M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
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1. La mémoire de Margot, petite fille internée à Rivesaltes pendant la
2de guerre mondiale
Le camp de Rivesaltes à la base était un camp militaire, ayant interné différentes catégories
de populations pendant la 2de guerre mondiale et nous nous concentrons aujourd'hui sur la
communauté juive, plus particulièrement, sur Margot Wicky-Schwarzschild, une allemande ayant
été internée à l'âge de 9 ans avec sa sœur à Rivesaltes, leurs père étant juif.
Margot Wicky-Schwarzschild est une jeune Allemande lorsqu'elle doit quitter sa région
natale du Palatinat. Âgée de 8 ans, elle est expulsée en octobre 1940 avec sa famille. Son père était
de confession juive. Bien que catholique, elle fut, avec sa mère et sa sœur Hannelore envoyée
d'abord à Gurs ( dans les Pyrénées Atlantiques, en Nouvelle-Aquitaine ). Six mois plus tard, ils
furent transférés à Rivesaltes.
Les deux fillettes sont prises en charges par la croix rouge suisse et éviteront la vie du camp
pendant 6 mois, séjournant dans une colonie d'enfants à Pringy ( en Haute-Savoie ).
En mai 1942 leur père travaillant dans des mines près de Carcassonne ( Aude ) via le groupe
de travailleur étranger ou GTE, les ramènent elles et leur mère dans la campagne où il réside. Ils
vivront une vie « normale » jusqu'en septembre 1942 lorsque Margot et sa sœur se font arrêter, et
ramener au camp de Rivesaltes.
Alors, Margot à 9 ans lorsqu'elle y retourne et nous explique que pour elle, sa vie là-bas
reste vague, se souvenant que les enfants jouaient dehors, avec des pierres par terre car ils n'avaient
pas de jouets et surtout pas grand chose à faire. D'après elle, chacun était enfermé dans son îlot, il
n'y avait pas de médecin, mais une infirmière était à disposition. Les conditions étaient néanmoins
dures, notamment à cause du vent très froid. Dans le camp, tous les enfants parlaient un espagnol
plus ou moins approximatif, le plus souvent elle avait faim, sa mère lui ramenait certaines fois du
lait et du riz. Tout cela jusqu'au jour où la mère de Margot et ses deux petites filles sont sauvées de
la déportation, par une photographie de la mère lors de sa communion, prouvant qu'elle et ses deux
filles ne sont pas de la même religion que leurs père. Lui partira à Auschwitz.et ce sera la dernière
fois qu'elles le verront.
Après leur libération, elles reviennent dans la colonie d'enfant de la Croix-Rouge, et restent
à Pringy jusqu'à la fin de la guerre. Elles y vivent avec d'autres filles, dont deux sœurs orphelines
( leurs parents ayant pris le même convoi que leurs père) avec qui elles ont gardé contact. Elles y
ont passé le certificat d'étude ( correspondant à l'école primaire ) et ont appris le français. Ces deux
sœurs orphelines vivent désormais en Israël.
En 1946 elles reviennent en Allemagne à Kaiserslautern ( dans leur région natale au
Palatinat ) où elles étudient principalement l'Allemand, et l'Anglais.
Puis quelques temps plus tard leurs grands parents leur ont dit de « venir en Bavière... ».
En effet il y avait plus de ravitaillements, surtout plus de nourriture qu'à Kaiserslautern ( car il y
avait beaucoup d'exploitant agricoles ). Elles vécurent alors dans un petit appartement, près de leur
famille maternelle. Des amis allemands avec qui elles gardent encore contact aujourd'hui les ont
beaucoup aidés. Ils sont à Munich maintenant. En Bavière Margot a fait ses études supérieurs dans
un couvent ( à l'école primaire), correspondant à un brevet en France.
Bien plus tard en 1956, à l'âge de 25 donc, elle s'installera avec son mari en Suisse où elle vit encore
aujourd'hui.
2. La vie de Margot Wicky-Schwarzschild est une représentation atypique d'une enfant qui
c'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Internée à Rivesaltes, elle a perdu un être
cher, son père, en raison de la persécution de sa communauté par le IIIe Reich. Elles se souvient
vaguement de ces quelques années de jeunesse gâchées à être parqué dans un camp : s'occuper avec
rien sous la main, un vent très froid dû aux îlots les habitations n'étant pas isolées, des soins
médiocres... des conditions dont elle aurait bien pu se passer. Malgré cela elle reste relativement
privilégiée en restant en vie et en bonne santé, contrairement à beaucoup d'enfants considérés juif ;
comme elle. Tout cela alors qu'elle était une fille catholique, dont le père a eu pour seul crime de
pratiquer une religion différente...
Nous verrons dans le prochain article de la série « des vies à Rivesaltes » nous nous interrogeront
sur les conditions de vie des criminels de guerre dans ce camps devenu prison a la fin de la guerre.
Groupe d'enfant arrivant de Rivesaltes à Pringy,
souriants en 1941.
Lettre de Ruth à la mère de Margot en 1942.
Lettre du Préfet
des Pyrénées-
Orientales à la
mère de Margot,
travaillant à la
Croix-Rouge à
Cruseilles, en
Haute-Savoie.