Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Combler l’écart : offres d'emploi en ligne, les données d'enquête et l'évalua...
Lettre empruntis decembre_2014
1. Même en fin d’année, les taux baissent…
PERSPECTIVES
3 décembre 2014
Les taux moyens baissent encore sur :
- le 10 ans, - 5 centimes,
- le 20 ans, - 10 centimes,
- le 30 ans, - 25 centimes.
En ce qui concerne les taux mini seuls les 10 ans et 30 ans sont à la baisse (-5 centimes).
« Les derniers réajustements de l’année 2014 même s’ils sont à la marge, démontrent la volonté des banques de gagner de nouveaux clients», précise Thierry Bernard, « nous finissons donc l’année sur des niveaux historiquement bas ».
Il reste important de signaler que les taux moyens affichés pourront bénéficier chez certaines enseignes
de décotes systématiques qui peuvent atteindre 0.30%.
Météo des régions - Taux moyen des crédits sur 20 ans
Pour aller plus loin : voir nos baromètres région par région
La lisibilité des dernières mesures prises ou annoncées par le gouvernement pourrait ne pas restaurer la confiance auprès des différents acteurs. Ainsi, sont à noter :
- La pérennisation de la hausse des droits de mutation, mais aussi le plafonnement des frais de notaire,
- L’élargissement du PTZ+ mais un débat à venir sur la limitation des
APL (perte de revenus),
- Alignement du PAS sur le PTZ+ mais le PTZ+ reste réservé au neuf et sa réouverture à l’ancien en 2015 restera limitée,
- Dispositif PINEL pour l’investis- sement mais fiscalité dans le neuf parmi les plus élevées d’Europe.
Dans l’immobilier comme dans tous les secteurs d’activité, la pérennité des mesures est également nécessaire.
Pour exemple, regardons
l’évolution des demandes de financement (intentions d’achat) et la solvabilité des ménages (taux de dossiers avec au moins une réponse positive de banque. Nous étions sur une dynamique nette de 2009 à 2011, année où le PTZ+ a été le plus ouvert. La restriction des critères et les changements annuels ont un effet, a minima psychologique, puisque les intentions d’achat des ménages se contractent et leur solvabilité se réduit. D’autres facteurs doivent bien entendu être pris en compte dans l’analyse comme le niveau des prix de l’immobilier, la crise qui impacte les revenus sont des facteurs en prendre en compte également.
Il est donc impératif d’éviter le « stop and go » et de mettre en place des mesures favorisant l’accession au plus grand nombre.
2009
2010
2011
2012
2013
2014
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
55,00%
60,00%
0
50
100
150
200
250
Evolution des demandes en financement (base 100 : 2009) et taux de dossiers avec proposition banques
Demandes de financement - ancien
Demandes de financement - neuf
Part des dossiers recevant au moins une réponse - ancien
Part des dossiers recevant au moins une réponse - neuf
Taux relevés le 3/12/2014. Évolution par rapport au 3/11/2014. Les taux indiqués s’entendent hors assurances, selon le profil et le besoin.
Justine BROSSARD - Agence Hopscotch Capital
Tél. 01 58 65 20 18
jbrossard@hopscotchcapital.fr
Cécile ROQUELAURE – Empruntis
01.77.93.36.57 / 06.31.56.30.68
cecile.roquelaure@empruntis.com
PTZ 2011 : la version la plus favorable sur 5 ans