Revue Les Cahiers du SYNGOF n°106 Septembre 2016
Les gynécologues obstétriciens exerçant à l’hôpital observent, comme l’ensemble des praticiens hospitaliers, une dégradation de leurs conditions d’exercice. Au sein d’Avenir Hospitalier, le SYNGOF secteur public s’est investi dans un travail de fond (pacte de confiance, mission attractivité…), mais force est de constater l’absence d’avancée concrète, le non respect de nombreuses promesses qui auraient du améliorer l’attractivité des carrières. Le constat a été fait maintes fois : poids toujours accru des charges et des décisions administratives, pénibilité très mal reconnue dans notre spécialité à forte sujétion, à risque médicolégal majeur. Beaucoup de gynécologues obstétriciens des hôpitaux vivent des situations de grande souffrance, de “burn out”. Ce manque d’attractivité conduit à la vacance de nombreux postes de gynécologues obstétriciens et au recours très critiqué et onéreux aux services d’intérimaires, alors que les praticiens hospitaliers ont perdu 30% de pouvoir d’achat en 15 ans… (...)
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Praticiens hospitaliers le SYNGOF dénonce l’inertie du gouvernement et soutient l’appel à la grève lancé par le SNPHAR-E
1. es gynécologues obstétriciens exerçant à l’hôpital
observent, comme l’ensemble des praticiens hospita-
liers, une dégradation de leurs conditions d’exercice.
Au sein d’Avenir Hospitalier, le SYNGOF secteur public s’est
investi dans un travail de fond (pacte de confiance, mission
attractivité…), mais force est de constater l’absence d’avan-
cée concrète, le non respect de nombreuses promesses qui
auraient du améliorer l’attractivité des carrières.
Le constat a été fait maintes fois : poids toujours accru des
charges et des décisions administratives, pénibilité très mal
reconnue dans notre spécialité à forte sujétion, à risque
médicolégal majeur.
Beaucoup de gynécologues obstétriciens des hôpitaux
vivent des situations de grande souffrance, de “burn out”.
Ce manque d’attractivité conduit à la vacance de nombreux
postes de gynécologues obstétriciens et au recours très cri-
tiqué et onéreux aux services d’intérimaires, alors que les
praticiens hospitaliers ont perdu 30% de pouvoir d’achat en
15 ans…
L’inquiétude est grande concernant l’évolution des
Groupements Hospitaliers de Territoire : seront-ils centrés
sur la sécurité des soins à apporter à l’ensemble de la popu-
lation, passant par la réalité de la démographie médicale en
périnatalité (gynécologues obstétriciens, anesthésistes,
pédiatres) ?
Le SYNGOF, au sein d’Avenir Hospitalier, soutient le mouve-
ment de protestation initié par le SNPHAR-E le 26 septem-
bre prochain et appelle l’ensemble des intersyndicales à
s’unir pour dénoncer l’absence de prise en compte du tra-
vail et de la responsabilité des praticiens hospitaliers au sein
des hôpitaux.
Contacts presse :
Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net
Pascale LE PORS-LEMOINE
Vice-Présidente du SYNGOF - 06 60 76 48 15
Dr Bertrand de ROCHAMBEAU
Président du SYNGOF - 06 48 20 16 77
Praticiens hospitaliers
le SYNGOF dénonce l’inertie
du gouvernement et soutient
l’appel à la grève lancé
par le SNPHAR-E
le 26 septembre
Le constat a été fait maintes fois : poids toujours accru
des charges et des décisions administratives...
informations syndicales
l
Force est de constater l’absence
d’avancée concrète
P. L E P O R S - L E M O I N E *
S E P T E M B R E 2 0 1 6S Y N G O F N ° 1 0 6 11
* Vice-Présidente du SYNGOF, Vice-Présidente d’Avenir Hospitalier
L’actualité des PH sur http://syngof.fr/