1. THÈME 3
DES ESPACES TRANSFORMÉS
PAR LA MONDIALISATION
Chapitre 1
Mers et océans : un monde maritimisé
Problématique : comment les espaces maritimes sont transformés par la mondialisation ?
3. Mers et océans : un monde maritimisé
Mondialisation : généralisation des échanges entre les différentes
parties du monde
Maritime : qui est rapport avec la mer/qui concerne la mer
4. A
B
C
1
2
3
4
a
b
c
d
UN MONDE MARITIMISE
Les océans :
A: océan Pacifique
B: océan Atlantique
C: océan Indien
Les continents :
1: Asie
2: Afrique
3: Amérique
4: Europe
Les pts de passage:
a: Détroit de Malacca
b: Isthme de Suez
c: Détroit de Gibraltar
d: Isthme de Panama
5. « Représentant 71 % de la surface de
la Terre, les mers et océans offrent des
possibilités de circulation mondiale
parce qu’ils communiquent les uns
avec les autres. La libre circulation sur
les voies maritimes permet donc de
relier aisément les territoires terrestres,
tant et si bien qu’aujourd’hui 80 % du
commerce mondial s’effectuent par la
mer. »
Frank Tétart (dir.), Grand Atlas 2016.
Comprendre le monde en 200 cartes,
Autrement-Courrier International,
2015.
UN MONDE MARITIMISE
1) 80% de du commerce mondial se
fait par voie maritime. Les espaces
maritimes permettent de relier
librement les parties terrestres sans
subir les obstacles liées au relief et
aux rivalités entre Etats.
6. UN MONDE MARITIMISE
A
B
C
1
2
3
4
a
b
c
d
Les océans :
A: océan Pacifique
B: océan Atlantique
C: océan Indien
Les continents :
1: Asie
2: Afrique
3: Amérique
4: Europe
Les pts de passage:
a: Détroit de Malacca
b: Isthme de Suez
c: Détroit de Gibraltar
d: Isthme de Panama
7. UN MONDE MARITIMISE
1) La route principale relie les
trois principaux pôles de
commerce : l’Amérique du Nord,
l’Europe et l’Asie de l’Est.
Certaines régions comme
l’Amérique du Sud, l’Afrique,
l’Océanie, se retrouvent à la
marge du transport maritime.
L’Afrique, 16% de la population
mondiale, ne représente que 8%
du total mondial des
marchandises.
2) La carte reflète les inégalités de
développement et la nouvelle
division du travail international : les
régions pauvres sont marginalisées
et l’essentiel des flux est polarisé
par les grandes puissances
économiques et les puissances
émergentes exportant des biens
industriels comme la Chine vers
8. I) Mers et océans, des espaces majeurs de circulation et d’échanges
1) Le transport maritime, coeur de la mondialisation
Détroit : bande de mer étroite entre deux étendues de terre
Isthme : bande de terre étroite entre deux étendues de mers
ou d’océans
80% du commerce international s’effectue par voie maritime.
Le principal axe maritime est circumterrestre. Il relie les trois
principaux pôles de commerce : l’Amérique du Nord, l’Europe
et l’Asie de l’Est (Chine, Japon, Corée du Sud) qui sont les
régions où l’on produit le plus de marchandises et où on en
consomme le plus.
10. 2) Des flux variés et intenses
a) Les navires qui circulent sur les mers et les océans sont
très variés et transportent des marchandises différentes.
Un flux est un ensemble de biens, de marchandises ou
d’informations qui se déplacent d’un endroit à un autre.
16. Type de navire Leurs noms, fonctions et leurs formes
Les …………………………………
sont les navires de commerce les plus nombreux.
permettent d’empiler les conteneurs qui contienne
toutes sortes de biens industriels et qui peuvent êt
chargés sur des trains et des camions.
Les …………………………………
sont utilisés pour transporter les matériaux solides
vrac, sans emballage, comme le sable, le charbon, l
céréales, le bois….
Les …………………………………
sont des navires-citernes qui servent à transporter
pétrole. On appelle les plus grands des supertankers
Les ……………………………..
sont utilisés pour transporter du gaz naturel so
forme liquide, dans les citernes.
Les …………………………………
sont les navires sur lesquels il est possible
transporter un grand nombre de véhicules, qui so
chargés grâce à plusieurs rampes d’accès.
Des flux intenses et variés
PORTE-CONTENEURS
VRAQUIERS
PETROLIERS OU TANKERS
METHANIERS OU GAZIERS
ROULIERS
17. La voie maritime est le moyen de transport privilégié pour tous les
produits qui ne sont pas périssables parce qu’il est le moins cher.
Faire voyager un conteneur entre la Chine et l’Europe de l’Ouest
dure 8 à 10 semaines et coût environ 2000 euros, soit
approximativement 0,17 euros par kilo de marchandise. Les
conteneurs permettent de passer d’un moyen de transport à un
autre. Les porte-conteneurs appartiennent à de grande entreprises
comme Maersk ou CMA-CGM.
18. « Sans que l’on s’en doute forcément, le bon fonctionnement de
notre société de l’information dépend de cette infrastructure
sous-marine : près de 99 % du trafic intercontinental, Internet
comme téléphone, passe par ces câbles. On en dénombre 270
aujourd’hui. Si le boom des smartphones et de l’Internet mobile
nous berce dans l’illusion d’un monde sans fil, où tout est
accessible comme par magie, la réalité est tout autre : comme
toujours dans les télécoms, c’est bien par des câbles que
transitent les milliards de données échangées dans le monde. Et
lorsqu’il s’agit de relier un continent à un autre, c’est sous la mer
que cela se passe. […] Sur la douzaine de câbles qui relient
l’Amérique à l’Europe, dix ont une quinzaine d’années
d’existence. La simple maintenance ou l’amélioration de leurs
performances ne suffira pas, il faudra en construire de nouveaux.
Les besoins sont également importants dans certains pays
d’Afrique, raccordés il y a quelques années seulement. Ces
projets sont néanmoins coûteux, avec des contrats à plusieurs
centaines de millions de dollars. Généralement, les opérateurs
télécoms se réunissent pour commander un système de câbles
qu'ils se partageront. […] Les géants du web s’intéressent de plus
en plus aux câbles sous-marins. Google commence lui-même à
passer commande pour sa propre infrastructure. Microsoft et
Facebook prennent aussi part à certains projets. »
« 20 000 fibres sous les mers », Les Echos, 14 janvier 2016
Des flux intenses et variés
19. b) Les mers et les océans sont également équipés de gigantesques
câbles sous marins de fibre optique permettant de faire circuler les
flux d’information numérique pour internet.
3) Des points de passage saturés
20. « Un détroit est un bras de mer resserré
entre deux terres. [...] Par les détroits de
Malacca, qui relie la mer de Chine à
l’océan Indien, du Pas-de-Calais entre la
Manche et la mer du Nord, et de Gibraltar,
entre Atlantique et Méditerranée, ont
transité en 2013 respectivement plus de 77
000, 72 000 et 71 000 navires de tous
types. Le détroit d’Ormuz, entre le golfe
Arabo-Persique et l’océan Indien,
concentre 30 % du pétrole transporté par
la voie maritime. Ces quatre détroits,
situés en premier lieu sur la route Asie-
Europe, sont des points de passage obligés
du commerce maritime mondial. »
A. Frémont et A. Frémont-Vanacore,
Documentation photographique, n° 8104.
DES POINTS DE PASSAGE SATURES
1) Les détroits de Malacca, du Pas de Calais
et de Gibraltar ont vu transiter en 2013 plus de
70 000 navires, soit environ 2000 navires par
jour. 30% du trafic pétrolier passe par le détroit
d’Ormuz. Avec l’augmentation du gabarit des
navires, ces détroits sont saturés, ce qui freine
les échanges mondiaux.
21. DES POINTS DE PASSAGE SATURES
détroit de Malacca
détroit
d’Ormuz
détroit de Gibraltar
détroit du Pas de
Calais
canal de Suez
canal de Panama
23. 1979 2005
DES POINTS DE PASSAGE SATURES
15 900
km
14 100 km
23 300 km
21 200 km
ROUTE DU NORD
EST
La navigation dans l'Arctique se
développe. Ici, le brise-glace "Healy" de
l'US Coast Guard escorte le tanker russ
"Renda" en janvier 2012. Photo US
Coast Guard
25. Les détroits les plus fréquentés sont traversés chaque année par
plusieurs dizaines de milliers de navires.
Cette saturation conduit différents pays à essayer de chercher des
solutions pour que le commerce maritime continue d’augmenter
mais elles sont difficiles à mettre en œuvre :
-Le passage du Nord-Est entre l’Asie orientale et l’Europe
occidentale est plus court mais il est pris par les glaces une partie
de l’année.
-La Chine finance actuellement le creusement d’un nouveau canal
au Nicaragua pour relier l’océan Atlantique et l’océan Pacifique.
26. II) Des espaces aménagés, exploités et convoités
1) La transformation des littoraux
27.
28.
29.
30. Le port de Rotterdam (tous les types de navires)
31. Le port de Rotterdam (les cargos et les navires-citernes)
32.
33.
34.
35. Les littoraux et les ports sont les interfaces entre le domaine
maritime et l’arrière-pays. Avec l’augmentation de la taille des
navires, ils font l’objet de nouveaux aménagements comme de
grands portiques pour charger et décharger les conteneurs. Pour
limiter les coûts de transport, les entreprises installent souvent leurs
usines à proximité immédiate des ports ou même dans les
ports eux-mêmes : on parle alors de zones industrialo-portuaires
comme à Singapour, à Rotterdam ou au Havre.
36.
37. Quand de nombreux grands ports se succèdent sur un littoral, ils forment u
38. SCHEMA D’UNE FACADE MARITIME
Espace mondial
Littoral
Zone
industrialo-
portuaire
Arrière-pays
Echanges avec le
reste du monde
Echanges avec des
ports secondaires
Ports secondaires
Echanges avec
l’arrière-pays
40. « Selon le droit de la mer, chaque pays dispose d’une zone économique exclusive (ZEE) de 200
milles marins 1 au-delà de ses côtes. À l’intérieur de cette zone, la navigation internationale est
autorisée mais l’exploitation des ressources halieutiques 2, minérales 3 et énergétiques est
exclusivement réservée au pays qui la possède.
Or, en mer de Chine méridionale, ces ZEE apparaissent très difficiles à délimiter du fait du grand
nombre d'îlots. Et elles sont d'autant plus convoitées qu'elles contiennent de riches gisements de
pétrole et de gaz, plus particulièrement aux environs des îles Spratleys, et se situent sur des voies
maritimes parmi les plus fréquentées au monde. [...]
Outre le cas des Spratleys, les différends 4 en mer de Chine méridionale concernent également
l’archipel des Paracels sous souveraineté chinoise mais revendiqué par le Vietnam [...]. Notons que
la Chine n’est pas seulement engluée dans des différends en mer de Chine méridionale mais aussi
en mer de Chine orientale où elle est au cœur d’un conflit territorial avec le Japon pour les îles
connues en chinois sous le nom de Diaoyu et en japonais sous le nom de Senkaku. »
Cécilia Nantier, « Tensions belliqueuses en mer de Chine », www.herodote.net, octobre 2015.
1 un mille marin est une unité de mesure de la distance. 1 mille marin = 1 852 mètres. 200 milles
marins = 370 km.
2 halieutique désigne tout ce qui concerne la pêche.
3 parmi les ressources minérales se trouvent l’or, le
cuivre ou encore le soufre.
4 un différend (avec un d à la fin du mot) est un
désaccord, un conflit.
La territorialisation des mers et des océans
1) Une ZEE (zone économique exclusive ) est une
zone maritime s’étendant jusqu’à 200 miles du
littoral et dont les ressources (pétrole, minerais,
poissons…) sont la propriété de l’Etat qui la
possède.
41. La ZEE (zone économique exclusive) est l’espace maritime sur lequel
un État possède des droits d’exploitation et d’usage des ressources.
Elle s’étend jusqu’à 200 milles nautiques, soit 370 km d’un littoral.
42. La territorialisation des mers et des océans
594 miles soit 1100 km
92 miles soit 170 km
2) Selon le droit de la mer, les îles
Spratleys appartiennent à la ZEE
de Brunei, de la Malaisie et du
Vietnam.
3) La Chine revendique ces îles
car les eaux environnantes sont
riches en poissons, en pétrole et
en gaz, et elles sont un point
d’appui pour contrôler la principale
route maritime au monde.
1/3
de la production mondiale de pétrole et
de gaz vient des gisements sous-
marins
43. La territorialisation des mers et des océans
« Il y a dix ans, Maicon Ratsiraka et ses deux frères pêchaient 60 kilos de
sardines par semaine, ce qui, durant les périodes favorables, pouvait leur
rapporter jusqu’à 370 dollars. Aujourd’hui, à bord de son embarcation de six
mètres, il ne peut plus s’aventurer à plus de trois kilomètres au large des
côtes, là où se concentrent d’importants bancs de sardines et de crevettes. Car
s’il le fait, son bateau risque d’être [...] attaqué par les imposants navires de
pêche chinois, thaïlandais et sud-coréens qui braconnent dans l’Océan Indien
autour de Madagascar.
Son revenu s’en est vu sensiblement réduit. Depuis janvier de cette année, sa
prise hebdomadaire lui rapporte à peine 57 dollars. La pêche illégale à
laquelle se livrent les chalutiers étrangers menacerait les moyens d’existence
d’environ 100.000 personnes [...]. Ces navires pirates opèrent de nuit et sont
rarement pris. Ils éteignent leur radio et leurs feux de signalisation pour
échapper aux patrouilles. À la nuit tombée, ces gangs jettent leurs filets [...]
pour capturer des espèces très prisées comme les crevettes, le maquereau, le
thon, le requin et la truite de mer, qui rapportent gros sur les marchés de
Beijing, Séoul et Kuala Lumpur. À titre d’exemple, un bol de soupe d’aileron de
requin en Chine se vend pour 300 dollars ! Madagascar, l’un des pays les plus
pauvres du monde [...] ne dispose que de 11 patrouilleurs pour 4828
kilomètres de côtes. »
Wonder Chinhuru, « L’industrie de la pêche malgache ravagée par le pillage
étranger », www.equaltimes.org, 23 mars 2015.
5) D’Asie
orientale à
plusieurs milliers
de km : Chine,
Thaïlande, Corée
du Sud.
6) Non, « navires
pirates » qui
« braconnent »,
« pratiquent une
pêche illégale »
44. La territorialisation des mers et des océans
« Il y a dix ans, Maicon Ratsiraka et ses deux frères pêchaient 60 kilos de
sardines par semaine, ce qui, durant les périodes favorables, pouvait leur
rapporter jusqu’à 370 dollars. Aujourd’hui, à bord de son embarcation de six
mètres, il ne peut plus s’aventurer à plus de trois kilomètres au large des
côtes, là où se concentrent d’importants bancs de sardines et de crevettes. Car
s’il le fait, son bateau risque d’être [...] attaqué par les imposants navires de
pêche chinois, thaïlandais et sud-coréens qui braconnent dans l’Océan Indien
autour de Madagascar.
Son revenu s’en est vu sensiblement réduit. Depuis janvier de cette année, sa
prise hebdomadaire lui rapporte à peine 57 dollars. La pêche illégale à
laquelle se livrent les chalutiers étrangers menacerait les moyens d’existence
d’environ 100.000 personnes [...]. Ces navires pirates opèrent de nuit et sont
rarement pris. Ils éteignent leur radio et leurs feux de signalisation pour
échapper aux patrouilles. À la nuit tombée, ces gangs jettent leurs filets [...]
pour capturer des espèces très prisées comme les crevettes, le maquereau, le
thon, le requin et la truite de mer, qui rapportent gros sur les marchés de
Beijing, Séoul et Kuala Lumpur. À titre d’exemple, un bol de soupe d’aileron de
requin en Chine se vend pour 300 dollars ! Madagascar, l’un des pays les plus
pauvres du monde [...] ne dispose que de 11 patrouilleurs pour 4828
kilomètres de côtes. »
Wonder Chinhuru, « L’industrie de la pêche malgache ravagée par le pillage
étranger », www.equaltimes.org, 23 mars 2015.
7) Pays très
pauvre qui n’a
pas les moyens
de faire respecter
sa souveraineté
sur les eaux
territoriales
8) Population
locale privée de
leurs sources
d’alimentation et
de revenus, ce
qui les rend
encore plus
pauvres
45. Les océans offrent de nombreuses ressources : les hydrocarbures
offshore (pétrole et gaz sous-marins)constituent 1/3 de la production
mondiale et plus de 10% de la population mondiale dépendent de la
pêche et de l’aquaculture pour vivre. Les produits de la mer sont très
recherchés et cela entraîne de fortes concurrences : certains grands
pays comme la Chine, le Japon ou le Pérou envoient de véritables
usines flottantes pêcher très loin, pas toujours légalement, et les règles
internationales qui déterminent les limites de la ZEE ne sont pas
toujours respectées.
48. « Une population de 1 million de poissons, dans une mer fermée, connaît un
accroissement naturel de 10% par an. Tant que les pêcheurs ne prélèvent que
100 000 poissons par an, le stock reste stable. Si le prélèvement est supérieur
(par exemple 200 000 poissons), le stock diminue. De 1 million, il passe à :
- après un an : 1 million + (1 million x 10%) – 200 000 = 900 000 ;
- après deux ans : 900 000 + (900 000 x 10%) – 200 000 = 790 000 ;
Le prélèvement reste constant mais le stock diminue. On parle de surpêche.
Si les prises se maintiennent à 200 000 par an, avant sept ans, tous les poissons
auront disparu. »
I. Géneau de Lamarlière et JF Staszak, Principes de géographie économique,
Bréal, 2000.
Mers et océans : des espaces fragilisés
50. 3) Des milieux fragilisés par les activités humaines
Les mers et océans sont victimes de la surexploitation de leurs
ressources par les humains : la surpêche menace des espèces de
poissons, de tortues, de requins, et leurs prédateurs comme les
oiseaux, qui ne réussissent plus à se nourrir. Le pillage du sable
pour fabriquer du béton ou de l’engrais remue les fonds marins et
bouleverse les espèces qui y vivent et les coraux.
Surpêche : pratique excessive de la pêche, qui prélève trop de
poissons et peut conduire à la disparition des espèces.
51. Le 10 janvier 1992, au cours d'un violent orage, un conteneur avec environ 29.000
jouets en plastique fabriqués en Chine tombe à l’eau en plein milieu de l’océan
pacifique.
Depuis, ils ont continué leur voyage, portés par les courants marins, et on les
retrouve régulièrement à différents endroits du globe. Les océanographes s’en sont
même servi pour étudier les courants marins.
Mers et océans : des espaces fragilisés
52. Le Rena, porte-conteneur qui s'est
échoué en 2012 au large des côtes
de Nouvelle-Zélande et a déversé
son carburant dans l'océan.
Avril 2010, incendie
sur la plate-forme
pétrolière Deepwater
Horizon, dans le
golfe du Mexique.
Mers et océans : des espaces fragilisés
53. Une marée noire au large de Rio de
Janeiro, Brésil, en 2011.
Les effets d'une marée
noire en Corée du Sud
Mers et océans : des espaces fragilisés
54. Mers et océans : des espaces fragilisés
Photographie prises au large de l'île
de Java, en Indonésie, en 2013 par
le photographe Zak Noyle, qui
souhaitait réaliser un reportage sur
un surfeur
56. Les activités humaines entraînent aussi la pollution des mers et
océans. Les marées noires causent la mort de la faune marine et des
oiseaux, et leur nettoyage est très coûteux et jamais complet. Les
déchets plastiques qui se répandent dans les océans se concentrent
quant à eux en bancs appelés aussi vortex.
57. Un monde maritimisé et littoralisé
I) Mers et océans, des
espaces de circulation
et d’échanges
Principales
routes maritimes
Routes
maritimes
secondaires
Principaux ports
Los Angeles
Yokohama
New-York
Rotterdam
Singapour
Shangaï
Ningbo
Principales
façades
maritimes
Passages
transocéaniques
Canal de Panama
Détroit de Malacca
Pas de Calais
Gibraltar
Ormuz
58. Un monde maritimisé et littoralisé
II) Des espaces
exploités et fragiles
Principales
zones de
pêches, souvent
surexploitées
New-York
Rotterdam
Los Angeles
Yokohama
Singapour
Shangaï
Ningbo
Canal de Panama
Détroit de Malacca
Pas de Calais
Gibraltar
Ormuz
Gisements
d’hydrocarbures
offshores
exploités
Bancs de
déchets,
principalement,
plastiques
59. Un monde maritimisé et littoralisé
III) Des espaces
convoités sous tension
Espaces
maritimes au
coeur de tensions
(conflits liés à des
ZEE et/ou des
ressources
importantes)
New-York
Rotterdam
Los Angeles
Yokohama
Singapour
Shangaï
Ningbo
Canal de Panama
Détroit de Malacca
Pas de Calais
Gibraltar
Ormuz
Arctique
Golfe
persique
Mer de Chine
Zones majeures
de piraterie