L'asthme est un syndrome multifactoriel dont les principales caractéristiques sont la chronicité, la variabilité et la réversibilité, Il faut donc raisonner en terme de stratégie, c'est à dire que le médecin et son malade doivent s'adapter aux différentes manifestations cliniques. La mise en place du traitement doit être fondée sur une bonne analyse physiopathologique et une bonne évaluation des différents facteurs étiologiques
Les intoxications aiguës accidentelles ou volontaires représentent une charge de travail importante pour la santé publique. On peut distinguer quelques grandes tendances actuelles dans la prise en charge des intoxiqués : l’importance sans cesse réaffirmée d’un traitement symptomatique précoce, Un certain renouveau dans l’utilisation des antidotes et une réévaluation de l’efficacité des méthodes d’épuration, digestive en particulier.
Ainsi, le traitement des intoxications fait appel à quatre types de mesures :
Le Traitement symptomatique
Dans la majorité des cas, il représente l’essentiel du traitement, tout particulièrement pour les toxiques fonctionnels.
Le Traitement évacuateur
Dont le but est de retirer le toxique au niveau de sa voie d’entrée, digestive, pulmonaire ou cutanéo-muqueuse
Le Traitement épurateur
Dont l’objectif est l’élimination du toxique. (Hémodialyse, diurèse osmotique, exsanguino- transfusion).
Le Traitement spécifique (antidote)
Est le plus satisfaisant sur le plan physiopathologique.
CONSEQUENCE ESSENTIELLE DE PARALYSIE DES NERFS LARYNGES POUR THYROIDECTOMIE E...Sargata SIN
CONSEQUENCE ESSENTIELLE DE PARALYSIE DES NERFS LARYNGES POUR THYROIDECTOMIE EN HYPERTHYROIDIE
DIFFUSE, A PROPOS DE 12 CAS RETENUS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, CAMBODGE, DURANT NEUF ANS
(2004-2012)
Thérapeutiques médicaments posant problèmes en médecine générale – février ...Réseau Pro Santé
Devant le déficit d’information de l’agence sanitaire, le SNJMG a décidé de proposer une grille de lecture aux médecins généralistes en croisant cette liste avec des informations fournies par les sites Internet de l’AFSSAPS elle-même, de la HAS et de la revue Prescrire.
Une liste de produits pouvant poser problème dans la pratique courante d’un médecin généraliste a été ainsi établie et diffusée par le SNJMG, moins de 4 jours après la publication de la liste de l’AFSSAPS. Depuis cette date, la liste a été plusieurs fois actualisée.
Le 01 février 2013 (hasard du calendrier, en pleine crise sur Diane 35 et les contraceptifs oraux), la revue Prescrire a publié, en accès libre sur son site Internet, une liste de « médicaments à écarter » pour « mieux soigner ».
Le SNJMG complète cette action citoyenne de la revue indépendante en diffusant une nouvelle mise à jour de sa propre liste, incluant les dernières mises en garde des agences sanitaires et les informations données par « Prescrire ».
S’il y a bien sûr de nombreuses reprises de la liste de « Prescrire » dans la liste établie par le SNJMG, il existe une volonté de complémentarité car la liste proposée par le SNJMG ne concerne que les médicaments rencontrés dans la pratique quotidienne des médecins généralistes (des médicaments présents dans la liste Prescrire, des médicaments présents dans la liste de l’AFSSAPS et des médicaments ayant fait l’objet d’alertes).
Il est donc conseillé de disposer des 2 listes (liste Prescrire et liste SNJMG) pour sa pratique !
La liste ci-dessous a été publiée le 05.02.13 et actualisée le 15.02.13, le 20.02.13, le 12.03.13 et le 24.03.13.
reseauprosante.fr
L'asthme est un syndrome multifactoriel dont les principales caractéristiques sont la chronicité, la variabilité et la réversibilité, Il faut donc raisonner en terme de stratégie, c'est à dire que le médecin et son malade doivent s'adapter aux différentes manifestations cliniques. La mise en place du traitement doit être fondée sur une bonne analyse physiopathologique et une bonne évaluation des différents facteurs étiologiques
Les intoxications aiguës accidentelles ou volontaires représentent une charge de travail importante pour la santé publique. On peut distinguer quelques grandes tendances actuelles dans la prise en charge des intoxiqués : l’importance sans cesse réaffirmée d’un traitement symptomatique précoce, Un certain renouveau dans l’utilisation des antidotes et une réévaluation de l’efficacité des méthodes d’épuration, digestive en particulier.
Ainsi, le traitement des intoxications fait appel à quatre types de mesures :
Le Traitement symptomatique
Dans la majorité des cas, il représente l’essentiel du traitement, tout particulièrement pour les toxiques fonctionnels.
Le Traitement évacuateur
Dont le but est de retirer le toxique au niveau de sa voie d’entrée, digestive, pulmonaire ou cutanéo-muqueuse
Le Traitement épurateur
Dont l’objectif est l’élimination du toxique. (Hémodialyse, diurèse osmotique, exsanguino- transfusion).
Le Traitement spécifique (antidote)
Est le plus satisfaisant sur le plan physiopathologique.
CONSEQUENCE ESSENTIELLE DE PARALYSIE DES NERFS LARYNGES POUR THYROIDECTOMIE E...Sargata SIN
CONSEQUENCE ESSENTIELLE DE PARALYSIE DES NERFS LARYNGES POUR THYROIDECTOMIE EN HYPERTHYROIDIE
DIFFUSE, A PROPOS DE 12 CAS RETENUS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, CAMBODGE, DURANT NEUF ANS
(2004-2012)
Thérapeutiques médicaments posant problèmes en médecine générale – février ...Réseau Pro Santé
Devant le déficit d’information de l’agence sanitaire, le SNJMG a décidé de proposer une grille de lecture aux médecins généralistes en croisant cette liste avec des informations fournies par les sites Internet de l’AFSSAPS elle-même, de la HAS et de la revue Prescrire.
Une liste de produits pouvant poser problème dans la pratique courante d’un médecin généraliste a été ainsi établie et diffusée par le SNJMG, moins de 4 jours après la publication de la liste de l’AFSSAPS. Depuis cette date, la liste a été plusieurs fois actualisée.
Le 01 février 2013 (hasard du calendrier, en pleine crise sur Diane 35 et les contraceptifs oraux), la revue Prescrire a publié, en accès libre sur son site Internet, une liste de « médicaments à écarter » pour « mieux soigner ».
Le SNJMG complète cette action citoyenne de la revue indépendante en diffusant une nouvelle mise à jour de sa propre liste, incluant les dernières mises en garde des agences sanitaires et les informations données par « Prescrire ».
S’il y a bien sûr de nombreuses reprises de la liste de « Prescrire » dans la liste établie par le SNJMG, il existe une volonté de complémentarité car la liste proposée par le SNJMG ne concerne que les médicaments rencontrés dans la pratique quotidienne des médecins généralistes (des médicaments présents dans la liste Prescrire, des médicaments présents dans la liste de l’AFSSAPS et des médicaments ayant fait l’objet d’alertes).
Il est donc conseillé de disposer des 2 listes (liste Prescrire et liste SNJMG) pour sa pratique !
La liste ci-dessous a été publiée le 05.02.13 et actualisée le 15.02.13, le 20.02.13, le 12.03.13 et le 24.03.13.
reseauprosante.fr
Prise en charge des intoxications aiguës aux organophosphoré
1. Conférences
Prise en charge des intoxications aiguës aux organophosphorés
Hatem El Ghord, Hafedh Thabet
Centre d’assistance médicale urgente, Centre antipoison Montfleury, Tunis, Tunisie.
Les organophosphorés (OP) sont les pesticides responsables d’intoxications aiguës graves en Tunisie et par-
ticulièrement dans les pays en voies de développement (sud est asiatique). Ils sont responsable de près 200 000
décès par an dans le monde. La mortalité et la morbidité inhérentes à cette intoxication sont certes dépendantes
du produit en question et du terrain sur lequel l’incident survient, mais surtout de la précocité et l’adéquation de la
prise en charge. Les principes de cette prise en charge reposent sur un traitement symptomatique et un traitement
spécifique qui doivent être concomitants.
Le traitement symptomatique repose sur plusieurs volets dont le premier est respiratoire dominé par l’oxy-
génation du patient afin de palier aux différentes causes d’hypoxies induites par les OP qui peuvent aller de l’en-
combrement bronchique au syndrome de détresse respiratoire aiguë . Le recours à la ventilation mécanique (VM)
n’est pas rare et peut avoir plusieurs indications dont les premières sont les sus-citées. Une indication neurologique
centrale ou périphérique ou hémodynamique peuvent soit accompagner l’indication respiratoire soit être le pri-
mum-movens de la VM.
Le deuxième volet est hémodynamique. le remplissage vasculaire en tient une importante part. Les deux indica-
tions principales sont l’hypovolémie réelle induite par les troubles digestifs tels les diarrhées et les vomissements,
ainsi que la vasoplégie toxique qui peut se voir dans les intoxication sévères. Le recours aux drogues vasopressives
n’est pas rare comme traitement des états de chocs.
Le traitement spécifique est antidotique .IL epose sur les antagonistes muscariniques dont l’atropine est le
chef de file en association avec des régénérateurs des cholinestérases «les oximes» en fonction de la gravité clini-
que.
Le sulfate d’atropine reste le médicament le plus utilisé à travers le monde comme premier antidote. D’autres
antagonistes muscariniques ont été utilisés en expérimentation animale et semblent prometteurs pour les attein-
tes neurologiques. En bloquant les récepteurs cholinergiques, l’atropine réduit les signes muscariniques comme
l’hypersécrétion bronchique ou le bronchospasme. Il ne faut pas hésiter à utiliser la dose nécessaire pour réduire les
complications respiratoires et hémodynamique et d’autres comme la pancréatite aiguë. la voie intraveineuse est la
voie de choix. Les recommandations de L’OMS préconisent des doses 0,03mg/kg toutes les cinq a dix minutes. L’uti-
lisation de la voie intra veineuse continue serait supérieure aux autres voies d’administration. Cette thérapeutique
doit être surveillée car elle entrainer pquelques effets indésirables comme une confusion associée a un syndrome
anti-cholinergique qu’il faut guetter pour arrêter la prescription d’atropine qui se fera progressivement.
Le Pralidoxime est le plus utilise des oximes dans le monde. Le rationnel de son usage est de réactiver par hy-
drolyse les cholinestérases inhibées par les OP surtout au niveau des plaques motrices musculaires et au niveau du
système nerveux périphérique ou il est le seul à agir. D’autres oximes ont été développées (obidoxime et trimedo-
xime) pour être plus efficace contre les différentes formules d’OP surtout celle contenant un groupement méthyl ou
le Pralidoxime n’a pas d’action. Le protocole d’administration de la Pralidoxime n’est pas univoque. L’OMS conseille
une dose de charge de 30 mg/kg suivis d’une dose d’entretient supérieure a 8 mg/kg/h, ce qui se traduit chez un
sujet de plus de 70 kg par une dose de charge de 2g en bolus sur 30min suivit d’une perfusion continue de 0,5g/h.
Cette thérapeutique a été et reste discutée dans la littérature, mais les dernières études tendent vers une meilleure
utilisation de ces molécules avec les doses adéquates et dans les plus courts délais pour entrainer une efficacité,
sinon les phénomènes d’inactivation définitive ou de vieillissement enzymatique compromettent leur action.
Les autres thérapeutiques utilisées dans les intoxications OP sont plutôt adjuvantes et comportent les ben-
zodiazépines (BZD), l’alcalinisation et le sulfate de magnésium.
Les BZD ont été utilisées initialement pour diminuer les états d’agitations, pour traiter les convulsions et les
myoclonies provoquées par les OP. Les études animales ont montre que les BZD réduirait les lésions neuronales et
préviendrait la défaillance respiratoire en réduisant la concentration d’acétylcholine au sein de la synapse.
Le sulfate de magnésium agit au niveau du système nerveux central. Il inhibe les canaux calciques et réduit
ainsi l’activation des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) réduisant ainsi la sécrétion d’acétylcholine par les
terminaisons présynaptiques.
L’alcalinisation diminue la mortalité lors désintoxications OP. le mode d’action exacte reste mal élucidé. Les
études montrant la supériorité de l’alcalinisation avait pour but un pH entre 7,45 et 7,55.
Le traitement évacuateur reste discuté dans ce genre d’intoxication. Le charbon activé n’est plus recom-
mandé ni en dose unique ni en doses multiples.
2. Conférences
Prise en charge des intoxications aiguës aux organophosphorés
Hatem El Ghord, Hafedh Thabet
Centre d’assistance médicale urgente, Centre antipoison Montfleury, Tunis, Tunisie.
Le lavage gastrique qui était recommandé jusqu’à même quatre heures après ingestion, ne l’est plus devant les
dernières données chinoises de la littérature. Il reste conseillé lorsque le patient arrive précocement (dans les qui
suivent 2h l’ingestion), une fois le traitement symptomatique assuré.
En conclusion, la prise en charge des intoxications OP grâves repose sur la rapidité du traitement symptoma-
tique et sur la pertinence du traitement spécifique axé sur la prescription d’atropine et d’oximes.
Références:
1-Intoxications par les pesticides organophosphorés : Nouveaux concepts H. Thabet et coll. Réanimation (2009) 18,
633—639.
2-Management of acute organophosphorus pesticide poisoning. Ml Eddleston et coll. Lancet 2008 ;371 : 597–607.