1. News N°2 d' averoess 11/2010
Prévoir aujourd’hui les soins de demain en
Maison d’Accueil pour Personnes Âgées
Par Béatrice WALTER
L’entrée dans un établissement pour une personne
âgée et une étape difficile à franchir.
Dans un laps de temps très court, la personne âgée est
séparée de son lieu de vie, de son réseau social, elle doit
s’adapter à la collectivité, elle qui a peut être vécue
pendant longtemps seule. Elle se trouve placée dans la
dépendance où d’autres s’occupent de ce qui est bien pour
elle ou pas bien, de ce qu’elle doit manger, de comment
elle doit se laver, se brosser les dents, se lever se soigner,
dormir…Bien qu’ayant un passé de 70, 80, 90 ans la
personne est dépossédée de tous les actes de décision
importants concernant sa vie !
……lire la suite
Béatrice Walter
Prévoir aujourd’hui les soins de demain en Maison d’Accueil pour Personnes Âgées
Marie Bonnet
Résilience : attention danger !
Véronique Steff
La nouvelle procédure d’autorisation des EHPAD : Les Appels à Projets
Jean-Claude TAIEB
Parution du décret relatif au calendriers des évaluations des ESMS. Les établissements au pied du
mur…..
Parution d’une nouvelle recommandation de l’ANESM : « Le questionnement éthique dans les
établissements et services sociaux et médico-sociaux »
Conférences/Formations action : La culture de la bientraitance et l’amélioration continue de
la qualité. Des interventions sur mesure.
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2. Prévoir aujourd’hui les soins de demain en Maison d’Accueil
pour Personnes Âgées Suite de la page 1
Béatrice Walter
Que demande la personne âgée ?
Que nous lui parlons d’amitié : d’une vraie amitié faite
d’écoute et de compréhension. Pour cela il est intéressant
de favoriser la rencontre de personnes natives d’une même
région, qui ont des goûts semblables, cela permet
l’échange et le dialogue sur une période commune et on
peut se confier ses joies et ses peines et des paroles
réconfortantes peuvent fuser ici et là. Interrogeons nous :
« qui est pour moi la personne âgée dont j’ai la charge » ?
Qui est cette personne âgée avec laquelle je souhaite construire un projet ? son projet ?
Un projet qui donne sens à la vie en institution, aussi bien à la vie des résidents qu’à
celle des soignants.
Que peuvent nous enseigner les mots, quelle part laissent - ils à la créativité sans
laquelle il n’y a pas de relation possible dans les soins ou prestations offertes à la
personne âgée !
La relation avec la personne âgée est souvent difficile car la vieillesse attaque à la fois
l’organe ou la fonction physique en même temps, qu’elle met à mal le sentiment d’unicité
et d’identité. La relation entre le résident et la personne qui en a la charge a besoin de
repère, de relance, rien n’est jamais définitivement acquis !
Il est essentiel que l’équipe qui s’occupe du résident, pour réussir la communication avec
lui, base sa communication sur les concepts de vie, de santé, de personne âgée, de
résident, tous ces mots ont un dénominateur commun : ils sont orientés vers l’altérité, la
responsabilité, la vie.
Ils contiennent aussi leur contraire. Le plus grand danger existe dans les mots « mes
vieux, mes personnes âgées ». Est-ce bien les nôtres ? N’y a-t-il pas là une prise de
possession à notre profit des personnes âgées que nous avons besoin de faire nôtre,
d’aimer ? Finalement ne nous servent –elles pas plus que nous ne les servons ?
C’est donc à partir des mots que le regard, que nous allons poser sur la personne âgée,
va faire la qualité de notre relation avec elle et la qualité de notre geste.
Les différentes évocations nous renvoient des images de la vie : expérience de la
personne âgée, expérience du personnel, responsabilité de la personne âgée et la nôtre
etc.
A travers cette approche singulière du vocabulaire, nous sommes à même de nous
rendre compte que le travail auprès de la personne âgée n’a rien d’une mission
humanitaire, et ne réside pas dans l’apitoiement du regard et de la parole.
Nous découvrons donc une nouvelle donne dans notre manière d’approcher les
personnes âgées ou résidents. Nous nous rendons compte qu’ils sont comme chacun
d’entre nous, avides de dire leurs connaissances, de dire leur amour et que nous ne leur
demandons pas toujours de partager, très souvent nous prenons la parole à leur place. A
nous de construire avec eux, de créer ou de récréer chaque jour la relation.
Béatrice Walter est Directrice-Coordinatrice des soins, et partenaire d'AVEROESS.
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3. Résilience: attention, dangers !
Marie BONNET
Serge Tisseron interroge la notion de résilience,
importée des Etats-Unis. Exhaustif, l'auteur décortique
aussi les limites de son usage théorique et clinique.
Chroniquer un si petit ouvrage, paru dans lacollection "Que
Sais-Je" des Presses universitaires de France (P.U.F.) voilà une
entreprise pourrait paraître bien légère...
La résilience est un terme emprunté à la physique pour désigner la capacité des
individus à surmonter les traumatismes. Cet ouvrage didactique tente de faire le
tour de la question : origines, développements, usages, excès permis à son
propos, critique.
L’auteur, Serge Tisseron, est psychiatre et psychanalyste, directeur de recherches
à l'université Paris X Nanterre. Il mène diverses recherches, sur la famille, mais
aussi sur les relations qu’établissent les enfants avec les images notamment. Il est
vigilant quant aux conséquences psychiques que peuvent avoir les nouvelles
technologies sur les plus jeunes : en ce sens, la question des conditions d’un
traumatisme infantile l’intéresse. Il semble logique que les dimensions cliniques de
la résilience l’intéressent tout autant : phénomène psychique semblant fonctionner
comme antidote aux substances vénéneuses du traumatisme.
Qu’il soit l’auteur de cet ouvrage attire l’attention. En effet, Serge Tisseron n’est
pas celui qui a introduit en France le concept de résilience. Cette introduction
revient à Boris Cyrulnik, l’auteur d’Un merveilleux malheur (Odile Jacob, 1999).
Serge Tisseron se positionne a contrario comme celui qui met en garde contre les
ambiguïtés et les risques de l’utilisation massive et large de ce concept dans des
approches allant de la psychanalyse à l’enseignement, en passant par les
thérapies comportementalo-cognitivistes. Un ouvrage très récent coordonné par le
psychanalyste Joyce Aïn, Résiliences : Réparation, élaboration ou création (Erès,
2007), propose d’ailleurs une intéressante confrontation des approches tant de
Boris Cyrulnik que de Serge Tisseron.
Un appauvrissement des notions fondamentales en psychanalyse
Serge Tisseron précise la double entrée de la notion de résilience : il s’agit à la
fois de la capacité de résister à un traumatisme, et celle de se reconstruire après
lui, à savoir transformer le traumatisme pour en faire un nouveau départ. L’usage
scientifique du mot est apparu aux Etats-Unis dans les années 1950. Ceci dit,
nous découvrons ici avec étonnement que le terme avait été annoncé par un
usage littéraire, dans les romans d’un écrivain à succès nommé Alger. Son héros
est un adolescent orphelin qui trace son chemin en ne pouvant compter que sur
lui-même. Bref, une réussite sociale individualiste à l’américaine.
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4. A partir de là, Serge Tisseron suit le concept à la trace avec brio, notamment
auprès de ceux qu’il qualifie de mère (Emmy Werner) et de père (Michaël Rutter)
de l’usage scientifique de la résilience, dans les années 50.
La confrontation du concept de résilience avec la psychanalyse est un point
fondamental : Serge Tisseron montre comment la psychanalyse n’a pas attendu la
notion de résilience pour s’intéresser de près aux modes de gestion psychique par
les individus d’événements traumatiques. Un rappel est fait concernant la
sublimation au sens freudien, par contraste avec les dimensions sublimatoires
opérées dans la résilience. Selon l’apport freudien, la sublimation conduit le sujet
à remplacer une représentation sexuelle initiale par une autre non sexuelle. Or,
c’est bien là qu’une distinction peut-être faite vis-à-vis des situations initiales de
traumatismes dont il est question dans le cadre de la résilience : la représentation
initiale fait défaut. Les survivants de traumatismes se sont donné des
représentations mais n’ont souvent ni mots ni images pour évoquer ce qu’ils ont
vécu. D’où les risques de passages à l’acte ou d’addiction qui pèsent sur eux.
Ainsi, la sublimation, telle qu’elle peut-être utilisée dans le cadre de la résilience,
est vidée de sa signification psychanalytique précise.
Serge Tisseron insiste également sur la question de l’identification à l’agresseur.
En psychanalyse, et ce depuis Ferenzci, l’intériorisation par la victime de la figure
de l’agresseur conduit à l’inclure dans l’organisation de son Surmoi. Il peut s’en
suivre trois types de scenarii : le sujet peut s’identifier à l’agresseur pour
s’attaquer lui-même ; il peut s’identifier à la victime qu’il a été en conduisant ses
nouveaux interlocuteurs à devenir des agresseurs à son endroit. Il peut aussi
s’identifier à l’agresseur et agresser à son tour d’autres personnes. C’est ainsi que
Ferenzci a pu introduire les phénomènes d’autopersécution. Serge Tisseron
montre la richesse du concept, souvent galvaudé dans l’utilisation qui est faite à
propos de la résilience.
Avec le même souci de précision, Serge Tisseron reprend la notion d’altruisme, en
revenant à Anna Freud, et montre bien les différentes voies que l’altruisme du
résilient peut emprunter. Il peut s’agir de se préoccuper du bien d’autrui, ou de
procéder à une délégation de pulsion, ou de chercher à se rendre malheureux.
L’auteur met bien en garde contre les analyses restrictives qui peuvent être
effectuées à propos de l’altruisme des résilients.
Pour l’auteur, la résilience désigne, sous la plume de ceux qui l’utilisent, tantôt un
comportement observable, tantôt l’hypothèse du processus psychique sous-jacent,
et tantôt un trait de personnalité. Elle permet aussi de réconcilier plusieurs
courants pourtant inconciliables, du développement personnel aux tenants des
théories freudiennes.
Des facteurs explicatifs de la résilience à son idéalisation
L’auteur propose un petit tour d’horizon des différents facteurs qui sont engagés
dans un processus de résilience : des facteurs internes d’ordre génétique, cognitif
et comportemental, puis des facteurs environnementaux. Pour ce qui est des
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5. facteurs internes, il s’agit du fonctionnement intellectuel, de l’estime de soi, et de
la capacité à utiliser de façon adéquate les mécanismes de défense disponibles
(déni, clivage, sublimation, intellectualisation, humour). Pour ce qui est des
facteurs de protection exogènes, il s’agit en premier lieu des facteurs de
protection familiaux : l’éducation et l’existence de relations chaleureuses avec des
parents structurants, soutenants et compétents ; la présence de la famille
élargie ; la présence de "tuteurs de développements". Il s’agit ensuite des facteurs
de protection extrafamiliaux liés à la société et à la culture : amis, thérapeutes,
pairs,
voisins, enseignants ; dans le même registre, l’inscription dans des réseaux de
sociabilité prend toute sa place.
L’auteur, s’appuyant sur diverses références allant de Mary Ainsworth à Mary
Main, rappelle les différentes formes d’attachement : l’attachement secure-
autonome, l’attachement insécurisé-détaché, l’attachement insécurisé ambivalent,
l’attachement insécurisé-désorganisé. Il semble apparaître, au fil des recherches
des spécialistes de
l’attachement, que la capacité d’un adulte de résister à un traumatisme serait
étroitement corrélée au fait d’avoir bénéficié d’un attachement "sécure-autonome"
dans sa petite enfance. Cette forme d’attachement est liée à un bon
développement social et cognitif.
L’école contribue ainsi à la construction de la protection psychique. Pourtant, force
est de constater que les solutions scolaires permettant des conditions maximales
de résilience sont difficiles à établir : quelle forme doit prendre un soutien
performant adapté à chaque élève ? Pour encourager la résilience, les
pédagogues doivent être attentifs à l’équilibre psychique des enfants de leurs
classes et avoir de hautes attentions positives à l’égard de l’enfant en rapport
avec ses compétences. Mais, comme le souligne l’auteur, il serait inquiétant qu’au
prétexte d’encourager une "interactivité résiliogène" les enseignants soient invités
à se placer sous le regard des professionnels de santé.
Le succès de la résilience tient avant tout aux espoirs qu’il suscite. Cette notion
véhicule pourtant un bon nombre d’idéaux. Tout d’abord, une idéalisation
moralisatrice : est résilient celui qui surmonte un traumatisme d’une façon
conforme à la morale. Ensuite, une idéalisation esthétisante : le résilient comme
celui "qui vit debout et reste sensible à la beauté malgré l’enfer de la souffrance".
C’est l’héroïsation de la banalité qui est charriée dans le sillon de la résilience.
Vient enfin l’idéalisation savante : la résilience comme stade supérieur du
développement psychique.
La résilience indissociablement liée au traumatisme : les conditions d’un
succès
Finalement, cet ouvrage vient à point nommé dans le concert qui résonne autour
du traumatisme. Il fait écho à celui de Fassin et Rechtman, L'empire du
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6. traumatisme : enquête sur la condition de victime, paru également cette année
(Flammarion, 2007), ainsi qu'à celui d'Eliacheff et Soulez-Larivière, Le temps des
victimes paru l'an dernier (Albin Michel, 2006). Les résilients sont ces personnes
qui ont vécu des traumatismes et arrivent à les surmonter : au royaume des
victimes, ils sont les héros. Mais à quel prix les résilients paient-ils leurs parcours ?
La réussite sociale du résilient ne cache-t-elle pas parfois des graves difficultés
dans la sphère privée ? Quid de ceux qui ne surmontent pas ce qui occasionne
leurs plaies psychiques ?
Le piège ultime serait de considérer la résilience comme une "compétence" avec
le concept absurde de "test de résilience". On imagine ce que pourrait donner une
telle instrumentalisation de la résilience dans le discours capitaliste : poussons nos
cadres jusqu’à leurs limites psychiques pour mesurer leur degré de résilience et
leur capacité à relever les défis de l’entreprise ! Cela nous rapproche des
observations sur la gestion des ressources humaines du film de N. Klotz La
Question humaine tiré du roman de François Emmanuel (Stock, 2000).
Poussée à son terme, la logique de considérer la résilience comme une
"immunologie psychique" pourrait faire attribuer la vague d’épidémie de suicides
de jeunes vétérans de la guerre d’Irak aux Etats-Unis au fait que ces personnes
ne seraient pas assez résilientes...
Une question clinique importante pour les survivants à un traumatisme est leur
capacité de vivre avec leur clivage. Les développements d’Abraham et Torok
proposent de réfléchir aux notions d’introjection et d’inclusion psychique : le sujet
se donne des représentations de ce qui lui arrive, mais il ne peut construire celles-
ci que s’il est soutenu dans cette tentative par un tiers. Il s’agit de la théorie du
symbole, éclairée par deux processus d’intériorisation psychique : l’introjection et
l’inclusion. La résilience authentique relève du processus d’introjection.
Il en va là d’autant de digressions égrainées sur le mode interrogatif. Serge
Tisseron nous emmène sur ce terrain avec douceur et intelligence. Il ne livre pas
là un pamphlet, ni une facétie philosophique, non. Il met bout à bout les éléments
théoriques et sociaux qui ont fait le succès du concept de résilience et qui en font
aussi ses limites.
Marie Bonnet
« Résilience, attention danger », à propos de l’ouvrage « La résilience » de Serge
Tisseron, revue en ligne http://www.nonfiction.fr/article-293-
resilience_attention_dangers_.htm, novembre 2007
Titre du livre : La résilience
Auteur : Serge Tisson
Éditeur : Presses universitaires de France (PUF
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7. Conférence
"La culture de la bientraitance et la démarche d'amélioration
continue de la qualité en Établissement Sanitaire, Social et Médico-social"
Champs et objectifs
Cette conférence, se fonde sur les recommandations de l'ANESM, et en particulier
celle sur « Le questionnement éthique dans les établissements et services sociaux et
médico-sociaux ».
Selon cette recommandation,
"Le champ du questionnement éthique est parfois difficile à appréhender pour les
professionnels du secteur social et médico-social car il traverse différents domaines,
en particulier :
• le droit des usagers ;
• la bientraitance ou la prévention de la maltraitance ;
• la démarche qualité ou l’évaluation."
Cette conférence abordera ces trois domaines par une approche accessible à tous les
acteurs du secteur médico-social. Le débat et les questions/réponses qu'elle suscite
l’apparentent à une action de formation brève dont l'objectif est de sensibiliser et de
modifier les pratiques.
Jean-Claude TAIEB
Introduction
Les droits des personnes accueillies en établissements
Jean-Claude TAIEB est Consultant et Directeur d'Hôpital.
Fondateur de l'organisme "Averoess pour le Handicap et la Personne Agée", il est
évaluateur habilité par l'Agence Nationale de l'Évaluation et de la Qualité des
Établissements et Services Sociaux et Médico-sociaux (ANESM)
averoess.free.fr
Marie Bonnet
"La rencontre soignant-soigné sous tension"
La conférencière abordera la rencontre soignant-soigné sous un jour original. Loin de
s'appesantir sur la question des normes et protocoles, elle tentera d'aborder les
facteurs inconscients et souvent difficilement formulables qui mettent sous tension le
soignant dans sa rencontre avec le malade, de manière d'autant plus aigüe dans le
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8. cas de personnes atteintes de troubles cognitifs. Invitation à la réflexion de chacun
sur ses pratiques, il en va là de se donner le temps de considérer finement ce que
l'on fait à autrui, de quelle manière, dans quel but, et de voir si ce but est atteint, et
s'il ne l'est pas, pourquoi.
Comment en tant que soignant nous inscrivons nous dans un circuit de don-dette-
contre-don, dans lequel bien d'autres problématiques viennent se loger que celles
que nous présentent le patient ? Peut-on dire que dans un colloque singulier avec le
patient, il y a foule ?
Marie Bonnet est psychanalyste, anthropologue et Directrice d'Hôpital
Auteure d'une thèse portant sur l'oncologie pédiatrique, Marie Bonnet a travaillé dans
des hôpitaux franciliens et en région PACA. Elle est membre du comité de protection
des personnes - Ile de France 3. Elle a animé un groupe de parole dans un service
de psychiatrie en région PACA.
www.marie-bonnet-anthropsy.fr
Béatrice WALTER
"Processus de la démarche qualité en EHPAD "
Processus de la démarche qualité : un tel titre soulève un débat sans fin car la vie
est toujours source de changement. Quelques soient les différences philosophiques,
l’évolution vers la qualité n’est plus contestée. Comment et par où
commencer ? « Vouloir et décider » la qualité ne suffit pas. La qualité et l’efficacité
se font par la rigueur des pratiques soignantes au niveau des résidents, sur le terrain
et concernent tous les domaines touchant à la vie du résident: accueil, animation,
soins, management, hébergement, environnement et reposent également sur la
qualité de vie au travail.
L’amélioration continue de la qualité entraîne la mise en place de protocoles et de
procédures standardisés dans une même structure, et conduit en fin de compte à
l’amélioration de la qualité de vie du résident. La qualité engage tous les personnels
gravitant autour du résident dans une logique de projet d’évaluation et de
responsabilisation en établissant progressivement un référentiel commun au niveau
des exigences en matière de qualité et d’efficacité dans l’établissement.
Béatrice WALTER est Directrice Coordinatrice des soins et ancienne membre du
collège de l’accréditation de L’ANAES.
Elle est diplômée d’hygiène hospitalière de Université de Rouen, de l'EIEIS
"administration des services de soins" de Lyon. Elle est tituaire d'une Maîtrise en
Sciences et Techniques sanitaires et sociales, et d'un Doctorat en Sciences de
l’Éducation de l'Université Lyon II.
Elle est l'auteure de « Soigner en gériatrie : un art, une passion», Ed. Delamarre
1991 et,
«Le savoir infirmier : évolution, révolution de la pensée infirmière», Ed. Delamarre
1998.
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9. Public :
Personnel de Direction
Personnels non médicaux des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux
Médecins coordonnateurs
Peuvent être invités :
Associations de familles
Personnel des ARS…. Médecins de ville
Durée : 6 heures
Introduction : 30 minutes environ
Conférence 1 : 60 minutes,
Débat questions/réponses 60 minutes
Pause méridienne
Conférence 2 : 90 minutes,
Débat questions/réponses 60 minutes
Conclusion : 30 minutes
Équipement :
Une salle de conférence ou de formation, un micro (suivant la salle et le nombre de
participants).
Un vidéo projecteur.
Une formation-action adaptée aux besoins de la structure, décelés soit par
l’encadrement soit par les intervenants au cours de la conférence pourrait être
proposée.
Devis sur mesure et informations à demander auprès d’averoess.
Renseignement : averoess@free.fr
Pour nous connaître : averoess.free.fr
Mois : XXXXXXX N° :
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