec la politique du « packaging » qui
oblige les consommateurs à payer des services dont ils
n'ont pas besoin. Le packaging qui veut dire une vente
par lot composé de plusieurs produits différents, en
tourisme c’est un terme bien connue et utilisé.
P.Perri: Journaliste, chef d'entreprise, a publié divers ouvrages, essentiellement sur l'économie low-cost
Jean Paul Treguer: Auteur et PDG du groupe de communication LOWCOST 360
3. Selon Emmanuel Combe, le low-cost est “le plus grand
événement concurrentiel depuis trente ans”: il a remis en
cause les prix des entreprises installées, les a obligés à
réinventer leur marché, parfois à lancer elles-mêmes des
filiales low-cost. Au point même que, parfois, les grands
gagnants du Low-cost sont moins ses clients que ceux des
opérateurs historiques, notamment dans l'aérien et la
téléphonie.
Emmanuel Combe, vice-président de l'Autorité de la concurrence et spécialiste de la question
4. Les entreprises low-cost font en tout cas souvent mieux que
les sociétés installées en ce qui concerne la rentabilité. La
compagnie aérienne la plus rentable au monde est
américaine, Southwest Airlines, pionnière du low-cost depuis
les années 1970. La Logan, elle, est sans doute la voiture qui
offre à Renault ses plus grandes marges...« En dehors de
l'aérien ou de l'alimentation, le low-cost a vocation à gagner
tous les secteurs mais à y rester un marché de niche.
5. Pour autant, sur les marchés où il prospère, il exerce une
forte pression sur les opérateurs historiques en imposant
une redéfinition de l'offre et un nouveau référentiel de
prix
Et déjà, l'après low-cost se prépare : les consommateurs
passent d'une course effrénée aux prix les plus bas, à la
recherche raisonnée du meilleur rapport coût-efficacité :
c'est le bas prix c’est low-lost.