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ARRETEDESCOMPTES
HichamMEZZIANEetYoussefELOUDGHIRI
Expertscomptableset commissairesauxcomptes
17janvier 2015
Plan du séminaire
2
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
II. Contrôle de la balance
III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes
IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
Plan du séminaire
3
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
II. Contrôle de la balance
III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes
IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
4
 L’arrêté des comptes est une obligation légale …
 … qui incombe aux dirigeants sociaux …
 … selon un échéancier précis
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
 L’arrêté des comptes est une obligation légale …
 Le Conseil
d’administration ou le
Directoire dresse les
états de synthèse tels
que définis par la loi n°
9-88 relative aux
obligations
comptables des
commerçants
Obligation découlant du
DROIT DES SOCIÉTÉS
 Les personnes
concernées doivent
établir les états de
synthèse annuels à la
clôture de l’exercice.
Les personnes dont le
CA annuel est <= à 10
millions de dirhams
sont dispensés de
l’établissement de
l’ESG, du TF et de
l’ETIC
Obligation découlant du
DROIT COMPTABLE
 Le résultat fiscal de
chaque exercice
comptable est
déterminé à partir des
comptes de produits et
charges
Obligation découlant du
DROIT FISCAL
5
Les Entreprises
Sont tenues à un certain nombre d’obligations comptables
et fiscales
Prescription des
articles 145, 146 &
147 du CGI
La LOI 9-88 modifiée
par la Loi 44/03 du
14/02/2006 relative aux
obligations comptables
des commerçants et le
CGNC
La Loi 15-95
formant code de
commerce
Loi 32-10
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
Loi
Comptable
Obligations comptables des commerçants
Promulguée par le
Dahir n° 1-92-138
du 25 Décembre
1992 portant Loi n°
9-88 relative aux
obligations
comptables des
commerçants
modifiée par Dahir
N° 1-05-211 du 14
Février 2006 loi N°
44-03
Article 9: Etats de synthèse
Les personnes assujetties à la présente
loi sont tenus d’établir les « états de
synthèse annuels », à la clôture de
l’exercice, à savoir: le bilan, le compte de
produits et charges, l’état des soldes de
gestion, le tableau de financement et
l’état des informations complémentaires.
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
LES ETATS DE SYNTHESE
CINQ DOCUMENTS FORMANT
UN TOUT INDISSOCIABLE
Bilan
(BL)
Compte
de
produits et
Charges
(CPC)
Etat des
Soldes de
Gestion
(ESG)
Tableau
de
financeme
nt (TF)
Etat des
Information
s
Complémen
taires
(ETIC)
TOUS LES
COMMERCANTS
COMMERCANTS DONT LE CHIFFRE
D’AFFAIRES DEPASSE 10.000.000 DHS
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
Les dispositions de l’article 23 de la Loi Comptable
9-88
L’Administration Fiscale peut rejeter les
comptabilités qui ne sont pas tenues dans les
formes qu’elle prescrit et suivant les tableaux qui y
sont annexés
Rappel pour mémoire
« Cas de rejet de la comptabilité »
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
Article
20/IS
Article
82/IR
La déclaration du résultat
fiscal et du chiffres
d’affaires
La déclaration annuelle du
revenu global (Lorsqu’elle
comporte un revenu
professionnelle déterminé
d’après le régime du RNR
ou du RNS
Doit être accompagnée des
pièces annexes dont la liste est
établie par voie réglementaire
Doit être accompagnée des
pièces annexes prévues par
ledit code et par les textes
réglementaires pris pour son
application
Il s’agit des états de synthèses annuels (Liasse Fiscale) que les contribuables sont tenus
d’établir, à la clôture de l’exercice, sur le fondement des enregistrements comptables et
de l’inventaire retracé dans le livre journal, le grand livre, et le livre d’inventaire, en
application des articles 9,10 et 11 de la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables
des commerçants
CGI Etats de synthèse
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
 Il incombe aux dirigeants sociaux …
 Gérance (SARL)
 Conseil
d’administration
(SA classique)
 Directoire (SA
duale)
 Selon les statuts
(SAS)
Obligation à la clôture de chaque exercice :
 de dresser un inventaire des éléments de l’actif et
du passif social existant à cette date ;
 d’établir les états de synthèse annuels, tels que
définis par la loi comptable ;
 d’arrêter le résultat net de l’exercice et un projet
d’affectation pour être soumis à l’approbation de
l’assemblée générale ordinaire annuelle
11
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
 Selon un échéancier précis …
0 1 2 3 4 5 6
Approbation
des comptes
 Convocation
de l’AGO
7
 Publicité
des comptes
sociaux
 Clôture de
l'exercice :
inventaire des
actifs et passifs
 Arrêté des
comptes
 Etablissement
du rapport de
gestion
 Remise des
états de synthèse
au CAC
 Etablissement
des états de
synthèse
En l’absence de Dépôt au greffe des états de synthèse, dans le délai
légal, amende de 10.000 à 50.000 pour la SA et les SARL
12
Schéma des travaux
de fin d’exercice
Elaboration de la balance avant inventaire
Inventaire des biens, des créances et des
dettes
Ecritures de réajustement et de
régularisation
Balance après inventaire et détermination
du Résultat comptable
Passage du Résultat Comptable au Résultat
fiscal. Détermination et comptabilisation de
l’impôt
Etats de
synthèse
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
Plan du séminaire
14
I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
II. Contrôle de la balance
III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes
IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
II. Le contrôle de la balance
15
 Capitaux propres et assimilés
 Dettes de financement
 Provisions pour risques et charges
 Investissements / immobilisations
 Production / stocks
 Ventes / clients
 Titres et valeurs mobilières de placement
 Achats / fournisseurs
 Personnel et organismes sociaux
 Groupe & associés
 Dettes fiscales
 Comptes de régularisation
 Trésorerie
 Autres charges externes
Démarche d’étude adoptée :
Rappel des comptes concernés (bilan et compte de
résultat)
Traitement des principales difficultés comptables et
déroulement des contrôles de cohérence
Indication des principaux aspects fiscaux et démarche
d’auto-contrôle
16
II. Le contrôle de la balance
 Capitaux propres et assimilés
 Capital
 Primes d’émission, de fusion, d’apport
 Ecart de réévaluation
 Réserves
 Report à nouveau
 Résultat
 Subvention d’investissement
 Provisions réglementées
• Reprises sur subventions d’investissement
• Dotation aux provisions réglementées
• Reprises provisions réglementées
BILAN
CPC
17
C
O
M
P
T
E
S
II. Le contrôle de la balance
• Capitaux propres et assimilés
Nature du point particulier :
Définition juridique du capital  Le capital social représente les apports faits à la société par les
actionnaires ou associés, ainsi que le cas échéant, les réserves ou
bénéfices qui lui ont été incorporés à l’occasion d’une augmentation
de capital, d’une fusion ou d’une opération assimilés. Dans les
sociétés, le capital est fixé par les statuts.
 Le patrimoine de la société forme le gage exclusif de ses créanciers,
ce qui implique l’intangibilité du capital social. C’est en vertu de cette
intangibilité que la constitution du capital ainsi que son augmentation
ou sa réduction sont soumises à un certain formalisme variant selon
les formes de société mais comportant toujours des mesures de
publicité.
Le compte capital enregistre à son crédit le montant du capital figurant
dans l’acte de société. Il retrace l’évolution de ce montant au cours de
la vie de la société suivant les décisions des organes compétents. Il
est crédité lors des augmentations de capital du montant des apports
en espèces ou en nature effectués par les associés sous déduction
des primes liées au capital social et des incorporations des réserves
ou des compensation avec les comptes courants associés.
 Il est débité des réductions de capital, quelle qu’en soit la cause
(absorption de pertes, remboursement aux associés)
Quelles sont les règles comptables
applicables au fonctionnement du compte
capital ?
Quelle est la définition juridique du
capital social ?
Capital
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
18
L’enregistrement de l’augmentation de
capital doit-il être effectué dès la date de
la tenue de l’assemblée qui l’a décidée ou
constatée ou à la date de l’inscription
modificative au registre de commerce ?
En règle, l’enregistrement comptable de l’augmentation
du capital peut être effectué :
 En ce qui concerne les SA :
A la date de souscription à l’augmentation de capital
en numéraires et la date de l’assemblée qui constate
l’augmentation lorsque celle-ci est faite en nature
 En ce qui concerne les autres formes de sociétés, en
l’occurrence les SARL :
L’augmentation du capital doit être enregistrée à la
date de l’assemblée qui la constate. Toutefois, il est
rappelé qu’en vertu de l’article 61 du code de
commerce, l’augmentation de capital n’est opposable
aux tiers qu’après inscription de la modification au
registre de commerce
Nature du point particulier :
Date d’enregistrement des
augmentations de capital
• Capitaux propres et assimilés Capital
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
19
Nature du point particulier :
Traitement comptable des
réductions de capital
Cas de rachat par la société de ses
propres titres / Cas de réduction de
capital
L’enregistrement de la réduction de
capital doit-il être effectué dès la date de
la tenue de l’assemblée qui l’a décidé ou
à l’expiration du délai d’opposition des
créanciers ?
 Réduction motivée par des pertes
 Réduction non motivée par des pertes
 En règle, l’enregistrement comptable de la réduction de
capital peut être effectué :
 lorsque l’opération est définitive, c’est à dire dès la décision
de l’assemblée ;
 Toutefois, cette réduction ne devrait être enregistrée qu’après
l’expiration du délai d’opposition des créanciers dans les cas
suivants :
• l’AGE s’étant bornée à autoriser l’augmentation de capital,
et a donné les pouvoirs au conseil pour la constater au vu
des oppositions éventuelles des créanciers; et,
• dans le cas où la décision de l’AGE est soumise à la
condition suspensive de l’absence d’opposition.
• Capitaux propres et assimilés Capital
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
20
Anomalies et risques:
 Absence d’enregistrement des
mouvements affectant le
capital
 Perte de plus des trois quarts
du capital social
Organisation minimale à respecter
 Existence d’une procédure de
communication des PV de
l’assemblée générale au
service comptable et financier
 …
 Rapprochement des PV de l’AGE avec les écritures ayant
affecté le capital social
 Vérification de l’enregistrement approprié des frais sur
augmentation de capital (droits d’enregistrement et autres
frais ) au compte concerné des « non-valeurs » : frais sur
augmentation de capital
 Apprécier les mesures prises par l’assemblée dans le cas où
les pertes cumulées ont absorbé plus des trois quarts du
capital social
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• Capitaux propres et assimilés Capital
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
21
Nature du point particulier :
Traitement comptable des primes
liées au capital
Quelle est la définition juridique des
primes liées au capital : prime
d’émission, prime d’apport, prime de
fusion ?
 Définition juridique : la prime d’émission ou
d’apport a pour objet d’égaliser les droits des
actionnaires anciens et nouveaux lorsqu’il existe
des réserves ou des plus-values d’actifs
apparentes ou occultes.
 Mode d’utilisation des primes liées au capital :
en règle, elles peuvent soient être distribuées ou
servir à doter un compte de réserve (exemple :
réserve légale).
• Capitaux propres et assimilés Primes
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
22
Quel est le régime applicable à l’écart de
réévaluation, qui résulte de la
réévaluation de l’ensemble des
immobilisations corporelles et financières
de la société conformément aux
dispositions de la loi comptable ?
En vertu de la loi comptable, l’entreprise peut réévaluer
l’ensemble de ses immobilisations corporelles et
financières, à l’exclusion des immobilisations
incorporelles. Cette réévaluation dite libre vise
généralement à faire ressortir une situation nette
« corrigée » qui reflète l’image réelle de l’assise
financière de l’entreprise.
Selon la loi, l’écart entre la valeur actuelle des biens
réévalués et leur valeur nette d’amortissement, doit être
inscrit distinctement au passif du bilan. Cet écart ne peut
faire l’objet de distribution ni servir à compenser des
pertes ; mais il peut être incorporé au capital. Toutefois,
la réévaluation « libre » n’est pas neutre sur le plan fiscal.
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
de l’écart de réévaluation et son
affectation
• Capitaux propres et assimilés Ecart de réévaluation
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
23
Anomalies et risques :
 Intégration dans le champ de la
réévaluation de biens non
éligibles (immobilisations
incorporelles ..)
 Enregistrement de l’écart de
réévaluation directement en
produits
 Affectation irrégulière de l’écart
de réévaluation
Organisation minimale à respecter :
 Décision de réévaluation
effectuée selon une procédure
fiable en recourant aux
consultants et spécialistes
nécessaires pour cette opération
 Vérification de la réalisation de la réévaluation
conformément à la procédure prédéfinie et validée avec
des consultants externes spécialisés
 Contrôle de l’état définitif relatif aux biens réévalués et du
mode de calcul de l’écart de réévaluation
 Vérification de l’inscription de l’écart de réévaluation au
compte approprié du passif et contrôle de son affectation
ultérieure exclusivement à l’augmentation de capital
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• Capitaux propres et assimilés Ecart de réévaluation
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
24
Quelle est la base de calcul de la réserve
légale ?
Quelles sont les modalités possibles
d’affectation de la réserve légale ?
En vertu de la loi, la dotation à la réserve légale est
effectuée par le prélèvement d’un vingtième au moins sur
le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures.
Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la
réserve atteint le dixième du capital social nominal ;
toutefois, rien n’empêche à ce qu’il soit affecté à la
réserve légale des sommes en excédent de ce seuil.
Au cours de la vie sociale, la réserve légale ne peut être
distribuée aux actionnaires ou associés; toutefois, rien
n’interdit à ce que la réserve légale soit incorporée au
capital à condition que son montant soit reconstitué par
la suite.
Nature du point particulier :
Mode de constitution et
d’enregistrement comptable de la
réserve légale
• Capitaux propres et assimilés Réserve légale
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
25
Comment enregistrer dans les comptes
l’impact des changements comptables :
s’agit-il d’imputer cet impact sur les
capitaux propres ou le résultat de
l’exercice ?
Les changements comptables peuvent concerner :
🖝 les méthodes comptables
🖝 les estimations
🖝 les options fiscales
🖝 les corrections d’erreurs
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement de
l’impact des changements de
méthodes comptables
• Capitaux propres et assimilés Résultat
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
26
Comment calculer l’impact des
changements : s’agit-il de procéder à ce
calcul d’une façon rétrospective ou
prospective ?
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement de
l’impact des changements de
méthodes comptables
Rétrospectif Prospectif
Changement de
méthodes
comptables
Oui (calcul à
l’ouverture de
l’exercice)
Oui en cas de
difficulté d’estimation
du calcul rétrospectif
Changements
d’estimation et de
modalités
d’application
Oui
Changements
d’options fiscales
Oui
Corrections
d’erreurs
Oui, car portent
toujours sur des
opérations passées
• Capitaux propres et assimilés Résultat
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
27
Comment comptabiliser l’impact des
changements comptables : s’agit-il
d’enregistrer cet impact au niveau des
capitaux propres ou au compte de
résultat ?
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement de
l’impact des changements de
méthodes comptables
Obligatoirement en
capitaux propres
Obligatoirement en
résultat
Changement de
méthodes
comptables
Oui (dès l’ouverture de
l’exercice au compte
« report à nouveau sauf
exception)
Exception si le
changement porte sur
des charges ou
provisions par nature
déductibles
Changement
d’estimation et
de modalités
d’application
Oui
Changement
d’options fiscales
Oui
Correction
d’erreurs
Exception si les
conséquences de l’erreur
étaient passées dans les
capitaux propres
Oui, si les
conséquences de
l’erreur étaient passées
en résultat
• Capitaux propres et assimilés Résultat
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
28
Anomalies et risques :
 Absence de prise en compte
comptable appropriée des
changements comptables
intervenus durant l’exercice
Organisation minimale à respecter :
 Procédures d’appréciation des
situations de changements
comptables et des modalités de leur
prise en compte en comptabilité
 Recenser les changements comptables intervenus
au cours de l’exercice et appréciation du mode de
prise en compte de leur impact sur le plan
comptable
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• Capitaux propres et assimilés Report à nouveau Résultat
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
29
ILLUSTRATION :
Traitement d’un changement de méthode
Suite à son entrée dans un groupe,
la société ABC a modifié la
méthode d’évaluation de ses
stocks de marchandises (passage
du CMP au FIFO) :
Stocks CMP FIFO
La variation de stock s’élevant à 1.100 (4.100-3.000 ) s’analyse
comme suit :
 Impact sur le stock d’ouverture du changement du CMP au FIFO :
3.200-3.000 = 200
 Variation réelle de l’exercice évaluée en Fifo : 4.100-3.200 = 900
 L’impact sur le stock d’ouverture après impôt s’ élève à : 140 ( 200
– 200*30%).
L’enregistrement de la variation du stock est comme suit :
3 Stock final 4.100
Au 31/12/N 3000 3.200 3 Stock initial 3.000
Au 31/12/N+1 4.100 6 Variation de stock 900
1 Report à nouveau 140
7 Produit non courant 60
• Capitaux propres et assimilés Report à nouveau Résultat
30
II. Le contrôle de la balance
A quel moment la subvention doit-elle
être enregistrée ?
Les subventions d’investissement sont des
subventions dont bénéficie l’entreprise en vue
d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées
ou de financer des activités à long terme.
Ces subventions doivent être comptabilisées
lorsqu’il devient raisonnablement certain que :
 l’entreprise pourra se conformer aux
conditions attachées à l’octroi des
subventions ;
 et les subventions seront effectivement
perçues.
Nature du point particulier :
Date d’enregistrement comptable
des subventions
• Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
31
Comment rapporter les subventions reçues
au compte de produits et charges ?
Le montant des subventions est inscrit parmi les capitaux
propres assimilés. Il est rapporté au compte de produits et
charges selon les modalités qui suivent :
• Cas de subvention qui finance une immobilisation
amortissable : la reprise s’effectue sur la même durée et au même
rythme que l’amortissement de la valeur de l’immobilisation acquise
ou créée au moyen de la subvention
• Cas de subvention qui finance une immobilisation non
amortissable : la reprise est étalée sur le nombre d’années pendant
lesquelles l’immobilisation est inaliénable aux termes du contrat; à
défaut de clause d’inaliénabilité, le montant de la reprise de chaque
exercice est égal au dixième du montant de la subvention
NB : Des dérogations à ces modalités peuvent être admises si des
circonstances particulières le justifient (régime juridique de l’entité,
l’objet de son activité, les condition inhérentes à l’octroi de la
subvention …)
Nature du point particulier :
Mode de rapport des subventions
aux résultats
• Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
32
Anomalies et risques :
 Absence de reprise adéquate en
produits des subventions
d’investissement
 Absence de solde du reliquat des
subventions d’investissement
figurant au passif au titre des
immobilisations cédées ou sorties
de l’actif
Organisation minimale à respecter :
 Procédures de suivi des reprises
des subventions d’investissement et
de la situation des biens
immobilisés correspondants
 Sur la base de l’état de suivi des reprises des
subventions d’investissement (tableau détaillé de
reprise des subventions reçues), vérifier la régularité
des reprises comptables des subventions ainsi que le
retraitement des subventions afférentes des biens
cédés ou sortis de l’actif.
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• Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
33
Quelle est la nature de l’amortissement
dérogatoire?
L’amortissement dérogatoire ne correspond pas à l’objet
normal d’un amortissement pour dépréciation mais il est
comptabilisé en application de textes particuliers.
Dans ce contexte, doit être traité comme amortissement
dérogatoire, la part d’amortissement dégressif jugée
excédentaire par rapport à l’amortissement
économiquement justifié.
En revanche, lorsque les conditions d’utilisation d’un bien
déterminé justifient un amortissement économique
accéléré, c’est l’amortissement dégressif qui doit être
pratiqué : la dotation d’exploitation est enregistrée sur la
base de l’annuité résultant du système dégressif.
Nature du point particulier :
Distinction entre amortissement
dérogatoire et amortissement
dégressif
• Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
34
Comment l’amortissement dérogatoire
doit-il être rapporté au compte de
produits et charges ?
L’amortissement dérogatoire est repris au compte de
produits et charges en fonction de la durée de vie des
immobilisations concernées. Généralement, la reprise de
cet amortissement doit intervenir à compter de la moitié de
la durée d’amortissement des biens en question.
Toutefois, en cas de cession des biens amortissables, la
quote-part d’amortissement dérogatoire non encore
reprise au CPC, est soldée par le crédit du compte
« reprise non courantes d’amortissements dérogatoires ».
NB : Il est rappelé que l’amortissement dégressif fiscal a été introduit
par l’article 7 ter de la loi relative à l’IS qui a prévu des
coefficients multiplicateurs en fonction de la durée
d’amortissement; soit
 1,5 si la durée est de 3 ou 4 ans
 2 si la durée est de 5 ou 6 ans
 3 si la durée est supérieure à 6 ans.
Nature du point particulier :
Distinction entre amortissement
dérogatoire et amortissement
dégressif
• Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
35
Anomalies et risques :
 Absence de reprise adéquate en
produits des amortissements
dérogatoires
 Absence de solde du reliquat des
amortissements dérogatoires figurant
au passif au titre des immobilisations
cédées ou sorties de l’actif
Organisation minimale à respecter :
 Procédures de suivi des reprises des
amortissements dérogatoires et de la
situation des biens immobilisés
correspondants
 Sur la base de l’état détaillé de suivi des
amortissements dérogatoires (tableau
individualisé des amortissements dérogatoires),
vérifier la régularité des reprises comptables des
amortissements ainsi que le retraitement des
amortissements afférents aux biens cédés ou
sortis de l’actif.
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• Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
36
Comment doter les réserves
réglementées lorsque le montant du
bénéfice distribuable est inférieur à celui
de la reprise de provision ?
 Ni la loi, ni la doctrine n’a précisé le mode d’affectation
de la provision en réserves réglementées lorsque le
montant du bénéfice distribuable après dotation à la
réserve légale est inférieur à celui de la reprise de
provision. En effet, dans une telle situation, le montant
de l’insuffisance d’affectation constatée, peut – il être
reporté sur le ou les exercices qui suivent ou faut-il
procéder à un prélèvement sur les autres comptes de
réserves.
 En ce qui concerne l’affectation des sommes inscrites
dans le compte « réserves réglementées »,
l’incorporation au capital ne pose pas de difficulté
particulière; toutefois, l’imputation au déficit fiscal
reportable peut poser des difficultés; en effet, cette
affectation serait possible s’il existe un report à
nouveau débiteur, sur lequel sera imputé le montant de
la réserve réglementée et en parallèle un réintégration
extra-comptable du même montant peut être réaliser
pour l’imputation sur les déficits fiscaux reportables.
Nature du point particulier :
Mode de constitution et
d’enregistrement comptable des
réserves réglementées
• Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
37
• Dettes de financement
• Emprunts obligataires
• Emprunts auprès des établissements de crédit
• Dettes rattachées à des participations
• Charges d’intérêt
BILAN
CPC
38
C
O
M
P
T
E
S
II. Le contrôle de la balance
 Dettes de financement
Anomalies et risques :
 Non enregistrement des remboursements
d’emprunts ou des charges d’intérêts
 Non enregistrement des encaissements sur
remboursement de prêts ou des produits
financiers correspondants
 Non enregistrement d’opération liées aux
emprunts ou prêts
 Absence de conversion des soldes en devises
sur la base du cours de change à la clôture
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’une fiche extra-comptable de suivi par
prêt et par emprunt
 Disposer des tableaux de variation des emprunts
et prêts durant l’exercice
 Envoi régulier de correspondance pour
confirmation des soldes de ces prêts et emprunts
 Rapprocher les soldes comptables des comptes :
emprunts et charges d’intérêt avec les contrats
d’emprunt et les échéanciers correspondants
 Rapprochement des confirmations des soldes
d’emprunts et de prêts avec les soldes comptables
 Vérification de la cohérence des charges d’intérêts
(produits) avec les soldes moyens des capitaux
empruntés (prêtés) de l’exercice en procédant aussi à
une revue analytique
 Vérifier au niveau des emprunts en devises, la régularité
de leur conversion sur la base du cours de clôture
 Emprunts
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II. Le contrôle de la balance
Contrôles
39
 Provisions pour risques et charges
• DEP pour risques et charges
• Reprises sur provisions pour risques et
charges
BILAN
CPC
40
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Provisions pour risques
• Provisions pour litiges
• Provisions pour garanties données aux clients
• Provisions pour pertes de change
Provisions pour charges
• Provisions pour impôts
• Provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices
II. Le contrôle de la balance
Quelle est la nature des provisions pour
risques et charges ?
Les provisions pour risques et charges sont
destinées à couvrir des risques et charges
nettement précisés quant à leur objet, que des
évènements en cours rendent probables.
A cet égard :
 les risques et charges à couvrir doivent être
nettement circonscrits quant à leur nature
 les risques et charges couverts doivent être
probables et non éventuels, déterminés
quant à leur montant ou quant à leur date de
survenance
Nature du point particulier :
Nature des provisions et fait
générateur de constitution
 Provisions pour risques et charges  Provisions
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
41
Quelles sont les conditions de
constitution de ces provisions ?
Les provisions qui peuvent être constituées doivent
remplir les conditions de fond et de forme prévues en la
matière :
 Conditions de fond : (1) la dépréciation ou la
charge doit être nettement précisée (2) la charge
ou la perte doit être évaluée avec une
approximation suffisante (3) la charge ou la perte
doit apparaître comme probable (4) la probabilité
de la dépréciation ou de la charge doit résulter
d’un événement survenu au cours de l’exercice
 Conditions de forme : les provisions doivent être
effectivement constatées en comptabilité et
figurer dans le tableau des provisions
Nature du point particulier :
Nature des provisions et fait
générateur de constitution
 Provisions pour risques et charges  Provisions
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
42
Quel est le fait générateur de constitution
des provisions pour risques et charges ?
En vertu des textes, il doit être tenu compte des risques et
pertes qui ont pris naissance au cours de l’exercice ou
d’un exercice antérieur, même s’ils ne sont connus
qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle de
l’établissement des comptes :
🖝 Provision pour litige : provision à constituer s’il
existe un litige à la clôture de l’exercice ou qu’une
action en justice est déjà engagée. Le montant de la
provision correspond à la somme que l’entreprise
risque de devoir payer à l’issue du litige.
🖝 Provisions pour garanties données aux clients :
provision à constituer sur la base des dépenses
susceptibles d’être engagées du fait de la garantie
jouant sur les biens vendus ou les travaux réalisés.
L’évaluation de cette provision s’appuie généralement
sur des statistiques.
Nature du point particulier :
Nature des provisions et fait
générateur de constitution
 Provisions pour risques et charges  Provisions
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
43
Quel est le fait générateur de constitution
des provisions pour risques et charges ?
Toutefois, sur le plan fiscal, la déductibilité de ces
provisions peut être assortie de certaines
conditions :
- En règle, la provision pour litige est
déductible dès qu’un recours judiciaire est
enclenché à l’encontre de la société.
- En revanche, selon la doctrine fiscale, la
provision pour garanties données aux clients
n’est pas déductible.
Nature du point particulier :
Nature des provisions et fait
générateur de constitution
 Provisions pour risques et charges  Provisions
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
44
 Provisions pour risques et
charges :
 Provision pour litige sans
existence de solution judiciaire
 Provision pour départ de
personnel forfaitaire et sans
signification au personnel
concerné
 Vérifier le respect des conditions de déductibilité
fiscale des provisions sur :
 Litiges : vérifier l’engagement d’une solution
judiciaire, ou l’existence d ’un premier jugement
 Départ du personnel : vérifier l’existence de
dossiers de personnel et d’acceptation des
personnes concernées
 Identifier les provisions régulièrement constituées mais
devenues sans objet durant l’exercice mais non reprises
comptablement
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Provisions pour risques et charges  Provisions
45
II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements
Immobilisations en non-valeurs
 Frais préliminaires
 Charges à répartir sur plusieurs exercices
 Primes de remboursement des obligations
 Amortissements des immobilisations en non-
valeurs
Immobilisations incorporelles
 Immobilisations en recherche et
développement
 Brevets, marques, droits et valeurs similaires
 Fonds commercial
 Autres immobilisations incorporelles
 Amortissements des immobilisations
incorporelles
BILAN
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II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements
Immobilisations corporelles
 Terrains
 Constructions
 Installations techniques, matériel et outillage
 Matériel de transport
 Mobilier, matériel de bureau et aménagements
 Autres immobilisations corporelles
 Immobilisations corporelles en cours
 Avances et acomptes versés sur commandes
 Amortissements des immobilisations
corporelles
Immobilisations financières
 Prêts immobilisés
 Autres créances financières
 Titres de participation
 Autres titres immobilisés
BILAN
47
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S
II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements
 Dotations aux amortissements
 Immobilisation incorporelle/corporelle produite
par l’entreprise pour elle-même
 Valeur nette d’amortissement des
immobilisations corporelles / financières cédées
 Produits financiers
 Produits de cession des immobilisations
corporelles / financières
CPC
48
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II. Le contrôle de la balance
Quelle est la durée d’amortissement des
non-valeurs ?
 En règle générale, sur le plan comptable, les non-
valeurs sont amorties selon un plan et dans un
délai maximum de cinq ans. Toutefois, les
limitations prévues par la législation sur les sociétés
commerciales en matière de distribution de
dividendes peuvent influencer le plan
d’amortissement. En effet, selon l’article 328 de la loi
sur les sociétés anonymes, les frais de constitution
doivent être entièrement amortis avant toute
distribution de dividendes.
 Sur le plan fiscal, les frais d’établissement peuvent
être amortis sur les premiers exercices bénéficiaires
ou faire l’objet d’un amortissement constant sur 5
ans.
Nature du point particulier :
Mode d’amortissement des non-
valeurs
• Immobilisations / investissements  Immos en non-valeurs
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
49
Comment est faite l’évaluation de ces
éléments lors de leur inscription à l’actif
et sur quelle durée sont-ils amortis ?
 Les montants inscrits parmi les brevets,
marques, licences et assimilés correspondent à
des dépenses faites pour l’obtention de
l’avantage que constitue la protection accordée
sous certaines conditions, au titulaire d’un
brevet, d’une marque, d’un procédé, …
 Ces droits sont inscrits à l’actif pour leur coût
d’acquisition s’ils sont acquis ou leur coût de
production s’ils sont créés.
 Ils sont amortis sur leur durée probable
d’utilisation ou de leur durée de protection.
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
et d’amortissement des
concessions, brevets, marques,
licences et logiciels
 Immobilisations / investissements  Immos incorporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
50
Est-ce que ces éléments peuvent être
amortis et selon quelles modalités ?
 Droit au bail : En règle, le droit au bail acquis séparément, n’est
pas amorti, et ce lorsque l’entreprise bénéficie de la législation sur
la propriété commerciale. En revanche, dans le cas contraire, le
droit au bail peut être amorti soit sur la durée du bail ou le cas
échéant en totalité dès le premier exercice s’il s’agit d’une location
précaire (locaux pouvant être repris à tout moment par le
propriétaire)
 Droit d’entrée (versé au propriétaire) : lorsque ce droit est
analysé comme un élément incorporel, il est inscrit à l’actif du bilan
sans donner lieu à amortissement; par contre, s’il constitue un
supplément de loyer, il est admis comme charge à répartir sur toute
la durée du bail.
 Fonds de commerce : en règle, le fonds de commerce n’est pas
amortissable. Toutefois, selon la doctrine, l’amortissement du fonds
de commerce serait possible s’il est prévisible lors de la création ou
l’acquisition du FDC, que ses effets bénéfiques sur l’exploitation
prendront fin à une date déterminée.
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
et d’amortissement du droit au
bail et du droit d’entrée
 Immobilisations / investissements  Immos incorporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
51
Quelles sont les particularités liées à la
détermination du coût d’entrée à l’actif ?
 Concernant les biens dont le prix est constitué d’une fraction
aléatoire, la valeur d’entrée correspond à la valeur réelle de ces
biens au jour de l’acquisition (cas de biens acquis moyennant le
versement de rentes viagères, moyennant un prix libellé en devises
ou moyennant un prix payable par annuités indexées).
 En ce qui concerne les biens immobiliers acquis par crédit-bail, la
valeur d’entrée correspond, à la date de levée de l’option, au prix
stipulé dans le contrat. Cette valeur doit normalement être éclatée
entre le prix d’acquisition du terrain et celui des constructions.
Signalons que la réglementation en vigueur ne prévoit,
contrairement à la réglementation française, aucun retraitement de
la valeur d’entrée à l’actif des biens acquis par crédit-bail.
 Les variations annuelles du prorata de déduction de la TVA sont
sans incidence sur la valeur d’entrée des immobilisations.
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
et d’amortissement
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
 Le coût d’acquisition de ces immobilisations ne comprend pas les
droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes. En
revanche, les honoraires des architectes sont compris dans le coût
des constructions.
52
Quelles sont les règles de distinction
entre charges et immobilisations ?
 En règle, doivent-être inscrits parmi les charges et
non à l’actif, les dépenses qui ont pour objet de
maintenir un élément d’actif dans sa consistance
initiale sans accroître notamment, sa durée
d’utilisation.
 A l’arrêté des comptes, il est procédé à la
comparaison entre la valeur actuelle et la valeur
nette d’amortissements pour chaque élément.
L’amoindrissement de la valeur d’un actif résultant
de causes dont les effets ne sont pas jugés
irréversibles est constaté par une provision pour
dépréciation ; dans le cas contraire, la
dépréciation est constatée comme un
amortissement exceptionnel.
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
et d’amortissement
Comment tenir compte de la valeur
actuelle à la date d’inventaire ?
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
53
Terrains et aménagements de terrains
Nature du point particulier :
Mode d’enregistrement comptable
et d’amortissement
 Les terrains autres que ceux d’exploitation, n’étant pas
amortissables, peuvent faire l’objet de dépréciation par voie
de constitution d’une provision : cas de terrains qui
deviennent inconstructibles selon une mesure
réglementaire.
 Les terrains de gisement faisant l’objet d’une exploitation
sont amortissable à l’exception du tréfonds.
En règle, l’amortissement de ces constructions doit être
prévu en fonction de leur retour au propriétaire du terrain ou
de leur destruction à la fin du bail. En effet, dans le cadre de
bail à construction (non régi expressément par la
réglementation), l’amortissement se fera sur :
 La durée du bail lorsque les constructions seront transférées gratuitement
au terme du bail ;
 La durée normale d’utilisation lorsque les transfert des constructions a lieu
moyennant le versement d’une indemnité ou si la durée du bail est
supérieur à la durée d’utilisation.
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
54
Quelles sont les conditions nécessaires
Nature du point particulier :
Mode de pratique de
l’amortissement et la révision du
plan d’amortissement
pour la révision du plan d’amortissement ?
qui suivent :
 modification des conditions d’exploitation (exemple : passage aux
trois-huit) ;
 modification dans l’appréciation de l’obsolescence du bien ;
 erreur d’estimation à l’origine de la durée de vie probable du bien.
A la date d’arrêté, si la valeur actuelle du bien est
notablement inférieure à sa valeur nette d’amortissement,
la différence entre ces deux valeurs peut faire l’objet :
 d’un amortissement exceptionnel si la dépréciation est définitive ;
 et d’une provision dans le cas contraire.
En règle, l’amortissement pour dépréciation consiste à
répartir le coût du bien sur sa durée probable d’utilisation
selon un plan d’amortissement.
La révision du plan d’amortissement établi par l’entreprise
pour les biens amortissables peut intervenir dans les cas
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
55
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Non constatation des dotations aux
amortissements correspondants
 Non transfert des immobilisations
achevées du compte immobilisations
en cours aux comptes appropriées
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’une fiche de suivi extra-
comptable par type
d’immobilisation
 Vérifier la nature des soldes du compte
d’immobilisations en cours
 Vérifier la comptabilisation des dotations aux
amortissements pour l’ensemble des immobilisations
achevées et utilisées
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 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
Contrôles
56
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
• Non-exhaustivité des
enregistrements comptables
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’un fichier extra-comptable
de suivi des immobilisations
 Inventaire physique des
immobilisations
 Établissement d’un budget
d’investissement par nature
 Rapprocher l’inventaire physique valorisé aux soldes
comptables.
 En l’absence d’un inventaire physique des
immobilisations :
• Vérifier l’existence physique des actifs importants-
Identification physique de l’ existant et vérifier leur
inscription en comptabilité
• Rapprocher le budget d’investissement avec les
soldes comptables et expliquer les écarts
• Vérifier que pour les contrats de crédit bail achevés,
les levées d’option ont été réalisées et les valeurs de
rachats sont immobilisées
• Vérifier la comptabilisation des sorties
d’immobilisations des biens retirés de l’entreprise
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 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
Contrôles
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II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Confusion entre charges et
immobilisations
Organisation minimale à respecter :
 Règles formalisées de distinction
entre charges et immobilisations
 S'assurer que n’ont pas été comptabilisées aux
comptes d’immobilisations des sommes concernant
les comptes d’entretien ou de réparation.
 Contrôler les grosses charges comptabilisées dans
les comptes d’entretien, réparation et maintenance.
 Examiner les rapports du service chargé de la
maintenance.
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 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
Contrôles
58
 S’assurer pour les plus importantes acquisitions
d’immobilisation que la valeur d’entrée respecte les
normes comptables .
 S’assurer que les retraits sont enregistrés à la
valeur d’origine.
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 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Erreur dans l’évaluation des
immobilisations
Organisation minimale à respecter :
 Règles d’évaluation des opérations
portant sur les immobilisations.
Contrôles
59
Anomalies et risques :
 Non-traitement des livraisons à soi-
même
Organisation minimale à respecter :
 Procédures de suivi, de traitement
et d’enregistrement des livraisons à
soi- même
 Vérifier la constatation des livraisons à soi- même
en respect de la législation comptable et fiscale.
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 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
60
Anomalies et risques :
 Erreurs sur le calcul des
amortissements
Organisation minimale à respecter :
 Plan d’amortissement par catégorie
d’immobilisation
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 S’assurer globalement de la concordance entre le
montant passé en charge et les mouvements du
bilan
 Calculer par catégorie de biens le rapport entre la
dotation d’amortissement et la valeur brute des
immobilisations et vérifier sa cohérence avec le taux
d’amortissement pratiqué
II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
Contrôles
61
II. Le contrôle de la balance
 Amortissement accéléré des frais
d’établissement en période
déficitaire
 Identifier sur le fichier des immobilisations les
amortissements pratiqués à des taux excessifs
devant donner lieu à retraitement
 Excédent d’amortissement lié à
l ’application de taux élevés par
rapport au taux en usage dans le
secteur d’activité de la société
 Recenser les véhicules de personnes dont la valeur
TTC excède 300.000 Dh et déterminer le surplus à
retraiter par rapport au seuil de 60.000 DH par an
 Surplus d'amortissement des
véhicules de personnes dont la
valeur dépasse 300.000 TTC
 Identifier sur l’état d’amortissement les
immobilisations ayant fait l’objet d’amortissement
accéléré
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
62
 Actifs immobilisés mis
gratuitement à la disposition
de tiers : il s’agit de la mise à
disposition de locaux
appartenant à la société ou
loués par elle, au profit de
tiers, sans rémunération, telle
que la mise à disposition de
locaux au profit de sociétés du
groupe, ainsi que des matériels
et installations divers
 Identifier les biens, propriété de la société ou loués
par elle, mis à la disposition gratuite de tiers (sociétés
du groupe,…)
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Immobilisations / investissements  Immos corporelles
63
II. Le contrôle de la balance
II. Le contrôle de la balance
S’assurer que :
🞂 La durée d’amortissement n’excède pas cinq exercices y compris celui
de leur engagement ;
🞂 La règle de prorata temporis n’a pas été appliquée pour le calcul des
amortissements ;
🞂 Les immobilisations en non valeur totalement amorties sont retirées de
l’actif ;
🞂 La société ne distribue pas de bénéfices tant que les frais de premier
établissement ne sont pas amortis totalement.
🞂 Pour les primes de remboursement des obligations, la durée d
’amortissement retenue est déterminée soit en fonction du prorata des
intérêts courus, soit en fonction du prorata de la durée de l ’emprunt ;
🞂 Les frais d’augmentation de capital sont amortis au plus tard à
l’expiration du cinquième exercice suivant celui au cours duquel ils ont
été engagés. Ces frais peuvent être imputés sur le montant des primes
d’émission afférentes à cette augmentation.
 Immobilisations / investissements
 Immos Incorporelles et corporelles
64
II. Le contrôle de la balance
S’assurer que :
🞂 La société ne distribue pas de dividendes tant que les frais de recherche et
développement ne sont pas amortis totalement ;
🞂 Les formalités de dépôts de marques et de brevets ont été correctement effectuées et
que l ’amortissement est pratiqué en liaison avec la durée de protection accordée ;
🞂 S’assurer que le fond commercial conserve toujours sa valeur ;
🞂 Lorsqu’un fonds commercial, qui ne bénéficie pas de protection juridique est amorti,
l’amortissement est réintégré fiscalement ;
🞂 Le droit au bail n’est pas amorti.
🞂 Les dotations aux amortissements de la période sont justifiées ;
🞂 Les amortissements ne sont pas irrégulièrement différés ;
🞂 Le total des amortissements pour dépréciation et des amortissements dérogatoires
pratiqués sur chaque élément de l’actif depuis son acquisition n’est pas inférieur au
cumul de l’amortissement linéaire calculé après la durée normale d’utilisation.
🞂 La méthode et le taux d’amortissement sont les même d’un exercice à l’autre ;
🞂 L’entreprise a comptabilisé pour chaque immobilisation un amortissement au moins
égal au linéaire cumulé ;
 Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles
65
II. Le contrôle de la balance
🞂 Les amortissements dégressifs ne sont calculés que sur des biens
acquis neufs et amortissables sur une durée supérieure ou égale à 3
ans ;
🞂 La société a utilisé toutes les possibilités fiscales offertes
(amortissements dégressif ou exceptionnel, immobilisations
subventionnées )
🞂 En cas de cession, les amortissements dérogatoires afférents aux biens
cédés sont repris.
🞂 S’assurer que :
🞂 Les comptes d’immobilisations sont correctement établis, conformément
aux principes comptables généralement admis notamment celui de la
permanence des méthodes d’évaluation ;
🞂 Les frais de recherche fondamentale n’ont pas été immobilisés ;
🞂 Les frais de recherche liés à des commandes ne sont pas immobilisés ;
🞂 Tous les engagements liés aux immobilisations sont correctement
reflétés dans les états de synthèse.
 Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles
66
DISTINGUER ENTRE IMMOBILISATIONS – STOCKS ET
CHARGES
Immobilisations
• Biens utilisés
durablement
• Augmentation de la
valeur de l’actif net
• Grosses réparations
• Emballages
identifiables
• Outillage spécifique à
une commande
• Animaux de trait ou
reproducteurs
Stocks
• Biens utilisés dans le
cycle de production
ou de
commercialisation
• Par rapport à l’Objet
et l’activité courante
• Pièces de rechanges:
utilisation différée
• Catalogues, imprimés
et fournitures
consommables:
utilisation différée
• Animaux
reproducteurs
• Emballages non
identifiables
• Emballages perdus
Charges
• Réparation et
entretien
• Maintenance des
éléments de l’actif
• Pièces de rechanges
consommées
immédiatement
• Certains
aménagements
• Frais de réfection
67
🞂 S’assurer de l’existence physique des immobilisations ;
🞂 S’assurer de la comptabilisation des livraisons à soi-même
d’immobilisations ;
🞂 S’assurer de la comptabilisation des cessions et retraits
d’immobilisations
🞂 S’assurer que les acquisitions sont effectivement immobilisables ;
🞂 Que leur valeur est déterminée dans le respect des principes
comptables ;
🞂 Que les dotations aux amortissements de la période sont justifiées.
🞂 S’assurer de la permanence des méthodes au niveau de
l’amortissement.
II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles
68
Comment déterminer la valeur
d’inventaire des titres de participation ?
Nature du point particulier :
Mode d’évaluation à la date
d’arrêté des comptes des titres de
participation
Cas où les dépenses engagées ont pour seul objet de
maintenir le bien en état d’utilisation conforme à la
nouvelle réglementation : ces dépenses sont
constitutives de charges et non d’immobilisations.
 Immobilisations / investissements  Immos financières
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
 En règle, à la date d’arrêté des comptes, les titres de
participation cotés ou non, sont évalués à leur valeur
d’utilité représentant ce que l’entité accepterait de
décaisser pour obtenir cette participation si elle avait à
l’acquérir.
 A cet égard, peuvent être pris en considération pour
l’estimation de cette valeur les éléments ci-après à
condition que leur évolution ne résulte pas de
circonstances accidentelles :
 rentabilité et perspective de rentabilité ;
 capitaux propres ;
 perspectives de réalisation, conjoncture économique ;
 cours moyen de bourse du dernier mois ;
 et les motifs d’appréciation sur lesquels repose la
transaction d’origine.
69
Comment déterminer la valeur
d’inventaire des titres immobilisés autres
que de participation ?
Nature du point particulier :
Mode d’évaluation à la date
d’arrêté des comptes des prêts
immobilisés
En règle, à la date d’arrêté des comptes, ces titres
sont évalués par référence à leur valeur actuelle :
 les titres cotés sont évalués au cours moyen du
dernier mois ;
 les titres non cotés sont estimés à leur valeur
probable de négociation : valeur actuelle
déterminée à partir de critères objectifs,
notamment à partir des derniers comptes
annuels.
 Immobilisations / investissements  Immos financières
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
70
II. Le contrôle de la balance
 Octroi d’avances financières
sans rémunération ou en
contrepartie d’intérêts
insuffisants : il s’agit des prêts
immobilisés au profit du
personnel ou des sociétés du
groupe, et qui ne sont pas
rémunérés selon les
conditions normales du
marché
 Identifier les prêts immobilisés et vérifier le
niveau normal de la rémunération appliqué
suivant les conditions du marché
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Immobilisations / investissements  Immos financières
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II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements
 Abandon de créances
financières non justifiés
 Provisions pour dépréciation
des titres et valeurs de
placement non suffisamment
justifiées : absence des états
financiers des sociétés
concernées ou de cotation des
titres en question
 Identifier les pertes sur créances liées à des
participations qui constituent des abandons assimilés
à des libéralités
 Vérifier que les provisions pour dépréciation sont
suffisamment documentées et justifiées
 Immos financières
Opération à retraiter Démarche à suivre
72
S’assurer :
🞂 Que les participations, les créances rattachées à des participations
et les prêts sont justifiés, ne font pas l’objet de dépréciation et que
les produits correspondants ont été correctement rattachés à
l’exercice clos ;
🞂 S’assurer que les cessions et transferts de titres ont été enregistrés ;
🞂 De la correcte comptabilisation et de l’évaluation des dépôts et
cautionnements donnés.
🞂 S’assurer de l’inexistence de prêts accordés aux administrateurs ou
aux gérants (conventions interdites).
II. Le contrôle de la balance
 Immobilisations / investissements  Immos financières
73
 Production / stocks
 Marchandises
 Matières et fournitures consommables
 Produits en cours
 Produits intermédiaires et produits résiduels
 Produits finis
 Provision pour dépréciation des stocks
 Variations des stocks
 Dotations aux provisions pour dépréciation de
l’actif circulant
 Reprises sur provisions pour dépréciation de
l’actif circulant
BILAN
CPC
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II. Le contrôle de la balance
 Production / stocks
Quel est le traitement des pièces
de rechange ?
Nature du point particulier :
Mode de traitement des pièces de
rechange  En règle, les pièces de rechange destinées à remettre en
état des bâtiments, outillages ou matériels doivent être
comprises dans les stocks, lorsque, pouvant être
considérées comme consommées dans l’exploitation,
elles restent sans influence sur la valeur que comportent
à l’actif les éléments à la remise en état desquels elles
sont utilisées.
En ce qui concerne les emballages, seuls les emballages
non récupérables doivent figurer dans les stocks;
 En revanche, sont exclues des stocks :
🖝 les pièces de rechange des grands outillages qui sont
indispensables pour en maintenir le potentiel de
production et sont inutilisables pour tout autre emploi,
🖝 les pièces et matériels qui sont destinés à être
incorporés, dès leur acquisition, dans l’actif immobilisé de
l’entreprise.
 Stocks
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
75
Anomalies et risques :
 Valeur erronée des stocks en fin
d’exercice
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’un inventaire permanent des
stocks
 Réalisation d’un inventaire physique
des stocks en fin d’exercice
• Suivi de l’inventaire physique :
 S’assurer que les quantités en stock ont été
corrigées pour correspondre avec les relevés
d’inventaires physiques
 S’assurer que la nature et le niveau des stocks sont
en rapport avec l’activité de la société.
• Valorisation :
 S’assurer que la valorisation des stocks est
correctement effectuée selon des méthodes
identiques à celles de l’exercice précédent.
• Provisions :
 S’assurer que les provisions pour dépréciation sont
suffisantes, couvrent bien les articles endommagés
obsolètes ou à rotation lente, et ceux dont la valeur
de réalisation est inférieure au coût de revient.
• Cut - Off :
 S’assurer que l’indépendance des exercices a bien
été respectée
Risqu
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 Production / stocks  Stocks
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
76
 Production / stocks
 Provisions pour dépréciation des
stocks constituée forfaitairement et
sans référence à des normes
sectorielles (sa basant sur la rotation
des stocks)
 Vérifier le respect des conditions de déductibilité
fiscale et l’utilisation des normes admises
 Identifier les provisions régulièrement constituées
mais devenues sans objet durant l’exercice mais non
reprises comptablement
 Provision/dépréciation des stocks
Opération à retraiter Démarche à suivre
77
II. Le contrôle de la balance
 Ventes / clients
 Clients
 Clients – retenue de garantie
 Clients douteux ou litigieux
 Clients, effets à recevoir
 Clients, factures à établir
 Provision pour dépréciation des comptes
clients
• Ventes de marchandises
• Ventes de biens et services produits
• RRR accordés par l’entreprise
• DEP pour dépréciation des comptes clients
• Reprises sur provisions pour dépréciation des
comptes clients
• Pertes sur créances irrécouvrables
BILAN
CPC
78
C
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II. Le contrôle de la balance
II. Le contrôle de la balance
 Ventes / clients  Clients
Nature du point particulier :
Traitement des créances en
monnaies étrangères  A l’arrêté, il y a lieu de convertir en dirhams les créances
libellées en devises au taux de clôture, et de comptabiliser
la différence de change corrélative dans les comptes
d’écart de conversion appropriés.
Quel est le traitement à l’arrêté des
créances sur les clients étrangers ?
 Les pertes latentes induites par les variations des cours
de change donnent lieu, en respect du principe de
prudence, à la constitution d’une provision pour risques
et charges. En cas d’existence d’une couverture de
change, cette provision est à limiter à hauteur du risque
non couvert.
Mode de traitement
79
II. Le contrôle de la balance
ILLUSTRATION :
Traitement des créances en monnaies étrangères
 Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :
 Client français : 12.500 euros (1euro = 11,05 DH) / cours à la date d’entrée de la créance
 A la date de l’inventaire, le cours de change s’établit comme suit : (1 euro = 11,20 DH)
 Traitement comptable à l’inventaire
3421 Client français (11,20 – 11,05) x 12.500 1.875,00
4701 Ecart de conversion passif
(augmentation des créances circulantes)
1.875,00
Pas d’incidence sur le compte de résultat
 Traitement fiscal
Réintégration au résultat fiscal du gain latent établi à 1.875,00 DH
 Ventes / clients  Clients
80
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Absence de facturation exhaustive
des quantités livrées ou services
rendus
 Absence de maîtrise des retours de
produits et marchandises
Organisation minimale à respecter :
 Existence d’une procédure des
ventes respectant les règles du
contrôle interne
 Tenue d’un registre des commandes
et des livraisons et facturation
correspondante
 Contrôler l’exhaustivité de facturation sur la base de
la revue du fichier relatif aux commandes et
livraisons et facturation correspondante et s’assurer
de l’enregistrement en comptabilité des provisions au
titre des factures à émettre.
 Identifier les anomalies et opérations particulières en
s’assurant de la régularité de leur traitement.
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 Ventes / clients  Clients
Contrôles
81
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Enregistrement comptable non
exhaustif des factures
 Non enregistrement des certains
encaissements sur ventes
Organisation minimale à respecter :
 Enregistrement des factures selon
leur ordre numérique
 Rapprocher globalement les totaux du fichier de
suivi de la facturation (données du département
commercial) avec les produits enregistrés en
comptabilité
 Revoir la régularité des analyses des comptes
clients
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 Ventes / clients  Clients
Contrôles
82
Anomalies et risques :
 Absence de relance des arriérés clients
 Absence des constitution des
provisions pour dépréciation de
certaines créances clients
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’une balance âgée des créances
clients
 Instauration d’une procédure de
relance automatique des créances
clients dépassant les délais accordés
 Détecter à partir de la balance âgée des clients, les
arriérés et apprécier la régularité et l’exhaustivité des
provisions constituées
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 Ventes / clients  Clients
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
83
Anomalies et risques :
 Non maîtrise de la TVA facturée
(risque d’erreurs dans
l’établissement des déclarations de
TVA)
Organisation minimale à respecter :
 Tenue des comptes de clients et de
ventes en distinguant les opérations
imposables et celles non imposables
à la TVA
 Tenue des comptes de TVA par type
de taux de TVA (7%,10%,14%, et 20%)
 Examen de la TVA facturée déclarée :
Comptes « client »TTC au début de l’exercice
+ Effets à recevoir
+ Chèques à l’encaissement
+ Ventes TTC (par taux de TVA)
-
( Comptes « clients » TTC en fin d’exercice
+ effet recevoir
+ chèques à l’encaissement )
= Encaissement à déclarer à comparer avec les
encaissements déclarés en matière de TVA
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 Ventes / clients  Clients
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
84
Anomalies et risques :
 Existence de produits de location de
biens immobilisés non comptabilisés
 Existence de redevances sur brevets
ou autres non comptabilisés
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’un état de suivi des biens
donnés en location ou qui génèrent
des produits ainsi que des licences
 Rapprochement de la liste des biens et des contrats
de location avec les montants figurant en produits (et
avec l’état figurant à l’ETIC, en portant une attention
particulière aux produits à recevoir
 Rapprochement des contrats de licence conclus avec
les tiers avec les montants figurant en comptabilité en
portant une attention particulière aux produits à
recevoir
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 Ventes / clients  Clients
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
85
S’assurer que :
🞂 Les montants qui apparaissent à l’actif circulant représentent des
créances de la société réellement recouvrables ;
🞂 Les écarts de conversion sur des créances libellées en monnaie
étrangère sont constatés ;
🞂 Des provisions nécessaires et suffisantes ont été constituées pour
des pertes ou des créances irrécouvrables, des remises, des
remboursements de frais de transport, des retours, des
régularisations comptables, etc. ;
🞂 Certains éléments à recevoir n’ont pas été gagés, nantis,
hypothéqués, escomptés ou n’ont pas fait l’objet d’une quelconque
restriction juridique.
🞂 Les soldes comptes et notamment ceux créditeurs sont correctement
analysés et justifiés
🞂 Le principe de spécialisation des exercices est respecté.
 Ventes / clients  Clients
86
II. Le contrôle de la balance
 Ventes / clients  Clients douteux ou litigieux
Comment identifier les créances
douteuses ou litigieuses à provisionner ?
Nature du point particulier :
Identification et traitement des
créances à provisionner
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
 Les créances douteuses sont des créances certaines
dans leur principe, mais dont le recouvrement (en partie
ou en totalité) apparaît incertain pour des raisons diverses
(relances infructueuses, disparition d’un client, …)
 Les créances litigieuses sont celles possédées à
l’encontre de clients avec lesquels l’entreprise est en
litige (résultats négatifs de l’action en contentieux).
 Ces deux types de créances, considérées comme
irrécouvrables, sont transférées du compte « clients » au
compte « clients douteux ou litigieux », pour leur montant
toutes taxes comprises. Il est ensuite procédé à la
dotation de la provision correspondante pour créances
douteuses ou litigieuses, pour leur montant hors taxes.
 La provision doit être estimée de manière individuelle par
créance, pour le montant du risque estimé de non-
recouvrement.
87
ILLUSTRATION :
Identification et traitement des créances à provisionner
 Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :
 Client local dont une créance ancienne s’élève à 240.000 DH TTC
 Détérioration de la situation financière du client qui, après de multiples relances, s’avère dans
l’incapacité de s’acquitter de cette somme
 Traitement comptable à l’inventaire
3424 Clients douteux ou litigieux 240.000,00
3421 Clients
6196 DEP pour dépréciation de l’actif circulant 200.000,00
3942 Provisions pour dépréciation de l’AC
240.000,00
200.000,00
 Traitement fiscal
Réintégration au résultat fiscal de la provision constituée, non déductible si la créance ne
fait pas l’objet d’une procédure judiciaire
 Ventes / clients  Clients douteux ou litigieux
88
II. Le contrôle de la balance
 Ventes / clients
 Provision pour dépréciation des
créances n ’ayant pas donné lieu à
recours judiciaire
 Vérifier pour les provisions clients constituées,
l’individualisation des provisions et de
l’existence de recours judiciaire
 Identifier les provisions régulièrement
constituées mais devenues sans objet durant
l’exercice mais non reprises comptablement
 Provision/dépréciation clients
Opération à retraiter
89
Démarche à suivre
II. Le contrôle de la balance
 Ventes / clients  Clients, factures à établir
Nature du point particulier :
Rattachement des prestations à
l’exercice de leur réalisation  Les travaux effectués au cours de l’exercice mais non
encore facturés à l’arrêté, doivent être identifiés et
enregistrés en comptabilité, pour leur montant toutes
taxes comprises (indépendance des exercices).
 Il y a lieu de ne pas omettre d’extourner cette écriture à
l’ouverture de l’exercice suivant, à la date d’établissement
de la facture.
Quel est le mode de constatation des
prestations de services discontinues à
échéances successives, échelonnés sur
plusieurs exercices (construction,
prestations de conseil, …) ?
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
ILLUSTRATION :
Rattachement des prestations à l’exercice de leur réalisation
 Livraison en fin d’exercice d’une marchandise, non encore facturée
 Valeur de la marchandise : 23.000 DH HT
 Traitement comptable à l’inventaire
3427 Clients, factures à établir 27.600,00
4455 Etat, TVA facturée 4.600,00
711 Ventes de marchandises 23.000,00
 Traitement fiscal
Le montant des ventes inscrit au CPC constitue un produit acquis, donc imposable
 Ventes / clients  Clients, factures à établir
91
II. Le contrôle de la balance
 Valeurs mobilières de placement
 Titres et valeurs de placement
 Actions
 Obligations
 Bons de caisse et bons du trésor
 Provisions pour dépréciation des titres et
valeurs de placement
 Charges nettes sur cessions de titres et valeurs
de placement
 Revenus de titres et valeurs de placement
 Dotations aux provisions pour dépréciation des
titres et valeurs de placement
 Reprises sur provisions pour dépréciation des
titres et valeurs de placement
BILAN
CPC
 Titres de placement
92
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II. Le contrôle de la balance
 Valeurs mobilières de placement
Comment les titres et valeurs de
placement sont-ils évalués à la date
d’inventaire ?
Nature du point particulier :
Mode d’évaluation à la clôture de
l’exercice En règle, à la date d’inventaire les titres et valeurs de
placement sont évalués sur les bases qui suivent :
 les titres cotés sont évalués au cours moyen du
dernier mois ;
 les titres non cotés sont évalués à leur valeur probable
de négociation (valeur actuelle).
Les moins-values latentes qui résultent de cette évaluation
sont constatées sous forme de provision pour
dépréciation.
A ce titre, les plus ou moins-values résultant de
l’estimation sont déterminées pour l’ensemble des titres de
même nature, en fonction de la valeur globale de ces titres.
En ce qui concerne les placements à revenu fixe
(obligations, bons), les provisions pour dépréciation de
ces titres sont déterminées sans tenir compte des produits
courus lors de l’achat des titres ou à la date de clôture de
l’exercice considéré.
 Titres de placement
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
93
Comment déterminer la plus-value sur
cession d’un portefeuille de titres
acquis à des dates et prix différents ?
Nature du point particulier :
Mode d’évaluation des plus-
values sur cessions L’évaluation du prix d’achat des titres cédés, s’effectue par
l’une des méthodes suivantes :
 Evaluation au coût unitaire moyen pondéré (CUMP)
 Evaluation selon la méthode du FIFO
On retient la méthode aboutissant à une plus-value la plus
faible pour optimiser le calcul de l’impôt sur les sociétés
 Valeurs mobilières de placement  Titres de placement
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
94
ILLUSTRATION :
Mode d’évaluation des plus-values sur cessions
 Détention par la société d’un portefeuille d’actions dans la société « A », acquis comme suit :
 Au 15 juillet 2012
 Au 12 août 2013
:
:
1.100 actions au prix total de 110.000 DH
850 actions au prix total de 68.000 DH
 Cession au 12 décembre 2013 de 1.350 actions de la société « A », au prix global de 148.500 DH
 Calcul de la valeur de sortie des actions cédées
Méthode du FIFO
(110.000 + (68.000 x 250 / 850)) / 1.350
= 130.000 DH
Méthode du CUMP
((110.000 + 68.000) / 1.950) x 1.350
= 123.228 DH
 Calcul de la plus-value de cession
Méthode du CUMP
148.500 – 123.228 = 25.272 DH
Méthode du FIFO
148.500 – 130.000 = 28.500 DH
 Valeurs mobilières de placement  Titres de placement
95
II. Le contrôle de la balance
Comment traiter les cessions de
valeurs de placement intervenues au
cours de l’exercice ?
Nature du point particulier :
Mode de traitement des cessions
de titres de placement Les cessions de valeurs mobilières de placement donnent
lieu :
 à la comptabilisation de l’encaissement du prix de
cession ;
 à la constatation de la sortie des titres ;
 au calcul des plus ou moins-values conséquentes ;
 à l’enregistrement des plus ou moins-values dans les
produits nets ou charges nettes sur cession de
valeurs mobilières de placement.
 Valeurs mobilières de placement  Titres de placement
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
96
ILLUSTRATION :
Mode de traitement des cessions de titres de placement
 Acquisition en juin 2013 d’un portefeuille de titres, dans un but spéculatif :
 Prix d’achat des titres : 76.000 DH
 Provision pour dépréciation constituée : 12.000 DH
 Prix de cession global : 70.000 DH
 Traitement comptable à l’inventaire
5141 Banque 70.000,00
3501 Actions
3950 Provision pour dépréciation des titres de placement
70.000,00
12.000,00
7394 Reprise sur provisions pour dépréciation
6385 Charges nettes sur cession des titres de placement
3501 Actions
12.000,00
6.000,00
6.000,00
 Valeurs mobilières de placement  Titres de placement
97
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Absence de comptabilisation
exhaustive des revenues des titres
(produits financiers)
 Sur évaluation des titres (Non
comptabilisation des provisions
nécessaires)
Organisation minimale à respecter :
 Disposer d’un suivi extra-
comptable de ces titres et valeurs
mobilières de placement
 Rapprocher les informations annuelles dont dispose
l’entreprise sur ces titres avec les montants figurant en
comptabilité (avec le tableau de l’ETIC).
 Vérifier pour les obligations, la constatation :
 des intérêts courus (et non encaissés) ;
 des intérêts acquis durant l’exercice.
 Vérifier la constatation des dividendes sur la base des
PV d’assemblés générales ou avis financiers des
différentes journaux.
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 Valeurs mobilières de placement  Titres de placement
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
98
 Achats / fournisseurs
 Fournisseurs
 Fournisseurs – retenue de garantie
 Fournisseurs – effets à payer
 Fournisseurs – factures non parvenues
• Achats revendus de marchandises
• Achats consommés de matières et de
fournitures
• Autres charges externes
BILAN
CPC
99
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II. Le contrôle de la balance
 Achats / fournisseurs  Fournisseurs
Comment traiter les dettes en devises ?
Nature du point particulier :
Mode de traitement des dettes en
monnaies étrangères
 A la date de clôture, il y a lieu de :
 recenser l’ensemble des créanciers étrangers avec
lesquels les transactions en devises au cours de
l’année écoulée n’ont pas été réglées ;
 les évaluer au cours de change du jour de la clôture
de l’exercice ;
 dégager les écarts de conversion, à enregistrer dans
les comptes appropriés (augmentation / diminution
de dettes) ;
 constater l’éventuelle perte latente par une dotation
d’une provision pour pertes de change.
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
100
 Achats / fournisseurs  Fournisseurs
ILLUSTRATION :
Traitement des dettes en monnaies étrangères
 Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :
 Fournisseur étranger ayant réalisé une étude sectorielle pour un budget de 20.000 Dollars – dette
enregistrée au cours de la date de réception de la facture (1 dollar = 8,50 DH).
 Traitement comptable à l’inventaire
 Evolution du cours de change au 31 décembre 2013 : 1 dollar = 9,00 DH
101
3702 Ecart de conversion – actif (9,00 – 8,50) x 20.000 10.000,00
4411 Fournisseurs
6393 DEP pour risques et charges 10.000,00
10.000,00
4506 Provision pour pertes de change
 Traitement fiscal
Aucun – provision pour pertes de change déductible
10.000,00
II. Le contrôle de la balance
Anomalies et risques :
 Compensation entre les soldes
fournisseurs débiteurs et soldes
fournisseurs créditeurs
Organisation minimale à respecter :
 Tenue des comptes de fournisseurs
individualisés en distinguant les
comptes d’avances des comptes de
dettes
 S’assurer à travers le rapprochement du solde du
compte collectif « fournisseurs » avec les soldes des
comptes individuels, qu’aucune compensation entre
soldes débiteurs et créditeurs des fournisseurs n’est
intervenue
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 Achats / fournisseurs  Fournisseurs
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
102
Anomalies et risques:
 Absence d’enregistrement exhaustif des
factures fournisseurs
 Enregistrement double d’une facture
fournisseur (non détection d’erreurs
d’enregistrement)
 Absence de séparation fiable des exercices
Organisation minimale à respecter :
 Existence de procédures de contrôle interne
fiables
 Demande régulière des relevés des
fournisseurs
 Revoir les rapprochements des comptes
fournisseurs avec les relevés reçus de ces
derniers
 Revoir l’analyse des comptes fournisseurs
 Contrôler par sondage du rattachement
comptable des dernières livraisons de l’exercice
en cours et des premières livraisons de
l’exercice suivant
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 Achats / fournisseurs  Fournisseurs
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
103
 Achats / fournisseurs  Fournisseurs, factures non parvenues
Comment identifier l’ensemble des dettes
de l’exercice (séparation des exercices) ?
Nature du point particulier :
Identification exhaustive des
dettes
 A l’arrêté des comptes, toutes les dettes potentielles
nettement précisées quant à leur objet, mais dont
l’échéance ou le montant est incertain, et qui ont vocation
irrévocable à se transformer ultérieurement en dettes,
doivent être identifiées et comptabilisées en tant que
« charges à payer ».
 L’évaluation s’établit par référence à une précédente
facture de la même marchandise ou prestation.
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
104
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Anomalies et risques :
 Non maîtrise des montants des factures non
parvenues
Organisation minimale à respecter :
 Existence d’une procédure d’achat répondant
aux règles du contrôle interne
 Mise en place d’une procédure assurant la
transmission systématique à la comptabilité
des doubles des bons de commande et des
bons de réception
 Tenue de fichiers de suivi des commandes et
les livraisons et les facturations
correspondantes
 Achats / fournisseurs • Fournisseurs, factures non parvenues
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
 Rapprocher, au niveau du fichier relatif aux
commandes et réceptions et les facturations
reçues, les provisions pour factures à recevoir
avec les montants portés au compte
« fournisseurs factures non parvenues »
105
 Achats / fournisseurs
 Achats non appuyés de pièces
probantes: Il s’agit notamment
d’achats auprès de personnes non
patentées
 Achats non stockables des
exercices antérieurs : non rattachés
convenablement à l’exercice qui les
concerne
 Identifier les opérations d’achat particulières qui se
caractérisent par des insuffisances en matière de
justification par des pièces probantes
 Recenser les achats non stockables des exercices
antérieurs (enregistrés normalement dans les comptes
d’achats sur exercices antérieurs)
 Achats
Opération à retraiter
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
106
 Achats / fournisseurs
 Dettes anciennes prescrites
constituant des profits latents
 Recenser et identifier les soldes
anciens des comptes fournisseurs et
créditeurs divers qui constituent des
profits latents
 Fournisseurs
Opération à retraiter Démarche à suivre
107
II. Le contrôle de la balance
II. Le contrôle de la balance
S’assurer que
🞂 Toutes les dettes existant à la date de clôture sont enregistrées et
incluses pour les montants appropriés ;
🞂 Les écarts de conversion sur des dettes libellées en monnaie
étrangère sont constatés ;
🞂 Les dettes sont correctement classifiées ;
🞂 Les salaires et les charges sociales comptabilisés sont justifiés ;
🞂 Les soldes des organismes sociaux sont justifiés ;
🞂 Les avances :
🞂 Ne dissimulent pas de véritables prêts,
🞂 Ne concernent pas les dirigeants,
🞂 Ne dissimulent pas des bulletins de paie non établis;
🞂 Sont correctement apurées.
🞂 Les provisions pour congés payés sont calculées et comptabilisées
 Dettes fournisseurs et dettes sociales
 Personnel et organismes sociaux
 Prêts au personnel
 Avances et acomptes au personnel
 Rémunérations dues au personnel
 Charges du personnel à payer
 Organismes sociaux
 Rémunération du personnel
 Charges sociales
BILAN
CPC
109
C
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M
P
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S
II. Le contrôle de la balance
 Personnel et organismes sociaux  Prêts au personnel
Comment traiter les prêts accordés au
personnel ?
Nature du point particulier :
Traitement des prêts au personnel
 A l’arrêté des comptes, les prêts accordés par l’entreprise
à des membres de son personnel (en dehors des
dirigeants), et ce pour une période à l’origine dépassant
12 mois, doivent être identifiés et inscrits à ce compte.
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
110
 Personnel et organismes sociaux  Charges à payer
Nature du point particulier :
Identification de la totalité des
charges du personnel
 A la date de la clôture, les dettes du personnel potentielles
et rattachables à l’exercice clos, dont le montant est
suffisamment connu et évaluable, sont enregistrés en
vertu du principe de séparation des exercices :
 les indemnités pour congés payés échus,
correspondant aux droits acquis par le salarié durant
l’exercice ;
 les gratifications et primes prévues, à verser l’année
suivante ;
 …
Comment traiter exhaustivement les
charges du personnel à payer ?
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
111
Anomalies et risques :
 Enregistrement non exhaustif des
charges de personnel
Organisation minimale à respecter
 Établissement de l’état 9421 des
salaires
 Analyse des charges de personnel
 Procéder à une revue analytique des comptes de
charges de personnel
 Analyser les principaux ratios significatifs des
charges de personnel par rapport à d’autres
postes
 Rapprocher les données de l'état de salaires
« 9421 » avec le montant des salaires figurant en
comptabilité et apprécier l’explication des écarts
 Personnel et organismes sociaux  Rémunérations
Risqu
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cter
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
112
Anomalies et risques :
 Non constatation des congés payés
 Non enregistrement de certaines
charges de personnel
 Enregistrement erroné des cotisations
de CNSS, de retraite ou de mutuelle
Organisation minimale à respecter :
 Tenue correcte d’un livre de
congés et identification des congés
non encore pris
 Rapprochement du livre des congés avec l’état extra-
comptable des congés non encore pris
 Rapprochement des journaux de paie avec les
montants comptabilisés (en cas de non intégration du
logiciel de paie avec le logiciel de comptabilité)
 Rapprochement des données de la paie d’un mois à
l’autre (et d’un exercice à l’autre)
 Rapprochement des cotisations patronales avec les
déclarations sociales
 Personnel et organismes sociaux
Risqu
R
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 Rémunérations
II. Le contrôle de la balance
Contrôles
113
 Rémunérations accordées ne
correspondant pas à un travail
effectif
 Apprécier sur la base de l’état annuel des salaires, les
rémunérations qui ne se justifient pas par une
contrepartie ou dont le montant est excessif eu égard
à la fonction concernée et les services fournis à la
société
 Identifier à partir de l’état 9421, des rémunérations
imposables qui n’ont pas été soumises à l’IGR
 Rémunérations excessives par
rapport aux services fournis par la
société
 Certaines rémunérations des
dirigeants :participation aux
bénéfices, ...
 Indemnités imposables soumises à
l’IGR
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Personnel et organismes sociaux
114
 Rémunérations
II. Le contrôle de la balance
 Dettes fiscales
 Etat – impôt sur les résultats, acomptes sur IS
 Etat – TVA
 Etat – impôts, taxes et assimilés
 Etat – impôts et taxes à payer
 Impôts et taxes
 Impôts sur les résultats
BILAN
CPC
115
C
O
M
P
T
E
S
II. Le contrôle de la balance
 Dettes fiscales  Etat, TVA
Quelles sont les implications comptables
de l’existence et de la variation d’un
prorata de déduction de TVA ?
Nature du point particulier :
Conséquences d’un prorata de
TVA
 En cas d’application d’un prorata de déduction, le prorata
définitif est déterminé à la fin de l’exercice et donne lieu à
la correction de la valeur d’entrée des immobilisations et
des amortissements correspondants.
 Par ailleurs, les variations du prorata dans le temps,
donnent lieu à des régularisations par déduction /
reversement à hauteur du cinquième de la différence entre
la déduction calculée sur la base du prorata définitif et du
prorata provisoire.
II. Le contrôle de la balance
Mode de traitement
116
ILLUSTRATION :
Conséquences d’un prorata de TVA
 Année 2012 :
 Acquisition d’un matériel pour 500.00 DH, avec une TVA de 20%
 Prorata calculé sur la base des éléments de l’année 2011, établi à 80%
 Montant de TVA déductible : 500.000 x 20% x 80% = 80.000 DH
 Année 2013 :
 Prorata de TVA définitif : 88%
 Variation du prorata de TVA : 88% - 80% = 8% (supérieur de plus de 5 points)
 Déduction complémentaire : (100.000 x 8%) / 5 = 1.600 DH
 Dettes fiscales  Etat, TVA
117
II. Le contrôle de la balance
 Dettes fiscales
Anomalies et risques :
 Non comptabilisation ou
comptabilisation double de montants
d’impôts et taxes
Organisation minimale à respecter :
 Tenue d’état de suivi et de contrôle des
impositions reçues ou à recevoir
 Procéder à une revue analytique des comptes
d’impôts et taxes
 Rapprocher entre les montants comptabilisés et
les avis d’imposition
 Apprécier la régularité des provisions afférentes
aux impôts et taxes à payer
 Impôts et taxes
Risqu
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II. Le contrôle de la balance
Contrôles
118
 Impôts et taxes non déductibles par la
loi : l’impôt sur les sociétés (IS)
 Identifier les impôts et taxes (IS) ainsi que des taxes
prises en charge par la société au profit de son
personnel
 Recenser au niveau du compte « Impôts et taxes des
exercices antérieurs » les impôts et taxes enregistrés
en dehors des rappels émis par l’administration
 Taxes des véhicules personnels prises
en charge par la société (dans la
mesure où cet avantage n’est pas
soumis à l’IGR)
 Impôts et taxes des exercices
antérieurs, en dehors des rappels
d’impôts et taxes reçus de
l’administration
Opération à retraiter Démarche à suivre
 Dettes fiscales
119
 Impôts et taxes
II. Le contrôle de la balance
🞂 S’assurer que les divers impôts et taxes ont été correctement
évalués et comptabilisés ;
🞂 S’assurer que les taxes non déductibles ont été réintégrées dans le
résultat fiscal ;
🞂 S’assurer que les comptes de TVA sont expliqués et justifiés et que
les déclarations de TVA ont été comptabilisées ;
🞂 S’assurer que la TVA récupérable sur immobilisations a été
régularisée en cas de cession des biens avant les cinq ans ;
🞂 S’assurer de la régularisation du prorata de TVA pour les entreprises
exerçant concurremment des activités soumises différemment à la
TVA ;
🞂 Contrôler le solde de l’Impôt sur les Sociétés à la clôture, notamment
l’imputation des acomptes provisionnels et le calcul du montant de
l’IS ;
🞂 S’assurer que les risques fiscaux ont bien fait l’objet de provisions ;
 Dettes fiscales  Impôts et taxes
II. Le contrôle de la balance
 Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
 Déclarations en matière de salaires (IR et CNSS)
 Déclarations en matière de taxe professionnelle et taxe des services communaux
 Déclarations en matière d’impôt sur les sociétés (IS) :
 Déclaration en matière de retenue à la source sur les produits des actions
 Déclaration en matière de retenue à la source sur les produits des placements à
revenu fixe
 Déclaration des rémunérations allouées à des tiers
 Déclaration des rémunérations allouées à des sociétés étrangères
 Déclaration du résultat fiscal
Revue des déclarations fiscales
 Dettes fiscales
121
 Impôts et taxes
II. Le contrôle de la balance
 Déclaration du chiffre d’affaires
réalisé : taxable, exonéré et hors
champ en fonction du régime de
l ’entreprise, ainsi que des
déductions des périodes
concernées
 Risques : non exhaustivité du CA
taxable déclaré ou déclaration
tardive ou déductions anticipées
TVA FACTUREE:
 Régime des encaissements : réconciliation du
chiffre d’affaires déclaré avec la variation des
comptes clients et rattachés : Encaissements TTC
= Créances clients taxables début Période + CA
TTC – créances clients taxables fin période
 Régime débit : CA déclaré = CA TTC comptabilisé
 Rapprochement du solde clients avec le solde État-
TVA facturée en tenant compte des règlements de
la dernière période : Identification TVA sur clients
TTC et son rapprochement avec TVA facturée en
compte
 Réconciliation des mouvements du compte TVA
facturée : avec le chiffre d’affaires taxable de la
période et les déclarations comptabilisées
Démarche
Objet et risques
122
Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée
Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA facturée)
II. Le contrôle de la balance
Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée
Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA récupérable)
Objet et risques Démarche
 Déclaration du chiffre d ’affaires
réalisé : taxable, exonéré et hors
champ en fonction du régime de
l ’entreprise, ainsi que des
déductions de la période concernée
 Risques : non exhaustivité du CA
taxable ou déclaration tardive ou
déductions anticipées
123
TVA FACTUREE:
Recoupement du CA encaissé suivi par le commercial avec
le CA déclaré
TVA RECUPERABLE:
 Réconciliation des déductions déclarées avec la variation
des comptes des fournisseurs en fonction des taux de TVA
applicables
 Rapprochement global des décaissements de la période
avec la base TTC déclarée
 Rapprochement du solde fournisseurs avec les soldes
Etat-TVA récupérable en tenant compte des règlements de
la dernière période
 Réconciliation des mouvements des comptes TVA
récupérable avec les achats en fonction des taux de TVA et
des déclarations enregistrées
II. Le contrôle de la balance
Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée
Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA récupérable)
Objet et risques Démarche
 Déclaration du chiffre d ’affaires
réalisé : taxable, exonéré et hors
champ en fonction du régime de
l ’entreprise, ainsi que des
déductions de la période concernée
 Risques : non exhaustivité du CA
taxable ou déclaration tardive ou
déductions anticipées
124
TVA RECUPERABLE :
 Vérification des reversements de TVA déductibles avec la
taxe afférente aux cessions de la période
 Vérification du prorata de déduction appliqué avec le
prorata déclaré
 Vérification de l’enregistrement TTC du prix d’acquisition
des véhicules de personnes, des frais de missions et
réceptions et autres
 Rapprochement du solde fournisseurs avec les soldes
Etat-TVA récupérable en tenant compte des règlements de
la dernière période
 Réconciliation des mouvements des comptes TVA
récupérable avec les achats en fonction des taux de TVA et
des déclarations enregistrées
II. Le contrôle de la balance
Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée
Déclarations ponctuelles de chiffre d’affaires (prorata de déduction)
Objet et risques Démarche
 Déclaration des éléments servant au
calcul du prorata de déduction :
chiffre d ’affaires taxable, exonéré,
hors champ ainsi que le prix d ’achat
ou de revient des immobilisations
acquises
 Risques : non exhaustivité des
montants déclarés ou erreur dans la
classification
125
 Recoupement des montants déclarés avec les montants
figurant sur les déclarations de TVA souscrites l’année
précédente
 Vérification de la réalisation des retraitements des
déductions sur les biens immobilisables au titre de la
variation du prorata de plus de 5 points : vérification du
calcul de la variation et contrôle des déclarations
souscrites postérieurement
II. Le contrôle de la balance
 Versement de l’IGR retenu sur les
salaires et rémunérations assimilées
dans le mois qui suit la constatation
de l ’échéance des paiements
 Risques : non exhaustivité des
montants déclarés ou erreur dans
les retenues effectuées et déclarées
 Recoupement des montants déclarés avec les journaux de
paie et les retenues des mois précédents
 Revue de la liste des éléments non imposés à l’IGR et leur
validation au vu du dispositif légal
 Recensement des avantages accordés au personnel (
logement, prise en charge de certains frais … ) et
vérification de leur intégration dans la paie
 Contrôle de la vraisemblance des retenues déclarés avec
les salaires imposables ( validation avec le taux
d’imposition moyen des salaires de l’entreprise ), contrôle
par sondage de l’exactitude des retenues effectuées
II. Le contrôle de la balance
Déclarations en matière de salaires
Bordereaux de versement de l’IR sur les salaires et rémunérations assimilées
Objet et risques Démarche
126
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  • 2. Plan du séminaire 2 I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes II. Contrôle de la balance III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
  • 3. Plan du séminaire 3 I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes II. Contrôle de la balance III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
  • 4. I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes 4  L’arrêté des comptes est une obligation légale …  … qui incombe aux dirigeants sociaux …  … selon un échéancier précis
  • 5. I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes  L’arrêté des comptes est une obligation légale …  Le Conseil d’administration ou le Directoire dresse les états de synthèse tels que définis par la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Obligation découlant du DROIT DES SOCIÉTÉS  Les personnes concernées doivent établir les états de synthèse annuels à la clôture de l’exercice. Les personnes dont le CA annuel est <= à 10 millions de dirhams sont dispensés de l’établissement de l’ESG, du TF et de l’ETIC Obligation découlant du DROIT COMPTABLE  Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé à partir des comptes de produits et charges Obligation découlant du DROIT FISCAL 5
  • 6. Les Entreprises Sont tenues à un certain nombre d’obligations comptables et fiscales Prescription des articles 145, 146 & 147 du CGI La LOI 9-88 modifiée par la Loi 44/03 du 14/02/2006 relative aux obligations comptables des commerçants et le CGNC La Loi 15-95 formant code de commerce Loi 32-10 I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 7. Loi Comptable Obligations comptables des commerçants Promulguée par le Dahir n° 1-92-138 du 25 Décembre 1992 portant Loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants modifiée par Dahir N° 1-05-211 du 14 Février 2006 loi N° 44-03 Article 9: Etats de synthèse Les personnes assujetties à la présente loi sont tenus d’établir les « états de synthèse annuels », à la clôture de l’exercice, à savoir: le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations complémentaires. I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 8. LES ETATS DE SYNTHESE CINQ DOCUMENTS FORMANT UN TOUT INDISSOCIABLE Bilan (BL) Compte de produits et Charges (CPC) Etat des Soldes de Gestion (ESG) Tableau de financeme nt (TF) Etat des Information s Complémen taires (ETIC) TOUS LES COMMERCANTS COMMERCANTS DONT LE CHIFFRE D’AFFAIRES DEPASSE 10.000.000 DHS I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 9. Les dispositions de l’article 23 de la Loi Comptable 9-88 L’Administration Fiscale peut rejeter les comptabilités qui ne sont pas tenues dans les formes qu’elle prescrit et suivant les tableaux qui y sont annexés Rappel pour mémoire « Cas de rejet de la comptabilité » I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 10. Article 20/IS Article 82/IR La déclaration du résultat fiscal et du chiffres d’affaires La déclaration annuelle du revenu global (Lorsqu’elle comporte un revenu professionnelle déterminé d’après le régime du RNR ou du RNS Doit être accompagnée des pièces annexes dont la liste est établie par voie réglementaire Doit être accompagnée des pièces annexes prévues par ledit code et par les textes réglementaires pris pour son application Il s’agit des états de synthèses annuels (Liasse Fiscale) que les contribuables sont tenus d’établir, à la clôture de l’exercice, sur le fondement des enregistrements comptables et de l’inventaire retracé dans le livre journal, le grand livre, et le livre d’inventaire, en application des articles 9,10 et 11 de la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants CGI Etats de synthèse I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 11. I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes  Il incombe aux dirigeants sociaux …  Gérance (SARL)  Conseil d’administration (SA classique)  Directoire (SA duale)  Selon les statuts (SAS) Obligation à la clôture de chaque exercice :  de dresser un inventaire des éléments de l’actif et du passif social existant à cette date ;  d’établir les états de synthèse annuels, tels que définis par la loi comptable ;  d’arrêter le résultat net de l’exercice et un projet d’affectation pour être soumis à l’approbation de l’assemblée générale ordinaire annuelle 11
  • 12. I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes  Selon un échéancier précis … 0 1 2 3 4 5 6 Approbation des comptes  Convocation de l’AGO 7  Publicité des comptes sociaux  Clôture de l'exercice : inventaire des actifs et passifs  Arrêté des comptes  Etablissement du rapport de gestion  Remise des états de synthèse au CAC  Etablissement des états de synthèse En l’absence de Dépôt au greffe des états de synthèse, dans le délai légal, amende de 10.000 à 50.000 pour la SA et les SARL 12
  • 13. Schéma des travaux de fin d’exercice Elaboration de la balance avant inventaire Inventaire des biens, des créances et des dettes Ecritures de réajustement et de régularisation Balance après inventaire et détermination du Résultat comptable Passage du Résultat Comptable au Résultat fiscal. Détermination et comptabilisation de l’impôt Etats de synthèse I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes
  • 14. Plan du séminaire 14 I. Fondement juridique de l'arrêté des comptes II. Contrôle de la balance III. Aspects fiscaux de la clôture des comptes IV. Comptes annuels et déclarations fiscales
  • 15. II. Le contrôle de la balance 15  Capitaux propres et assimilés  Dettes de financement  Provisions pour risques et charges  Investissements / immobilisations  Production / stocks  Ventes / clients  Titres et valeurs mobilières de placement  Achats / fournisseurs  Personnel et organismes sociaux  Groupe & associés  Dettes fiscales  Comptes de régularisation  Trésorerie  Autres charges externes
  • 16. Démarche d’étude adoptée : Rappel des comptes concernés (bilan et compte de résultat) Traitement des principales difficultés comptables et déroulement des contrôles de cohérence Indication des principaux aspects fiscaux et démarche d’auto-contrôle 16 II. Le contrôle de la balance
  • 17.  Capitaux propres et assimilés  Capital  Primes d’émission, de fusion, d’apport  Ecart de réévaluation  Réserves  Report à nouveau  Résultat  Subvention d’investissement  Provisions réglementées • Reprises sur subventions d’investissement • Dotation aux provisions réglementées • Reprises provisions réglementées BILAN CPC 17 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 18. • Capitaux propres et assimilés Nature du point particulier : Définition juridique du capital  Le capital social représente les apports faits à la société par les actionnaires ou associés, ainsi que le cas échéant, les réserves ou bénéfices qui lui ont été incorporés à l’occasion d’une augmentation de capital, d’une fusion ou d’une opération assimilés. Dans les sociétés, le capital est fixé par les statuts.  Le patrimoine de la société forme le gage exclusif de ses créanciers, ce qui implique l’intangibilité du capital social. C’est en vertu de cette intangibilité que la constitution du capital ainsi que son augmentation ou sa réduction sont soumises à un certain formalisme variant selon les formes de société mais comportant toujours des mesures de publicité. Le compte capital enregistre à son crédit le montant du capital figurant dans l’acte de société. Il retrace l’évolution de ce montant au cours de la vie de la société suivant les décisions des organes compétents. Il est crédité lors des augmentations de capital du montant des apports en espèces ou en nature effectués par les associés sous déduction des primes liées au capital social et des incorporations des réserves ou des compensation avec les comptes courants associés.  Il est débité des réductions de capital, quelle qu’en soit la cause (absorption de pertes, remboursement aux associés) Quelles sont les règles comptables applicables au fonctionnement du compte capital ? Quelle est la définition juridique du capital social ? Capital II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 18
  • 19. L’enregistrement de l’augmentation de capital doit-il être effectué dès la date de la tenue de l’assemblée qui l’a décidée ou constatée ou à la date de l’inscription modificative au registre de commerce ? En règle, l’enregistrement comptable de l’augmentation du capital peut être effectué :  En ce qui concerne les SA : A la date de souscription à l’augmentation de capital en numéraires et la date de l’assemblée qui constate l’augmentation lorsque celle-ci est faite en nature  En ce qui concerne les autres formes de sociétés, en l’occurrence les SARL : L’augmentation du capital doit être enregistrée à la date de l’assemblée qui la constate. Toutefois, il est rappelé qu’en vertu de l’article 61 du code de commerce, l’augmentation de capital n’est opposable aux tiers qu’après inscription de la modification au registre de commerce Nature du point particulier : Date d’enregistrement des augmentations de capital • Capitaux propres et assimilés Capital II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 19
  • 20. Nature du point particulier : Traitement comptable des réductions de capital Cas de rachat par la société de ses propres titres / Cas de réduction de capital L’enregistrement de la réduction de capital doit-il être effectué dès la date de la tenue de l’assemblée qui l’a décidé ou à l’expiration du délai d’opposition des créanciers ?  Réduction motivée par des pertes  Réduction non motivée par des pertes  En règle, l’enregistrement comptable de la réduction de capital peut être effectué :  lorsque l’opération est définitive, c’est à dire dès la décision de l’assemblée ;  Toutefois, cette réduction ne devrait être enregistrée qu’après l’expiration du délai d’opposition des créanciers dans les cas suivants : • l’AGE s’étant bornée à autoriser l’augmentation de capital, et a donné les pouvoirs au conseil pour la constater au vu des oppositions éventuelles des créanciers; et, • dans le cas où la décision de l’AGE est soumise à la condition suspensive de l’absence d’opposition. • Capitaux propres et assimilés Capital II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 20
  • 21. Anomalies et risques:  Absence d’enregistrement des mouvements affectant le capital  Perte de plus des trois quarts du capital social Organisation minimale à respecter  Existence d’une procédure de communication des PV de l’assemblée générale au service comptable et financier  …  Rapprochement des PV de l’AGE avec les écritures ayant affecté le capital social  Vérification de l’enregistrement approprié des frais sur augmentation de capital (droits d’enregistrement et autres frais ) au compte concerné des « non-valeurs » : frais sur augmentation de capital  Apprécier les mesures prises par l’assemblée dans le cas où les pertes cumulées ont absorbé plus des trois quarts du capital social Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter • Capitaux propres et assimilés Capital II. Le contrôle de la balance Contrôles 21
  • 22. Nature du point particulier : Traitement comptable des primes liées au capital Quelle est la définition juridique des primes liées au capital : prime d’émission, prime d’apport, prime de fusion ?  Définition juridique : la prime d’émission ou d’apport a pour objet d’égaliser les droits des actionnaires anciens et nouveaux lorsqu’il existe des réserves ou des plus-values d’actifs apparentes ou occultes.  Mode d’utilisation des primes liées au capital : en règle, elles peuvent soient être distribuées ou servir à doter un compte de réserve (exemple : réserve légale). • Capitaux propres et assimilés Primes II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 22
  • 23. Quel est le régime applicable à l’écart de réévaluation, qui résulte de la réévaluation de l’ensemble des immobilisations corporelles et financières de la société conformément aux dispositions de la loi comptable ? En vertu de la loi comptable, l’entreprise peut réévaluer l’ensemble de ses immobilisations corporelles et financières, à l’exclusion des immobilisations incorporelles. Cette réévaluation dite libre vise généralement à faire ressortir une situation nette « corrigée » qui reflète l’image réelle de l’assise financière de l’entreprise. Selon la loi, l’écart entre la valeur actuelle des biens réévalués et leur valeur nette d’amortissement, doit être inscrit distinctement au passif du bilan. Cet écart ne peut faire l’objet de distribution ni servir à compenser des pertes ; mais il peut être incorporé au capital. Toutefois, la réévaluation « libre » n’est pas neutre sur le plan fiscal. Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable de l’écart de réévaluation et son affectation • Capitaux propres et assimilés Ecart de réévaluation II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 23
  • 24. Anomalies et risques :  Intégration dans le champ de la réévaluation de biens non éligibles (immobilisations incorporelles ..)  Enregistrement de l’écart de réévaluation directement en produits  Affectation irrégulière de l’écart de réévaluation Organisation minimale à respecter :  Décision de réévaluation effectuée selon une procédure fiable en recourant aux consultants et spécialistes nécessaires pour cette opération  Vérification de la réalisation de la réévaluation conformément à la procédure prédéfinie et validée avec des consultants externes spécialisés  Contrôle de l’état définitif relatif aux biens réévalués et du mode de calcul de l’écart de réévaluation  Vérification de l’inscription de l’écart de réévaluation au compte approprié du passif et contrôle de son affectation ultérieure exclusivement à l’augmentation de capital Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter • Capitaux propres et assimilés Ecart de réévaluation II. Le contrôle de la balance Contrôles 24
  • 25. Quelle est la base de calcul de la réserve légale ? Quelles sont les modalités possibles d’affectation de la réserve légale ? En vertu de la loi, la dotation à la réserve légale est effectuée par le prélèvement d’un vingtième au moins sur le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la réserve atteint le dixième du capital social nominal ; toutefois, rien n’empêche à ce qu’il soit affecté à la réserve légale des sommes en excédent de ce seuil. Au cours de la vie sociale, la réserve légale ne peut être distribuée aux actionnaires ou associés; toutefois, rien n’interdit à ce que la réserve légale soit incorporée au capital à condition que son montant soit reconstitué par la suite. Nature du point particulier : Mode de constitution et d’enregistrement comptable de la réserve légale • Capitaux propres et assimilés Réserve légale II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 25
  • 26. Comment enregistrer dans les comptes l’impact des changements comptables : s’agit-il d’imputer cet impact sur les capitaux propres ou le résultat de l’exercice ? Les changements comptables peuvent concerner : 🖝 les méthodes comptables 🖝 les estimations 🖝 les options fiscales 🖝 les corrections d’erreurs Nature du point particulier : Mode d’enregistrement de l’impact des changements de méthodes comptables • Capitaux propres et assimilés Résultat II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 26
  • 27. Comment calculer l’impact des changements : s’agit-il de procéder à ce calcul d’une façon rétrospective ou prospective ? Nature du point particulier : Mode d’enregistrement de l’impact des changements de méthodes comptables Rétrospectif Prospectif Changement de méthodes comptables Oui (calcul à l’ouverture de l’exercice) Oui en cas de difficulté d’estimation du calcul rétrospectif Changements d’estimation et de modalités d’application Oui Changements d’options fiscales Oui Corrections d’erreurs Oui, car portent toujours sur des opérations passées • Capitaux propres et assimilés Résultat II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 27
  • 28. Comment comptabiliser l’impact des changements comptables : s’agit-il d’enregistrer cet impact au niveau des capitaux propres ou au compte de résultat ? Nature du point particulier : Mode d’enregistrement de l’impact des changements de méthodes comptables Obligatoirement en capitaux propres Obligatoirement en résultat Changement de méthodes comptables Oui (dès l’ouverture de l’exercice au compte « report à nouveau sauf exception) Exception si le changement porte sur des charges ou provisions par nature déductibles Changement d’estimation et de modalités d’application Oui Changement d’options fiscales Oui Correction d’erreurs Exception si les conséquences de l’erreur étaient passées dans les capitaux propres Oui, si les conséquences de l’erreur étaient passées en résultat • Capitaux propres et assimilés Résultat II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 28
  • 29. Anomalies et risques :  Absence de prise en compte comptable appropriée des changements comptables intervenus durant l’exercice Organisation minimale à respecter :  Procédures d’appréciation des situations de changements comptables et des modalités de leur prise en compte en comptabilité  Recenser les changements comptables intervenus au cours de l’exercice et appréciation du mode de prise en compte de leur impact sur le plan comptable Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter • Capitaux propres et assimilés Report à nouveau Résultat II. Le contrôle de la balance Contrôles 29
  • 30. ILLUSTRATION : Traitement d’un changement de méthode Suite à son entrée dans un groupe, la société ABC a modifié la méthode d’évaluation de ses stocks de marchandises (passage du CMP au FIFO) : Stocks CMP FIFO La variation de stock s’élevant à 1.100 (4.100-3.000 ) s’analyse comme suit :  Impact sur le stock d’ouverture du changement du CMP au FIFO : 3.200-3.000 = 200  Variation réelle de l’exercice évaluée en Fifo : 4.100-3.200 = 900  L’impact sur le stock d’ouverture après impôt s’ élève à : 140 ( 200 – 200*30%). L’enregistrement de la variation du stock est comme suit : 3 Stock final 4.100 Au 31/12/N 3000 3.200 3 Stock initial 3.000 Au 31/12/N+1 4.100 6 Variation de stock 900 1 Report à nouveau 140 7 Produit non courant 60 • Capitaux propres et assimilés Report à nouveau Résultat 30 II. Le contrôle de la balance
  • 31. A quel moment la subvention doit-elle être enregistrée ? Les subventions d’investissement sont des subventions dont bénéficie l’entreprise en vue d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées ou de financer des activités à long terme. Ces subventions doivent être comptabilisées lorsqu’il devient raisonnablement certain que :  l’entreprise pourra se conformer aux conditions attachées à l’octroi des subventions ;  et les subventions seront effectivement perçues. Nature du point particulier : Date d’enregistrement comptable des subventions • Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 31
  • 32. Comment rapporter les subventions reçues au compte de produits et charges ? Le montant des subventions est inscrit parmi les capitaux propres assimilés. Il est rapporté au compte de produits et charges selon les modalités qui suivent : • Cas de subvention qui finance une immobilisation amortissable : la reprise s’effectue sur la même durée et au même rythme que l’amortissement de la valeur de l’immobilisation acquise ou créée au moyen de la subvention • Cas de subvention qui finance une immobilisation non amortissable : la reprise est étalée sur le nombre d’années pendant lesquelles l’immobilisation est inaliénable aux termes du contrat; à défaut de clause d’inaliénabilité, le montant de la reprise de chaque exercice est égal au dixième du montant de la subvention NB : Des dérogations à ces modalités peuvent être admises si des circonstances particulières le justifient (régime juridique de l’entité, l’objet de son activité, les condition inhérentes à l’octroi de la subvention …) Nature du point particulier : Mode de rapport des subventions aux résultats • Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 32
  • 33. Anomalies et risques :  Absence de reprise adéquate en produits des subventions d’investissement  Absence de solde du reliquat des subventions d’investissement figurant au passif au titre des immobilisations cédées ou sorties de l’actif Organisation minimale à respecter :  Procédures de suivi des reprises des subventions d’investissement et de la situation des biens immobilisés correspondants  Sur la base de l’état de suivi des reprises des subventions d’investissement (tableau détaillé de reprise des subventions reçues), vérifier la régularité des reprises comptables des subventions ainsi que le retraitement des subventions afférentes des biens cédés ou sortis de l’actif. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter • Capitaux propres et assimilés Subvention d’investissement II. Le contrôle de la balance Contrôles 33
  • 34. Quelle est la nature de l’amortissement dérogatoire? L’amortissement dérogatoire ne correspond pas à l’objet normal d’un amortissement pour dépréciation mais il est comptabilisé en application de textes particuliers. Dans ce contexte, doit être traité comme amortissement dérogatoire, la part d’amortissement dégressif jugée excédentaire par rapport à l’amortissement économiquement justifié. En revanche, lorsque les conditions d’utilisation d’un bien déterminé justifient un amortissement économique accéléré, c’est l’amortissement dégressif qui doit être pratiqué : la dotation d’exploitation est enregistrée sur la base de l’annuité résultant du système dégressif. Nature du point particulier : Distinction entre amortissement dérogatoire et amortissement dégressif • Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 34
  • 35. Comment l’amortissement dérogatoire doit-il être rapporté au compte de produits et charges ? L’amortissement dérogatoire est repris au compte de produits et charges en fonction de la durée de vie des immobilisations concernées. Généralement, la reprise de cet amortissement doit intervenir à compter de la moitié de la durée d’amortissement des biens en question. Toutefois, en cas de cession des biens amortissables, la quote-part d’amortissement dérogatoire non encore reprise au CPC, est soldée par le crédit du compte « reprise non courantes d’amortissements dérogatoires ». NB : Il est rappelé que l’amortissement dégressif fiscal a été introduit par l’article 7 ter de la loi relative à l’IS qui a prévu des coefficients multiplicateurs en fonction de la durée d’amortissement; soit  1,5 si la durée est de 3 ou 4 ans  2 si la durée est de 5 ou 6 ans  3 si la durée est supérieure à 6 ans. Nature du point particulier : Distinction entre amortissement dérogatoire et amortissement dégressif • Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 35
  • 36. Anomalies et risques :  Absence de reprise adéquate en produits des amortissements dérogatoires  Absence de solde du reliquat des amortissements dérogatoires figurant au passif au titre des immobilisations cédées ou sorties de l’actif Organisation minimale à respecter :  Procédures de suivi des reprises des amortissements dérogatoires et de la situation des biens immobilisés correspondants  Sur la base de l’état détaillé de suivi des amortissements dérogatoires (tableau individualisé des amortissements dérogatoires), vérifier la régularité des reprises comptables des amortissements ainsi que le retraitement des amortissements afférents aux biens cédés ou sortis de l’actif. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter • Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées II. Le contrôle de la balance Contrôles 36
  • 37. Comment doter les réserves réglementées lorsque le montant du bénéfice distribuable est inférieur à celui de la reprise de provision ?  Ni la loi, ni la doctrine n’a précisé le mode d’affectation de la provision en réserves réglementées lorsque le montant du bénéfice distribuable après dotation à la réserve légale est inférieur à celui de la reprise de provision. En effet, dans une telle situation, le montant de l’insuffisance d’affectation constatée, peut – il être reporté sur le ou les exercices qui suivent ou faut-il procéder à un prélèvement sur les autres comptes de réserves.  En ce qui concerne l’affectation des sommes inscrites dans le compte « réserves réglementées », l’incorporation au capital ne pose pas de difficulté particulière; toutefois, l’imputation au déficit fiscal reportable peut poser des difficultés; en effet, cette affectation serait possible s’il existe un report à nouveau débiteur, sur lequel sera imputé le montant de la réserve réglementée et en parallèle un réintégration extra-comptable du même montant peut être réaliser pour l’imputation sur les déficits fiscaux reportables. Nature du point particulier : Mode de constitution et d’enregistrement comptable des réserves réglementées • Capitaux propres et assimilés Provisions réglementées II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 37
  • 38. • Dettes de financement • Emprunts obligataires • Emprunts auprès des établissements de crédit • Dettes rattachées à des participations • Charges d’intérêt BILAN CPC 38 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 39.  Dettes de financement Anomalies et risques :  Non enregistrement des remboursements d’emprunts ou des charges d’intérêts  Non enregistrement des encaissements sur remboursement de prêts ou des produits financiers correspondants  Non enregistrement d’opération liées aux emprunts ou prêts  Absence de conversion des soldes en devises sur la base du cours de change à la clôture Organisation minimale à respecter :  Tenue d’une fiche extra-comptable de suivi par prêt et par emprunt  Disposer des tableaux de variation des emprunts et prêts durant l’exercice  Envoi régulier de correspondance pour confirmation des soldes de ces prêts et emprunts  Rapprocher les soldes comptables des comptes : emprunts et charges d’intérêt avec les contrats d’emprunt et les échéanciers correspondants  Rapprochement des confirmations des soldes d’emprunts et de prêts avec les soldes comptables  Vérification de la cohérence des charges d’intérêts (produits) avec les soldes moyens des capitaux empruntés (prêtés) de l’exercice en procédant aussi à une revue analytique  Vérifier au niveau des emprunts en devises, la régularité de leur conversion sur la base du cours de clôture  Emprunts Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter II. Le contrôle de la balance Contrôles 39
  • 40.  Provisions pour risques et charges • DEP pour risques et charges • Reprises sur provisions pour risques et charges BILAN CPC 40 C O M P T E S Provisions pour risques • Provisions pour litiges • Provisions pour garanties données aux clients • Provisions pour pertes de change Provisions pour charges • Provisions pour impôts • Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices II. Le contrôle de la balance
  • 41. Quelle est la nature des provisions pour risques et charges ? Les provisions pour risques et charges sont destinées à couvrir des risques et charges nettement précisés quant à leur objet, que des évènements en cours rendent probables. A cet égard :  les risques et charges à couvrir doivent être nettement circonscrits quant à leur nature  les risques et charges couverts doivent être probables et non éventuels, déterminés quant à leur montant ou quant à leur date de survenance Nature du point particulier : Nature des provisions et fait générateur de constitution  Provisions pour risques et charges  Provisions II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 41
  • 42. Quelles sont les conditions de constitution de ces provisions ? Les provisions qui peuvent être constituées doivent remplir les conditions de fond et de forme prévues en la matière :  Conditions de fond : (1) la dépréciation ou la charge doit être nettement précisée (2) la charge ou la perte doit être évaluée avec une approximation suffisante (3) la charge ou la perte doit apparaître comme probable (4) la probabilité de la dépréciation ou de la charge doit résulter d’un événement survenu au cours de l’exercice  Conditions de forme : les provisions doivent être effectivement constatées en comptabilité et figurer dans le tableau des provisions Nature du point particulier : Nature des provisions et fait générateur de constitution  Provisions pour risques et charges  Provisions II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 42
  • 43. Quel est le fait générateur de constitution des provisions pour risques et charges ? En vertu des textes, il doit être tenu compte des risques et pertes qui ont pris naissance au cours de l’exercice ou d’un exercice antérieur, même s’ils ne sont connus qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle de l’établissement des comptes : 🖝 Provision pour litige : provision à constituer s’il existe un litige à la clôture de l’exercice ou qu’une action en justice est déjà engagée. Le montant de la provision correspond à la somme que l’entreprise risque de devoir payer à l’issue du litige. 🖝 Provisions pour garanties données aux clients : provision à constituer sur la base des dépenses susceptibles d’être engagées du fait de la garantie jouant sur les biens vendus ou les travaux réalisés. L’évaluation de cette provision s’appuie généralement sur des statistiques. Nature du point particulier : Nature des provisions et fait générateur de constitution  Provisions pour risques et charges  Provisions II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 43
  • 44. Quel est le fait générateur de constitution des provisions pour risques et charges ? Toutefois, sur le plan fiscal, la déductibilité de ces provisions peut être assortie de certaines conditions : - En règle, la provision pour litige est déductible dès qu’un recours judiciaire est enclenché à l’encontre de la société. - En revanche, selon la doctrine fiscale, la provision pour garanties données aux clients n’est pas déductible. Nature du point particulier : Nature des provisions et fait générateur de constitution  Provisions pour risques et charges  Provisions II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 44
  • 45.  Provisions pour risques et charges :  Provision pour litige sans existence de solution judiciaire  Provision pour départ de personnel forfaitaire et sans signification au personnel concerné  Vérifier le respect des conditions de déductibilité fiscale des provisions sur :  Litiges : vérifier l’engagement d’une solution judiciaire, ou l’existence d ’un premier jugement  Départ du personnel : vérifier l’existence de dossiers de personnel et d’acceptation des personnes concernées  Identifier les provisions régulièrement constituées mais devenues sans objet durant l’exercice mais non reprises comptablement Opération à retraiter Démarche à suivre  Provisions pour risques et charges  Provisions 45 II. Le contrôle de la balance
  • 46.  Immobilisations / investissements Immobilisations en non-valeurs  Frais préliminaires  Charges à répartir sur plusieurs exercices  Primes de remboursement des obligations  Amortissements des immobilisations en non- valeurs Immobilisations incorporelles  Immobilisations en recherche et développement  Brevets, marques, droits et valeurs similaires  Fonds commercial  Autres immobilisations incorporelles  Amortissements des immobilisations incorporelles BILAN 46 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 47.  Immobilisations / investissements Immobilisations corporelles  Terrains  Constructions  Installations techniques, matériel et outillage  Matériel de transport  Mobilier, matériel de bureau et aménagements  Autres immobilisations corporelles  Immobilisations corporelles en cours  Avances et acomptes versés sur commandes  Amortissements des immobilisations corporelles Immobilisations financières  Prêts immobilisés  Autres créances financières  Titres de participation  Autres titres immobilisés BILAN 47 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 48.  Immobilisations / investissements  Dotations aux amortissements  Immobilisation incorporelle/corporelle produite par l’entreprise pour elle-même  Valeur nette d’amortissement des immobilisations corporelles / financières cédées  Produits financiers  Produits de cession des immobilisations corporelles / financières CPC 48 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 49. Quelle est la durée d’amortissement des non-valeurs ?  En règle générale, sur le plan comptable, les non- valeurs sont amorties selon un plan et dans un délai maximum de cinq ans. Toutefois, les limitations prévues par la législation sur les sociétés commerciales en matière de distribution de dividendes peuvent influencer le plan d’amortissement. En effet, selon l’article 328 de la loi sur les sociétés anonymes, les frais de constitution doivent être entièrement amortis avant toute distribution de dividendes.  Sur le plan fiscal, les frais d’établissement peuvent être amortis sur les premiers exercices bénéficiaires ou faire l’objet d’un amortissement constant sur 5 ans. Nature du point particulier : Mode d’amortissement des non- valeurs • Immobilisations / investissements  Immos en non-valeurs II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 49
  • 50. Comment est faite l’évaluation de ces éléments lors de leur inscription à l’actif et sur quelle durée sont-ils amortis ?  Les montants inscrits parmi les brevets, marques, licences et assimilés correspondent à des dépenses faites pour l’obtention de l’avantage que constitue la protection accordée sous certaines conditions, au titulaire d’un brevet, d’une marque, d’un procédé, …  Ces droits sont inscrits à l’actif pour leur coût d’acquisition s’ils sont acquis ou leur coût de production s’ils sont créés.  Ils sont amortis sur leur durée probable d’utilisation ou de leur durée de protection. Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable et d’amortissement des concessions, brevets, marques, licences et logiciels  Immobilisations / investissements  Immos incorporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 50
  • 51. Est-ce que ces éléments peuvent être amortis et selon quelles modalités ?  Droit au bail : En règle, le droit au bail acquis séparément, n’est pas amorti, et ce lorsque l’entreprise bénéficie de la législation sur la propriété commerciale. En revanche, dans le cas contraire, le droit au bail peut être amorti soit sur la durée du bail ou le cas échéant en totalité dès le premier exercice s’il s’agit d’une location précaire (locaux pouvant être repris à tout moment par le propriétaire)  Droit d’entrée (versé au propriétaire) : lorsque ce droit est analysé comme un élément incorporel, il est inscrit à l’actif du bilan sans donner lieu à amortissement; par contre, s’il constitue un supplément de loyer, il est admis comme charge à répartir sur toute la durée du bail.  Fonds de commerce : en règle, le fonds de commerce n’est pas amortissable. Toutefois, selon la doctrine, l’amortissement du fonds de commerce serait possible s’il est prévisible lors de la création ou l’acquisition du FDC, que ses effets bénéfiques sur l’exploitation prendront fin à une date déterminée. Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable et d’amortissement du droit au bail et du droit d’entrée  Immobilisations / investissements  Immos incorporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 51
  • 52. Quelles sont les particularités liées à la détermination du coût d’entrée à l’actif ?  Concernant les biens dont le prix est constitué d’une fraction aléatoire, la valeur d’entrée correspond à la valeur réelle de ces biens au jour de l’acquisition (cas de biens acquis moyennant le versement de rentes viagères, moyennant un prix libellé en devises ou moyennant un prix payable par annuités indexées).  En ce qui concerne les biens immobiliers acquis par crédit-bail, la valeur d’entrée correspond, à la date de levée de l’option, au prix stipulé dans le contrat. Cette valeur doit normalement être éclatée entre le prix d’acquisition du terrain et celui des constructions. Signalons que la réglementation en vigueur ne prévoit, contrairement à la réglementation française, aucun retraitement de la valeur d’entrée à l’actif des biens acquis par crédit-bail.  Les variations annuelles du prorata de déduction de la TVA sont sans incidence sur la valeur d’entrée des immobilisations. Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable et d’amortissement  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement  Le coût d’acquisition de ces immobilisations ne comprend pas les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes. En revanche, les honoraires des architectes sont compris dans le coût des constructions. 52
  • 53. Quelles sont les règles de distinction entre charges et immobilisations ?  En règle, doivent-être inscrits parmi les charges et non à l’actif, les dépenses qui ont pour objet de maintenir un élément d’actif dans sa consistance initiale sans accroître notamment, sa durée d’utilisation.  A l’arrêté des comptes, il est procédé à la comparaison entre la valeur actuelle et la valeur nette d’amortissements pour chaque élément. L’amoindrissement de la valeur d’un actif résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles est constaté par une provision pour dépréciation ; dans le cas contraire, la dépréciation est constatée comme un amortissement exceptionnel. Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable et d’amortissement Comment tenir compte de la valeur actuelle à la date d’inventaire ?  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 53
  • 54. Terrains et aménagements de terrains Nature du point particulier : Mode d’enregistrement comptable et d’amortissement  Les terrains autres que ceux d’exploitation, n’étant pas amortissables, peuvent faire l’objet de dépréciation par voie de constitution d’une provision : cas de terrains qui deviennent inconstructibles selon une mesure réglementaire.  Les terrains de gisement faisant l’objet d’une exploitation sont amortissable à l’exception du tréfonds. En règle, l’amortissement de ces constructions doit être prévu en fonction de leur retour au propriétaire du terrain ou de leur destruction à la fin du bail. En effet, dans le cadre de bail à construction (non régi expressément par la réglementation), l’amortissement se fera sur :  La durée du bail lorsque les constructions seront transférées gratuitement au terme du bail ;  La durée normale d’utilisation lorsque les transfert des constructions a lieu moyennant le versement d’une indemnité ou si la durée du bail est supérieur à la durée d’utilisation.  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 54
  • 55. Quelles sont les conditions nécessaires Nature du point particulier : Mode de pratique de l’amortissement et la révision du plan d’amortissement pour la révision du plan d’amortissement ? qui suivent :  modification des conditions d’exploitation (exemple : passage aux trois-huit) ;  modification dans l’appréciation de l’obsolescence du bien ;  erreur d’estimation à l’origine de la durée de vie probable du bien. A la date d’arrêté, si la valeur actuelle du bien est notablement inférieure à sa valeur nette d’amortissement, la différence entre ces deux valeurs peut faire l’objet :  d’un amortissement exceptionnel si la dépréciation est définitive ;  et d’une provision dans le cas contraire. En règle, l’amortissement pour dépréciation consiste à répartir le coût du bien sur sa durée probable d’utilisation selon un plan d’amortissement. La révision du plan d’amortissement établi par l’entreprise pour les biens amortissables peut intervenir dans les cas  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 55
  • 56. II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques :  Non constatation des dotations aux amortissements correspondants  Non transfert des immobilisations achevées du compte immobilisations en cours aux comptes appropriées Organisation minimale à respecter :  Tenue d’une fiche de suivi extra- comptable par type d’immobilisation  Vérifier la nature des soldes du compte d’immobilisations en cours  Vérifier la comptabilisation des dotations aux amortissements pour l’ensemble des immobilisations achevées et utilisées Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Immobilisations / investissements  Immos corporelles Contrôles 56
  • 57. II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques : • Non-exhaustivité des enregistrements comptables Organisation minimale à respecter :  Tenue d’un fichier extra-comptable de suivi des immobilisations  Inventaire physique des immobilisations  Établissement d’un budget d’investissement par nature  Rapprocher l’inventaire physique valorisé aux soldes comptables.  En l’absence d’un inventaire physique des immobilisations : • Vérifier l’existence physique des actifs importants- Identification physique de l’ existant et vérifier leur inscription en comptabilité • Rapprocher le budget d’investissement avec les soldes comptables et expliquer les écarts • Vérifier que pour les contrats de crédit bail achevés, les levées d’option ont été réalisées et les valeurs de rachats sont immobilisées • Vérifier la comptabilisation des sorties d’immobilisations des biens retirés de l’entreprise Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Immobilisations / investissements  Immos corporelles Contrôles 57
  • 58. II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques :  Confusion entre charges et immobilisations Organisation minimale à respecter :  Règles formalisées de distinction entre charges et immobilisations  S'assurer que n’ont pas été comptabilisées aux comptes d’immobilisations des sommes concernant les comptes d’entretien ou de réparation.  Contrôler les grosses charges comptabilisées dans les comptes d’entretien, réparation et maintenance.  Examiner les rapports du service chargé de la maintenance. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Immobilisations / investissements  Immos corporelles Contrôles 58
  • 59.  S’assurer pour les plus importantes acquisitions d’immobilisation que la valeur d’entrée respecte les normes comptables .  S’assurer que les retraits sont enregistrés à la valeur d’origine. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques :  Erreur dans l’évaluation des immobilisations Organisation minimale à respecter :  Règles d’évaluation des opérations portant sur les immobilisations. Contrôles 59
  • 60. Anomalies et risques :  Non-traitement des livraisons à soi- même Organisation minimale à respecter :  Procédures de suivi, de traitement et d’enregistrement des livraisons à soi- même  Vérifier la constatation des livraisons à soi- même en respect de la législation comptable et fiscale. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Immobilisations / investissements  Immos corporelles II. Le contrôle de la balance Contrôles 60
  • 61. Anomalies et risques :  Erreurs sur le calcul des amortissements Organisation minimale à respecter :  Plan d’amortissement par catégorie d’immobilisation Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  S’assurer globalement de la concordance entre le montant passé en charge et les mouvements du bilan  Calculer par catégorie de biens le rapport entre la dotation d’amortissement et la valeur brute des immobilisations et vérifier sa cohérence avec le taux d’amortissement pratiqué II. Le contrôle de la balance  Immobilisations / investissements  Immos corporelles Contrôles 61
  • 62. II. Le contrôle de la balance  Amortissement accéléré des frais d’établissement en période déficitaire  Identifier sur le fichier des immobilisations les amortissements pratiqués à des taux excessifs devant donner lieu à retraitement  Excédent d’amortissement lié à l ’application de taux élevés par rapport au taux en usage dans le secteur d’activité de la société  Recenser les véhicules de personnes dont la valeur TTC excède 300.000 Dh et déterminer le surplus à retraiter par rapport au seuil de 60.000 DH par an  Surplus d'amortissement des véhicules de personnes dont la valeur dépasse 300.000 TTC  Identifier sur l’état d’amortissement les immobilisations ayant fait l’objet d’amortissement accéléré Opération à retraiter Démarche à suivre  Immobilisations / investissements  Immos corporelles 62
  • 63.  Actifs immobilisés mis gratuitement à la disposition de tiers : il s’agit de la mise à disposition de locaux appartenant à la société ou loués par elle, au profit de tiers, sans rémunération, telle que la mise à disposition de locaux au profit de sociétés du groupe, ainsi que des matériels et installations divers  Identifier les biens, propriété de la société ou loués par elle, mis à la disposition gratuite de tiers (sociétés du groupe,…) Opération à retraiter Démarche à suivre  Immobilisations / investissements  Immos corporelles 63 II. Le contrôle de la balance
  • 64. II. Le contrôle de la balance S’assurer que : 🞂 La durée d’amortissement n’excède pas cinq exercices y compris celui de leur engagement ; 🞂 La règle de prorata temporis n’a pas été appliquée pour le calcul des amortissements ; 🞂 Les immobilisations en non valeur totalement amorties sont retirées de l’actif ; 🞂 La société ne distribue pas de bénéfices tant que les frais de premier établissement ne sont pas amortis totalement. 🞂 Pour les primes de remboursement des obligations, la durée d ’amortissement retenue est déterminée soit en fonction du prorata des intérêts courus, soit en fonction du prorata de la durée de l ’emprunt ; 🞂 Les frais d’augmentation de capital sont amortis au plus tard à l’expiration du cinquième exercice suivant celui au cours duquel ils ont été engagés. Ces frais peuvent être imputés sur le montant des primes d’émission afférentes à cette augmentation.  Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles 64
  • 65. II. Le contrôle de la balance S’assurer que : 🞂 La société ne distribue pas de dividendes tant que les frais de recherche et développement ne sont pas amortis totalement ; 🞂 Les formalités de dépôts de marques et de brevets ont été correctement effectuées et que l ’amortissement est pratiqué en liaison avec la durée de protection accordée ; 🞂 S’assurer que le fond commercial conserve toujours sa valeur ; 🞂 Lorsqu’un fonds commercial, qui ne bénéficie pas de protection juridique est amorti, l’amortissement est réintégré fiscalement ; 🞂 Le droit au bail n’est pas amorti. 🞂 Les dotations aux amortissements de la période sont justifiées ; 🞂 Les amortissements ne sont pas irrégulièrement différés ; 🞂 Le total des amortissements pour dépréciation et des amortissements dérogatoires pratiqués sur chaque élément de l’actif depuis son acquisition n’est pas inférieur au cumul de l’amortissement linéaire calculé après la durée normale d’utilisation. 🞂 La méthode et le taux d’amortissement sont les même d’un exercice à l’autre ; 🞂 L’entreprise a comptabilisé pour chaque immobilisation un amortissement au moins égal au linéaire cumulé ;  Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles 65
  • 66. II. Le contrôle de la balance 🞂 Les amortissements dégressifs ne sont calculés que sur des biens acquis neufs et amortissables sur une durée supérieure ou égale à 3 ans ; 🞂 La société a utilisé toutes les possibilités fiscales offertes (amortissements dégressif ou exceptionnel, immobilisations subventionnées ) 🞂 En cas de cession, les amortissements dérogatoires afférents aux biens cédés sont repris. 🞂 S’assurer que : 🞂 Les comptes d’immobilisations sont correctement établis, conformément aux principes comptables généralement admis notamment celui de la permanence des méthodes d’évaluation ; 🞂 Les frais de recherche fondamentale n’ont pas été immobilisés ; 🞂 Les frais de recherche liés à des commandes ne sont pas immobilisés ; 🞂 Tous les engagements liés aux immobilisations sont correctement reflétés dans les états de synthèse.  Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles 66
  • 67. DISTINGUER ENTRE IMMOBILISATIONS – STOCKS ET CHARGES Immobilisations • Biens utilisés durablement • Augmentation de la valeur de l’actif net • Grosses réparations • Emballages identifiables • Outillage spécifique à une commande • Animaux de trait ou reproducteurs Stocks • Biens utilisés dans le cycle de production ou de commercialisation • Par rapport à l’Objet et l’activité courante • Pièces de rechanges: utilisation différée • Catalogues, imprimés et fournitures consommables: utilisation différée • Animaux reproducteurs • Emballages non identifiables • Emballages perdus Charges • Réparation et entretien • Maintenance des éléments de l’actif • Pièces de rechanges consommées immédiatement • Certains aménagements • Frais de réfection 67
  • 68. 🞂 S’assurer de l’existence physique des immobilisations ; 🞂 S’assurer de la comptabilisation des livraisons à soi-même d’immobilisations ; 🞂 S’assurer de la comptabilisation des cessions et retraits d’immobilisations 🞂 S’assurer que les acquisitions sont effectivement immobilisables ; 🞂 Que leur valeur est déterminée dans le respect des principes comptables ; 🞂 Que les dotations aux amortissements de la période sont justifiées. 🞂 S’assurer de la permanence des méthodes au niveau de l’amortissement. II. Le contrôle de la balance  Immobilisations / investissements  Immos Incorporelles et corporelles 68
  • 69. Comment déterminer la valeur d’inventaire des titres de participation ? Nature du point particulier : Mode d’évaluation à la date d’arrêté des comptes des titres de participation Cas où les dépenses engagées ont pour seul objet de maintenir le bien en état d’utilisation conforme à la nouvelle réglementation : ces dépenses sont constitutives de charges et non d’immobilisations.  Immobilisations / investissements  Immos financières II. Le contrôle de la balance Mode de traitement  En règle, à la date d’arrêté des comptes, les titres de participation cotés ou non, sont évalués à leur valeur d’utilité représentant ce que l’entité accepterait de décaisser pour obtenir cette participation si elle avait à l’acquérir.  A cet égard, peuvent être pris en considération pour l’estimation de cette valeur les éléments ci-après à condition que leur évolution ne résulte pas de circonstances accidentelles :  rentabilité et perspective de rentabilité ;  capitaux propres ;  perspectives de réalisation, conjoncture économique ;  cours moyen de bourse du dernier mois ;  et les motifs d’appréciation sur lesquels repose la transaction d’origine. 69
  • 70. Comment déterminer la valeur d’inventaire des titres immobilisés autres que de participation ? Nature du point particulier : Mode d’évaluation à la date d’arrêté des comptes des prêts immobilisés En règle, à la date d’arrêté des comptes, ces titres sont évalués par référence à leur valeur actuelle :  les titres cotés sont évalués au cours moyen du dernier mois ;  les titres non cotés sont estimés à leur valeur probable de négociation : valeur actuelle déterminée à partir de critères objectifs, notamment à partir des derniers comptes annuels.  Immobilisations / investissements  Immos financières II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 70
  • 71. II. Le contrôle de la balance  Octroi d’avances financières sans rémunération ou en contrepartie d’intérêts insuffisants : il s’agit des prêts immobilisés au profit du personnel ou des sociétés du groupe, et qui ne sont pas rémunérés selon les conditions normales du marché  Identifier les prêts immobilisés et vérifier le niveau normal de la rémunération appliqué suivant les conditions du marché Opération à retraiter Démarche à suivre  Immobilisations / investissements  Immos financières 71
  • 72. II. Le contrôle de la balance  Immobilisations / investissements  Abandon de créances financières non justifiés  Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement non suffisamment justifiées : absence des états financiers des sociétés concernées ou de cotation des titres en question  Identifier les pertes sur créances liées à des participations qui constituent des abandons assimilés à des libéralités  Vérifier que les provisions pour dépréciation sont suffisamment documentées et justifiées  Immos financières Opération à retraiter Démarche à suivre 72
  • 73. S’assurer : 🞂 Que les participations, les créances rattachées à des participations et les prêts sont justifiés, ne font pas l’objet de dépréciation et que les produits correspondants ont été correctement rattachés à l’exercice clos ; 🞂 S’assurer que les cessions et transferts de titres ont été enregistrés ; 🞂 De la correcte comptabilisation et de l’évaluation des dépôts et cautionnements donnés. 🞂 S’assurer de l’inexistence de prêts accordés aux administrateurs ou aux gérants (conventions interdites). II. Le contrôle de la balance  Immobilisations / investissements  Immos financières 73
  • 74.  Production / stocks  Marchandises  Matières et fournitures consommables  Produits en cours  Produits intermédiaires et produits résiduels  Produits finis  Provision pour dépréciation des stocks  Variations des stocks  Dotations aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant  Reprises sur provisions pour dépréciation de l’actif circulant BILAN CPC 74 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 75.  Production / stocks Quel est le traitement des pièces de rechange ? Nature du point particulier : Mode de traitement des pièces de rechange  En règle, les pièces de rechange destinées à remettre en état des bâtiments, outillages ou matériels doivent être comprises dans les stocks, lorsque, pouvant être considérées comme consommées dans l’exploitation, elles restent sans influence sur la valeur que comportent à l’actif les éléments à la remise en état desquels elles sont utilisées. En ce qui concerne les emballages, seuls les emballages non récupérables doivent figurer dans les stocks;  En revanche, sont exclues des stocks : 🖝 les pièces de rechange des grands outillages qui sont indispensables pour en maintenir le potentiel de production et sont inutilisables pour tout autre emploi, 🖝 les pièces et matériels qui sont destinés à être incorporés, dès leur acquisition, dans l’actif immobilisé de l’entreprise.  Stocks II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 75
  • 76. Anomalies et risques :  Valeur erronée des stocks en fin d’exercice Organisation minimale à respecter :  Tenue d’un inventaire permanent des stocks  Réalisation d’un inventaire physique des stocks en fin d’exercice • Suivi de l’inventaire physique :  S’assurer que les quantités en stock ont été corrigées pour correspondre avec les relevés d’inventaires physiques  S’assurer que la nature et le niveau des stocks sont en rapport avec l’activité de la société. • Valorisation :  S’assurer que la valorisation des stocks est correctement effectuée selon des méthodes identiques à celles de l’exercice précédent. • Provisions :  S’assurer que les provisions pour dépréciation sont suffisantes, couvrent bien les articles endommagés obsolètes ou à rotation lente, et ceux dont la valeur de réalisation est inférieure au coût de revient. • Cut - Off :  S’assurer que l’indépendance des exercices a bien été respectée Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Production / stocks  Stocks II. Le contrôle de la balance Contrôles 76
  • 77.  Production / stocks  Provisions pour dépréciation des stocks constituée forfaitairement et sans référence à des normes sectorielles (sa basant sur la rotation des stocks)  Vérifier le respect des conditions de déductibilité fiscale et l’utilisation des normes admises  Identifier les provisions régulièrement constituées mais devenues sans objet durant l’exercice mais non reprises comptablement  Provision/dépréciation des stocks Opération à retraiter Démarche à suivre 77 II. Le contrôle de la balance
  • 78.  Ventes / clients  Clients  Clients – retenue de garantie  Clients douteux ou litigieux  Clients, effets à recevoir  Clients, factures à établir  Provision pour dépréciation des comptes clients • Ventes de marchandises • Ventes de biens et services produits • RRR accordés par l’entreprise • DEP pour dépréciation des comptes clients • Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes clients • Pertes sur créances irrécouvrables BILAN CPC 78 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 79. II. Le contrôle de la balance  Ventes / clients  Clients Nature du point particulier : Traitement des créances en monnaies étrangères  A l’arrêté, il y a lieu de convertir en dirhams les créances libellées en devises au taux de clôture, et de comptabiliser la différence de change corrélative dans les comptes d’écart de conversion appropriés. Quel est le traitement à l’arrêté des créances sur les clients étrangers ?  Les pertes latentes induites par les variations des cours de change donnent lieu, en respect du principe de prudence, à la constitution d’une provision pour risques et charges. En cas d’existence d’une couverture de change, cette provision est à limiter à hauteur du risque non couvert. Mode de traitement 79
  • 80. II. Le contrôle de la balance ILLUSTRATION : Traitement des créances en monnaies étrangères  Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :  Client français : 12.500 euros (1euro = 11,05 DH) / cours à la date d’entrée de la créance  A la date de l’inventaire, le cours de change s’établit comme suit : (1 euro = 11,20 DH)  Traitement comptable à l’inventaire 3421 Client français (11,20 – 11,05) x 12.500 1.875,00 4701 Ecart de conversion passif (augmentation des créances circulantes) 1.875,00 Pas d’incidence sur le compte de résultat  Traitement fiscal Réintégration au résultat fiscal du gain latent établi à 1.875,00 DH  Ventes / clients  Clients 80
  • 81. II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques :  Absence de facturation exhaustive des quantités livrées ou services rendus  Absence de maîtrise des retours de produits et marchandises Organisation minimale à respecter :  Existence d’une procédure des ventes respectant les règles du contrôle interne  Tenue d’un registre des commandes et des livraisons et facturation correspondante  Contrôler l’exhaustivité de facturation sur la base de la revue du fichier relatif aux commandes et livraisons et facturation correspondante et s’assurer de l’enregistrement en comptabilité des provisions au titre des factures à émettre.  Identifier les anomalies et opérations particulières en s’assurant de la régularité de leur traitement. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Ventes / clients  Clients Contrôles 81
  • 82. II. Le contrôle de la balance Anomalies et risques :  Enregistrement comptable non exhaustif des factures  Non enregistrement des certains encaissements sur ventes Organisation minimale à respecter :  Enregistrement des factures selon leur ordre numérique  Rapprocher globalement les totaux du fichier de suivi de la facturation (données du département commercial) avec les produits enregistrés en comptabilité  Revoir la régularité des analyses des comptes clients Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Ventes / clients  Clients Contrôles 82
  • 83. Anomalies et risques :  Absence de relance des arriérés clients  Absence des constitution des provisions pour dépréciation de certaines créances clients Organisation minimale à respecter :  Tenue d’une balance âgée des créances clients  Instauration d’une procédure de relance automatique des créances clients dépassant les délais accordés  Détecter à partir de la balance âgée des clients, les arriérés et apprécier la régularité et l’exhaustivité des provisions constituées Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Ventes / clients  Clients II. Le contrôle de la balance Contrôles 83
  • 84. Anomalies et risques :  Non maîtrise de la TVA facturée (risque d’erreurs dans l’établissement des déclarations de TVA) Organisation minimale à respecter :  Tenue des comptes de clients et de ventes en distinguant les opérations imposables et celles non imposables à la TVA  Tenue des comptes de TVA par type de taux de TVA (7%,10%,14%, et 20%)  Examen de la TVA facturée déclarée : Comptes « client »TTC au début de l’exercice + Effets à recevoir + Chèques à l’encaissement + Ventes TTC (par taux de TVA) - ( Comptes « clients » TTC en fin d’exercice + effet recevoir + chèques à l’encaissement ) = Encaissement à déclarer à comparer avec les encaissements déclarés en matière de TVA Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Ventes / clients  Clients II. Le contrôle de la balance Contrôles 84
  • 85. Anomalies et risques :  Existence de produits de location de biens immobilisés non comptabilisés  Existence de redevances sur brevets ou autres non comptabilisés Organisation minimale à respecter :  Tenue d’un état de suivi des biens donnés en location ou qui génèrent des produits ainsi que des licences  Rapprochement de la liste des biens et des contrats de location avec les montants figurant en produits (et avec l’état figurant à l’ETIC, en portant une attention particulière aux produits à recevoir  Rapprochement des contrats de licence conclus avec les tiers avec les montants figurant en comptabilité en portant une attention particulière aux produits à recevoir Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Ventes / clients  Clients II. Le contrôle de la balance Contrôles 85
  • 86. S’assurer que : 🞂 Les montants qui apparaissent à l’actif circulant représentent des créances de la société réellement recouvrables ; 🞂 Les écarts de conversion sur des créances libellées en monnaie étrangère sont constatés ; 🞂 Des provisions nécessaires et suffisantes ont été constituées pour des pertes ou des créances irrécouvrables, des remises, des remboursements de frais de transport, des retours, des régularisations comptables, etc. ; 🞂 Certains éléments à recevoir n’ont pas été gagés, nantis, hypothéqués, escomptés ou n’ont pas fait l’objet d’une quelconque restriction juridique. 🞂 Les soldes comptes et notamment ceux créditeurs sont correctement analysés et justifiés 🞂 Le principe de spécialisation des exercices est respecté.  Ventes / clients  Clients 86 II. Le contrôle de la balance
  • 87.  Ventes / clients  Clients douteux ou litigieux Comment identifier les créances douteuses ou litigieuses à provisionner ? Nature du point particulier : Identification et traitement des créances à provisionner II. Le contrôle de la balance Mode de traitement  Les créances douteuses sont des créances certaines dans leur principe, mais dont le recouvrement (en partie ou en totalité) apparaît incertain pour des raisons diverses (relances infructueuses, disparition d’un client, …)  Les créances litigieuses sont celles possédées à l’encontre de clients avec lesquels l’entreprise est en litige (résultats négatifs de l’action en contentieux).  Ces deux types de créances, considérées comme irrécouvrables, sont transférées du compte « clients » au compte « clients douteux ou litigieux », pour leur montant toutes taxes comprises. Il est ensuite procédé à la dotation de la provision correspondante pour créances douteuses ou litigieuses, pour leur montant hors taxes.  La provision doit être estimée de manière individuelle par créance, pour le montant du risque estimé de non- recouvrement. 87
  • 88. ILLUSTRATION : Identification et traitement des créances à provisionner  Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :  Client local dont une créance ancienne s’élève à 240.000 DH TTC  Détérioration de la situation financière du client qui, après de multiples relances, s’avère dans l’incapacité de s’acquitter de cette somme  Traitement comptable à l’inventaire 3424 Clients douteux ou litigieux 240.000,00 3421 Clients 6196 DEP pour dépréciation de l’actif circulant 200.000,00 3942 Provisions pour dépréciation de l’AC 240.000,00 200.000,00  Traitement fiscal Réintégration au résultat fiscal de la provision constituée, non déductible si la créance ne fait pas l’objet d’une procédure judiciaire  Ventes / clients  Clients douteux ou litigieux 88 II. Le contrôle de la balance
  • 89.  Ventes / clients  Provision pour dépréciation des créances n ’ayant pas donné lieu à recours judiciaire  Vérifier pour les provisions clients constituées, l’individualisation des provisions et de l’existence de recours judiciaire  Identifier les provisions régulièrement constituées mais devenues sans objet durant l’exercice mais non reprises comptablement  Provision/dépréciation clients Opération à retraiter 89 Démarche à suivre II. Le contrôle de la balance
  • 90.  Ventes / clients  Clients, factures à établir Nature du point particulier : Rattachement des prestations à l’exercice de leur réalisation  Les travaux effectués au cours de l’exercice mais non encore facturés à l’arrêté, doivent être identifiés et enregistrés en comptabilité, pour leur montant toutes taxes comprises (indépendance des exercices).  Il y a lieu de ne pas omettre d’extourner cette écriture à l’ouverture de l’exercice suivant, à la date d’établissement de la facture. Quel est le mode de constatation des prestations de services discontinues à échéances successives, échelonnés sur plusieurs exercices (construction, prestations de conseil, …) ? II. Le contrôle de la balance Mode de traitement
  • 91. ILLUSTRATION : Rattachement des prestations à l’exercice de leur réalisation  Livraison en fin d’exercice d’une marchandise, non encore facturée  Valeur de la marchandise : 23.000 DH HT  Traitement comptable à l’inventaire 3427 Clients, factures à établir 27.600,00 4455 Etat, TVA facturée 4.600,00 711 Ventes de marchandises 23.000,00  Traitement fiscal Le montant des ventes inscrit au CPC constitue un produit acquis, donc imposable  Ventes / clients  Clients, factures à établir 91 II. Le contrôle de la balance
  • 92.  Valeurs mobilières de placement  Titres et valeurs de placement  Actions  Obligations  Bons de caisse et bons du trésor  Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement  Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement  Revenus de titres et valeurs de placement  Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement  Reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement BILAN CPC  Titres de placement 92 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 93.  Valeurs mobilières de placement Comment les titres et valeurs de placement sont-ils évalués à la date d’inventaire ? Nature du point particulier : Mode d’évaluation à la clôture de l’exercice En règle, à la date d’inventaire les titres et valeurs de placement sont évalués sur les bases qui suivent :  les titres cotés sont évalués au cours moyen du dernier mois ;  les titres non cotés sont évalués à leur valeur probable de négociation (valeur actuelle). Les moins-values latentes qui résultent de cette évaluation sont constatées sous forme de provision pour dépréciation. A ce titre, les plus ou moins-values résultant de l’estimation sont déterminées pour l’ensemble des titres de même nature, en fonction de la valeur globale de ces titres. En ce qui concerne les placements à revenu fixe (obligations, bons), les provisions pour dépréciation de ces titres sont déterminées sans tenir compte des produits courus lors de l’achat des titres ou à la date de clôture de l’exercice considéré.  Titres de placement II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 93
  • 94. Comment déterminer la plus-value sur cession d’un portefeuille de titres acquis à des dates et prix différents ? Nature du point particulier : Mode d’évaluation des plus- values sur cessions L’évaluation du prix d’achat des titres cédés, s’effectue par l’une des méthodes suivantes :  Evaluation au coût unitaire moyen pondéré (CUMP)  Evaluation selon la méthode du FIFO On retient la méthode aboutissant à une plus-value la plus faible pour optimiser le calcul de l’impôt sur les sociétés  Valeurs mobilières de placement  Titres de placement II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 94
  • 95. ILLUSTRATION : Mode d’évaluation des plus-values sur cessions  Détention par la société d’un portefeuille d’actions dans la société « A », acquis comme suit :  Au 15 juillet 2012  Au 12 août 2013 : : 1.100 actions au prix total de 110.000 DH 850 actions au prix total de 68.000 DH  Cession au 12 décembre 2013 de 1.350 actions de la société « A », au prix global de 148.500 DH  Calcul de la valeur de sortie des actions cédées Méthode du FIFO (110.000 + (68.000 x 250 / 850)) / 1.350 = 130.000 DH Méthode du CUMP ((110.000 + 68.000) / 1.950) x 1.350 = 123.228 DH  Calcul de la plus-value de cession Méthode du CUMP 148.500 – 123.228 = 25.272 DH Méthode du FIFO 148.500 – 130.000 = 28.500 DH  Valeurs mobilières de placement  Titres de placement 95 II. Le contrôle de la balance
  • 96. Comment traiter les cessions de valeurs de placement intervenues au cours de l’exercice ? Nature du point particulier : Mode de traitement des cessions de titres de placement Les cessions de valeurs mobilières de placement donnent lieu :  à la comptabilisation de l’encaissement du prix de cession ;  à la constatation de la sortie des titres ;  au calcul des plus ou moins-values conséquentes ;  à l’enregistrement des plus ou moins-values dans les produits nets ou charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement.  Valeurs mobilières de placement  Titres de placement II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 96
  • 97. ILLUSTRATION : Mode de traitement des cessions de titres de placement  Acquisition en juin 2013 d’un portefeuille de titres, dans un but spéculatif :  Prix d’achat des titres : 76.000 DH  Provision pour dépréciation constituée : 12.000 DH  Prix de cession global : 70.000 DH  Traitement comptable à l’inventaire 5141 Banque 70.000,00 3501 Actions 3950 Provision pour dépréciation des titres de placement 70.000,00 12.000,00 7394 Reprise sur provisions pour dépréciation 6385 Charges nettes sur cession des titres de placement 3501 Actions 12.000,00 6.000,00 6.000,00  Valeurs mobilières de placement  Titres de placement 97 II. Le contrôle de la balance
  • 98. Anomalies et risques :  Absence de comptabilisation exhaustive des revenues des titres (produits financiers)  Sur évaluation des titres (Non comptabilisation des provisions nécessaires) Organisation minimale à respecter :  Disposer d’un suivi extra- comptable de ces titres et valeurs mobilières de placement  Rapprocher les informations annuelles dont dispose l’entreprise sur ces titres avec les montants figurant en comptabilité (avec le tableau de l’ETIC).  Vérifier pour les obligations, la constatation :  des intérêts courus (et non encaissés) ;  des intérêts acquis durant l’exercice.  Vérifier la constatation des dividendes sur la base des PV d’assemblés générales ou avis financiers des différentes journaux. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Valeurs mobilières de placement  Titres de placement II. Le contrôle de la balance Contrôles 98
  • 99.  Achats / fournisseurs  Fournisseurs  Fournisseurs – retenue de garantie  Fournisseurs – effets à payer  Fournisseurs – factures non parvenues • Achats revendus de marchandises • Achats consommés de matières et de fournitures • Autres charges externes BILAN CPC 99 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 100.  Achats / fournisseurs  Fournisseurs Comment traiter les dettes en devises ? Nature du point particulier : Mode de traitement des dettes en monnaies étrangères  A la date de clôture, il y a lieu de :  recenser l’ensemble des créanciers étrangers avec lesquels les transactions en devises au cours de l’année écoulée n’ont pas été réglées ;  les évaluer au cours de change du jour de la clôture de l’exercice ;  dégager les écarts de conversion, à enregistrer dans les comptes appropriés (augmentation / diminution de dettes) ;  constater l’éventuelle perte latente par une dotation d’une provision pour pertes de change. II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 100
  • 101.  Achats / fournisseurs  Fournisseurs ILLUSTRATION : Traitement des dettes en monnaies étrangères  Relevé des données suivantes dans la balance avant inventaire d’une société :  Fournisseur étranger ayant réalisé une étude sectorielle pour un budget de 20.000 Dollars – dette enregistrée au cours de la date de réception de la facture (1 dollar = 8,50 DH).  Traitement comptable à l’inventaire  Evolution du cours de change au 31 décembre 2013 : 1 dollar = 9,00 DH 101 3702 Ecart de conversion – actif (9,00 – 8,50) x 20.000 10.000,00 4411 Fournisseurs 6393 DEP pour risques et charges 10.000,00 10.000,00 4506 Provision pour pertes de change  Traitement fiscal Aucun – provision pour pertes de change déductible 10.000,00 II. Le contrôle de la balance
  • 102. Anomalies et risques :  Compensation entre les soldes fournisseurs débiteurs et soldes fournisseurs créditeurs Organisation minimale à respecter :  Tenue des comptes de fournisseurs individualisés en distinguant les comptes d’avances des comptes de dettes  S’assurer à travers le rapprochement du solde du compte collectif « fournisseurs » avec les soldes des comptes individuels, qu’aucune compensation entre soldes débiteurs et créditeurs des fournisseurs n’est intervenue Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Achats / fournisseurs  Fournisseurs II. Le contrôle de la balance Contrôles 102
  • 103. Anomalies et risques:  Absence d’enregistrement exhaustif des factures fournisseurs  Enregistrement double d’une facture fournisseur (non détection d’erreurs d’enregistrement)  Absence de séparation fiable des exercices Organisation minimale à respecter :  Existence de procédures de contrôle interne fiables  Demande régulière des relevés des fournisseurs  Revoir les rapprochements des comptes fournisseurs avec les relevés reçus de ces derniers  Revoir l’analyse des comptes fournisseurs  Contrôler par sondage du rattachement comptable des dernières livraisons de l’exercice en cours et des premières livraisons de l’exercice suivant Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Achats / fournisseurs  Fournisseurs II. Le contrôle de la balance Contrôles 103
  • 104.  Achats / fournisseurs  Fournisseurs, factures non parvenues Comment identifier l’ensemble des dettes de l’exercice (séparation des exercices) ? Nature du point particulier : Identification exhaustive des dettes  A l’arrêté des comptes, toutes les dettes potentielles nettement précisées quant à leur objet, mais dont l’échéance ou le montant est incertain, et qui ont vocation irrévocable à se transformer ultérieurement en dettes, doivent être identifiées et comptabilisées en tant que « charges à payer ».  L’évaluation s’établit par référence à une précédente facture de la même marchandise ou prestation. II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 104
  • 105. Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter Anomalies et risques :  Non maîtrise des montants des factures non parvenues Organisation minimale à respecter :  Existence d’une procédure d’achat répondant aux règles du contrôle interne  Mise en place d’une procédure assurant la transmission systématique à la comptabilité des doubles des bons de commande et des bons de réception  Tenue de fichiers de suivi des commandes et les livraisons et les facturations correspondantes  Achats / fournisseurs • Fournisseurs, factures non parvenues II. Le contrôle de la balance Contrôles  Rapprocher, au niveau du fichier relatif aux commandes et réceptions et les facturations reçues, les provisions pour factures à recevoir avec les montants portés au compte « fournisseurs factures non parvenues » 105
  • 106.  Achats / fournisseurs  Achats non appuyés de pièces probantes: Il s’agit notamment d’achats auprès de personnes non patentées  Achats non stockables des exercices antérieurs : non rattachés convenablement à l’exercice qui les concerne  Identifier les opérations d’achat particulières qui se caractérisent par des insuffisances en matière de justification par des pièces probantes  Recenser les achats non stockables des exercices antérieurs (enregistrés normalement dans les comptes d’achats sur exercices antérieurs)  Achats Opération à retraiter II. Le contrôle de la balance Contrôles 106
  • 107.  Achats / fournisseurs  Dettes anciennes prescrites constituant des profits latents  Recenser et identifier les soldes anciens des comptes fournisseurs et créditeurs divers qui constituent des profits latents  Fournisseurs Opération à retraiter Démarche à suivre 107 II. Le contrôle de la balance
  • 108. II. Le contrôle de la balance S’assurer que 🞂 Toutes les dettes existant à la date de clôture sont enregistrées et incluses pour les montants appropriés ; 🞂 Les écarts de conversion sur des dettes libellées en monnaie étrangère sont constatés ; 🞂 Les dettes sont correctement classifiées ; 🞂 Les salaires et les charges sociales comptabilisés sont justifiés ; 🞂 Les soldes des organismes sociaux sont justifiés ; 🞂 Les avances : 🞂 Ne dissimulent pas de véritables prêts, 🞂 Ne concernent pas les dirigeants, 🞂 Ne dissimulent pas des bulletins de paie non établis; 🞂 Sont correctement apurées. 🞂 Les provisions pour congés payés sont calculées et comptabilisées  Dettes fournisseurs et dettes sociales
  • 109.  Personnel et organismes sociaux  Prêts au personnel  Avances et acomptes au personnel  Rémunérations dues au personnel  Charges du personnel à payer  Organismes sociaux  Rémunération du personnel  Charges sociales BILAN CPC 109 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 110.  Personnel et organismes sociaux  Prêts au personnel Comment traiter les prêts accordés au personnel ? Nature du point particulier : Traitement des prêts au personnel  A l’arrêté des comptes, les prêts accordés par l’entreprise à des membres de son personnel (en dehors des dirigeants), et ce pour une période à l’origine dépassant 12 mois, doivent être identifiés et inscrits à ce compte. II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 110
  • 111.  Personnel et organismes sociaux  Charges à payer Nature du point particulier : Identification de la totalité des charges du personnel  A la date de la clôture, les dettes du personnel potentielles et rattachables à l’exercice clos, dont le montant est suffisamment connu et évaluable, sont enregistrés en vertu du principe de séparation des exercices :  les indemnités pour congés payés échus, correspondant aux droits acquis par le salarié durant l’exercice ;  les gratifications et primes prévues, à verser l’année suivante ;  … Comment traiter exhaustivement les charges du personnel à payer ? II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 111
  • 112. Anomalies et risques :  Enregistrement non exhaustif des charges de personnel Organisation minimale à respecter  Établissement de l’état 9421 des salaires  Analyse des charges de personnel  Procéder à une revue analytique des comptes de charges de personnel  Analyser les principaux ratios significatifs des charges de personnel par rapport à d’autres postes  Rapprocher les données de l'état de salaires « 9421 » avec le montant des salaires figurant en comptabilité et apprécier l’explication des écarts  Personnel et organismes sociaux  Rémunérations Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter II. Le contrôle de la balance Contrôles 112
  • 113. Anomalies et risques :  Non constatation des congés payés  Non enregistrement de certaines charges de personnel  Enregistrement erroné des cotisations de CNSS, de retraite ou de mutuelle Organisation minimale à respecter :  Tenue correcte d’un livre de congés et identification des congés non encore pris  Rapprochement du livre des congés avec l’état extra- comptable des congés non encore pris  Rapprochement des journaux de paie avec les montants comptabilisés (en cas de non intégration du logiciel de paie avec le logiciel de comptabilité)  Rapprochement des données de la paie d’un mois à l’autre (et d’un exercice à l’autre)  Rapprochement des cotisations patronales avec les déclarations sociales  Personnel et organismes sociaux Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter  Rémunérations II. Le contrôle de la balance Contrôles 113
  • 114.  Rémunérations accordées ne correspondant pas à un travail effectif  Apprécier sur la base de l’état annuel des salaires, les rémunérations qui ne se justifient pas par une contrepartie ou dont le montant est excessif eu égard à la fonction concernée et les services fournis à la société  Identifier à partir de l’état 9421, des rémunérations imposables qui n’ont pas été soumises à l’IGR  Rémunérations excessives par rapport aux services fournis par la société  Certaines rémunérations des dirigeants :participation aux bénéfices, ...  Indemnités imposables soumises à l’IGR Opération à retraiter Démarche à suivre  Personnel et organismes sociaux 114  Rémunérations II. Le contrôle de la balance
  • 115.  Dettes fiscales  Etat – impôt sur les résultats, acomptes sur IS  Etat – TVA  Etat – impôts, taxes et assimilés  Etat – impôts et taxes à payer  Impôts et taxes  Impôts sur les résultats BILAN CPC 115 C O M P T E S II. Le contrôle de la balance
  • 116.  Dettes fiscales  Etat, TVA Quelles sont les implications comptables de l’existence et de la variation d’un prorata de déduction de TVA ? Nature du point particulier : Conséquences d’un prorata de TVA  En cas d’application d’un prorata de déduction, le prorata définitif est déterminé à la fin de l’exercice et donne lieu à la correction de la valeur d’entrée des immobilisations et des amortissements correspondants.  Par ailleurs, les variations du prorata dans le temps, donnent lieu à des régularisations par déduction / reversement à hauteur du cinquième de la différence entre la déduction calculée sur la base du prorata définitif et du prorata provisoire. II. Le contrôle de la balance Mode de traitement 116
  • 117. ILLUSTRATION : Conséquences d’un prorata de TVA  Année 2012 :  Acquisition d’un matériel pour 500.00 DH, avec une TVA de 20%  Prorata calculé sur la base des éléments de l’année 2011, établi à 80%  Montant de TVA déductible : 500.000 x 20% x 80% = 80.000 DH  Année 2013 :  Prorata de TVA définitif : 88%  Variation du prorata de TVA : 88% - 80% = 8% (supérieur de plus de 5 points)  Déduction complémentaire : (100.000 x 8%) / 5 = 1.600 DH  Dettes fiscales  Etat, TVA 117 II. Le contrôle de la balance
  • 118.  Dettes fiscales Anomalies et risques :  Non comptabilisation ou comptabilisation double de montants d’impôts et taxes Organisation minimale à respecter :  Tenue d’état de suivi et de contrôle des impositions reçues ou à recevoir  Procéder à une revue analytique des comptes d’impôts et taxes  Rapprocher entre les montants comptabilisés et les avis d’imposition  Apprécier la régularité des provisions afférentes aux impôts et taxes à payer  Impôts et taxes Risqu R e is sq e u teo sre gtaO nir sg aa tin oin sa m tii o n n imale minimà alr eeà sp re ec sp te er cter II. Le contrôle de la balance Contrôles 118
  • 119.  Impôts et taxes non déductibles par la loi : l’impôt sur les sociétés (IS)  Identifier les impôts et taxes (IS) ainsi que des taxes prises en charge par la société au profit de son personnel  Recenser au niveau du compte « Impôts et taxes des exercices antérieurs » les impôts et taxes enregistrés en dehors des rappels émis par l’administration  Taxes des véhicules personnels prises en charge par la société (dans la mesure où cet avantage n’est pas soumis à l’IGR)  Impôts et taxes des exercices antérieurs, en dehors des rappels d’impôts et taxes reçus de l’administration Opération à retraiter Démarche à suivre  Dettes fiscales 119  Impôts et taxes II. Le contrôle de la balance
  • 120. 🞂 S’assurer que les divers impôts et taxes ont été correctement évalués et comptabilisés ; 🞂 S’assurer que les taxes non déductibles ont été réintégrées dans le résultat fiscal ; 🞂 S’assurer que les comptes de TVA sont expliqués et justifiés et que les déclarations de TVA ont été comptabilisées ; 🞂 S’assurer que la TVA récupérable sur immobilisations a été régularisée en cas de cession des biens avant les cinq ans ; 🞂 S’assurer de la régularisation du prorata de TVA pour les entreprises exerçant concurremment des activités soumises différemment à la TVA ; 🞂 Contrôler le solde de l’Impôt sur les Sociétés à la clôture, notamment l’imputation des acomptes provisionnels et le calcul du montant de l’IS ; 🞂 S’assurer que les risques fiscaux ont bien fait l’objet de provisions ;  Dettes fiscales  Impôts et taxes II. Le contrôle de la balance
  • 121.  Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA)  Déclarations en matière de salaires (IR et CNSS)  Déclarations en matière de taxe professionnelle et taxe des services communaux  Déclarations en matière d’impôt sur les sociétés (IS) :  Déclaration en matière de retenue à la source sur les produits des actions  Déclaration en matière de retenue à la source sur les produits des placements à revenu fixe  Déclaration des rémunérations allouées à des tiers  Déclaration des rémunérations allouées à des sociétés étrangères  Déclaration du résultat fiscal Revue des déclarations fiscales  Dettes fiscales 121  Impôts et taxes II. Le contrôle de la balance
  • 122.  Déclaration du chiffre d’affaires réalisé : taxable, exonéré et hors champ en fonction du régime de l ’entreprise, ainsi que des déductions des périodes concernées  Risques : non exhaustivité du CA taxable déclaré ou déclaration tardive ou déductions anticipées TVA FACTUREE:  Régime des encaissements : réconciliation du chiffre d’affaires déclaré avec la variation des comptes clients et rattachés : Encaissements TTC = Créances clients taxables début Période + CA TTC – créances clients taxables fin période  Régime débit : CA déclaré = CA TTC comptabilisé  Rapprochement du solde clients avec le solde État- TVA facturée en tenant compte des règlements de la dernière période : Identification TVA sur clients TTC et son rapprochement avec TVA facturée en compte  Réconciliation des mouvements du compte TVA facturée : avec le chiffre d’affaires taxable de la période et les déclarations comptabilisées Démarche Objet et risques 122 Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA facturée) II. Le contrôle de la balance
  • 123. Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA récupérable) Objet et risques Démarche  Déclaration du chiffre d ’affaires réalisé : taxable, exonéré et hors champ en fonction du régime de l ’entreprise, ainsi que des déductions de la période concernée  Risques : non exhaustivité du CA taxable ou déclaration tardive ou déductions anticipées 123 TVA FACTUREE: Recoupement du CA encaissé suivi par le commercial avec le CA déclaré TVA RECUPERABLE:  Réconciliation des déductions déclarées avec la variation des comptes des fournisseurs en fonction des taux de TVA applicables  Rapprochement global des décaissements de la période avec la base TTC déclarée  Rapprochement du solde fournisseurs avec les soldes Etat-TVA récupérable en tenant compte des règlements de la dernière période  Réconciliation des mouvements des comptes TVA récupérable avec les achats en fonction des taux de TVA et des déclarations enregistrées II. Le contrôle de la balance
  • 124. Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée Déclarations périodiques de chiffre d’affaires (TVA récupérable) Objet et risques Démarche  Déclaration du chiffre d ’affaires réalisé : taxable, exonéré et hors champ en fonction du régime de l ’entreprise, ainsi que des déductions de la période concernée  Risques : non exhaustivité du CA taxable ou déclaration tardive ou déductions anticipées 124 TVA RECUPERABLE :  Vérification des reversements de TVA déductibles avec la taxe afférente aux cessions de la période  Vérification du prorata de déduction appliqué avec le prorata déclaré  Vérification de l’enregistrement TTC du prix d’acquisition des véhicules de personnes, des frais de missions et réceptions et autres  Rapprochement du solde fournisseurs avec les soldes Etat-TVA récupérable en tenant compte des règlements de la dernière période  Réconciliation des mouvements des comptes TVA récupérable avec les achats en fonction des taux de TVA et des déclarations enregistrées II. Le contrôle de la balance
  • 125. Déclarations en matière de taxe sur la valeur ajoutée Déclarations ponctuelles de chiffre d’affaires (prorata de déduction) Objet et risques Démarche  Déclaration des éléments servant au calcul du prorata de déduction : chiffre d ’affaires taxable, exonéré, hors champ ainsi que le prix d ’achat ou de revient des immobilisations acquises  Risques : non exhaustivité des montants déclarés ou erreur dans la classification 125  Recoupement des montants déclarés avec les montants figurant sur les déclarations de TVA souscrites l’année précédente  Vérification de la réalisation des retraitements des déductions sur les biens immobilisables au titre de la variation du prorata de plus de 5 points : vérification du calcul de la variation et contrôle des déclarations souscrites postérieurement II. Le contrôle de la balance
  • 126.  Versement de l’IGR retenu sur les salaires et rémunérations assimilées dans le mois qui suit la constatation de l ’échéance des paiements  Risques : non exhaustivité des montants déclarés ou erreur dans les retenues effectuées et déclarées  Recoupement des montants déclarés avec les journaux de paie et les retenues des mois précédents  Revue de la liste des éléments non imposés à l’IGR et leur validation au vu du dispositif légal  Recensement des avantages accordés au personnel ( logement, prise en charge de certains frais … ) et vérification de leur intégration dans la paie  Contrôle de la vraisemblance des retenues déclarés avec les salaires imposables ( validation avec le taux d’imposition moyen des salaires de l’entreprise ), contrôle par sondage de l’exactitude des retenues effectuées II. Le contrôle de la balance Déclarations en matière de salaires Bordereaux de versement de l’IR sur les salaires et rémunérations assimilées Objet et risques Démarche 126