Il existe en France un besoin réel de formation. La compression médicale et l’orthopédie n’y échappent pas. Une action de formation pour être efficace doit s’inscrire dans la durée. Pour modifier les habitudes il faut aborder le même problème sous des angles différents afin que tous les acteurs du domaine puissent acquérir les connaissances essentielles à la compréhension du phénomène et changer ainsi leurs pratiques quotidiennes. C’est l’objectif des Cahiers. Dr Jean-Patrick Benigni.
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Maladie d’Alzheimer, accident vasculaire cérébral, arthrose... Autant de pathologies que chacun d’entre nous connaît, parce qu’elles peuvent toucher une relation, un ami, un parent. Toutefois, la perception qu’on peut en avoir lorsqu’un de nos proches est affecté est largement indépendante du poids de la maladie dans la population générale même si elle est bien évidemment liée aux modalités actuelles de prise en charge.
L'enjeu de la donnée de santé en France : les géants du numérique peuvent-ils...Jean Pascal Poissonnet
Présentation de soutenance de thèse professionnelle MBADMB 2017. Qui maîtrisera l’enjeu de la donnée de santé et pourra répondre aux attentes de l’individu, élément central de la société numérique ?
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Le #22 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de la santé. Il a été préparé par un groupe de travail animé par Frédéric Pierru, sociologue au CNRS, Riva Gherchanoc, attachée territoriale, et Noam Ambrourousi, haut fonctionnaire au ministère de la santé et des affaires sociales.
Il a été rendu public à l'occasion de la journée de mobilisation intersyndicale de la santé et du social, le mardi 7 février 2017.
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Maladie d’Alzheimer, accident vasculaire cérébral, arthrose... Autant de pathologies que chacun d’entre nous connaît, parce qu’elles peuvent toucher une relation, un ami, un parent. Toutefois, la perception qu’on peut en avoir lorsqu’un de nos proches est affecté est largement indépendante du poids de la maladie dans la population générale même si elle est bien évidemment liée aux modalités actuelles de prise en charge.
L'enjeu de la donnée de santé en France : les géants du numérique peuvent-ils...Jean Pascal Poissonnet
Présentation de soutenance de thèse professionnelle MBADMB 2017. Qui maîtrisera l’enjeu de la donnée de santé et pourra répondre aux attentes de l’individu, élément central de la société numérique ?
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Le #22 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de la santé. Il a été préparé par un groupe de travail animé par Frédéric Pierru, sociologue au CNRS, Riva Gherchanoc, attachée territoriale, et Noam Ambrourousi, haut fonctionnaire au ministère de la santé et des affaires sociales.
Il a été rendu public à l'occasion de la journée de mobilisation intersyndicale de la santé et du social, le mardi 7 février 2017.
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
Rapport pour améliorer la démographie médicale (ISNIH)Atlantico
Retrouvez notre article sur le parcours de soin, lié à ce rapport, à l'adresse : http://www.atlantico.fr/decryptage/parcours-soins-fin-liberte-installation-allons-vers-systeme-soins-sovietique-hector-simon-632493.html avec la participation d'Hector Simon, co-auteur de ce rapport.
Le Mag du 29ème Festival de la Communication Santé avec les projets présentés, les partenaires, des interviews des acteurs du #FCSanté. La remise des prix aura lieu à Paris le 24 janvier 2019 à Paris. Infos sur www.festivalcommunicationsante.fr (places limitées, inscription obligatoire)
Retrouvez chaque mois le meilleur des publications Ipsos à travers le monde sélectionné par notre Knowledge Center. Découvrez vite notre dernier numéro : études, points de vue, analyses... dans un format synthétique et pratique ! L'essentiel en une page et des liens pour aller plus loin.
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/opinion-mondiale-sur-les-services-de-sante-confiance-dans-les-professions-marques-empathiques-le
Rapport “La santé, bien commun de la société numérique” - Conseil National du...yann le gigan
>>[Rapport] “La santé, bien commun de la société numérique” Conseil National du Numérique
[cnnumerique.fr 13.10.15]
Le Conseil national du numérique a remis le 13 octobre 2015 dernier son rapport sur “La santé, bien commun de la société numérique” à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales de la Santé et des droits des femmes. Présentation.
http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2015/07/CNNum_Rapport-Sante%CC%81-bien-commun-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique.pdf
La santé mobile se fait peut à peu une place dans le système de santé traditionnel. Les Mutualités Libres ont organisé une matinée d'étude à destination de ses collaborateurs. Voici les présentation des spécialistes en mhealth invités pour l'occasion.
MarketBeat Immobilier de Sante France - Investisseurs et Opérateurs : partenariats gagnants et conquérants !
La securite sociale : une specificite francaise - Faible croissance de la consommation de santé
Le montant des dépenses courantes de santé a atteint 266,6 milliards d’euros en 2016, soit 12% du produit intérieur brut (PIB) en base 2010. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), qui en représente les trois quarts, atteint pour sa part 198,5 milliards d’euros. Elle s’établit à 9,4% du PIB en 2016, contre 8,9% en 2012. Ce pourcentage relativement stable depuis le début des années 2000 place la France dans le groupe de tête des pays de l’OCDE pour le poids des dépenses courantes de santé dans le PIB. La France marque cependant sa différence par la part élevée du financement public de la santé (78% pour les soins et les biens médicaux).
La progression en valeur de la CSBM reste sensiblement inférieure à 3% pour la cinquième année consécutive : +2,3 % en 2016, après +1,5 % en 2015, +2,7 % en 2014,+1,9 % en 2013 et +2,2% en 2012. La CSBM affiche donc des taux de progression relativement faibles comparés à ceux enregistrés au début des années 2000 (entre 5% et 6% entre 2000 et 2004). La stabilité de la consommation de médicaments, imputable à la faible croissance de leur volume conjuguée à la baisse des prix, limite la croissance de la CSBM.
La composition des dépenses de santé reste dominée par trois types de dépenses majeures : les soins hospitaliers (92,4 milliards d’euros en hausse de 2,2% en un an), les soins de ville (52,2 milliards d’euros en 2016, en hausse de 3,3% en un an) et les médicaments qui, avec un volume de 34 milliards d’euros en 2016, enregistrent une hausse de 0,3%, après une légère baisse de -0,7% relevé en 2015. Les trois quarts des soins hospitaliers sont réalisés dans des structures publiques (71,3 milliards d’euros, en progression de 2,2%) alors que ceux privés ont représenté 21,1 milliards d’euros en 2016, en hausse de 2,1%.
Largement financée par la Sécurité Sociale
La répartition des dépenses de santé selon leur mode de financement n’a que peu évolué en 2016. La Sécurité Sociale supporte près de 78% de la dépense totale alors que les organismes complémentaires comptent pour 13% supplémentaires. Il en résulte une part prise en charge par les ménages en baisse, passée de 9,1% en 2012 à 8,3% en 2016. Elle est encore élevée pour certains types de dépenses (optique, soins dentaires ou médicaments), mais est en revanche très faible pour d’autres dépenses comme les soins hospitaliers.
Téléchargez l'étude complète ci-dessus.
Plus d'informations sur notre site internet : http://www.cushmanwakefield.fr
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Le Mag du 29ème Festival de la Communication Santé avec les projets présentés, les partenaires, des interviews des acteurs du #FCSanté. La remise des prix aura lieu à Paris le 24 janvier 2019 à Paris. Infos sur www.festivalcommunicationsante.fr (places limitées, inscription obligatoire)
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Rapport “La santé, bien commun de la société numérique” - Conseil National du...yann le gigan
>>[Rapport] “La santé, bien commun de la société numérique” Conseil National du Numérique
[cnnumerique.fr 13.10.15]
Le Conseil national du numérique a remis le 13 octobre 2015 dernier son rapport sur “La santé, bien commun de la société numérique” à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales de la Santé et des droits des femmes. Présentation.
http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2015/07/CNNum_Rapport-Sante%CC%81-bien-commun-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique.pdf
La santé mobile se fait peut à peu une place dans le système de santé traditionnel. Les Mutualités Libres ont organisé une matinée d'étude à destination de ses collaborateurs. Voici les présentation des spécialistes en mhealth invités pour l'occasion.
MarketBeat Immobilier de Sante France - Investisseurs et Opérateurs : partenariats gagnants et conquérants !
La securite sociale : une specificite francaise - Faible croissance de la consommation de santé
Le montant des dépenses courantes de santé a atteint 266,6 milliards d’euros en 2016, soit 12% du produit intérieur brut (PIB) en base 2010. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), qui en représente les trois quarts, atteint pour sa part 198,5 milliards d’euros. Elle s’établit à 9,4% du PIB en 2016, contre 8,9% en 2012. Ce pourcentage relativement stable depuis le début des années 2000 place la France dans le groupe de tête des pays de l’OCDE pour le poids des dépenses courantes de santé dans le PIB. La France marque cependant sa différence par la part élevée du financement public de la santé (78% pour les soins et les biens médicaux).
La progression en valeur de la CSBM reste sensiblement inférieure à 3% pour la cinquième année consécutive : +2,3 % en 2016, après +1,5 % en 2015, +2,7 % en 2014,+1,9 % en 2013 et +2,2% en 2012. La CSBM affiche donc des taux de progression relativement faibles comparés à ceux enregistrés au début des années 2000 (entre 5% et 6% entre 2000 et 2004). La stabilité de la consommation de médicaments, imputable à la faible croissance de leur volume conjuguée à la baisse des prix, limite la croissance de la CSBM.
La composition des dépenses de santé reste dominée par trois types de dépenses majeures : les soins hospitaliers (92,4 milliards d’euros en hausse de 2,2% en un an), les soins de ville (52,2 milliards d’euros en 2016, en hausse de 3,3% en un an) et les médicaments qui, avec un volume de 34 milliards d’euros en 2016, enregistrent une hausse de 0,3%, après une légère baisse de -0,7% relevé en 2015. Les trois quarts des soins hospitaliers sont réalisés dans des structures publiques (71,3 milliards d’euros, en progression de 2,2%) alors que ceux privés ont représenté 21,1 milliards d’euros en 2016, en hausse de 2,1%.
Largement financée par la Sécurité Sociale
La répartition des dépenses de santé selon leur mode de financement n’a que peu évolué en 2016. La Sécurité Sociale supporte près de 78% de la dépense totale alors que les organismes complémentaires comptent pour 13% supplémentaires. Il en résulte une part prise en charge par les ménages en baisse, passée de 9,1% en 2012 à 8,3% en 2016. Elle est encore élevée pour certains types de dépenses (optique, soins dentaires ou médicaments), mais est en revanche très faible pour d’autres dépenses comme les soins hospitaliers.
Téléchargez l'étude complète ci-dessus.
Plus d'informations sur notre site internet : http://www.cushmanwakefield.fr
Similaire à Les Cahiers de la compression et de l'Orthopédie • Editorial (20)
Les Cahiers de la compression et de l'Orthopédie • Editorial
1. 2
■ Les cahiers PREMIER TRIMESTRE 2012
Jean-Patrick Benigni
ÉDITORIAL
kila.lu/editoj2012
Pourquoi des Cahiers de la Compression
et de l’Orthopédie ?
L
a question peut sembler banale.
Un journal n’est qu’un media. Mais
si l’outil n’est pas nouveau, son
contenu est nouveau. Nous avons
décidé de nous inscrire dans le cadre
d’une mission de santé publique. Il existe
un mauvais usage de la compression et de
l’orthopédie dans ce pays essentiellement
lié à la méconnaissance de ces deux outils
thérapeutiques.
Notre mission :
faire bouger les lignes
Il existe en France un besoin réel de for-
mation. La compression médicale et l’ortho-
pédie n’y échappent pas. Une action de
formation pour être efficace doit s’inscrire
dans la durée. Pour modifier les habitudes
il faut aborder le même problème sous des
angles différents afin que tous les acteurs
du domaine puissent acquérir les connais-
sances essentielles à la compréhension du
phénomène et changer ainsi leurs pratiques
quotidiennes. C’est l’objectif des Cahiers.
Mais pour ce faire, il faut séduire et plaire.
C’est par ce biais que nous espérons faire
bouger les lignes. C’est pourquoi les don-
nées seront présentées de manière concise,
dans un style direct et clair. La nouveauté
doit aussi avoir sa place dans Les Cahiers.
Tout produit, toute idée nouvelle, toute
expérience, toute opinion sont respec-
tables. Les Cahiers leur ouvriront leurs
colonnes et leur permettront de s’exprimer
à travers le contenu rédactionnel ou le
forum de discussion.
Trois fois par an des articles d’information,
médicaux, économiques et des fiches
pédagogiques, essentiels à la prescription,
à la délivrance et à l’utilisation des dispo-
sitifs compressifs et orthopédiques seront
à votre disposition. Chaque numéro des
Cahiers sera aussi une galerie de portraits
et de destins hors du commun, sources
d’inspiration pour tout un chacun.
Nous avons décidé de nous inscrire égale-
ment dans une mission de mieux-disant
dans l’économie de la santé. Le monde
bouge très rapidement. Nos vieux pays
peinent à s’adapter aux nouvelles réalités
et à équilibrer les comptes sociaux. Nos
habitudes vont devoir changer. La popula-
tion âgée de plus 60 ans compte aujourd’hui
en France près 14,5 millions de personnes.
On s’attend à 17,5 millions de personnes
en 2020. L’autre fait majeur est l’émer-
gence d’une population liée au grand âge.
De 2 millions en 1990, les plus de 80 ans
sont 3,8 millions aujourd’hui (6 %) et vont
atteindre 4,2 millions en 2020.
Les affections veineuses chroniques sont
une pathologie du vieillissement.
Il en va de même pour les affections ou les
symptômes auxquels répond la « petite »
2. kila.lu/j2012
3
WWW.LES-CAHIERS.COM ■
kila.lu/editoj2012
3
orthopédie (la douleur, l’arthrose, l’immo-
bilité…). C’est au cœur de cette population
que l’altération de la qualité de vie et la
perte d’autonomie sont des préoccupations
majeures.
Le vieillissement
de la population,
un relais de croissance ?
Incontestablement, c’est le système de pro-
tection sociale qui est le premier touché
par le vieillissement massif de la popula-
tion. Le vieillissement oblige à s’interroger
sur les modes de financement (impôts, coti-
sations sociales…) et sur la répartition des
dépenses entre les différentes parties pre-
nantes (Sécurité sociale, assurances pri-
vées et mutuelles, entreprises, ménages…).
Si le vieillissement impacte bien évidem-
ment le secteur de la santé (la pharmacie,
les dispositifs médicaux, les établissements
médicaux), il touche aussi tous les secteurs
de la consommation quotidienne (la banque,
les loisirs, l’agro-alimentaire, la sécurité,
internet, l’immobilier…).
Ainsi, alors que les pays européens
cherchent de nouveaux relais de crois-
sance, l’économie du vieillissement par :
• la diversité des secteurs qu’elle touche,
• la complémentarité des financements
publics et privés,
• et la stabilité des fondamentaux (démo-
graphie, taux d’épargne…),
constitue, en France comme ailleurs, un des
systèmes les plus prometteurs en termes de
création de richesses et d’emplois durables.
Mais là, le choix est hautement politique.
Tous ensemble… nous,
les acteurs de la santé
Soignants, nous réclamons des produits
adaptés aux pathologies que nous ren-
controns au quotidien. En tant que phar-
maciens, ce domaine des dispositifs
médicaux nous permet d’affirmer notre
professionnalisme et de jouer un rôle
majeur dans le cadre de la loi HPST.
Pour les industriels, l’innovation va aider à
mieux prendre en charge la douleur trau-
matique ou chronique rhumatismale ou
dans le domaine de la compression, la
pathologie veineuse.
Médecins, pharmaciens, orthopédistes-
orthésistes, infirmiers, kinésithérapeutes,
industriels, nous avons tous besoin les uns
des autres car nous avons encore beau-
coup à apprendre.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce
premier numéro. ■
Jean-Patrick Benigni
Rédacteur en chef
Réagissez en ligne !
Pour participer à la discussion autour
de cet article, il suffit de vous rendre
à l’adresse indiquée en bord de page. ›