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Similaire à Monnaies complémentaire - Conf de presse - 14 mars 2017
Similaire à Monnaies complémentaire - Conf de presse - 14 mars 2017 (20)
Monnaies complémentaire - Conf de presse - 14 mars 2017
- 1. LES MONNAIES COMPLEMENTAIRES POUR SOUTENIR UNE ACTIVITE ECONOMIQUE DURABLE conférence de presse du 14 mars 2017 Think Tank « Monnaies en transition »
- 2. POURQUOI LE THINK TANK « MONNAIES EN TRANSITION » ? La monnaie est l'affaire de tous. Encore faut-il savoir comment elle fonctionne. Nos monnaies « dettes » ultra financiarisées trouvent leurs limites à répondre aux enjeux de nos sociétés occidentales en transition. La monnaie prend depuis la nuit des temps une multitude de formes. Pourquoi se limiter à une monnaie unique ? La résilience économique trouve une excellente réponse par la pluralité des monnaies. Think Tank « Monnaies en transition »
- 3. La monnaie Think Tank « Monnaies en transition » vidéo
- 4. La monnaie Think Tank « Monnaies en transition » « L’argent est une reconnaissance de dette de la société en compensation du travail fourni par les membres de cette société, transmissible de personne en personne »
- 5. Les monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition » DEFINITION : Les monnaies complémentaires servent d'unité de compte et de moyen de paiement auprès d'un groupe de personnes, ou bien dans une zone géographique donnée. De manière générale elles poursuivent des objectifs d'améliorations économiques et/ou sociales que promeuvent leurs créateurs et peuvent, pour certaine, être utilisées au quotidien ou bien, pour d'autre, se limiter strictement à un usage précis. Les monnaies locales sont un type de monnaie complémentaire.
- 6. Les monnaies complémentaires sont déjà partout Think Tank « Monnaies en transition »
- 7. Complémentaires oui, mais pas alternatives Think Tank « Monnaies en transition » Article 442-4 du Code Pénal « La mise en circulation de tout signe monétaire non autorisé ayant pour objet de remplacer les pièces de monnaie ou les billets de banque ayant cours légal en France est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d’amende » Article L111-1 du Code Monétaire et financier « La monnaie de la France est l'euro. Un euro est divisé en cent centimes. »
- 8. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » 1€ Dupont Martin PIB : 1€ 1€ Johns M. Dupont a 1 euro en poche et doit 1 euro à Mme Martin
- 9. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » 1€ Dupont Martin PIB : 2€ 1€ Johns Mme Martin doit 1 euro à M. Johns
- 10. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » 1€ Dupont Martin PIB : 3€ 1€ Johns M. Johns doit 1 euro à M. Dupont
- 11. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » Richesse produite par la communauté (PIB) : 3€ Dépense de la communauté : 1 ?
- 12. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » Richesse produite par la communauté (PIB) : 3€ Dépense de la communauté : 0€ Nécessité d’une banque centrale : Non Euros nécessaires : Non (bitcoin, veracash, tickets restaurants, « coquillages », etc.) 1€ Sur une année l’euro circule en moyenne 2 fois et les monnaies complémentaires entre 7 et 12 fois, c’est 3 fois plus de richesse générée.
- 13. La richesse générée vient de la circulation et non pas de la valeur intrinsèque de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » Richesse produite par la communauté (PIB) : 1€ Dépense de la communauté : 1€ Nécessité d’une banque centrale : Oui Euros (ou devises) nécessaires : Oui « Marchés financiers » 1€
- 14. L’usage de la masse monétaire « Euro » Think Tank « Monnaies en transition » 3% logement, alimentation, énergie, transports, loisirs etc… même les impôts 4% financement de l’outil de production 34% conversion spéculative de devises Spéculation sur la hausse et la baisse du prix des matières premières, des marchandises, de l’immobilier, des actions d’entreprises, et même des risques (assurances) etc… 59% Le monde « réel » c’est ici
- 15. C’est l’histoire d’une petite ville en Europe Think Tank « Monnaies en transition » 1/3 des habitants sont au chômage Les autres gardent leur argent de peur de manquer plus tard La municipalité n’arrive plus a collecter les impôts et pourtant il faut lancer de grands travaux
- 16. Le cercle vertueux idéal des monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition » La municipalité décide de payer en monnaie complémentaire les chômeurs pour réaliser des travaux dans la ville
- 17. Le cercle vertueux idéal des monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition » Les habitants consomment dans leurs commerces locaux
- 18. Le cercle vertueux idéal des monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition » les commerces payent leurs fournisseurs
- 19. Le cercle vertueux idéal des monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition » Pas de nécessité de convertir en monnaie nationale impôts locaux, piscine, bibliothèque Taxes, impôts locaux Chacun paye ses taxes et services à la mairie
- 20. La fonte stimule la circulation de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition » valeur de la monnaie temps La fonte pousse l’usage de la monnaie, pénalise la thésaurisation « Le principe de la double monnaie : une vraie monnaie protège, tandis qu’une monnaie d’usage circule. »
- 21. La fonte stimule la circulation de la monnaie Think Tank « Monnaies en transition »
- 22. Le cercle vertueux idéal des monnaies complémentaires Think Tank « Monnaies en transition »
- 23. Etat des lieux des pratiques actuelles en France Think Tank « Monnaies en transition » Les euros sont nécessaires € € € €
- 24. Etat des lieux des pratiques actuelles en France Think Tank « Monnaies en transition » Il manque un maillon aux monnaies complémentaires en France : Les collectivités locales
- 25. PROPOSITIONS DU THINK TANK
- 26. Entreprises et monnaie complémentaire : le WIR Think Tank « Monnaies en transition » vidéo
- 27. Entreprises et monnaie complémentaire : le WIR Think Tank « Monnaies en transition » banque WIR A B A achète à B pour 100 Francs mais ne peut pas tout payer tout de suite
- 28. Entreprises et monnaie complémentaire : le WIR Think Tank « Monnaies en transition » banque WIR (chambre de compensation qui va créer du WIR ex-nihilo si nécessaire) A B 50 francs B reçoit de suite 50 WIRS qu’il peut dépenser de suite dans le réseau A se fait prêter 50 WIRS par la banque WIR et doit vendre pour 50 WIRS dans le réseau pour rembourser une communauté de valeur est créée
- 29. Entreprises et monnaie complémentaire : le WIR Think Tank « Monnaies en transition » banque WIR A B une communauté de valeur est créée -50 +50 0
- 30. PROPOSITION DU THINK TANK
- 31. Tout est monnaie, la preuve avec Curitiba Think Tank « Monnaies en transition » vidéo
- 32. Think Tank « Monnaies en transition » Tout est monnaie, la preuve avec Curitiba
- 33. Think Tank « Monnaies en transition » Et si nous repensions nos grands projets en regard des monnaies complémentaires
- 34. PROPOSITION DU THINK TANK
- 35. LES MONNAIES COMPLEMENTAIRES POUR SOUTENIR UNE ACTIVITE ECONOMIQUE DURABLE conférence de presse du 14 mars 2017 Think Tank « Monnaies en transition » MERCI Pour contacter le think tank : contact@monnaiecomplementaire.fr Contacts presse : julie@escalconsulting.com / 01 44 94 95 64 karine@escalconsulting.com / 06 60 95 70 77
Notes de l'éditeur
- La monnaie complémentaire ne devrait pas être qu’une réaction à la crise. • certe on a des exemples récents (argentine, grece, etc) ou plus anciens. Dans ces cas il est dommage qu’il ait fallu attendre une faillite du pays pour redécouvrir l’interet des monnaies complémentaires. • mais si on remonte plus loin on constate dans le passé qu’il y avait des époques où lorsque plusieurs monnaies se côtoyaient on démultipliait la richesse. Alors pourquoi attendre une nouvelle crise pour redécouvrir tout ça. Exemple Egypte et Moyen Age (livre Derudder) L’argent lisible sur nos comptes bancaires n’est pas une monnaie en soit mais une promesse de monnaie. C’est le système des réserves fractionnaires que les banques modernes proposes. Pourquoi avoir toutes les sommes disponibles au même moment alors que tout le monde ne réclame pas en même temps. C’est le coeur de notre système moderne. Donc la confiance doit être forte pour que le système tourne. Et c’est là le problème : cf nos sondages.
- Ce qui permet de s’interroger naïvement : Si l’argent est une dette de la société envers ses membres pour le travail qu’ils fournissent, c’est elle seule qui devrait l’émettre et gratuitement ! Pourquoi les pays empruntent leur monnaie aux banques? Les peuples empruntent contre intérêt la rémunération de leur propre travail. une fonction d’unité de compte : Elle permet d’exprimer la valeur de tous les biens et services dans une unité commune (et non 2 moutons valent une vache qui vaut 100kg de pommes de terre, …) une fonction d’intermédiaire des échanges : Cela permet à chaque individu de vendre ce qu’il veut pour acheter ce qu’il veut sans avoir besoin de chercher qui veut échanger le produit qu’il a avec celui qu’il veut une fonction de réserve des valeurs : Grâce à la monnaie, on peut garder les revenus d’une vente pour faire un achat ultérieur (alors que dans le troc l’échange est simultané). a) La monnaie est un « langage » -La monnaie est un langage parce qu’elle est une référence commune entre les individus : elle permet à une ensemble d’individus de partager les mêmes règles et la même unité de compte. -Elle leur permet de communiquer : si un bien est cher, cela a une ou plusieurs significations : cela peut vouloir dire qu’il est précieux, recherché ou que sa demande est supérieure à son offre ou qu’il est rare, que son offre est insuffisante par rapport à sa demande. -Cela signifie aussi que la monnaie permet d’établir un lien social entre les individus. Par exemple, l’euro est un symbole de l’identité européenne. b) La monnaie peut aussi avoir une fonction politique La monnaie a pu être créée dans certains pays pour pacifier les échanges, unifier le pays et pour assurer le pouvoir politique d’un dirigeant; comme en France où ce n’est que lorsque le Roi a le monopole de frappe de la monnaie, que les seigneurs se rallient à son pouvoir. L’euro a une fonction politique importante en Europe : c’est une phase de plus dans le processus d’unification de l’Europe : après la suppression des barrières douanières, la libre circulation des biens, des services, des capitaux, des hommes, la monnaie commune apparait comme une étape supplémentaire dans le processus d’intégration économique. c’est la disparition d’un des grands symboles de la souveraineté nationale, qui montre la volonté de créer une supra-nation Ce symbole a aussi une force au niveau international : l’euro est une monnaie internationale rivale du dollar De plus, le passage à la monnaie unique a eu des avantages économiques non négligeables : suppression des risques de variation des taux de change, suppression des frais de change, équivalent monétaire commun facilitant les comparaisons de prix,…
- A LIRE : http://www.internetactu.net/2011/01/05/linnovation-monetaire-35-differentes-monnaies-pour-differents-objectifs/ Le problème de nos monnaies dette est que poussée à leur extreme comme c’est le cas aujourd’hui on passe plus de temps à travailler pour rembourser les intérêts que le principal Le principe de la monnaie n’est pas sa valeur intrinsèque absolue, qui est déjà en soit une évocation très relative, mais la valeur de la monnaie réside dans notre certitude qu’elle va être acceptée par tous les autres membres de la communauté. Si vous êtes milliardaire et que vous vous retrouvez seul au milieu du désert avec vos billets, sans moyen de communiquer. Que valent cet argent en regard de l’eau par exemple qui vous permettrait de survivre. J’accepte une monnaie pour mon travail que je sais que les autres vont l’accepter. C’est donc une convention sociale basée sur la confiance.
- je vais vous parler d'une petite ville de 4500 habitants dont 1500 étaient au chômage . Un cas qui pourrait se trouver n'importe où, a n'importe qu'elle époque. La c'est en Autriche (worgl) début des années 30, apres la grande crise. Usines fermées, et municipalité bien mal en point. Le peu d’argent qu’il reste aux gens, ces derniers préfèrent le garder au cas où les jours qui suivent seraient pire et donc ceux qui ont un peu d’argent ne le dépense pas et les commerces se meurent. Le maire veut relancer sa ville, faire rentrer les impôts. Il a l'idée de donner du travail au chômeur plutot que de les payer à rien faire. Et c'était pas Le travail a faire qui manquait. Travaux de réfection, nouvelles routes. L'impôt n'était pas une idée Car personne n'avait d'argent. Le maire décida de creer une Monnaie avec l'accord d'une majorité de citoyens ouvriers et commerçants. La banque locale servait de garantie sous forme d'un arrangement comptable . C'était une Monnaie fondante. Tous les mois elle perdait 1% sauf à acheter un timbre pour compenser la perte. Ces 1% était un impôt.Tous les employés municipaux touchaient 50% de leur salaire dans cette Monnaie. Les commerçants sceptiques rejoignirent vite la cause quand il vire qu'ils perdaient des clients s'il n'acceptaient pas cette Monnaie. Ils pouvaient payer leurs impots dans cette Monnaie à la municipalité. 7 routes furent construites, un système de canalisation, on planta des arbres, Piste de ski, piscine, un pont, système d'éclairage. Tout ca entre 1931 et 1933. Les contribuables payaient même leurs impots d'avance . D'autres communes imitaires mais la banque centrale interdit l'expérience. Les route et le pont restérent mais le chômage revient. Les monnaies complémentaires marchent quand tout le monde joue le jeu et que les collectivité (pas que loclaes) peuvent aussi se faire payer Avec. Aujourd'hui c'est le point crucial qui manque en france pour le dev des monnaies complémentaires http://www.alterinfo.net/L-experience-de-monnaie-fondante-de-Worgl-a-pris-fin-il-y-a-75-ans-Une-solution-pour-des-temps-de-crise_a29371.html
- Dans cette petite ville pauvre et ayant peur de l’être plus, l’idée géniale fut de mettre en oeuvre la fonte, la perte de valeur de la monnaie, pour pousser à la consommation et activer la circulation.
- Dans cette petite ville pauvre et ayant peur de l’être plus, l’idée géniale fut de mettre en oeuvre la fonte, la perte de valeur de la monnaie, pour pousser à la consommation et activer la circulation.
- http://www.alpesolidaires.org/le-cercle-de-cooperation-economique-wir-une-monnaie-suisse-depuis-1934
- http://www.alpesolidaires.org/le-cercle-de-cooperation-economique-wir-une-monnaie-suisse-depuis-1934
- Lancée en réponse à la crise des années trente, le wir est une monnaie suisse parallèle, née d’esprits pragmatiques inspirés par le libéralisme économique. Elle permet aujourd’hui à plus de 60'000 PME helvétiques d’obtenir du crédit à bon compte tout en développant leur clientèle. Un bon cinquième des petites et moyennes entreprises (PME) helvétiques font des enfants dans le dos du franc suisse. Elles paient leurs fournisseurs, leur charges et leurs investissements en wirs. Au moins partiellement. L’an dernier, le chiffre d’affaires cumulé réalisé en wirs uniquement a atteint l’équivalent de 1,7 milliard de francs. Une progression de 4,2%, après dix ans de décrue due à la mauvaise santé du secteur de la construction, poids lourd de cette économie originale. Très concrètement, la galaxie wir est un système monétaire privé, travaillant en circuit fermé. Une sorte de troc amélioré où, au lieu d’échanger des produits ou des heures de travail, les PME utilisent une unité de compte ancrée au franc suisse. Au sommet du système: la banque coopérative WIR, basée à Bâle et présente dans plusieurs villes du pays. Travaillant sous le contrôle de la Banque nationale suisse (BNS), cet établissement émet et gouverne l’argent wir, un peu à la manière d’une banque centrale. Le système wir est né au plus fort de la crise économique et monétaire des années trente. En 1934, devant la pénurie d’argent liquide, plusieurs petits patrons zurichois ont mis en place un système parallèle pour assurer leurs échanges commerciaux. Ces hommes s’inspirent de plusieurs penseurs du libéralisme économique. De la théorie de la privatisation de la monnaie de Friedrich Von Hayek et de celle de l’argent neutre de Silvio Gesell notamment. D’où, aujourd’hui encore, l’absence de rémunération sur les avoirs en wirs…
- http://www.alpesolidaires.org/le-cercle-de-cooperation-economique-wir-une-monnaie-suisse-depuis-1934 https://regulation.revues.org/11463
- l’utilisation du WIR plutôt que du franc suisse permet de conserver des liquidités en francs suisses pour d’autres charges, ce qui s’avère utile en cas de crise. lors de crise et de baisse conjoncturelle, l’intérêt au système WIR augmente énormément auprès des PME. Le système réagit de façon anticyclique. En effet, au moment où les carnets de commande commencent à accuser le coup et montrent de gros trous, les PME se concentrent davantage sur le marché WIR avec son tissu strictement PME qui ne souffre pas des humeurs des consommateurs. Cela fait que le système gagne en élan et que plus la crise ou la baisse conjoncturelle se fait sentir, plus le marché WIR gagne en dynamisme. Cela se voit au chiffre d’affaires WIR des 80 dernières années. Bien des PME ont ainsi survécu à une crise en compensant une partie des commandes perdues en CHF par des commandes en WIR » le système WIR est l’illustration de l’articulation réussie, en Suisse, entre le monde bancaire au sens large, le secteur industriel et les coopératives. le système WIR incarne aussi la volonté helvétique de favoriser l’entrepreneuriat et le « self-help » dans un souci de coopération, ce qui est à nouveau représentatif de la place, du rôle et du statut importants donnés aux coopératives dans ce pays (Boson, 1965). En Suisse, il y a 10 000 coopératives qui génèrent 11 % du PIB (Coop, 2012). C’est déterminant pour un pays marqué géographiquement par des conditions de production difficiles et culturellement par la diversité (Church et Head, 2013). Le WIR, à l’instar d’autres projets coopératifs en Suisse, développe l’idée selon laquelle il est possible de gérer le bien commun différemment, c’est-à-dire en associant les initiatives individuelles, en développant l’autonomie et la responsabilité individuelles, tout en renforçant les principes d’égalité et de solidarité.
- Jaime Lerner, architecte et urbanisme de formation a été maire de Curitiba une ville brésilienne de 2 millions d’habitants de 1971 à 1993. Il a mis en place un système, le cambio verde (change vert), qui permet d’échanger 5 Kg d’ordures triées contre 1Kg de légumes frais ou des jetons de bus avec comme slogan « le déchet qui n'est pas un déchet » Le changement de comportement obtenu ainsi a permis de telles économies sur le tri des ordures, qu’il a permis de financer non seulement le transport en commun (qui est la contrepartie directe de la monnaie) mais aussi le développement de nouvelles infrastructures pour ces transports en commun et même une réduction des taxes locales, qui a à son tour suscité l’implantation d'entreprises nouvelles. La ville accueille les sièges ou les usines de sociétés telles que Renault, Audi, HSBC, Siemens, ExxonMobil ou Electrolux. Curitiba est ainsi devenue l’une des villes les plus prospères du Brésil. Son indice de développement humain atteint l’excellent “score” de 0,856 (en 2000) et chaque habitant dispose en moyenne de 52 m² d’espace vert. 97 % des foyers ont accès à l’eau potable (contre 9 % au Brésil) et 99,6 % ont l’électricité. Curitiba est une des 4 villes du Brésil à avoir mis en place un système de tri, et récupère 13 % de ses ordures (contre 1 % en moyenne des grandes villes du pays). Elle a d'ailleurs été récompensée du Prix du meilleur environnement en 1990 par le Programme environnemental des Nations Unies. En juin 1996, au deuxième sommet mondial des maires et urbanistes qui s'est tenu à Istanbul, Curitiba a été récompensée comme la cité la plus innovante au monde. Plus de 85 % des habitants utilisent le système de transports en commun de la ville et près de 89 % d’entre eux en sont satisfaits. Quant aux fameux jetons de bus, ils sont devenus, par la force des choses, une monnaie complémentaire, acceptée par certains petits commerçants ou sur les marchés de la ville.
- Jaime Lerner, architecte et urbanisme de formation a été maire de Curitiba une ville brésilienne de 2 millions d’habitants de 1971 à 1993. Il a mis en place un système, le cambio verde (change vert), qui permet d’échanger 5 Kg d’ordures triées contre 1Kg de légumes frais ou des jetons de bus avec comme slogan « le déchet qui n'est pas un déchet » Le changement de comportement obtenu ainsi a permis de telles économies sur le tri des ordures, qu’il a permis de financer non seulement le transport en commun (qui est la contrepartie directe de la monnaie) mais aussi le développement de nouvelles infrastructures pour ces transports en commun et même une réduction des taxes locales, qui a à son tour suscité l’implantation d'entreprises nouvelles. La ville accueille les sièges ou les usines de sociétés telles que Renault, Audi, HSBC, Siemens, ExxonMobil ou Electrolux. Curitiba est ainsi devenue l’une des villes les plus prospères du Brésil. Son indice de développement humain atteint l’excellent “score” de 0,856 (en 2000) et chaque habitant dispose en moyenne de 52 m² d’espace vert. 97 % des foyers ont accès à l’eau potable (contre 9 % au Brésil) et 99,6 % ont l’électricité. Curitiba est une des 4 villes du Brésil à avoir mis en place un système de tri, et récupère 13 % de ses ordures (contre 1 % en moyenne des grandes villes du pays). Elle a d'ailleurs été récompensée du Prix du meilleur environnement en 1990 par le Programme environnemental des Nations Unies. En juin 1996, au deuxième sommet mondial des maires et urbanistes qui s'est tenu à Istanbul, Curitiba a été récompensée comme la cité la plus innovante au monde. Plus de 85 % des habitants utilisent le système de transports en commun de la ville et près de 89 % d’entre eux en sont satisfaits. Quant aux fameux jetons de bus, ils sont devenus, par la force des choses, une monnaie complémentaire, acceptée par certains petits commerçants ou sur les marchés de la ville.
- https://vimeo.com/24924396