Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
1. Excellente nouvelle, certaines banques n’hésitent pas, en cette fin d’année, à
reculer encore un peu leurs barèmes. Conséquence, notre baromètre des taux
affiche des baisses.
Pas moins de 3 taux mini et 4 taux moyens qui diminuent. Les durées les plus
demandées, 15 et 20 ans, présentent respectivement des taux compris entre 1,10%
et 1,50%, et 1,30% et 1,70%. Notons d’ailleurs que les OAT (indicateur important
d’évolution des taux) ont diminué au cours du mois passé.
Les baisses n’ont plus d’impact sur la production de 2017 mais bien sur celle
de 2018, indique Cécile Roquelaure, Directrice communication & études
d’Empruntis. Reste à savoir s’il faut y voir une tendance baissière pour le début
d’année ? Tout est possible. Mais les banques sont certainement en train de se
rendre compte que l’année qui vient sera moins dense pour le marché que les 2
dernières. »
La Lettre Empruntis
04 décembre 2017
Taux d’usure : un frein pour les emprunteurs ?
Finissez l’année en beauté avec de nouvelles baisses !
Taux relevés le 04/12/2017. Évolution par rapport au 06/11/2017. Les taux indiqués s’entendent hors assurances, selon le
profil et le besoin.
Cécile ROQUELAURE - Tél. 01.77.93.36.57 / 06.31.56.30.68 - cecile.roquelaure@empruntis.com
Maud BOUCHERON - Tél. 01.77.93.36.50 / 06.84.77.93.34 – maud.boucheron@empruntis.com
Fixé par la Banque de France chaque trimestre, le taux d’usure, qui a pour
rôle de protéger les emprunteurs, remet en cause le projet de certains
aujourd’hui. Explications.
Le taux d’usure en crédit immobilier varie en fonction de la durée et du
type de taux (fixe ou variable)
La Banque de France réalise un calcul lui permettant d’obtenir un taux
effectif moyen qui, augmenté d’un tiers, permet de fixer le taux d’usure
pour le trimestre suivant. Les établissements bancaires ont l’obligation, au
moment de l’émission des offres de prêt, de proposer un TAEG (Taux annuel
effectif global) en crédit immobilier inférieur au taux d’usure en vigueur.
Aujourd’hui, les évolutions des taux d’usure et des taux de
crédit posent un problème pour certains emprunteurs !
Quelques exemples de situation où le taux d’usure peut
contraindre à modifier son projet sous peine d’absence de
financement (TAEG supérieur au taux d’usure en vigueur) :
L’acquisition ou le rachat de crédit immobilier sur une
durée longue ;
L’acquisition avec des problèmes de santé ;
L’acquisition par les seniors ;
Les situations d’achat-revente des secundo-accédants.
Que comprend le TAEG
- le taux d'intérêt de base (ou
taux nominal) ;
- les frais, commissions et
rémunérations diverses (frais de
garantie, frais de dossier, frais
bancaires, etc.) ;
- les primes d'assurance,
lorsqu'une assurance obligatoire
est souscrite, c’est le cas dans
99% des cas en crédit immobilier.
Comment limiter le TAEG pour être en-dessous du
taux d’usure ?
Limiter le coût de l’assurance : pour les emprunteurs en
couple il faudrait réduire la quotité globale d’assurance. Mais attention au niveau de la couverture globale et
au choix de l’emprunteur qui sera moins couvert pour éviter toute situation difficile.
Réduire l’impact des frais (frais de dossier, frais de garantie, voire frais de mandat du courtier)
Faire baisser le taux du crédit : négocier avec la banque qu’elle baisse légèrement son taux, ou encore
accroître l’apport issu de l’épargne pour diminuer le montant emprunté.