La Loi « Hôpital Patients Santé Territoires » s’attelle à clarifier la gouvernance des établissements publics de santé. Ce qui est loin d'être passé inaperçu et a créé beaucoup de remous : en cause l'important renforcement des pouvoirs du directeur d'établissement.
Dans ce nouveau schéma de pilotage, la Commission Médicale d'Etablissement (CME) garde son nom mais son pouvoir apparaît aujourd'hui affaibli (décret n° 2010-439 du 30 avril 2010)… Alors qu'elle préparait le projet médical de l'établissement, elle est maintenant tenue à donner son avis sur ce projet désormais élaboré par le président de la CME et le directeur de l'établissement. La nouvelle CME contribue à la politique d’amélioration contenue de la qualité et de la sécurité des soins (infections associées aux soins, événements indésirables, vigilances, développement professionnel contenu) et à la politique d’accueil des usagers (éthique, parcours et permanence des soins, soins palliatifs). En rapport à ces thématiques, la CME propose un programme d'actions et d'indicateurs de suivi. Enfin, elle est en droit d'être informée sur le budget, sur les contrats de pôles, etc. Les sous-commissions de l'ancienne CME telle la commission du médicament et des dispositifs médicaux ne sont plus obligatoires.
Exercice professionnel : Le post-internat en radiologieRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°22 - UNIR - Janvier 2016
Démographie
En 2007, d’après le rapport de l’inspection générale des affaires sociales, Le post-internat - Constats et propositions, 49.5 postes d’assistants spécialistes étaient disponibles en radiologie (hypothèse d’une durée d’assistanat de deux ans : nombre total divisé par 2) ainsi que 85 postes de CCA-AHU (estimation de la durée du clinicat de 27 mois : nombre total divisé par 2,25) soit 134.5 postes disponibles pour 122 internes de radiologie avec un ratio postes/internes à 1,1.
En 2015, le nombre d’internes de radiologie a été multiplié par 2 soit 244 internes sans augmentation correspondante du nombre de postes d’assistants/CCA.
Il existe, par ailleurs, d’importes disparités régionales en termes d’accès au post-internat en radiologie (cf. cartes). Dans certaines régions, les internes sont contraints de changer de région pour effectuer un clinicat.
Pourtant, 36 % des postes de PH temps plein en radiologie étaient vacants en 2010 et 47 % des postes de PH temps partiel. Afin de faciliter l’accès à un post-internat, François- Xavier Selleret et Patrice Blemont formulent les recommandations suivantes dans la Mission complémentaire d’étude sur la faisabilité administrative de la réforme du troisième cycle des études médicale :
Recommandation N°11 : La mission recommande de revoir le calendrier du concours de praticien hospitalier afin que les modalités permettent soit d'en anticiper le passage lors de la dernière année du DES, soit d'enchaîner ce concours dès l'issue du DES.
Recommandation N°12 : la mission recommande de modifier les conditions de passage du concours pour les titulaires du nouveau DES sur le modèle du concours de type 1 (examen sur dossier avec l'équivalent d'un entretien de recrutement dans le corps des praticiens hospitaliers) de façon à favoriser l'attractivité des recrutements dans les CH.
A suivre…
reseauprosante.fr
Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
http://www.reseauprosante.fr/
Praticiens hospitaliers le SYNGOF dénonce l’inertie du gouvernement et soutie...Réseau Pro Santé
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°106 Septembre 2016
Les gynécologues obstétriciens exerçant à l’hôpital observent, comme l’ensemble des praticiens hospitaliers, une dégradation de leurs conditions d’exercice. Au sein d’Avenir Hospitalier, le SYNGOF secteur public s’est investi dans un travail de fond (pacte de confiance, mission attractivité…), mais force est de constater l’absence d’avancée concrète, le non respect de nombreuses promesses qui auraient du améliorer l’attractivité des carrières. Le constat a été fait maintes fois : poids toujours accru des charges et des décisions administratives, pénibilité très mal reconnue dans notre spécialité à forte sujétion, à risque médicolégal majeur. Beaucoup de gynécologues obstétriciens des hôpitaux vivent des situations de grande souffrance, de “burn out”. Ce manque d’attractivité conduit à la vacance de nombreux postes de gynécologues obstétriciens et au recours très critiqué et onéreux aux services d’intérimaires, alors que les praticiens hospitaliers ont perdu 30% de pouvoir d’achat en 15 ans… (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Les praticiens de toute l’Europe se mobilisent le 15 mai pour défendre leurs ...Réseau Pro Santé
Revue La Gazette de la FPS n° 62 Septembre 2014
La Fédération européenne des médecins salariés (FEMS) organise une journée de mobilisation le 15 mai pour « que tous les citoyens européens aient droit à des soins de qualité ». « En période de crise plus que jamais, il est essentiel d’assurer l’accès aux soins de qualité pour tous les patients européens et de garantir le traitement médical approprié même pour ceux qui, victimes de la dégradation économique, n’en ont plus les moyens », précise la FEMS dans un manifeste publié sur son site. L’association invite les gouvernements européens à s’engager dans la lutte contre la « corruption pratiquée par l’administration hospitalière, les politiciens et l’industrie » qui constitue une menace majeure contre la santé publique, et contre la persécution que subissent parfois certains médecins. La FEMS réclame des salaires décents et de bonnes conditions de travail pour tous les médecins européens afin de mettre fin à l’exode permanent des professionnels de santé dans l’Union. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Présentation du syndicat des radiologues hospitaliers (srh)Réseau Pro Santé
Le rôle du syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) est de défendre les intérêts professionnels de la discipline et de tous les radiologues des établissements de santé chargés d’une mission de service public. Le SRH a été créé en 1994 ; il représente l’ensemble des radiologues des hôpitaux publics regroupant les radiologues hospitalier et hospitalo-universitaire, temps plein et temps partiel. Le SRH fédère la totalité de la radiologie hospitalière, car il n’existe pas d’autre syndicat représentatif de la spécialité. Plus de 40 % des radiologues des hôpitaux sont déjà membres du SRH. Les actions et interventions régulières du SRH, dans le monde hospitalier et extra hospitalier, s’appuient sur la présence constante et bénévole des radiologues membres du CA auprès des instances et dans les commissions.
Le SRH a pour objectifs
1 . De défendre les intérêts de la discipline et des médecins spécialistes qualifiés en radiologie et imagerie médicale titulaires et/ou salariés des établissements, groupements et centres de santé universitaires, publics ou privés chargés d’une mission de service public (notamment les Centres de lutte contre le cancer et les établissements de santé privés d’intérêt collectif ) tel que défini par le Code de la santé publique ;
2 . D’oeuvrer pour une meilleure organisation de la radiologie hospitalière et pour l’amélioration des conditions et des résultats de la prise en charge radiologique des patients ;
3 . De contribuer à l’organisation et à la coordination régionale, nationale et européenne de l’exercice de la radiologie - imagerie médicale.
reseauprosante.fr
L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...Rachel Bocher
Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) constituent
un dispositif créé par la loi du 29 juillet 1998, « visant à faciliter
l’accès [des personnes en situation de précarité] au système de santé et à les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits ». L’organisation, le fonctionnement et les missions des Pass ont été depuis précisées
par plusieurs circulaires, la dernière datant de juin 2013.
En 2010, MdM avait réalisé un premier état des lieux du fonctionnement des Pass dans les villes où l’association était présente. Sept ans après, l’association renouvelle cet état des lieux et rapporte ainsi les observations de ses équipes sur l’accès aux soins à l’hôpital dans 23 villes.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
La Loi « Hôpital Patients Santé Territoires » s’attelle à clarifier la gouvernance des établissements publics de santé. Ce qui est loin d'être passé inaperçu et a créé beaucoup de remous : en cause l'important renforcement des pouvoirs du directeur d'établissement.
Dans ce nouveau schéma de pilotage, la Commission Médicale d'Etablissement (CME) garde son nom mais son pouvoir apparaît aujourd'hui affaibli (décret n° 2010-439 du 30 avril 2010)… Alors qu'elle préparait le projet médical de l'établissement, elle est maintenant tenue à donner son avis sur ce projet désormais élaboré par le président de la CME et le directeur de l'établissement. La nouvelle CME contribue à la politique d’amélioration contenue de la qualité et de la sécurité des soins (infections associées aux soins, événements indésirables, vigilances, développement professionnel contenu) et à la politique d’accueil des usagers (éthique, parcours et permanence des soins, soins palliatifs). En rapport à ces thématiques, la CME propose un programme d'actions et d'indicateurs de suivi. Enfin, elle est en droit d'être informée sur le budget, sur les contrats de pôles, etc. Les sous-commissions de l'ancienne CME telle la commission du médicament et des dispositifs médicaux ne sont plus obligatoires.
Exercice professionnel : Le post-internat en radiologieRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°22 - UNIR - Janvier 2016
Démographie
En 2007, d’après le rapport de l’inspection générale des affaires sociales, Le post-internat - Constats et propositions, 49.5 postes d’assistants spécialistes étaient disponibles en radiologie (hypothèse d’une durée d’assistanat de deux ans : nombre total divisé par 2) ainsi que 85 postes de CCA-AHU (estimation de la durée du clinicat de 27 mois : nombre total divisé par 2,25) soit 134.5 postes disponibles pour 122 internes de radiologie avec un ratio postes/internes à 1,1.
En 2015, le nombre d’internes de radiologie a été multiplié par 2 soit 244 internes sans augmentation correspondante du nombre de postes d’assistants/CCA.
Il existe, par ailleurs, d’importes disparités régionales en termes d’accès au post-internat en radiologie (cf. cartes). Dans certaines régions, les internes sont contraints de changer de région pour effectuer un clinicat.
Pourtant, 36 % des postes de PH temps plein en radiologie étaient vacants en 2010 et 47 % des postes de PH temps partiel. Afin de faciliter l’accès à un post-internat, François- Xavier Selleret et Patrice Blemont formulent les recommandations suivantes dans la Mission complémentaire d’étude sur la faisabilité administrative de la réforme du troisième cycle des études médicale :
Recommandation N°11 : La mission recommande de revoir le calendrier du concours de praticien hospitalier afin que les modalités permettent soit d'en anticiper le passage lors de la dernière année du DES, soit d'enchaîner ce concours dès l'issue du DES.
Recommandation N°12 : la mission recommande de modifier les conditions de passage du concours pour les titulaires du nouveau DES sur le modèle du concours de type 1 (examen sur dossier avec l'équivalent d'un entretien de recrutement dans le corps des praticiens hospitaliers) de façon à favoriser l'attractivité des recrutements dans les CH.
A suivre…
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Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
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Praticiens hospitaliers le SYNGOF dénonce l’inertie du gouvernement et soutie...Réseau Pro Santé
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°106 Septembre 2016
Les gynécologues obstétriciens exerçant à l’hôpital observent, comme l’ensemble des praticiens hospitaliers, une dégradation de leurs conditions d’exercice. Au sein d’Avenir Hospitalier, le SYNGOF secteur public s’est investi dans un travail de fond (pacte de confiance, mission attractivité…), mais force est de constater l’absence d’avancée concrète, le non respect de nombreuses promesses qui auraient du améliorer l’attractivité des carrières. Le constat a été fait maintes fois : poids toujours accru des charges et des décisions administratives, pénibilité très mal reconnue dans notre spécialité à forte sujétion, à risque médicolégal majeur. Beaucoup de gynécologues obstétriciens des hôpitaux vivent des situations de grande souffrance, de “burn out”. Ce manque d’attractivité conduit à la vacance de nombreux postes de gynécologues obstétriciens et au recours très critiqué et onéreux aux services d’intérimaires, alors que les praticiens hospitaliers ont perdu 30% de pouvoir d’achat en 15 ans… (...)
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Les praticiens de toute l’Europe se mobilisent le 15 mai pour défendre leurs ...Réseau Pro Santé
Revue La Gazette de la FPS n° 62 Septembre 2014
La Fédération européenne des médecins salariés (FEMS) organise une journée de mobilisation le 15 mai pour « que tous les citoyens européens aient droit à des soins de qualité ». « En période de crise plus que jamais, il est essentiel d’assurer l’accès aux soins de qualité pour tous les patients européens et de garantir le traitement médical approprié même pour ceux qui, victimes de la dégradation économique, n’en ont plus les moyens », précise la FEMS dans un manifeste publié sur son site. L’association invite les gouvernements européens à s’engager dans la lutte contre la « corruption pratiquée par l’administration hospitalière, les politiciens et l’industrie » qui constitue une menace majeure contre la santé publique, et contre la persécution que subissent parfois certains médecins. La FEMS réclame des salaires décents et de bonnes conditions de travail pour tous les médecins européens afin de mettre fin à l’exode permanent des professionnels de santé dans l’Union. (...)
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Présentation du syndicat des radiologues hospitaliers (srh)Réseau Pro Santé
Le rôle du syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) est de défendre les intérêts professionnels de la discipline et de tous les radiologues des établissements de santé chargés d’une mission de service public. Le SRH a été créé en 1994 ; il représente l’ensemble des radiologues des hôpitaux publics regroupant les radiologues hospitalier et hospitalo-universitaire, temps plein et temps partiel. Le SRH fédère la totalité de la radiologie hospitalière, car il n’existe pas d’autre syndicat représentatif de la spécialité. Plus de 40 % des radiologues des hôpitaux sont déjà membres du SRH. Les actions et interventions régulières du SRH, dans le monde hospitalier et extra hospitalier, s’appuient sur la présence constante et bénévole des radiologues membres du CA auprès des instances et dans les commissions.
Le SRH a pour objectifs
1 . De défendre les intérêts de la discipline et des médecins spécialistes qualifiés en radiologie et imagerie médicale titulaires et/ou salariés des établissements, groupements et centres de santé universitaires, publics ou privés chargés d’une mission de service public (notamment les Centres de lutte contre le cancer et les établissements de santé privés d’intérêt collectif ) tel que défini par le Code de la santé publique ;
2 . D’oeuvrer pour une meilleure organisation de la radiologie hospitalière et pour l’amélioration des conditions et des résultats de la prise en charge radiologique des patients ;
3 . De contribuer à l’organisation et à la coordination régionale, nationale et européenne de l’exercice de la radiologie - imagerie médicale.
reseauprosante.fr
L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...Rachel Bocher
Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) constituent
un dispositif créé par la loi du 29 juillet 1998, « visant à faciliter
l’accès [des personnes en situation de précarité] au système de santé et à les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits ». L’organisation, le fonctionnement et les missions des Pass ont été depuis précisées
par plusieurs circulaires, la dernière datant de juin 2013.
En 2010, MdM avait réalisé un premier état des lieux du fonctionnement des Pass dans les villes où l’association était présente. Sept ans après, l’association renouvelle cet état des lieux et rapporte ainsi les observations de ses équipes sur l’accès aux soins à l’hôpital dans 23 villes.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°6 Juin 2016
Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux, réunis au sein d’Action Praticiens Hôpital (APH), se félicitent de la tenue d’un cycle de réunions concernant la représentation de l’ensemble des personnels médicaux hospitaliers de tous statuts via la création d’un Conseil supérieur des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques hospitaliers. (...)
Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Les modalités de mise en oeuvre du fonds d’intervention régional pour l’année 2015 ainsi que le montant des crédits attribués aux agences régionales de santé viennent d’être fixés par la circulaire SG/2015/152 en date du 28 avril et par l’arrêté du 30 avril 2015.
Au même titre que les circulaires relatives à la campagne budgétaire et tarifaire annuelle des établissements de santé, cette circulaire est importante à suivre en tant que PH car y sont précisés les financements d’un certain nombre de projets nouveaux en lien avec nos activités ou avec les réorganisations territoriales.
Qu’est-ce que le FIR ?
Le FIR a été créé le 1er mars 2012 en application de l’article 65 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2012. Les textes relatifs à son fonctionnement ont été codifiés aux articles L.1435-8 à L.1435-11 et R.1435-16 à R.1435-36 du code de la santé publique. Le FIR se substituait en partie au fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés (FMESPP) et au fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins (FIQCS). Le FMESPP reste toutefois en vigueur et fait toujours l’objet de 3 dotations annuelles de financement.
Quels sont les objectifs du FIR ?
Pour 2015, l’article 56 de la LFSS vient de réorganiser les missions du FIR en cinq axes stratégiques regroupés, en cohérence avec la stratégie nationale de la santé.
1. La promotion de la santé et la prévention des maladies, des traumatismes, du handicap et de la perte d’autonomie.
2. L’organisation et la promotion de parcours de santé coordonné, la qualité et la sécurité de l’offre sanitaire et médico-sociale.
3. La permanence des soins et la répartition des professionnels et des structures de santé sur le territoire.
4. L’efficience des structures sanitaires et médico-sociales et l’amélioration des conditions de travail de leurs personnels.
5. Le développement de la démocratie sanitaire.
...
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Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
LE DRAME DE CHÂTEAUROUX
Plus de six mois après le suicide de notre collègue dans sa chambre de garde, il semble qu'aucune amélioration des conditions de travail ne soit effective pour les praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs de l'hôpital de Châteauroux. S'il existe des difficultés de recrutement dans la spécialité, comme dans la plupart des hôpitaux français, le sous-effectif chronique doit être intégré et la gouvernance doit nécessairement en tenir compte pour l'organisation du travail et de l'activité. Les pressions diverses qui s’exercent sur certains responsables dans les hôpitaux ou les tutelles ne doivent pas conduire à une dégradation des conditions de travail et à l'absence de respect des différentes réglementations en vigueur. En cas d'accident chacun sera responsable de ses actes ainsi que des entorses réglementaires ou statutaires, ce dont sauront bien se servir les juges et les patients victimes. Nous espérons que la mission IGAS rendra rapidement son rapport afin que des solutions pérennes soient rapidement trouvées.
LA MATERNITÉ D’ORTHEZ
Ce drame humain et médical doit rapidement amener les pouvoirs publics à s'interroger sur la nécessité du maintien de multiples plateaux techniques dans le contexte actuel de crise démographique médicale hospitalière. La protection des salariés médecins et la sécurité des patients doivent être les principales préoccupations des autorités en charge de l'organisation des soins. Nous demandons un suivi plus régulier en médecine du travail pour les praticiens hospitaliers et un renforcement de la médecine du travail hospitalière dans les hôpitaux français.
TEMPS DE TRAVAIL
Une jurisprudence récente du Conseil d'État confirme ce que le SNPHAR-E affirme depuis longtemps à savoir que le décompte du temps de travail en demijournées n’exonère pas les directions hospitalières du décompte du temps de travail additionnel réalisé audelà de la 48e heure d'activité. Ce point avait d'ailleurs fait débat lors de la rédaction de l'arrêté du 8 novembre dernier.
La jurisprudence du Conseil d'État ajoute que tout moyen prouvant que du temps de travail additionnel a été réalisé peut être utilisé par les praticiens hospitaliers afin de faire valoir leurs droits. Nous demandons donc aux praticiens d'établir leurs relevés individuels d’activités en y mentionnant le décompte en demi-journées mais aussi en heures et en calculant le temps additionnel réalisé au-delà de la 48e heure, cela quel que soit le nombre de demi-journées effectuées. Nous rappelons que la réalisation de temps additionnel doit faire l'objet d'un contrat entre la direction et le praticien hospitalier, que ce contrat doit préciser la quantité de temps additionnel que le praticien est susceptible d'effectuer sur la base du volontariat, le cas échéant sa récupération ou sa rémunération.
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Une circulaire réservée aux urgentistes, Mission Le Menn, DPC : trois dossier...Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 72, juillet 2015
Fin décembre, en plein mouvement de grève des médecins libéraux, une action syndicale menée par l’AMUF, la CGTmédecins et le SNPHAR-E a permis la rédaction en catastrophe d’une circulaire historique mais dédiée aux seuls médecins urgentistes. Néanmoins, y a été ajouté en force un paragraphe précisant que les avancées de cette circulaire, devaient concerner toutes les spécialités à forte contrainte et sujétion, lors de négociations à démarrer rapidement. Cette circulaire précise que tous les médecins urgentistes de France auront, d’ici le 1er juillet 2015, leur temps de travail décompté en heures et non plus en demi-journées. Cette circulaire ne serait applicable qu’après mutualisation sur chaque territoire des services d’urgence et lignes de garde. Le temps de travail hebdomadaire des urgentistes sera de 48 heures, et le dimensionnement des équipes se fera sur la base de 39 heures de temps clinique pour chaque PH, avec au-delà, un temps non clinique non facultatif, contractualisé, forfaitisé qui sera reconnu à chaque urgentiste et porté au tableau de service. Temps clinique et temps non clinique constituent les obligations de service. Les définitions du temps clinique et du temps non clinique ont fait l’objet d’un référentiel national de répartition et de gestion du temps de travail. Le temps clinique correspond à toute fonction faisant l’objet d’une relève organisée. Sont inclus dans le temps non clinique : gestion de service et vie institutionnelle, enseignement, recherche, formation. Les jours de congés-formation seront, de fait, supprimés puisqu’intégrés dans le temps non clinique à raison de 3 heures de temps non clinique hebdomadaires. Toute heure de temps clinique au-delà de 39 heures et après accomplissement de son temps non clinique, sera indemnisée par plage de 5 heures en temps additionnel.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Parmi les différents chapitres composant la future Loi de modernisation du système de santé, le territoire tient une place centrale. Qu’il s’agisse du secteur libéral, avec les communautés professionnelles territoriales de santé, ou de l’hôpital public avec la création de Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), le territoire s’impose comme une entité incontournable placé sous le regard « attentif » de l’Agence Régionale de Santé. Le nancement des établissements ne se réalisera pleinement que s’ils font partie d’un GHT, l’ARS pouvant alors suspendre les dotations contractualisées (actuelles MIGAC) en l’absence de ce mode d’organisation.
Tout cela peut apparaitre bien loin de nos préoccupations quotidiennes. Il n’en est rien. Le GHT se présente comme un outil de rationalisation des moyens mis à disposition sur le territoire, pardon : d’efcience territoriale. Parmi ces moyens, les PH itinérants pourraient devenir la règle.
Actuellement, l’activité réalisée par les PH sur plusieurs établissements s’inscrit dans des missions dont la mise en oeuvre, l’évaluation, la rémunération ne reposent que sur le temps passé sur place (2 demi-journées ou 1 garde par semaine). La rémunération, versée comme une indemnité, s’éteint au bout de 3 mois de CET ou d‘arrêt maladie. Ces missions reposent sur la volonté du praticien de les entreprendre, avec parfois une recomposition (plus ou moins forcée) du profil de poste au cours de la carrière, vécu par certains comme une véritable souffrance.
Le futur GHT s’articulera sur un projet médical partagé définissant la répartition des activités entre les établissements le composant. Il devra préciser les missions territoriales avec leurs objectifs, les moyens consacrés et les modalités de l’évaluation de ces missions. Bien entendu, la rémunération ne pourra plus se concevoir comme une indemnité, mais rejoindre le salaire du praticien qui s’engagera dans une telle démarche et se doit d’être très incitatrice.
...
L’orthophoniste, acteur de santé pour tous les âges de la vie
XXVème congrès de la Fédération Nationale des Orthophonistes à Vichy
les 10, 11 et 12 juin 2010.
Réforme hospitalière. Nivillac précise sa positionGuyon Jacky
La mise en oeuvre d'une restructuration de l'organisation hospitalière englobant les centres hospitaliers de Vannes-Auray, Ploërmel, Josselin, Malestroit, Belle-Ile et Nivillac et l’EPSM Morbihan de Saint-Avé. La Clinique des Augustines de Malestroit et le Centre SSR de Colpo suscite pas mal de réactions.
Après la conférence de presse donnée par Philippe Couturier, patron de cette nouvelle entité, la direction du centre hospitalier de Basse-Vilaine (Nivillac) exprime certaines réserves dans un communiqué de presse que nous diffusons en intégralité.
Revue SNPHARE 74, mars 2016
L'acronyme GHt signifie groupement hospitalier de territoire. cette nouvelle entité qui risque de bouleverser le paysage hospitalier actuel a été créée par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016.
L'article qui traite des GHT dans la Loi de santé est l'article 107. C'est un article d'environ huit pages qui a énormément évolué durant le processus législatif. Initialement lors du projet de loi, les GHT étaient décrits à l'article 27 et celui-ci ne comptait que deux pages et demi ! C'est dire l'importance du travail parlementaire qui a été fait sur cet article et qui révèle finalement que les groupements hospitaliers de territoire sont un sujet majeur au sein de cette nouvelle Loi. Les GHT sont donc naturellement devenus le dossier « chaud » de l'année pour toutes les organisations syndicales médicales hospitalières. Les GHT ont pour vocation de remplacer la plupart des dispositifs de coopération entre les établissements publics de santé qui existent actuellement. Ils succèdent donc aux GCS (groupement de coopération sanitaire) et autres communautés hospitalières de territoire.
http://www.reseauprosante.fr/
Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
Pour garder un lien avec l'hôpital tout en menant une carrière libérale, le statut de praticien attaché convient à merveille. Tenté par la formule souplesse ?
Petit précis de libertinage
Le statut de praticien attaché permet de mener une carrière libérale tout en exerçant régulièrement à l'hôpital. Pas besoin d'avoir passé le concours de PH pour participer à la vie de l'hôpital. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Commissions régionales paritaires (CRP) : où en est-on ? Rachel Bocher
INPH n°4 Mai 2015
Bien sûr, vous savez tous ce qu’est la CPR, mais, au cas où, nous vous en rappelons quelques fondamentaux. (...)
A présent il faudrait l’action...
Créées depuis 2007, les CRP n’ont jamais rempli totalement leur rôle, fortement délaissées par les ARS qui voyaient un risque latent d’explosion d’une colère sourde. A la suite du pacte de confiance, l’importance de cette commission a été réaffirmée.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
CNOUS Centre National des OEuvres Universitaires et Scolaires
CROUS Centre Régional des OEuvres Universitaires et Scolaires
CROI Conseil Régional de l’Ordre des Infirmiers
CSP Code de la Santé Publique
DEAS Diplôme d’Etat d’Aide-soignant
DEAP Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Puériculture
DCS Diplôme de Cadre de Santé
DEI Diplôme d’Etat Infirmier
DEIA Diplôme d’Etat Infirmier Anesthésiste
DEIOB Diplôme d’Etat Infirmier de Bloc Opératoire
reseauprosante.fr
Créé en 2005, le conseil professionnel de la radiologie Française est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901 qui associe toutes les composantes de la radiologie française : le Collège des Enseignants en radiologie de France (Universitaires), la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (médecins libéraux), la Société Française de Radiologie (société savante) et le Syndicat des Radiologues Hospitaliers.
Ce conseil se réunit périodiquement et aborde toutes les questions transversales susceptibles d’impacter sur l’exercice et l’organisation de la radiologie afin d’harmoniser les stratégies pour le développement de la radiologie et de l’imagerie médicale en France, de même que de pouvoir présenter des positions communes dans les négociations avec les institutions nationales et autres organismes de santé.
Ces quatre composantes agissent d’une seule et même voix tant au niveau public que politique sur les questions stratégiques rencontrées par un secteur qui fait face à de nombreuses révolutions majeures et à une technologie en évolution constante.
Collège des Enseignants de Radiologie en France (CERF)
Le Collège des Enseignants de Radiologie en France promeut l’enseignement et la recherche en radiologie et imagerie médicale et représente les enseignants de Radiologie auprès des autorités nationales.
Vous pouvez trouver sur le site du CERF toutes les informations concernant la maquette de radio, les enseignements nationaux avec les archives des cours et des évaluations précédentes, ainsi que les diérents DU/DIU disponibles. Une foire aux questions sur les MASTER est également disponible, et bien pratique pour toutes les interrogations de base : pourquoi faire un master 1 / un master 2 ? Quand préparer son dossier ? etc.
http://www.cerf-edu.com/
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En mars dernier, Avenir Hospitalier et a CPH ont rencontré Madame Cécile Courrèges, Conseillère Santé du Premier Ministre, afin de lui faire part de leur satisfaction sur cette réflexion, mais également de leurs inquiétudes sur la mise en œuvre des changements indispensables à la survie de l’hôpital public. Notre sentiment est que nos arguments ont été compris et dans l'air du temps, mais que les forces adverses, opposées au syndicalisme (conférences des Présidents de CME, intersyndicales SNAM CMH et INPH) exercent de telles pressions qu'il leur faudra trancher en se faisant des ennemis. mais que nous saurons en tirer les conséquences.
La mission Couty a permis une réflexion collective sur de nombreux sujets, de faire le constat ensemble des méfaits de la Loi HPST sur le sens même de service public hospitalier.
Avenir Hospitalier et le CNPH, qui représentent 43% des voix de médecins hospitaliers aux dernières élections professionnelles, félicitent le gouvernement et le ministère d’avoir pris l’initiative d’une telle concertation et d’avoir su la mener au bout. Nous avons pris bonne note des intentions de la Ministre de la Santé de tourner la page de HPST, de redonner, dans le cadre de la stratégie nationale de santé du Premier Ministre, un nouvel élan au Service Public Hospitalier, de redonner la confiance, de réduire les inégalités de santé, de préserver un financement solidaire et de structurer la médecine de parcours.
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Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°6 Juin 2016
Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux, réunis au sein d’Action Praticiens Hôpital (APH), se félicitent de la tenue d’un cycle de réunions concernant la représentation de l’ensemble des personnels médicaux hospitaliers de tous statuts via la création d’un Conseil supérieur des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques hospitaliers. (...)
Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Les modalités de mise en oeuvre du fonds d’intervention régional pour l’année 2015 ainsi que le montant des crédits attribués aux agences régionales de santé viennent d’être fixés par la circulaire SG/2015/152 en date du 28 avril et par l’arrêté du 30 avril 2015.
Au même titre que les circulaires relatives à la campagne budgétaire et tarifaire annuelle des établissements de santé, cette circulaire est importante à suivre en tant que PH car y sont précisés les financements d’un certain nombre de projets nouveaux en lien avec nos activités ou avec les réorganisations territoriales.
Qu’est-ce que le FIR ?
Le FIR a été créé le 1er mars 2012 en application de l’article 65 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2012. Les textes relatifs à son fonctionnement ont été codifiés aux articles L.1435-8 à L.1435-11 et R.1435-16 à R.1435-36 du code de la santé publique. Le FIR se substituait en partie au fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés (FMESPP) et au fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins (FIQCS). Le FMESPP reste toutefois en vigueur et fait toujours l’objet de 3 dotations annuelles de financement.
Quels sont les objectifs du FIR ?
Pour 2015, l’article 56 de la LFSS vient de réorganiser les missions du FIR en cinq axes stratégiques regroupés, en cohérence avec la stratégie nationale de la santé.
1. La promotion de la santé et la prévention des maladies, des traumatismes, du handicap et de la perte d’autonomie.
2. L’organisation et la promotion de parcours de santé coordonné, la qualité et la sécurité de l’offre sanitaire et médico-sociale.
3. La permanence des soins et la répartition des professionnels et des structures de santé sur le territoire.
4. L’efficience des structures sanitaires et médico-sociales et l’amélioration des conditions de travail de leurs personnels.
5. Le développement de la démocratie sanitaire.
...
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Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
LE DRAME DE CHÂTEAUROUX
Plus de six mois après le suicide de notre collègue dans sa chambre de garde, il semble qu'aucune amélioration des conditions de travail ne soit effective pour les praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs de l'hôpital de Châteauroux. S'il existe des difficultés de recrutement dans la spécialité, comme dans la plupart des hôpitaux français, le sous-effectif chronique doit être intégré et la gouvernance doit nécessairement en tenir compte pour l'organisation du travail et de l'activité. Les pressions diverses qui s’exercent sur certains responsables dans les hôpitaux ou les tutelles ne doivent pas conduire à une dégradation des conditions de travail et à l'absence de respect des différentes réglementations en vigueur. En cas d'accident chacun sera responsable de ses actes ainsi que des entorses réglementaires ou statutaires, ce dont sauront bien se servir les juges et les patients victimes. Nous espérons que la mission IGAS rendra rapidement son rapport afin que des solutions pérennes soient rapidement trouvées.
LA MATERNITÉ D’ORTHEZ
Ce drame humain et médical doit rapidement amener les pouvoirs publics à s'interroger sur la nécessité du maintien de multiples plateaux techniques dans le contexte actuel de crise démographique médicale hospitalière. La protection des salariés médecins et la sécurité des patients doivent être les principales préoccupations des autorités en charge de l'organisation des soins. Nous demandons un suivi plus régulier en médecine du travail pour les praticiens hospitaliers et un renforcement de la médecine du travail hospitalière dans les hôpitaux français.
TEMPS DE TRAVAIL
Une jurisprudence récente du Conseil d'État confirme ce que le SNPHAR-E affirme depuis longtemps à savoir que le décompte du temps de travail en demijournées n’exonère pas les directions hospitalières du décompte du temps de travail additionnel réalisé audelà de la 48e heure d'activité. Ce point avait d'ailleurs fait débat lors de la rédaction de l'arrêté du 8 novembre dernier.
La jurisprudence du Conseil d'État ajoute que tout moyen prouvant que du temps de travail additionnel a été réalisé peut être utilisé par les praticiens hospitaliers afin de faire valoir leurs droits. Nous demandons donc aux praticiens d'établir leurs relevés individuels d’activités en y mentionnant le décompte en demi-journées mais aussi en heures et en calculant le temps additionnel réalisé au-delà de la 48e heure, cela quel que soit le nombre de demi-journées effectuées. Nous rappelons que la réalisation de temps additionnel doit faire l'objet d'un contrat entre la direction et le praticien hospitalier, que ce contrat doit préciser la quantité de temps additionnel que le praticien est susceptible d'effectuer sur la base du volontariat, le cas échéant sa récupération ou sa rémunération.
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Une circulaire réservée aux urgentistes, Mission Le Menn, DPC : trois dossier...Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 72, juillet 2015
Fin décembre, en plein mouvement de grève des médecins libéraux, une action syndicale menée par l’AMUF, la CGTmédecins et le SNPHAR-E a permis la rédaction en catastrophe d’une circulaire historique mais dédiée aux seuls médecins urgentistes. Néanmoins, y a été ajouté en force un paragraphe précisant que les avancées de cette circulaire, devaient concerner toutes les spécialités à forte contrainte et sujétion, lors de négociations à démarrer rapidement. Cette circulaire précise que tous les médecins urgentistes de France auront, d’ici le 1er juillet 2015, leur temps de travail décompté en heures et non plus en demi-journées. Cette circulaire ne serait applicable qu’après mutualisation sur chaque territoire des services d’urgence et lignes de garde. Le temps de travail hebdomadaire des urgentistes sera de 48 heures, et le dimensionnement des équipes se fera sur la base de 39 heures de temps clinique pour chaque PH, avec au-delà, un temps non clinique non facultatif, contractualisé, forfaitisé qui sera reconnu à chaque urgentiste et porté au tableau de service. Temps clinique et temps non clinique constituent les obligations de service. Les définitions du temps clinique et du temps non clinique ont fait l’objet d’un référentiel national de répartition et de gestion du temps de travail. Le temps clinique correspond à toute fonction faisant l’objet d’une relève organisée. Sont inclus dans le temps non clinique : gestion de service et vie institutionnelle, enseignement, recherche, formation. Les jours de congés-formation seront, de fait, supprimés puisqu’intégrés dans le temps non clinique à raison de 3 heures de temps non clinique hebdomadaires. Toute heure de temps clinique au-delà de 39 heures et après accomplissement de son temps non clinique, sera indemnisée par plage de 5 heures en temps additionnel.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Parmi les différents chapitres composant la future Loi de modernisation du système de santé, le territoire tient une place centrale. Qu’il s’agisse du secteur libéral, avec les communautés professionnelles territoriales de santé, ou de l’hôpital public avec la création de Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), le territoire s’impose comme une entité incontournable placé sous le regard « attentif » de l’Agence Régionale de Santé. Le nancement des établissements ne se réalisera pleinement que s’ils font partie d’un GHT, l’ARS pouvant alors suspendre les dotations contractualisées (actuelles MIGAC) en l’absence de ce mode d’organisation.
Tout cela peut apparaitre bien loin de nos préoccupations quotidiennes. Il n’en est rien. Le GHT se présente comme un outil de rationalisation des moyens mis à disposition sur le territoire, pardon : d’efcience territoriale. Parmi ces moyens, les PH itinérants pourraient devenir la règle.
Actuellement, l’activité réalisée par les PH sur plusieurs établissements s’inscrit dans des missions dont la mise en oeuvre, l’évaluation, la rémunération ne reposent que sur le temps passé sur place (2 demi-journées ou 1 garde par semaine). La rémunération, versée comme une indemnité, s’éteint au bout de 3 mois de CET ou d‘arrêt maladie. Ces missions reposent sur la volonté du praticien de les entreprendre, avec parfois une recomposition (plus ou moins forcée) du profil de poste au cours de la carrière, vécu par certains comme une véritable souffrance.
Le futur GHT s’articulera sur un projet médical partagé définissant la répartition des activités entre les établissements le composant. Il devra préciser les missions territoriales avec leurs objectifs, les moyens consacrés et les modalités de l’évaluation de ces missions. Bien entendu, la rémunération ne pourra plus se concevoir comme une indemnité, mais rejoindre le salaire du praticien qui s’engagera dans une telle démarche et se doit d’être très incitatrice.
...
L’orthophoniste, acteur de santé pour tous les âges de la vie
XXVème congrès de la Fédération Nationale des Orthophonistes à Vichy
les 10, 11 et 12 juin 2010.
Réforme hospitalière. Nivillac précise sa positionGuyon Jacky
La mise en oeuvre d'une restructuration de l'organisation hospitalière englobant les centres hospitaliers de Vannes-Auray, Ploërmel, Josselin, Malestroit, Belle-Ile et Nivillac et l’EPSM Morbihan de Saint-Avé. La Clinique des Augustines de Malestroit et le Centre SSR de Colpo suscite pas mal de réactions.
Après la conférence de presse donnée par Philippe Couturier, patron de cette nouvelle entité, la direction du centre hospitalier de Basse-Vilaine (Nivillac) exprime certaines réserves dans un communiqué de presse que nous diffusons en intégralité.
Revue SNPHARE 74, mars 2016
L'acronyme GHt signifie groupement hospitalier de territoire. cette nouvelle entité qui risque de bouleverser le paysage hospitalier actuel a été créée par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016.
L'article qui traite des GHT dans la Loi de santé est l'article 107. C'est un article d'environ huit pages qui a énormément évolué durant le processus législatif. Initialement lors du projet de loi, les GHT étaient décrits à l'article 27 et celui-ci ne comptait que deux pages et demi ! C'est dire l'importance du travail parlementaire qui a été fait sur cet article et qui révèle finalement que les groupements hospitaliers de territoire sont un sujet majeur au sein de cette nouvelle Loi. Les GHT sont donc naturellement devenus le dossier « chaud » de l'année pour toutes les organisations syndicales médicales hospitalières. Les GHT ont pour vocation de remplacer la plupart des dispositifs de coopération entre les établissements publics de santé qui existent actuellement. Ils succèdent donc aux GCS (groupement de coopération sanitaire) et autres communautés hospitalières de territoire.
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Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
Pour garder un lien avec l'hôpital tout en menant une carrière libérale, le statut de praticien attaché convient à merveille. Tenté par la formule souplesse ?
Petit précis de libertinage
Le statut de praticien attaché permet de mener une carrière libérale tout en exerçant régulièrement à l'hôpital. Pas besoin d'avoir passé le concours de PH pour participer à la vie de l'hôpital. (...)
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Commissions régionales paritaires (CRP) : où en est-on ? Rachel Bocher
INPH n°4 Mai 2015
Bien sûr, vous savez tous ce qu’est la CPR, mais, au cas où, nous vous en rappelons quelques fondamentaux. (...)
A présent il faudrait l’action...
Créées depuis 2007, les CRP n’ont jamais rempli totalement leur rôle, fortement délaissées par les ARS qui voyaient un risque latent d’explosion d’une colère sourde. A la suite du pacte de confiance, l’importance de cette commission a été réaffirmée.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
CNOUS Centre National des OEuvres Universitaires et Scolaires
CROUS Centre Régional des OEuvres Universitaires et Scolaires
CROI Conseil Régional de l’Ordre des Infirmiers
CSP Code de la Santé Publique
DEAS Diplôme d’Etat d’Aide-soignant
DEAP Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Puériculture
DCS Diplôme de Cadre de Santé
DEI Diplôme d’Etat Infirmier
DEIA Diplôme d’Etat Infirmier Anesthésiste
DEIOB Diplôme d’Etat Infirmier de Bloc Opératoire
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Créé en 2005, le conseil professionnel de la radiologie Française est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901 qui associe toutes les composantes de la radiologie française : le Collège des Enseignants en radiologie de France (Universitaires), la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (médecins libéraux), la Société Française de Radiologie (société savante) et le Syndicat des Radiologues Hospitaliers.
Ce conseil se réunit périodiquement et aborde toutes les questions transversales susceptibles d’impacter sur l’exercice et l’organisation de la radiologie afin d’harmoniser les stratégies pour le développement de la radiologie et de l’imagerie médicale en France, de même que de pouvoir présenter des positions communes dans les négociations avec les institutions nationales et autres organismes de santé.
Ces quatre composantes agissent d’une seule et même voix tant au niveau public que politique sur les questions stratégiques rencontrées par un secteur qui fait face à de nombreuses révolutions majeures et à une technologie en évolution constante.
Collège des Enseignants de Radiologie en France (CERF)
Le Collège des Enseignants de Radiologie en France promeut l’enseignement et la recherche en radiologie et imagerie médicale et représente les enseignants de Radiologie auprès des autorités nationales.
Vous pouvez trouver sur le site du CERF toutes les informations concernant la maquette de radio, les enseignements nationaux avec les archives des cours et des évaluations précédentes, ainsi que les diérents DU/DIU disponibles. Une foire aux questions sur les MASTER est également disponible, et bien pratique pour toutes les interrogations de base : pourquoi faire un master 1 / un master 2 ? Quand préparer son dossier ? etc.
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En mars dernier, Avenir Hospitalier et a CPH ont rencontré Madame Cécile Courrèges, Conseillère Santé du Premier Ministre, afin de lui faire part de leur satisfaction sur cette réflexion, mais également de leurs inquiétudes sur la mise en œuvre des changements indispensables à la survie de l’hôpital public. Notre sentiment est que nos arguments ont été compris et dans l'air du temps, mais que les forces adverses, opposées au syndicalisme (conférences des Présidents de CME, intersyndicales SNAM CMH et INPH) exercent de telles pressions qu'il leur faudra trancher en se faisant des ennemis. mais que nous saurons en tirer les conséquences.
La mission Couty a permis une réflexion collective sur de nombreux sujets, de faire le constat ensemble des méfaits de la Loi HPST sur le sens même de service public hospitalier.
Avenir Hospitalier et le CNPH, qui représentent 43% des voix de médecins hospitaliers aux dernières élections professionnelles, félicitent le gouvernement et le ministère d’avoir pris l’initiative d’une telle concertation et d’avoir su la mener au bout. Nous avons pris bonne note des intentions de la Ministre de la Santé de tourner la page de HPST, de redonner, dans le cadre de la stratégie nationale de santé du Premier Ministre, un nouvel élan au Service Public Hospitalier, de redonner la confiance, de réduire les inégalités de santé, de préserver un financement solidaire et de structurer la médecine de parcours.
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Communiqués de presse du snjmg dec 2015 janv-fev 2016 Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°14 - Mars 2016
Mardi 22 septembre 2015, Démographie médicale, l'amendement de trop !
Lundi 05 octobre 2015, Pour une Sécurité Sociale réaffirmée
Vendredi 09 octobre 2015, Jeunes Installés : Votez !
Lundi 09 novembre 2015, Les Assises du changement
Jeudi 12 novembre 2015, Elections URPS : des règles à changer
23 novembre 2015, Les jeunes médecins mobilisés autour du nouveau Bureau du SNJMG
26 novembre 2015, Démographie médicale : les limites de la politique de Marisol Touraine
01 décembre 2015, Prime pour les soignants du 13 novembre : de la démagogie à bon compte ?
Mardi 22 décembre 2015, Garde des internes : Marisol Touraine conforme à ses (mauvaises) habitudes
21 janvier 2016, Le syndicat des jeunes médecins généralistes de France soutient leurs confrères d'Outre-Manche
22 janvier 2016, Temps de travail des internes : le bricolage continue
25 janvier 2016, Tiers payant : le syndicat des jeunes médecins généralistes relance ses propositions
09 février 2016, DES de médecine générale en 3 ans : une réelle avancée ?
12 février 2016, Grande Conférence de Santé : un constat mitigé
Réseau Pro Santé
Communiqués de presse que s’est-il passé cet étéRéseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°13" Octobre 2015
Coup de chapeau au « printemps de Roanne » Mercredi 20 mai 2015
Après la colère de l’automne à la découverte du texte du projet de loi de Santé, après la rude mobilisation de l’hiver qui a culminé avec la grande marche parisienne du 15 mars, voici venir le temps du « printemps de Roanne »…
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Les dépassements d’honoraires, fléau du système de santé Mercredi 27 mai 2015
L'Observatoire citoyen des restes à charge en santé a présenté la semaine dernière sa 5ème étude sur les dépassements d’honoraires, concluant que « la facture totale continue de grimper chez les spécialistes » (2.5 milliards d’euros en 2014, + 7.7 % par rapport à 2012) et notant au passage qu’il y en a très peu chez les médecins généralistes.
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Un internat de médecine Générale en 4 ans ? Oui, mais… Lundi 8 juin 2015
L’augmentation à 4 ans de la durée du 3ième cycle de Médecine Générale fait actuellement débat.
......
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Le secret médical : une vraie valeur déontologique qui motive fortement les PHRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
Le succès de la souscription nationale mise en place par Avenir Hospitalier et la CPH de manière totalement inédite pour payer les frais de justice du contentieux contre X lancé en octobre 2015 pour violation du secret médical prouve que les praticiens hospitaliers sont prêts à s’engager pour les valeurs fondatrices de notre exercice. En quelques jours, nous avons reçu un soutien important afin de financer les frais de justice. Nous remercions donc chaleureusement tous ceux qui ont participé et communiqué leurs messages d’encouragement.
Un médecin mis à l’écart pour avoir voulu s’élever contre des pratiques douteuses portant préjudice à une valeur médicale fondamentale.
Depuis 2012, notre collègue, le Docteur Jean-Jacques tanquerel, du Centre Hospitalier de St malo, est victime d’une mise au placard avec tentatives de l’affecter en dehors de son corps de métier, à savoirl’exercice de médecin DIM (département de l’information médicale). tout cela parce qu’il a osé dénoncer de graves manquements au respect du secret médical, résultant de la délégation à une société privée extérieure à l’hôpital qui était là pour coder l’activité de soins des praticiens hospitaliers. (...)
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Dynamique syndicale. rapport de mission du dr e.hubert.Réseau Pro Santé
Le président de la République a confié au Dr E. Hubert, en juin 2010, une mission de concertation sur la médecine de proximité avec pour objectif, de proposer des mesures concrètes aux difficultés structurelles rencontrées par la médecine ambulatoire depuis des années.
Cette mission arrive dans les suites du celle du Dr M. Legmann de février 2010 ayant eu pour but la définition d’un nouveau modèle de médecine libérale.
Après avoir constaté que les aides incitatives, essentiellement "nancières, mises en place depuis 2004, n’ont pas eu d’effet sur le choix du mode et lieu d’exercice de la médecine libérale, la mission conclut à une modernisation de la médecine libérale dont les propositions tournent autour de trois axes :
1. Formation des médecins
2. Accompagnement à l’installation
3. Moderniser les conditions d’exercice pour les adapter aux aspirations des jeunes médecins.
Après rencontres et réflexions, voici un résumé du rapport de cette importante mission pour l’avenir de la médecine générale.
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Communiqués de presse du printemps mars, avril 2015Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°12" juin 2015
L’incompréhension serait-elle donc totale entre les politiques français et les médecins généralistes ?
Dans un contexte extrêmement tendu où notre profession a conscience de lutter pour sa survie, un groupe de députés UDI et UMP met de l’huile sur le feu en déposant une proposition de loi qui promeut la coercition « afin de forcer les médecins à mieux s’implanter sur l’ensemble du territoire ».
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a analysé la teneur de ce texte, qui se révèle bourré d’erreurs, de préjugés et de fausses « bonnes idées ».
La principale proposition est la mise en place d’un numerus clausus à l’installation des médecins généralistes, avec autorisation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour la création, le transfert, le regroupement des cabinets, leur distance respective… Outre que cette mesure est inadéquate, car fondée sur le préjugé inexact qu’il y aurait encore des zones « surdotées » en médecins généralistes, elle se révélerait tragiquement contre-productive car elle achèverait de détourner les étudiants de la médecine générale, seule spécialité visée, et plus précisément de l’exercice ambulatoire conventionné, ceci au profit du salariat et du secteur hospitalier, lequel n’a pas la même mission.
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En parallèle de l’élection présidentielle de 2012, le SNJMG constate et revendique plus que jamais, dans l’intérêt des jeunes médecins généralistes.
Dès le mois de février, le SNJMG, a publié chaque semaine un communiqué de presse sur différents thèmes de la Santé en France. Pour chacun de ces thèmes, le SNJMG explicite les propositions qu’il soumet au nom des nouvelles générations de médecins généralistes aux différents candidats à l’élection présidentielle.
Indépendant (notamment de l’industrie pharmaceutique), le SNJMG s’est engagé à faire connaître à l’ensemble des citoyens les attentes des jeunes médecins généralistes pour leur exercice et pour notre système de santé.
Mardi 21 février 2012 - Le SNJMG milite pour un meilleur accès à des soins de qualité
Après avoir abordé l’exercice des médecins généralistes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) présente ce jour ses propositions en matière d’accès aux soins.
Le SNJMG, syndicat indépendant rassemblant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, rappelle que la première et principale dif9culté en matière d’accès aux soins est représentée par la question 9nancière. Deux chiffres très récents issus d’une étude d’Harris Interactive illustrent particulièrement ce constat : 50 % des Français déclarent avoir déjà reporté des soins (pour lui-même ou pour un membre de sa famille) et 35 % y ont même déjà renoncé (dont 22 % ont dû le faire plusieurs fois).
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Exercice professionnel : L’exercice en tant que praticien hospitalierRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°22 - UNIR - Janvier 2016
Le Syndicat des Radiologies Hospitaliers (SRH) a pour but de défendre les intérêts professionnels de la discipline ainsi que ceux de l’ensemble des radiologues exerçant dans les établissements de santé chargés d’une mission de service public.
Le SRH regroupe en effet l’ensemble des médecins spécialistes qualifiés en radiologie et imagerie médicale titulaires et/ou salariés des établissements, groupements et centres de santé universitaires, publics ou privés chargés d’une mission de service public (notamment les Centres de lutte contre le cancer et les établissements de santé privés d’intérêt collectif ). Le SRH fédère donc la totalité de la radiologie hospitalière réalisée dans les établissements publics a but non lucratif.
Ses orientations sont délibérées au sein d’une équipe dynamique d’une vingtaine de membres élus pour 3 ans renouvelables, et qui comporte un nombre équivalent de radiologues hospitaliers et hospitalo-universitaires, assurant une présence constante et bénévole. C’est ce conseil d’administration du SRH qui désigne le bureau et le président pour les représenter dans le cadre d’un mandat de 3 ans non renouvelable, avec un président et un secrétaire général qui sont alternativement hospitalier et hospitalo-universitaire.
Les Radiologues hospitaliers ont en commun de choisir ce type d’exercice pour un certain nombre de bonnes raisons :
Le plaisir et l’intérêt du travail en équipe au sein de structures hospitalières qui sont en quelque sorte les temples de la médecine, là où sont prises en charge les pathologies médicales et chirurgicales les plus sévères.
Nos relations privilégiées avec les cliniciens médecins et chirurgiens permettant de confronter nos points de vue respectifs et de continuer à apprendre ensemble au sein des établissements (RCP, staffs...).
Le partage d’un certain nombre de valeurs mises au service des patients que nous prenons en charge H24, 7j/7.
Notre disponibilité au service de la population pour l’aider à faire face aux situations d’urgence ou de crise. }} L’accès aux techniques et technologies les plus modernes ou à leur validation dans le cadre d’essais cliniques.
L’assurance de bénéficier de statuts et de droits du travail sécurisants, et d’une bonne protection sociale grâce à des contrats de prévoyance et de retraite adaptés.
...
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Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°3 - Janvier 2015
INTERVIEW
Dr Patrick BOUET
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
Monsieur le président quel est votre état d’esprit à mi mandat ?
D’abord je ressens la souffrance des médecins dans leur exercice, la pression en particulier administrative qui s’exerce sur eux au quotidien et le retentissement sur leur activité. L’Ordre va continuer d’oeuvrer pour la revalorisation de l’image de la profession dans la société. La position du médecin auprès des malades et plus largement des citoyens dans des situations de souffrances physiques et sociales est très particulière. Les rapports des patients avec leur médecin sont bons dans la majorité des cas et basés sur la confiance. Les sondages d’opinion montrent que le doute et l’agressivité, malgré leur réalité et l’amplification médiatique, sont très minoritaires. C’est dans ce rapport entre les médecins et la société que se situe la force de la profession.
La relation avec le pouvoir politique n’est pas simple. Il est temps que le mode de réflexion change. Il faut cesser d’opposer la médecine hospitalière publique et le secteur libéral. Ils concourent tous deux au même enjeu et représentent une richesse humaine, économique et sociale au bénéfice de la société.
Votre parcours est intimement lié à celui du système hospitalier en France, vous avez notamment et entre autres piloté « le pacte de confiance » à la demande de madame la ministre de la Santé. Comment pourriez-vous vous définir et vous présenter à nos lecteurs ?
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Dès la (n des années 70, l’hôpital
change : dans l’hôpital « moderne
», du fait des progrès de la
médecine, la durée de séjour diminue,
le nombre de patients pris
en charge augmente, l’activité se
densi(e et devient plus technique
et dans un contexte économique
plus contraint, la maîtrise des dépenses
s’impose.
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De la formation continue au développement professionnel continu, les médecins...Réseau Pro Santé
Avis d’un médecin généraliste membre de la SFTG (Société de Formation Thérapeutique du Généraliste)
Je suis médecin généraliste installée à Paris depuis plusieurs années et membre du bureau de la SFTG chargée de l’Amélioration de la Qualité des Pratiques et je peux le dire : oui, bien sûr, il existe une formation après la FMI (Formation médicale initiale) et un médecin peut s’en préoccuper dès le début de son activité professionnelle ! Mais cette formation continue est en passe d’évoluer, et peutêtre, dans le sens d’une plus grande ouverture aux réalités de la médecine générale.
Deux mots tout d’abord sur la SFTG : c’est une société scientifique de médecine générale très attachée à la notion d’indépendance : indépendance vis-à-vis de l’industrie des produits de santé pour son fonctionnement et dans ses interventions, mais aussi à l’égard des syndicats et de l’Université. Son objet est la formation médicale continue et l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’enjeu est le développement de la compétence scientifique, humaine et sociale du médecin généraliste.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°7 - INPH - Avril 2016
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé. En France, le médecin est beaucoup plus distant des autres professions que dans de nombreux autres pays où les compétences sont réparties de façon plus continue entre professions médicales et paramédicales. Par exemple avec le rôle d’infirmier expert ou clinicien. Il s’agit là d’un véritable enjeu car cette situation pèse sur l’organisation des soins et les relations entre professions.
Le 2ème clivage est le clivage ville/hôpital : La médecine de ville s’est construite en France au 19ème siècle sur son indépendance et même son opposition par rapport aux pouvoirs publics, à la différence d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Angleterre, où les médecins et l’Etat ont construit ensemble le système de santé. Le système conventionnel a ensuite, dans les années 1970, été édifié dans le champ de la démocratie sociale et donc encore à distance de l’Etat, régulateur de l’hôpital. De ce fait, la médecine de ville en France dispose d’une autonomie considérable et, en conséquence, médecine de ville et l’hôpital sont deux mondes séparés.
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1. Élections URPS médecins libéraux : VOTEZ CSMF !
élections URPS ML
2015
Collège 3 : Médecins Spécialistes
Région Île-de-France • Scrutin du 12 octobre 2015
NON À LA LOI DE SANTÉ !
OUI À LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE !
Lespatientsetlesmédecinsçaserespecte !
Chère consœur, Cher confrère,
Le 12 octobre 2015, vous élirez vos représentants à l’Union Régionale des
Professionnels de Santé (URPS) des médecins libéraux. Cette élection est
essentielle pour lutter contre l’étatisation de notre profession, le respect du
métier de médecin et la survie de notre exercice libéral.
Ces élections sont capitales dans votre région où vos représentants
seront opposés aux super ARS (Agences Régionales de Santé) issues de
la nouvelle loi sur la régionalisation et bras armé de l’État sur votre territoire. ARS
dont les principaux objectifs seront d’appliquer et de surveiller la mise en place
du tiers payant généralisé, le démantèlement de notre métier et l’ensemble des
mesures liberticides de la loi de Marisol Touraine.
Ces élections sont essentielles sur le plan national pour s’opposer
au gouvernement et aux caisses et peser sur la future négociation
conventionnelle, rendez-vous très important pour les négociations tarifaires
pour les 5 années à venir !
Depuis toujours, la CSMF se bat contre ceux qui veulent la fin de la
médecine libérale en imposant petit à petit l’étatisation de la santé. Nous
avons combattu la loi Bachelot que nous avons renégociée avec la loi
Fourcade. Aujourd’hui nous combattons la loi Touraine avec la même
détermination.
Un espace de liberté tarifaire pour tous : un impératif !
Le tarif des actes et de la consultation est figé depuis des années, la base
de la consultation à 23 euros est indécente. L’absence de revalorisation des
actes médicaux traduit un mépris des pouvoirs publics envers les médecins
spécialistes.
Pourtant l’investissement personnel est toujours plus important et les coûts de
la pratique explosent. La CSMF exige la mise en place d’un espace de liberté
indispensable à la survie de nos cabinets dans le cadre d’un paiement à l’acte
conservé, sans tiers payant généralisé, l’installation de consultations valorisées
au travers de notre expertise et nos compétences pour une rémunération
décente, la revalorisation de la CCAM.
VOTEZ UMESPE CSMF, C’EST REDONNER LA MÉDECINE
AUX MÉDECINS DANS L’INTÉRÊT DE TOUS !
2. La médecine aux médecins !
CSMF en Île-de-France
Dr Bruno Silberman
Radiologue
Tête de liste du Collège des Médecins Spécialistes
La médecine aux médecins !
Votez CSMF le 12 octobre !
Voter CSMF, c’est porter une revalorisation
des honoraires au travers de la qualité
- Le modèle qui consiste à conserver une consultation unique quelque soit
la demande des patients est dépassé. La valeur de l’acte est complètement
déconnectée des coûts des biens et des services. Le tarif ne peut se concevoir
qu’à travers le temps passé, la complexité et le niveau d’expertise : le montant
ne peut être inférieur à 30 euros. La consultation non programmée urgente
doit être valorisée. La prise en charge des patients en chirurgie ambulatoire
réevaluée. Le fatras des modificateurs est source d’erreur et de conflit avec
les médecins généralistes et doit disparaître car obsolète.
- L’évolution des charges, de plus en plus importantes, devra s’intégrer
annuellement dans les tarifs pour répondre ainsi aux coûts de la pratique.
Un rebasage annuel est impératif en intégrant la notion territoriale qui parfois
induit des surcoûts notamment dans les DOM ou pour l’immobilier.
- La mise en place de la ROSP pour tous est une utopie, seules deux
spécialités y ont accédé en 5 ans.
La ROSP doit être renforcée sur le volet « organisation du cabinet » et vers
des actions de prévention portées par tous les spécialistes. Les indicateurs
cliniques sont rapidement obsolètes et déconnectés de l’évolution des
pathologies.
- La mise en place de forfaits doit s’intégrer dans une réflexion de santé
publique centrée sur le territoire intégrant coordination et accessibilité.
En aucun cas, la forfaitisation à la pathologie ne peut être un facteur de qualité.
- Obtenir un espace de liberté tarifaire pour tous les médecins, afin de
garantir une médecine sociale et libérale. Dans l’immédiat, cela passe par la
sauvegarde et l’élargissement du secteur 2.
- Obtenir une réécriture du Contrat d’Accès aux Soins (CAS) qui doit être
revisité, avec ouverture à l’ensemble des médecins qui le désirent.
- Loi accessibilité : la CSMF demande des délais et des moyens financiers
pour la mise aux normes des cabinets médicaux.
Voter CSMF, c’est affirmer la place de la
médecine libérale
La CSMF a été le premier syndicat à alerter sur la loi de santé et à dénoncer
ses effets délétères sur le milieu libéral ; elle a permis de mettre en place
un mouvement unitaire rassemblant tous les médecins libéraux avec les plus
jeunes, étudiants, internes et chefs de clinique. Elle a été la première à rompre
les commissions de concertation en raison d’un simulacre de concertation.
La CSMF dit NON à la loi de santé.
Le médecin spécialiste est ignoré par les pouvoirs publics, sa place est
inexistante dans le parcours de soins du patient. Le spécialiste est relégué au
rang d’agent technique. Ce n’est pas acceptable.
Non à la subordination des médecins aux caisses, aux ARS, aux directeurs
d’établissements.
Non au tiers payant généralisé.
Non au pillage de la médecine spécialisée par l’hôpital public.
Non aux mesures coercitives pour supprimer la liberté d’installation.
Non à disparition de la convention programmée par l’État.
Non au transfert de financement du soin vers les complémentaires santé.
Voter CSMF, c’est respecter la diversité des
spécialités
Obtenir et valoriser les nouveaux actes et permettre ainsi aux patients d’avoir
accès à l’innovation.
S’opposer quelle que soit la situation à la diminution autoritaire des honoraires
de certaines spécialités.
Non à la permanence de soins non rémunérée pour certaines spécialités.
Non à la délégation de tâches imposées. Placer la gestion de la délégation de
tâches sous la responsabilité des médecins de la spécialité.
Permettre aux spécialistes de devenir maîtres de stage et de s’impliquer dans
la formation des plus jeunes.
Votez CSMF, c’est construire l’avenir de la
médecine libérale
Favoriser les réorganisations professionnelles pour répondre à la demande
de soins sur tout le territoire en permettant de concilier vie professionnelle et
vie personnelle.
Assurer une protection sociale en permettant à tous d’obtenir des indemnités
journalières des les premiers jours d’arrêt.
Sauvegarder une retraite adaptée à ses besoins notamment en pérennisant
l’ASV puisqu’elle représente 35 % du total de la retraite.
Obtenir une formation continue adaptée et simplifiée.
Permettre à la profession d’accéder à l’innovation et de se l’approprier dans
les années à venir.
La CSMF, un syndicat qui n’oppose pas
les médecins entre eux !
La CSMF, un service juridique,
qui vous défend face aux CAISSES !