Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
1. La Lettre Empruntis
04 octobre 2017
Nous notons que bon nombre d’établissements sont toujours en quête de « beaux dossiers » et présentent à
ces emprunteurs de grosses décotes sur les taux, relève Cécile Roquelaure. Preuve en est avec les taux mini qui sont
redescendus de manière significative (mais restent tout de même supérieurs aux taux mini record d’octobre et
novembre 2016). Que prévoir pour l’avenir ? L’année 2018 devrait être synonyme d’un marché très compétitif. Les
banques étant de plus en plus attentives à la qualité des dossiers qu’elles reçoivent. »
Pour le deuxième mois consécutif, les établissements bancaires présentent quelques
barèmes en baisse. La majorité de ces baisses concerne des banques qui étaient mal
positionnées, ou qui se positionnent déjà pour l’année prochaine. D’autres
établissements affichent des stagnations. Pour beaucoup de banques, l’objectif est
clairement de préparer 2018.
Dans le détail, notre baromètre immobilier affiche :
- 4 taux moyens en baisse de 5 ou 10 centimes. Il s’agit des durées 10, 15, 25 et
30 ans ;
- 2 taux moyens stables (les durées 7 et 20 ans) ;
- 4 taux mini (ceux dont profitent les meilleurs profils d’emprunteurs) reculent
entre 5 et 10 centimes. Les taux mini sur 7 et 10 ans affichent 10 centimes de
baisse. Le taux sur 15 ans présente 8 centimes de baisse. Et enfin, le taux sur 25
ans diminue de 5 centimes ;
- 2 taux mini stagnent, il s’agit des taux sur 20 et 30 ans.
En chiffres : le Prêt à taux zéro recentré en 2018, combien d’emprunteurs
impactés ?
Encore quelques baisses pour les taux de crédit !
Taux relevés le 04/10/2017. Évolution par rapport au 05/09/2017. Les taux indiqués s’entendent hors assurances, selon le
profil et le besoin.
*Simulations réalisées sur la base de dossiers finançables avec promesse de vente signée déposés auprès d'Empruntis.com entre le
01/01/2017 et le 31/08/2017
Cécile ROQUELAURE - Tél. 01.77.93.36.57 / 06.31.56.30.68 - cecile.roquelaure@empruntis.com
Maud BOUCHERON - Tél. 01.77.93.36.50 / 06.84.77.93.34 – maud.boucheron@empruntis.com
Le ministère de la Cohésion des territoires a annoncé, il y a quelques jours, sa « stratégie logement ». Il y indique, entre
autres, l’avenir du Prêt à taux zéro. Ce prêt aidé sera supprimé dans les zones A, A bis et B1 en ce qui concerne l’ancien.
Pour le PTZ neuf, il sera limité à 20% de quotité en zone B2 et supprimé en C.
Concrètement, cela signifie que :
23% des bénéficiaires au Prêt à taux zéro du 1er
janvier au 31 août 2017 n’y auraient pas eu droit ;
19%* de primo-accédants en zone C n’en auraient pas bénéficié pour l’achat d’un bien neuf, soit 60 825€ de
financement ;
Une suppression du PTZ ancien en zones tendues représenterait un manque de financement moyen de
44 000€* pour les primo-accédants concernés, soit 34%* de ménages privés en 2017.
De plus, la réduction de quotité dans la zone B2 aurait divisé par 2* le montant moyen obtenu par les ménages dans
ce secteur.
Très
prochainement
notre bilan T3
Notons d’ailleurs que l’évolution quasi globale à la hausse des prix de l’immobilier, cumulée à
celles des taux, a entrainé une baisse de 12% des intentionnistes au 3ème
trimestre comparé au
2ème
trimestre 2017.
Dans le détail, c’est :
17% d’intentionnistes primo-accédants en moins ;
Une baisse de 26% d’intentionnistes secundo-accédants ;
- 6% d’intentionnistes investisseurs locatifs.