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CONGRÈS AGROÉCOLOGIE « CULTIVONS L’EUROPE.
ERASMUs+ , DUNKERQUE 17-18 mars 2016.
Rosalía Sánchez Martín
B-22 Institut Josep Lluís Sert
Tuteurs : José Fernández et Lluís-Xavier Flores
1
INDEX
1.1. JUSTIFICATION...................................................................................................................4
1.2. OBJECTIFS..........................................................................................................................4
1.3. ÉTAT DE LA QUESTION.......................................................................................................5
1.4. MÉTHODOLOGIE................................................................................................................5
2.1. CONTEXTE..........................................................................................................................6
2.1.1. L’agriculture en Catalogne..........................................................................................6
2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat...................................................................................7
2.1.2.1. Parc Agricole du Baix Llobregat...........................................................................7
2.2. INTERMÉDIAIRES...............................................................................................................9
2.2.1. Concept......................................................................................................................9
2.2.2. Fonctions des intermédiaires :....................................................................................9
2.2.3. Types d’intermédiaires :.............................................................................................9
2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution :.......................................................................10
2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires .............................................................11
2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires.......................................12
2.2.6.1. Vente sur internet..............................................................................................12
2.3. ÉTUDE COMPARATIVE.....................................................................................................14
2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative................................................14
2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative
............................................................................................................................................16
2.3.3. Tables et graphiques de comparaison......................................................................17
3. PARTIE PRATIQUE...................................................................................................................21
3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE LLOBREGAT..............................................21
3.2. SONDAGE.........................................................................................................................26
5. WEBGRAPHIE..........................................................................................................................29
6. ANNEXES................................................................................................................................30
2
6.1. MERCABARNA.................................................................................................................31
6.2. GLOSSAIRE.......................................................................................................................32
6.3. REMERCIEMENTS.............................................................................................................33
3
1. INTRODUCTION
1.1. JUSTIFICATION
Le choix du sujet a été une question complexe. Depuis le début je savais que, de façon
générale, je voulais centrer mon travail sur l’économie. Mais plus concrètement, dans
l’économie, je ne savais pas sur quoi me centrer.
Quelques semaines plus tard, les profs qui donnaient des cours Batxibac nous ont
informés d’un congrès sur l’agriculture qu’il y aurait l’année suivante en France et
auquel nous irions, si nous concentrions notre travail de recherche sur ce sujet, pour
l’exposer. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour accepter l’offre.
Ensuite, je voulais trouver un sujet lié en même temps à l’économie et à l’agriculture, et
une professeure m’a suggérée de faire une étude sur les prix des produits agricoles.
Avec mon tuteur, José Fernández, on a décidé de focaliser la recherche sur les
produits agricoles locaux qui sont cultivés dans les champs de ma comarque, le Baix
Llobregat.
Dans mon travail, je voudrais répondre à la question de si les producteurs obtiennent
un bénéfice comparable à celui des commercialisateurs ou, au contraire, s’ils
obtiennent un bénéfice beaucoup plus petit comme la plupart de la société croit.
1.2. OBJECTIFS
 Apprendre sur l’agriculture de ma comarque, c'est-à-dire, mon milieu.
 Améliorer mes habilités informatiques et de recherche.
 Être plus consciente de l’effort des agriculteurs.
 Savoir si c’est vrai qu’il y a des injustices à la chaîne de la production agricole
en ce qui concerne la distribution des bénéfices, en tenant compte de l’effort de
chaque membre de cette chaine.
 M’introduire dans le monde journalistique en faisant des interviews.
4
1.3. ÉTAT DE LA QUESTION
À présent, sans avoir commencé à faire des recherches, mes connaissances sur le
sujet sont presque nulles. Ce qu’on entend dire est que les producteurs, dans la chaîne
de commercialisation des produits agricoles, sont ceux qui obtiennent moins de
bénéfices et avec beaucoup de différence, arrivant au point que quelques-uns
n’obtiennent qu’un salaire de base.
J’ai entendu aussi que ça c’est parce que d’habitude les intermédiaires ont plus de
pouvoir parce que sans eux les produits cultivés ne seraient pas vendus. Les
producteurs savent qu’il faut vraiment distribuer ou exporter les produits pour les
vendre. En raison de ça, les intermédiaires profitent pour acheter les produits aux
paysans1
à des prix très bas et après ils les vendent à des prix plus élevés. Alors ce
sont les grandes entreprises intermédiaires qui gagnent la plupart du bénéfice.
1.4. MÉTHODOLOGIE
Pour réaliser ce projet j’ai recueilli de l’information diverse afin de développer chacune
des parties qui le composent de la façon la plus réaliste possible. Pour cela j’ai fait une
recherche bibliographique principalement sur internet.
Grâce à cela, j’ai obtenu presque toute l’information pour élaborer des parties comme
2.1.Contexte et 2.2.Intermédiaires, mentionnées dans la Bibliographie. En ce qui
concerne la partie pratique (2.3.Étude comparative), dans l’élaboration des feuilles de
calcul et des graphiques, j’ai recouru au programme Microsoft Office Excel.
Finalement, toutes ces données ont été enregistrées sur ordinateur avec Microsoft
Office Word pour produire l’ensemble de ce travail.
1
Vous pouvez trouver ce mot et tous ceux qui sont en bleu dans le glossaire de la partie Annexes.
5
2. DÉVELOPPEMENT
2.1. CONTEXTE
2.1.1. L’agriculture en Catalogne
En Catalogne la plupart des exploitations agricoles sont petites ou moyennes, puisque
le sol cultivable à toujours été limité par rapport à sa population. C’est surtout à partir
des années 90, qu’il y a eu une augmentation progressive du sol qui peut être urbanisé
et en conséquence de cela, une grand partie des jardins potagers ont été détruits.
Alors les grandes plantations dans les champs ont été donc substituées par des
plantations intensives dans des serres.
La production de jardins potagers en Catalogne est essentiellement périurbaine,
puisqu’elle se localise principalement au tour de la zone métropolitaine de Barcelone.
Cependant, en Catalogne on peut distinguer trois zones agraires :
a) Pyrénées et Prépyrénées, région d’élevage plus que d’agriculture.
b) La zone centrale et les plaines de Gérone, où ce qu’on trouve le plus ce sont
les céréales.
c) La région sud, comprend 70% des cultures de toute la Catalogne, où
prédominent la vigne, l’olivier, les fruits frais et les fruits secs.
En ce qui concerne la concurrence, le concurrent principal de l’agriculture catalane ne
sont pas les pays du sud de la Méditerranée, mais le propre État espagnol. En effet
Mercabarna2
est le marché agroalimentaire
le plus important d’Espagne et aussi du sud
de l’Europe. Il reçoit principalement des
produits en provenance de (par ordre
d’importance) l’Andalousie, la France,
Murcie et Valence. Étant donné sa proximité
avec la frontière, Mercabarna souffre
fréquemment d’excès d’offre. Quand les prix des marchés de destination du nord de
l’Europe ne sont pas rentables, les exportateurs du sud de l’Espagne préfèrent
débarquer à Barcelone pour éviter les coûts de transport.
2
Vous pouvez trouver plus sur Mercabarna à la partie Annexes.
6
Source: www.cadenadesuministro.es
2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat
En ce qui concerne l’économie du Baix Llobregat, il
faut s’arrêter sur le secteur agricole, le plus
reconnaissable au secteur primaire de cette
comarque. Le delta formé par le fleuve Llobregat
est important, puisqu’il s’agit de la zone la plus
fertile de la Catalogne après le bassin du Segre.
Dans cette comarque, les produits les plus cultivés sont les irrigables, comme les
artichauts, les tomates ou les laitues, grâce à la proximité du fleuve Llobregat, le sol
est assez humide.
Par ailleurs, au Baix Llobregat se trouve le Parc Agricole du Baix Llobregat, une autre
zone des plus cultivées de la Catalogne.
2.1.2.1. Parc Agricole du Baix
Llobregat
Le Parc agricole du Baix Llobregat s'étend sur
2938 hectares et il se trouve au sud de
Barcelone, à seulement 10 minutes du centre. Il
comprend les zones agricoles proprement dites,
mais aussi le fleuve et les espaces naturels des
plaines alluviales du delta et de la basse vallée
du fleuve, c'est-à-dire, les municipes de
Castelldefels, El Prat de Llobregat, Viladecans,
Gavà, Cornellà de Llobregat, L’Hospitalet de
Llobregat, Molins de Rei, Pallejà, El Papiol, Sant
Boi de Llobregat, Sant Feliu de Llobregat, Sant Joan d’Espí, Sant Vicenç dels Horts et
Santa Coloma de Cervelló.
7
Source: habitat.aq.upm.es
Source:alsol.es Source: Divinossabores.com Source: gastroteca.cat
Source: www.agroterritori.org
Grâce à l'orientation sud/sud-est du delta, le climat est doux. L'influence régulatrice de
la mer et la protection physique des montagnes ont fait du Baix Llobregat une zone
privilégiée pour la pratique de l'agriculture. La principale caractéristique de cette zone
est l’humidité du sol, grâce à sa proximité du fleuve et aussi des eaux souterraines.
Par la suite, les cultures les plus habituelles sont celles des vergers ainsi que les
fruitiers (pommiers, poiriers, pêchers…) mais la plus importante est sans doute
l'artichaut, avec 7.340 tonnes produits par an sur une surface cultivée de 565 hectares.
D’autres produits notables y sont cultivés, comme l’asperge, le poireau, la carotte, le
chou-fleur, les haricots ou les radis.
8
2.2. INTERMÉDIAIRES
2.2.1. Concept3
On appelle « chaîne de distribution » le circuit de produits que les fabricants mettent à
disposition des consommateurs pour qu’ils en fassent acquisition. La distance
géographique entre les acheteurs et les vendeurs en plus de l’impossibilité de situer
l’usine en face du consommateur rendent nécessaire la distribution (transport et
merchandising) des biens et services depuis le lieu de production jusqu’au son lieu
d’utilisation ou de consommation.
Le point de départ de la chaîne de distribution est le producteur, et le point final ou de
destination est le consommateur. L’ensemble des personnes ou organisations qui sont
entre le producteur et l’usager final sont les intermédiaires.
Les intermédiaires sont ceux qui réalisent les fonctions de distribution. Il s’agit
d’entreprises situées entre le producteur et l’usager final et normalement ce sont des
organisations indépendantes du fabricant.
2.2.2. Fonctions des intermédiaires :
Quelques fonctions développées par les intermédiaires sont :
 Montrer le produit aux consommateurs et leur informer sur ses caractéristiques.
 Promouvoir le produit pour trouver des acheteurs
 Modifier et adapter le produit pour qu’il soit le plus satisfaisant possible aux
consommateurs, par exemple, en complétant son montage ou en l’emballant.
 Se communiquer avec les acheteurs et négocier avec eux afin d’essayer de
trouver un prix mutuellement satisfacteur.
 Emmagasiner et transporter les produits pour les distribuer.
2.2.3. Types d’intermédiaires :
Les plus importants sont les grossistes et les détaillants.
3
Information extraite de https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n
9
Les grossistes se caractérisent par vendre aux détaillants ou à d’autres grossistes
mais jamais au consommateur ou usager final. Ils achètent à un producteur et aussi à
d’autres grossistes.
Les détaillants ou vendeurs au détail sont le dernier anneau de la chaîne de
distribution, puisqu’ils vendent des produits au consommateur final. On les connaît plus
comme des boutiques, qui peuvent être associées, par exemple, à des marchés, des
centres commerciaux ou des galeries.
2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution :
On peut parler de deux niveaux de chaînes :
 Chaîne directe : Ce sont des circuits courts de commercialisation
Le producteur ou fabricant vend le produit ou service directement au
consommateur sans intermédiaires. C’est fréquent dans le cas des services
(salons de coiffure, banques…) mais pas dans celui des produits de
consommation.
 Chaîne indirecte. Il y a des intermédiaires entre le fournisseur ou fabricant et
l’usager final ou consommateur. Dans les chaînes indirectes on peut
différencier entre la chaîne courte et la chaîne longue selon sa longueur. On la
mesure selon le nombre d’intermédiaires qui se trouvent entre le producteur et
le consommateur.
 Une chaîne courte : un seul intermédiaire uniquement entre le fabricant
et l’usager final.
 Une chaîne longue est composée de divers intermédiaires comme des
grossistes, distributeurs, emmagasineurs, semi-grossistes, détaillants...
En principe, les prix des produits qui ont été conduits par des chaînes de distribution
courtes, devraient être plus bas. Cependant, actuellement, on peut trouver souvent que
10
Chaînes de
distribution
Chaîne directe
Chaîne indirecte
Chaîne courte
Chaîne longue
les prix des petits commerces sont plus élevés que ceux des grandes surfaces, comme
on verra par la suite.
2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires
C’est fréquent qu’on lise ou qu’on écoute que les intermédiaires gardent d’habitude
une très grand partie du bénéfice qu’obtient l’agriculteur en nuisant celui-ci, et que, par
conséquent, les producteurs devraient essayer de ne pas contracter leurs services.
Cette opinion n’est pas tout à fait vraie, cela simplement dépend du niveau de
production de l’agriculteur et aussi de sa stratégie.
Quand il s’agit d’un petit agriculteur, il n’aura probablement pas besoin d’intermédiaires
et il lui suffira de mettre, par exemple, son propre stand au marché ou à côté d’une
route pour obtenir des bénéfices supérieurs à ses coûts de production. Comme sa
production n’est pas élevée, alors ses coûts ne le seront pas non plus et avec
seulement quelques acheteurs il aura déjà des bénéfices.
De plus, quand on se trouve avec une grande quantité de production, le plus probable
c’est que l’agriculteur ne puisse pas la vendre tout seul. Alors c’est le moment où il doit
négocier avec des intermédiaires. L’agriculteur paye les intermédiaires pour sa gestion,
grâce à laquelle ses produits arriveront à un chiffre élevé de consommateurs auxquels
d’autre façon l’agriculteur ne pourrait pas arriver. Il sacrifie des dépôts pour chaque
produit vendu, mais il vend une quantité très grande de produits à beaucoup de clients
auxquels il n’aurait pas pu y arriver tout seul. Alors, bien que les intermédiaires gardent
une commission, l’agriculteur vendra plus de production et il obtiendra plus de
bénéfices. S’il essayait de la vendre tout seul, il devrait jeter une grande partie de la
production et il n’obtiendrait pas de bénéfices ou n’en obtiendrait pas tous ceux qu’il
pourrait.
La question principale que le producteur doit se poser est combien coûte la
distribution ; soit il fait lui-même le travail en passant par des intermédiaires afin de
vendre plus, soit il ne pas pas par des intermédiaires, allant directement au
consommateur final, en allégeant le coût et en obtenant plus de bénéfices.
11
2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires
2.2.6.1. Vente sur internet
La nouvelle révolution du monde de l’agriculture sans intermédiaires c’est avec
Internet. Beaucoup d’agriculteurs intuitifs et entrepreneurs ont créé un système de
vente directe de leurs produits à travers des pages web, l’objectif étant de rentabiliser
leurs produits face à un marché à chaque fois plus compétitif.
Actuellement, ce type d’affaire se centre principalement sur la qualité. C’est pour cela
que normalement ils vendent seulement dans leur pays, car non seulement la vente à
d’autres pays serait trop chère à cause des coûts de transport, mais en plus les
produits perdraient de la qualité4
.
À l’origine, les producteurs comme les clients s’évitaient les coûts des intermédiaires et
alors les prix étaient plus bas. Mais maintenant, en se centrant sur la qualité, la plupart
des agriculteurs qui vendent sur internet ont commencé à cultiver des produits
écologiques dont les prix sont encore plus hauts que ceux des fruiteries et marchés,
mais pas que ceux des magasins de produits écologiques.
Un exemple de groupe d’agriculteurs qui
vend sur internet, c’est l’entreprise « Disfruta
& Verdura ». Cette entreprise a ses champs
dans la province de Tarragona. Ils produisent
des produits agricoles écologiques et les
transportent eux-mêmes à toute l’Espagne.
Une de leurs clientes est Maria Montserrat
Ramírez, à qui j’ai eu la chance
d’interviewer :
- Depuis quand utilisez-vous les services de « Disfruta & Verdura » ?
+ Ça fait presque 4 mois.
- Pourquoi avez-vous décidé de commencer à acheter ses légumes sur internet et
pourquoi à cette entreprise ?
4
Tous les produits qui sont vendus internationalement ou par internet ont le certificat de qualité
“Global-gap”, indispensable pour ce type de ventes et qui ajoute un surcoût entre 3000€ et 4000€ par
an.
12
Source: www.disfrutayverdura.com
+ Je voulais commencer à consommer des fruits et légumes bio. Alors j’ai cherché sur
internet et j’ai trouvé beaucoup de sites web qui offrent le même service que
« Disfruta&Verdura ». J’ai pensé que l’achat de ces produits sur internet serait la façon
la plus rapide et facile de trouver des produits bio. J’ai choisi de leur acheter parce que
j’ai aimé l’information de leur site web.
- Est-ce que vous êtes contente avec leur service?
+ Oui, parce qu’ils fonctionnent de façon simple, ils sont rapides et ils m’apportent des
produits de bonne qualité.
13
2.3. ÉTUDE COMPARATIVE
Pendant la moitié du mois de mars, le mois d’avril et mai, un jour par semaine,
normalement le jeudi, j’ai pris les prix de quelques produits agricoles typiques du Baix
Llobregat dans trois types de commerces différents et aussi à Mercabarna afin de les
comparer. J’ai noté toutes les données de chaque semaine sur une table comme celle-
ci :
2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative
Pour prendre les prix et les comparer j’ai choisi les légumes que vous trouverez par la
suite. Il y en a certains de saison, d’autres hors saison et quelques-uns plus commues
ou plus faciles de trouver que d’autres (toujours en ce qui concerne le Baix Llobregat).
J’ai voulu qu’il y ait de la variété, donc par conséquence j’ai choisi :
 Artichaut. Comme j’ai déjà dit, il s’agit du produit le plus cultivé dans la
contrée. Son mois de récolte c’est avril, c’était donc un produit de saison
pendant ma période de prise de données.
 Poire. Dans le magasin le plus petit (La Font) je n’ai pas trouvé ce fruit. En
revanche au supermarché et à la fruiterie si. La raison apportée par le vendeur
était que ce n’était pas la saison, mais actuellement il s’agit d’un produit de
continuité, bien que la période de récolte principale soit pendant l’été et
l’automne.
14
─ Blanquette : Elles se caractérisent par leur forme allongée et par sa
couleur verte avec des taches marron.
─ Conférence : Elles sont vertes et de moyenne ou petite taille. Sa chair est
blanche.
 Asperge. Comme l’artichaut, c’est aussi un des produits qu’on cultive le plus au
Parc Agrari. Il s’agit d’un produit qui normalement se vend en bottes, de
manière que ça m’a été plus complexe d’en comparer les prix, puisque chaque
commerçant les regroupent en quantités différentes. On commence à les
récolter au mois de mars.
 Pomme. La Catalogne produit presque la moitié des pommes qu’on consomme
en Espagne, la plupart cultivées dans la zone de Lérida. Les espèces qu’on
cultive le plus dans notre pays sont:
─ Golden : La reine des pommes jaunes.
─ Granny : C’est la variété la plus représentative des pommes vertes. Elle
est juteuse à l’intérieur et un peu acide.
 Laitue. La laitue a sa meilleure époque pendant le printemps, mais aujourd’hui
on peut la consommer sans problème pendant toute l’année grâce aux serres.
─ Iceberg : elle est ronde, large, ferme et croquante. Ses feuilles extérieures
sont vertes et celles plus près du tronc blanches.
─ Romaine : tronc largue, allongé et dressé. Ses feuilles sont vertes foncées
et se regroupent de façon peu serré autour du tronc, sans former un
véritable cœur.
 Tomate. La tomate est un légume auquel on doit faire plus attention en
sélectionnant lequel acheter, puisqu’il y a beaucoup de variétés bien différentes
–concrètement plus de 100. Il y a également beaucoup de polémique à cause
de son apparence quelques fois « plastique » et du peu de goût qu’elles
peuvent avoir. Même si sa culture est d’origine américaine, elle très cultivée en
générale dans toute l’Europe. La meilleure époque de récolte dans le Baix
Llobregat est pendant les mois d’été, grâce au soleil, bien qu’on puisse les
trouver pendant toute l’année.
15
─ Pour salade : comme son propre nom indique, c’est celle qu’on utilise pour
les salades. On trouve la « Dan-Roc », la « Montserrat » ou la déjà assez
célèbre « Cherry ». Elles ont beaucoup de goût et la peau assez fine.
─ Mûre : on l’utilise pour cuisinier (sauces, conserves, purées). La plus
typique est la « Daniela ». D’habitude elles sont juteuses et savoureuses.
2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative
• « Mercadona »
Il s’agit d’un supermarché assez grand.
L’entreprise a d’autres établissements dans toute
l’Espagne. Celui où je suis allée pour ma prise de
données se trouve à Rambla Josep Tarradelles,
10-12, 08860 Castelldefels, Barcelona.
• « Frutas Antonio »
C’est une entreprise qui a ses champs et un
grand magasin à Almeria (Espagne) où un
groupe d’agriculteurs et de conducteurs
récoltent et transportent ses produits jusqu’à
Mercabarna. En plus de vendre dans leur
fruiterie à Castelldefels, ils exportent en France, en Italie, en Allemagne et
dans les Pays de l’Est.
J’ai pris mes données dans la fruiterie qui se trouve à Carrer Arcadi Balaguer
13, 08860 Castelldefels, Barcelona.
• Épicerie écologique → « La Font »
16
Source: yelp.com
C’est un herboriste et un magasin de produits écologiques dont le propriétaire
est le gentil Mr Toni. Il se trouve à Carrer Bisbe Urquinaona, 3, 08860
Castelldefels, Barcelona.
2.3.3. Tables et graphiques de comparaison
Après la prise de données des produits dans les commerces déjà mentionnés, j’ai
élaboré ces graphiques de barres, un pour chaque produit.
17
18
Ce que l’on remarque le plus ce sont les colonnes vertes, c'est-à-dire, celles de « La
Font ». D’un côté, on peut voir que dans ce commerce il n’y a pas eu certains produits
pendant la période où j’ai pris les données, comme c’est le cas de la poire. En effet,
« La Font » ne vend que produits de saison. De l’autre côté, ces graphiques nous
montrent que les commerces écologiques sont les plus chers.
En regardant les barres de Mercabarna, si on tient compte de ça qu’a dit José Miguel
Piñol par rapport au prix de vente qui est presque toujours le minimum, on peut voir les
bénéfices que les agriculteurs laissent de gagner. Il y a une différence assez notable
entre le prix auquel ils vendent leurs produits et celui auquel les consommateurs les
achètent.
19
En plus, il faut ajouter que les prix de Mercadona sont généralement plus bas que ceux
des fruiteries, probablement car les supermarchés s’approvisionnent en quantités plus
grands que les petits commerces.
20
3. PARTIE PRATIQUE
3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE
LLOBREGAT
Le samedi 9 Mai 2015 je suis allée au « Marché du Paysan du Prat de Llobregat » pour
prendre un premier contact avec un groupe de paysans qui vendent leurs produits
directement de leurs champs de production aux consommateurs (sans intermédiaires)
et avec l’objectif de faire quelques interviews et d’obtenir des données qui ne sont pas
sur internet. Ce marché fonctionne seulement le samedi et son président est Mr.
Agustín, qui a l’étal « Pagés Remolar ». Ce jour là il n’a pas pu me recevoir mais il m’a
invité à y aller un autre jour.
J’ai parlé aussi avec l’étal « Can Tombarella » et je leur ai expliqué que j’étais en train
de faire mon Travail de Recherche et que pour ça j’étais intéressée par les marchés
agricoles qui vendent directement du jardin potager au consommateur sans la
présence d’intermédiaires. Ensuite je leur ai demandé pour les coûts qu’ils ont et le
marge de bénéfice sur lequel ils comptent. Ils m’ont dit que c’est difficile de les calculer
car dans le monde de l’agriculture interviennent beaucoup de facteurs externes comme
le temps. En plus ils m’ont raconté que leur politique est de réinvestir en pépinière pour
améliorer les productions futures et arriver à des productions nouvelles. Mais ils n’ont
pas approfondit sur le sujet bénéfices/frais. Finalement ils m’ont commenté aussi que
je pouvais visiter le « Parc Agraire du Baix Llobregat » dont le siège est la « Masia Can
Comas ». Je les ai remerciés pour leur collaboration et je les ai laissés travailler.
Puis je me dirige à l’étal « Eco-hort d’Enric » où
deux employés me reçoivent. Après m’être
présentée, je commence à poser les questions.
21
- Savez-vous quel est votre plus grand coût de production ?
+ Oui, oui, le transport. Nous transportons nos marchandises. Nous disposons de ce
camion.
- Transportez-vous directement des champs, vous-mêmes ? Le camion est à vous ?
+ Oui, oui. Nos dépenses de production sont les combustibles, la machinerie qu’on
utilise au champ, les engrais, les salaires des employés…
L’étal a commencé à se remplir de personnes et la vendeuse s’est offerte à m’envoyer
un email avec plus d’information, mais malheureusement je n’ai jamais reçu ce mail.
Ensuite je me suis approchée de l’étal « La
Masia », où j’ai été reçue par le propriétaire,
Jose Miguel Piñol, et son fils de 17 ans qui lui
donne un coup de main le samedi. Ils sont la
5ème
et la 6ème
génération de sa famille qui se
consacre au champ. La surface dont ils
disposent et qu’ils cultivent est de 15 hectares.
Ils vendent d’énormes artichauts qui excellent par rapport
à d’autres et ils m’ont dit que ce sont des artichauts
français, qu’ils cultivent spécifiquement pour exporter en
France. Je leur ai expliqué que je suis en train de faire le
Travail de Recherche et que je voulais voir le rôle que
jouent les intermédiaires dans les résultats et bénéfices
des agriculteurs, et comment ils affectent à la poche du consommateur.
- Quelles garanties peut donner un intermédiaire et jusqu’à quel point ils sont
nécessaires ? Il y a des agriculteurs qui pensent que les intermédiaires assurent la
vente ?
+ Ça dépend. Si la production est pactée et il y a un contrat, on a la vente assurée. S’il
n’y en a pas, comme c’est le cas de Mercabarna, alors on n’a aucune garantie et tout
dépend de la demande. En réalité, Mercabarna n’est pas un intermédiaire, c’est un
acheteur. Si on a un acheteur, on peut produire ce qu’on nous demande, mais si on ne
l’a pas, cela arrive dans 90% des cas, alors on produit selon la demande qu’on peut
prévoir au marché en tenant compte de l’époque de l’année. On apporte la production
22
à Mercabarna et si on la vend, ils gardent une commission du prix de vente, et si elle
ne se vend pas alors on perd la production qu’on a apportée.
-Et vous, en plus du frais que suppose perdre la récolte par les inclémences
météorologiques, avez-vous contrôlé combien vous investissez en engrais?
+Oui, mais chaque culture est différente. On commence avec le cout de loyer des
terres -tout le monde n’a pas ses propres terres-, l’eau –qui est assez chère-, etc.
Voyons, il y a les frais fixes comme la location de terres, l’eau, des impôts diverses
comme la contribution et tout cela. Puis, on a les frais de personnel.
-Dans vos cas, combien d’employés avez-vous ?
+ 5 employés, dépendant de l’époque ils peuvent être plus, puis il y a une époque où
on a besoin de plus de personnel pour la récolte. À ce moment là il y a 5 employés
fixes et 4 temporels. Après il y a autres frais comme les engrais, les tracteurs, le gasoil,
les assurances, les produits phytosanitaires, les graines, etc. Ce n’est pas une
question de lancer une graine et deux mois après… Il faut s’occuper de la culture.
-Qu’est-ce que vous voulez dire par « s’occuper de la culture » ?
+Je plante, après cela on doit suivre le progrès de la plante, comme par exemple s’il y
a une invasion de plaies. En plus il y a des plantes qui ont un surcoût de production
comme c’est le cas de la tomate, où on doit mettre des cannes, les attacher, enlever
les bourgeons, etc. Et il y en a d’autres qui ont moins de processus comme par
exemple la laitue, qu’on plante et quand on voit qu’elle est déjà grande, on la coupe.
Ça veut dire que ça dépend de la plante, certaines requièrent plus attentions que
d’autres.
-Et… je comprends que ça peut être un peu plus personnel et peut être vous ne voulez
pas le dire mais, plus ou moins, les frais fixes, combien peuvent ils supposer ? Ou
quels sont plus ou moins les bénéfices?
+Tout ça dépend du prix final de la vente..
- Et vous le variez suivant ?
+Pas du tout. Je ne fixe pas les prix. À ce secteur nous ne marquons pas les prix. Je
peux te donner un prix à toi mais si je l’apporte à Mercabarna le prix change. Ce n’est
pas moi qui le fixe.
23
-Ah oui, j’ai déjà vu sur le web de Mercabarna qu’ils mettent le prix minimum, maximum
et dominant.
+Oui mais, bien… Si on me payait les prix qu’ils mettent là, je serais déjà content !
-Ah, alors ces prix ne se respectent pas ?
+Voyons, à Mercabarna il y a beaucoup d’offre, et il y a différentes qualités, plusieurs
catégories, origines, différentes variétés, etc. Bien, chaque type de magasin ou
commerce à son genre. Sans démériter personne mais, par exemple, une épicerie d’un
pakistanais ou un d’un maghrébin achète un genre et une de la zone haute de
Barcelone ou un marché municipal où on cherche plus de qualité ils en achètent un
autre bien sûr. Alors ça, le prix minimum et maximum ils le mettent mais ne correspond
pas beaucoup avec la réalité parce qu’on vend au-dessous du minimum ou aussi
quelque fois au-dessus du maximum.
-Alors quand vous faites chez-vous vos comptes de vos économies, avec quel
bénéfice croyez vous que vous jouez ?
+C’est très relatif. Ça dépend de l’époque, du fait que ce soit toi uniquement qui ait ce
produit. Mais d’une année sur l’autre les bénéfices baissent, ça c’est sûr. Il y a même
des années où on doit détruire la récolte parce qu’elle n’est pas vendue. Nous
travaillons avec des produits périssables qu’ou bien on le coute aujourd’hui et il est
vendu demain ou après-demain ou alors il commence à se mettre fané et on doit le
jeter.
-Et vous vendez à Mercabarna et ici ou vous avez aussi un magasin physique ?
+Nous avons aussi un magasin physique. Mais ce qu’on vend au magasin et ce qu’on
vend ici c’est un 5% de notre production. En plus je fais de l’exportation en France.
Vous devez toucher beaucoup de choses et beaucoup de sorties pour avoir quelque
bénéfice.
Après insister sur ma nécessité d’en savoir plus sûr ces coûts de production pour mon
travail, finalement j’ai réussi à avoir des chiffres plus concrèts.
Main d’oeuvre : 5 employés par mois → 6.000€ de salaire + 1.300 de sécurité sociale
Location des terres : 1.200€/ha aprox. par année
Gasoil : 1.000€ aprox. par année
Engrais et produits phytosanitaires : 15.000-20.000€ aprox. par année
Graines : 20.000€ aprox. par année
24
Eau : 250€/ha aprox. au mois
En plus, il faut ajouter le coût des stages, lesquels varient certainement en dépendant
du type, et aussi qu’ils ont une surface de 20 hectares.
Je remercie beaucoup leur collaboration. Ensuite j’ai voulu leur acheter quelques
produits en raison de leur gentillesse et finalement je suis parti.
25
3.2. SONDAGE
Après avoir beaucoup recherché sur les producteurs et les transporteurs des produits,
j’ai voulu aussi connaître mieux ceux qui manipulent les produits en dernier lieu : les
consommateurs. Ce sondage m’a permis de m’approcher plus des clients et de
découvrir leurs habitudes et leurs motifs pour les avoir.
Je l’ai réalisée avec Google Docs et distribuée sur Whatsapp aux personnes de
seulement le Baix Llobregat, en spécifiant qu’un seul membre par famille devait y
répondre. Elle a été répondue par 30 personnes.
26
Avec la question « Où avez-vous
l’habitude d’acheter les légumes
que vous consumez ? » j’ai
remarqué que dans la plus parts
des sondages on achète les fruits
et légumes dans les fruiteries et
dans les supermarchés. C’est une
réponse que ne m’a pas surprise,
puisque la société actuelle n’a ni le
temps ni l’argent suffisant pour se
déplacer jusqu’aux agriculteurs en plus des prix si chers dans les épiceries
écologiques.
Ensuite, à la question « Où est-ce que vous aimeriez les acheter sans tenir compte des
distances, des prix et de la commoditée? », laquelle était de réponse multiple, il y a eu
une majorité de « Commerces écologiques ». La raison principale apportée a été que
les produits écologiques ont moins de produits chimiques et par conséquent ils sont
plus sains. En plus, 10 personnes ont répondu qu’ils aimeraient acheter dans les étaux
des propres agriculteurs, 7 aux fruiteries, 4 aux marchés et un au supermarché.
27
4. CONCLUSIONS
La réponse à mon hypothèse sur la différence entre les bénéfices obtenus par les
agriculteurs et les intermédiaires est que : comme toute la société croit, d’habitude les
intermédiaires obtiennent plus de bénéfices que les agriculteurs à qui ils achètent. Par
contre, il y a des agriculteurs qui gagnent plus, comme ceux qui ont une production
écologique –et tout le monde n’est pas au courant de cela-, puisque comme on a vu,
les produits agricoles des épiceries écologiques sont les plus chers.
En ce qui concerne mes objectifs initiaux, je peux dire que je les ai tous accomplis :
maintenant je sais beaucoup plus sur l’agriculture de ma comarque et sur l’effort et les
injustices des agriculteurs. En même temps, j’ai pratiqué mes habiletés informatiques
et journalistiques, aussi bien de recherche que de production textuelle.
En conclusion, même si au début je croyais que je n’aimerais pas ce sujet et je ne
savais pas par où commencer ma recherche, après sept mois d’investigation et
rédaction, je peux dire que je n’ai pas trouvé ce travail ennuyeux, mais au contraire,
très intéressant et enrichissant.
J’estime donc mon Travail de Recherche de Baccalauréat conclu. J’espère que vous
l’aurez bien aimé et je vous remercie du temps que vous aurez consacré à le lire.
28
5. WEBGRAPHIE
→ http://www.infoautonomos.com/blog/el-sector-agrario-pasa-de-intermediarios/
→ http://www.cafebabel.es/sociedad/articulo/venta-por-internet-el-fin-de-los-
intermediarios-en-productos-agricolas.html
→ https://es.wikipedia.org/wiki/Bajo_Llobregat
→ https://ca.wikipedia.org/wiki/Baix_Llobregat
→ http://parcs.diba.cat/web/baixllobregat/inici
→ http://www.directodelcampo.com/noticias/frutas-por-internet--txt--1kbbgieme.html
→ http://www.disfrutaverdura.com/index.php/
→ http://www.gerencie.com/la-funcion-del-intermediario-en-la-comercializacion.html
→ https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n
→ http://www.gestiopolis.com/clasificacion-intermediarios-proceso-mercadeo/
→ https://es.wikipedia.org/wiki/Producto_agrícola
→ http://www.igartubeitibaserria.eus/es/noticias/consumir-productos-agricolas-sin-
intermediarios-1
→ http://www.mercabarna.es/serveis/estadistiques-diaries
→ http://www.frutasantonio.com
29
6. ANNEXES
30
6.1. MERCABARNA
Mercabarna est la société gestionnaire de la zone alimentaire qui concentre les
marchés grossistes de la ville de Barcelona et ses environs. Il est formé de 3 marchés
grossistes (Marché Central des Fruites et Légumes, Marché Central du Poisson et
Mercabarna-fleur) et un abattoir.
Le terrain qu’occupe Mercabarna est de 90 hectares. Parmis elles, il y en a 800 pour
les entreprises du secteur agroalimentaire, 300 pour le Marché Central et presque 500
pour le secteur d’Activités Complémentaires (ZAC). Son rôle dans le monde du travail
de la métropole est très important, puisqu’il donne emploi à 25.000 personnes chaque
jour et il ya 800 entreprises établies.
Les produits qui arrivent à Mercabarna sont des produits nationaux et étrangers, mais
son milieu d’influence le plus immédiat comprend toute la Catalogne, le nord de la
Communauté Valencienne, la frange d’Aragon, les Îles Baléares, Andorre, le sud de la
France et le nord de l’Italie.
31
6.2. GLOSSAIRE5
- asperge (cat. espàrrec ; cast. espárrago) : (botanique) plante potagère de la famille
des liliacées, dont on mange les pousses.
- artichaut (cat. carxofa ; cast. alcachofa) : (botanique) plante potagère de la famille
des composées.
- bassin (cat. conca ; cast. cuenca) : (géographie) région drainée par un fleuve et ses
affluents.
- bénéfice (cat. benefici ; cast. beneficio) : (finances) profit financier réalisé lors d'une
opération commerciale. Avantage, bienfait.
- botte (cat. manat ; cast. manojo) : assemblage de végétaux liés entre eux.
-bourgeon (cat. brot ; cast. brote) : (botanique) ébauche d'organe végétal.
- concurrence (cat. competència ; cast. competencia) : (économie) compétition entre
des producteurs ou des commerçants.
- consommation (cat. consum ; cast. consumo) : fait d'utiliser quelque chose qui sera
ensuite inutilisable, ou détruit.
- contrée (cat. comarca ; cast. comarca) : surface vieillie de terrain, étendue de pays,
région.
- dépense (cat. despesa ; cast. gasto) : (finances) argent dépensé pour une opération
quelconque. Fait de dépenser de l'argent, achat effectué.
- dépôt (cat. ingrès ; cast. ingreso) : (économie) contrat commercial avec un
dépositaire, intermédiaire à qui est confié une marchandise pour qu'il en assure la
vente.
- élevage (cat. ramaderia ; cast. ganadería) : ensemble d’animaux d'une même espèce
ou d'une même famille dans le cadre d'une exploitation.
- engrais (cat. adob ; cast. abono) : produit organique ou minéral ajouté au sol pour le
fertiliser.
- étal (cat. parada ; cast. puesto) : table permettant d'exposer les produits, notamment
sur un marché.
5
Définitions extraites de http://www.le-dictionnaire.com/
32
- frais (voire dépenses)
- fournisseur/-eusse (cat. proveïdor ; cast. proveedor) : (commerce) commerçant qui
fournit, qui vend des marchandises à des clients.
- graine (cat. llavor ; cast. semilla) : organe contenu dans un végétal et apte à germer.
- haricot (cat. mongeta ; cast. judía) : (botanique) plante de la famille des
légumineuses.
- irrigable (cat. de regadiu ; cast. de regadío) : (agriculture) que l'on peut irriguer.
- paysan (cat. pagès ; cast. campesino) : personne vivant du travail de la terre.
- pépinière (cat. planter ; cast. plantel) : terrain, lieu de culture de ces plants.
- périssable (cat. perible ; cast. perecedero) : qui ne se conserve pas, pour une
denrée.
- poireau (cat. porro ; cast. puerro) : (botanique) plante, potagère à longues feuilles
vertes et bulbe blanc, de la famille des liliacées.
- provenance (cat. procedència ; cast. procedencia) : origine, source.
- radis (cat. rave ; cast. rábano) : (botanique) plante potagère dont on mange la racine
(genre de crucifères)
- récolte (cat. collita ; cast. cosecha) : produits résultant de l’action de recueillir les
produits de la terre.
- serre (cat. hivernacle ; cast. invernadero) : abri à paroi de verre ou de plastique
destiné à protéger les plantes du froid ou à faire pousser des plantes hors saison.
- verger (cat. cultiu de regadiu ; cast. cultivo de regadío) : terrain planté d'arbres
fruitiers.
6.3. REMERCIEMENTS
En premier lieu je voudrais remercier mes tuteurs José Fernández et Lluís-Xavier
Flores pour me guider sur le contenu comme dans la structure de ce travail et aussi à
mes professeures Mari Balastegui pour m’inspirer à l’heure de choisir le sujet et Ana
San Juan pour la correction orthographique.
33
Ensuite je dois vraiment remercier ma mère, puisqu’elle a été toujours là en me
résolvant de petits doutes, en m’accompagnant aux lieux nécessaires pour faire la
partie pratique et en m’appuyant aux moments de plus frustration.
Je remercie aussi la collaboration de mes interviewés José Miguel Piñol et Maria
Montserrat Ramírez, l’aide en la correction orthographique de mon amie Delfina
Tamagnini et les conseils de certains amis.
Merci beaucoup.
34
EDITÉ AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE LA
COMMISSION EUUROPÉENNE. LE CONTENU DE
CETTE PUBLICATION ET L’USAGE QUI
POURRAIT EN ÊTRE FAIT N’ENGAGENT PAS LA
RESPONSABILITÉ DE LA COMMISSION
EUROPÉENNE
35

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  • 1. CONGRÈS AGROÉCOLOGIE « CULTIVONS L’EUROPE. ERASMUs+ , DUNKERQUE 17-18 mars 2016. Rosalía Sánchez Martín B-22 Institut Josep Lluís Sert Tuteurs : José Fernández et Lluís-Xavier Flores 1
  • 2. INDEX 1.1. JUSTIFICATION...................................................................................................................4 1.2. OBJECTIFS..........................................................................................................................4 1.3. ÉTAT DE LA QUESTION.......................................................................................................5 1.4. MÉTHODOLOGIE................................................................................................................5 2.1. CONTEXTE..........................................................................................................................6 2.1.1. L’agriculture en Catalogne..........................................................................................6 2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat...................................................................................7 2.1.2.1. Parc Agricole du Baix Llobregat...........................................................................7 2.2. INTERMÉDIAIRES...............................................................................................................9 2.2.1. Concept......................................................................................................................9 2.2.2. Fonctions des intermédiaires :....................................................................................9 2.2.3. Types d’intermédiaires :.............................................................................................9 2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution :.......................................................................10 2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires .............................................................11 2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires.......................................12 2.2.6.1. Vente sur internet..............................................................................................12 2.3. ÉTUDE COMPARATIVE.....................................................................................................14 2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative................................................14 2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative ............................................................................................................................................16 2.3.3. Tables et graphiques de comparaison......................................................................17 3. PARTIE PRATIQUE...................................................................................................................21 3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE LLOBREGAT..............................................21 3.2. SONDAGE.........................................................................................................................26 5. WEBGRAPHIE..........................................................................................................................29 6. ANNEXES................................................................................................................................30 2
  • 4. 1. INTRODUCTION 1.1. JUSTIFICATION Le choix du sujet a été une question complexe. Depuis le début je savais que, de façon générale, je voulais centrer mon travail sur l’économie. Mais plus concrètement, dans l’économie, je ne savais pas sur quoi me centrer. Quelques semaines plus tard, les profs qui donnaient des cours Batxibac nous ont informés d’un congrès sur l’agriculture qu’il y aurait l’année suivante en France et auquel nous irions, si nous concentrions notre travail de recherche sur ce sujet, pour l’exposer. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour accepter l’offre. Ensuite, je voulais trouver un sujet lié en même temps à l’économie et à l’agriculture, et une professeure m’a suggérée de faire une étude sur les prix des produits agricoles. Avec mon tuteur, José Fernández, on a décidé de focaliser la recherche sur les produits agricoles locaux qui sont cultivés dans les champs de ma comarque, le Baix Llobregat. Dans mon travail, je voudrais répondre à la question de si les producteurs obtiennent un bénéfice comparable à celui des commercialisateurs ou, au contraire, s’ils obtiennent un bénéfice beaucoup plus petit comme la plupart de la société croit. 1.2. OBJECTIFS  Apprendre sur l’agriculture de ma comarque, c'est-à-dire, mon milieu.  Améliorer mes habilités informatiques et de recherche.  Être plus consciente de l’effort des agriculteurs.  Savoir si c’est vrai qu’il y a des injustices à la chaîne de la production agricole en ce qui concerne la distribution des bénéfices, en tenant compte de l’effort de chaque membre de cette chaine.  M’introduire dans le monde journalistique en faisant des interviews. 4
  • 5. 1.3. ÉTAT DE LA QUESTION À présent, sans avoir commencé à faire des recherches, mes connaissances sur le sujet sont presque nulles. Ce qu’on entend dire est que les producteurs, dans la chaîne de commercialisation des produits agricoles, sont ceux qui obtiennent moins de bénéfices et avec beaucoup de différence, arrivant au point que quelques-uns n’obtiennent qu’un salaire de base. J’ai entendu aussi que ça c’est parce que d’habitude les intermédiaires ont plus de pouvoir parce que sans eux les produits cultivés ne seraient pas vendus. Les producteurs savent qu’il faut vraiment distribuer ou exporter les produits pour les vendre. En raison de ça, les intermédiaires profitent pour acheter les produits aux paysans1 à des prix très bas et après ils les vendent à des prix plus élevés. Alors ce sont les grandes entreprises intermédiaires qui gagnent la plupart du bénéfice. 1.4. MÉTHODOLOGIE Pour réaliser ce projet j’ai recueilli de l’information diverse afin de développer chacune des parties qui le composent de la façon la plus réaliste possible. Pour cela j’ai fait une recherche bibliographique principalement sur internet. Grâce à cela, j’ai obtenu presque toute l’information pour élaborer des parties comme 2.1.Contexte et 2.2.Intermédiaires, mentionnées dans la Bibliographie. En ce qui concerne la partie pratique (2.3.Étude comparative), dans l’élaboration des feuilles de calcul et des graphiques, j’ai recouru au programme Microsoft Office Excel. Finalement, toutes ces données ont été enregistrées sur ordinateur avec Microsoft Office Word pour produire l’ensemble de ce travail. 1 Vous pouvez trouver ce mot et tous ceux qui sont en bleu dans le glossaire de la partie Annexes. 5
  • 6. 2. DÉVELOPPEMENT 2.1. CONTEXTE 2.1.1. L’agriculture en Catalogne En Catalogne la plupart des exploitations agricoles sont petites ou moyennes, puisque le sol cultivable à toujours été limité par rapport à sa population. C’est surtout à partir des années 90, qu’il y a eu une augmentation progressive du sol qui peut être urbanisé et en conséquence de cela, une grand partie des jardins potagers ont été détruits. Alors les grandes plantations dans les champs ont été donc substituées par des plantations intensives dans des serres. La production de jardins potagers en Catalogne est essentiellement périurbaine, puisqu’elle se localise principalement au tour de la zone métropolitaine de Barcelone. Cependant, en Catalogne on peut distinguer trois zones agraires : a) Pyrénées et Prépyrénées, région d’élevage plus que d’agriculture. b) La zone centrale et les plaines de Gérone, où ce qu’on trouve le plus ce sont les céréales. c) La région sud, comprend 70% des cultures de toute la Catalogne, où prédominent la vigne, l’olivier, les fruits frais et les fruits secs. En ce qui concerne la concurrence, le concurrent principal de l’agriculture catalane ne sont pas les pays du sud de la Méditerranée, mais le propre État espagnol. En effet Mercabarna2 est le marché agroalimentaire le plus important d’Espagne et aussi du sud de l’Europe. Il reçoit principalement des produits en provenance de (par ordre d’importance) l’Andalousie, la France, Murcie et Valence. Étant donné sa proximité avec la frontière, Mercabarna souffre fréquemment d’excès d’offre. Quand les prix des marchés de destination du nord de l’Europe ne sont pas rentables, les exportateurs du sud de l’Espagne préfèrent débarquer à Barcelone pour éviter les coûts de transport. 2 Vous pouvez trouver plus sur Mercabarna à la partie Annexes. 6 Source: www.cadenadesuministro.es
  • 7. 2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat En ce qui concerne l’économie du Baix Llobregat, il faut s’arrêter sur le secteur agricole, le plus reconnaissable au secteur primaire de cette comarque. Le delta formé par le fleuve Llobregat est important, puisqu’il s’agit de la zone la plus fertile de la Catalogne après le bassin du Segre. Dans cette comarque, les produits les plus cultivés sont les irrigables, comme les artichauts, les tomates ou les laitues, grâce à la proximité du fleuve Llobregat, le sol est assez humide. Par ailleurs, au Baix Llobregat se trouve le Parc Agricole du Baix Llobregat, une autre zone des plus cultivées de la Catalogne. 2.1.2.1. Parc Agricole du Baix Llobregat Le Parc agricole du Baix Llobregat s'étend sur 2938 hectares et il se trouve au sud de Barcelone, à seulement 10 minutes du centre. Il comprend les zones agricoles proprement dites, mais aussi le fleuve et les espaces naturels des plaines alluviales du delta et de la basse vallée du fleuve, c'est-à-dire, les municipes de Castelldefels, El Prat de Llobregat, Viladecans, Gavà, Cornellà de Llobregat, L’Hospitalet de Llobregat, Molins de Rei, Pallejà, El Papiol, Sant Boi de Llobregat, Sant Feliu de Llobregat, Sant Joan d’Espí, Sant Vicenç dels Horts et Santa Coloma de Cervelló. 7 Source: habitat.aq.upm.es Source:alsol.es Source: Divinossabores.com Source: gastroteca.cat Source: www.agroterritori.org
  • 8. Grâce à l'orientation sud/sud-est du delta, le climat est doux. L'influence régulatrice de la mer et la protection physique des montagnes ont fait du Baix Llobregat une zone privilégiée pour la pratique de l'agriculture. La principale caractéristique de cette zone est l’humidité du sol, grâce à sa proximité du fleuve et aussi des eaux souterraines. Par la suite, les cultures les plus habituelles sont celles des vergers ainsi que les fruitiers (pommiers, poiriers, pêchers…) mais la plus importante est sans doute l'artichaut, avec 7.340 tonnes produits par an sur une surface cultivée de 565 hectares. D’autres produits notables y sont cultivés, comme l’asperge, le poireau, la carotte, le chou-fleur, les haricots ou les radis. 8
  • 9. 2.2. INTERMÉDIAIRES 2.2.1. Concept3 On appelle « chaîne de distribution » le circuit de produits que les fabricants mettent à disposition des consommateurs pour qu’ils en fassent acquisition. La distance géographique entre les acheteurs et les vendeurs en plus de l’impossibilité de situer l’usine en face du consommateur rendent nécessaire la distribution (transport et merchandising) des biens et services depuis le lieu de production jusqu’au son lieu d’utilisation ou de consommation. Le point de départ de la chaîne de distribution est le producteur, et le point final ou de destination est le consommateur. L’ensemble des personnes ou organisations qui sont entre le producteur et l’usager final sont les intermédiaires. Les intermédiaires sont ceux qui réalisent les fonctions de distribution. Il s’agit d’entreprises situées entre le producteur et l’usager final et normalement ce sont des organisations indépendantes du fabricant. 2.2.2. Fonctions des intermédiaires : Quelques fonctions développées par les intermédiaires sont :  Montrer le produit aux consommateurs et leur informer sur ses caractéristiques.  Promouvoir le produit pour trouver des acheteurs  Modifier et adapter le produit pour qu’il soit le plus satisfaisant possible aux consommateurs, par exemple, en complétant son montage ou en l’emballant.  Se communiquer avec les acheteurs et négocier avec eux afin d’essayer de trouver un prix mutuellement satisfacteur.  Emmagasiner et transporter les produits pour les distribuer. 2.2.3. Types d’intermédiaires : Les plus importants sont les grossistes et les détaillants. 3 Information extraite de https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n 9
  • 10. Les grossistes se caractérisent par vendre aux détaillants ou à d’autres grossistes mais jamais au consommateur ou usager final. Ils achètent à un producteur et aussi à d’autres grossistes. Les détaillants ou vendeurs au détail sont le dernier anneau de la chaîne de distribution, puisqu’ils vendent des produits au consommateur final. On les connaît plus comme des boutiques, qui peuvent être associées, par exemple, à des marchés, des centres commerciaux ou des galeries. 2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution : On peut parler de deux niveaux de chaînes :  Chaîne directe : Ce sont des circuits courts de commercialisation Le producteur ou fabricant vend le produit ou service directement au consommateur sans intermédiaires. C’est fréquent dans le cas des services (salons de coiffure, banques…) mais pas dans celui des produits de consommation.  Chaîne indirecte. Il y a des intermédiaires entre le fournisseur ou fabricant et l’usager final ou consommateur. Dans les chaînes indirectes on peut différencier entre la chaîne courte et la chaîne longue selon sa longueur. On la mesure selon le nombre d’intermédiaires qui se trouvent entre le producteur et le consommateur.  Une chaîne courte : un seul intermédiaire uniquement entre le fabricant et l’usager final.  Une chaîne longue est composée de divers intermédiaires comme des grossistes, distributeurs, emmagasineurs, semi-grossistes, détaillants... En principe, les prix des produits qui ont été conduits par des chaînes de distribution courtes, devraient être plus bas. Cependant, actuellement, on peut trouver souvent que 10 Chaînes de distribution Chaîne directe Chaîne indirecte Chaîne courte Chaîne longue
  • 11. les prix des petits commerces sont plus élevés que ceux des grandes surfaces, comme on verra par la suite. 2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires C’est fréquent qu’on lise ou qu’on écoute que les intermédiaires gardent d’habitude une très grand partie du bénéfice qu’obtient l’agriculteur en nuisant celui-ci, et que, par conséquent, les producteurs devraient essayer de ne pas contracter leurs services. Cette opinion n’est pas tout à fait vraie, cela simplement dépend du niveau de production de l’agriculteur et aussi de sa stratégie. Quand il s’agit d’un petit agriculteur, il n’aura probablement pas besoin d’intermédiaires et il lui suffira de mettre, par exemple, son propre stand au marché ou à côté d’une route pour obtenir des bénéfices supérieurs à ses coûts de production. Comme sa production n’est pas élevée, alors ses coûts ne le seront pas non plus et avec seulement quelques acheteurs il aura déjà des bénéfices. De plus, quand on se trouve avec une grande quantité de production, le plus probable c’est que l’agriculteur ne puisse pas la vendre tout seul. Alors c’est le moment où il doit négocier avec des intermédiaires. L’agriculteur paye les intermédiaires pour sa gestion, grâce à laquelle ses produits arriveront à un chiffre élevé de consommateurs auxquels d’autre façon l’agriculteur ne pourrait pas arriver. Il sacrifie des dépôts pour chaque produit vendu, mais il vend une quantité très grande de produits à beaucoup de clients auxquels il n’aurait pas pu y arriver tout seul. Alors, bien que les intermédiaires gardent une commission, l’agriculteur vendra plus de production et il obtiendra plus de bénéfices. S’il essayait de la vendre tout seul, il devrait jeter une grande partie de la production et il n’obtiendrait pas de bénéfices ou n’en obtiendrait pas tous ceux qu’il pourrait. La question principale que le producteur doit se poser est combien coûte la distribution ; soit il fait lui-même le travail en passant par des intermédiaires afin de vendre plus, soit il ne pas pas par des intermédiaires, allant directement au consommateur final, en allégeant le coût et en obtenant plus de bénéfices. 11
  • 12. 2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires 2.2.6.1. Vente sur internet La nouvelle révolution du monde de l’agriculture sans intermédiaires c’est avec Internet. Beaucoup d’agriculteurs intuitifs et entrepreneurs ont créé un système de vente directe de leurs produits à travers des pages web, l’objectif étant de rentabiliser leurs produits face à un marché à chaque fois plus compétitif. Actuellement, ce type d’affaire se centre principalement sur la qualité. C’est pour cela que normalement ils vendent seulement dans leur pays, car non seulement la vente à d’autres pays serait trop chère à cause des coûts de transport, mais en plus les produits perdraient de la qualité4 . À l’origine, les producteurs comme les clients s’évitaient les coûts des intermédiaires et alors les prix étaient plus bas. Mais maintenant, en se centrant sur la qualité, la plupart des agriculteurs qui vendent sur internet ont commencé à cultiver des produits écologiques dont les prix sont encore plus hauts que ceux des fruiteries et marchés, mais pas que ceux des magasins de produits écologiques. Un exemple de groupe d’agriculteurs qui vend sur internet, c’est l’entreprise « Disfruta & Verdura ». Cette entreprise a ses champs dans la province de Tarragona. Ils produisent des produits agricoles écologiques et les transportent eux-mêmes à toute l’Espagne. Une de leurs clientes est Maria Montserrat Ramírez, à qui j’ai eu la chance d’interviewer : - Depuis quand utilisez-vous les services de « Disfruta & Verdura » ? + Ça fait presque 4 mois. - Pourquoi avez-vous décidé de commencer à acheter ses légumes sur internet et pourquoi à cette entreprise ? 4 Tous les produits qui sont vendus internationalement ou par internet ont le certificat de qualité “Global-gap”, indispensable pour ce type de ventes et qui ajoute un surcoût entre 3000€ et 4000€ par an. 12 Source: www.disfrutayverdura.com
  • 13. + Je voulais commencer à consommer des fruits et légumes bio. Alors j’ai cherché sur internet et j’ai trouvé beaucoup de sites web qui offrent le même service que « Disfruta&Verdura ». J’ai pensé que l’achat de ces produits sur internet serait la façon la plus rapide et facile de trouver des produits bio. J’ai choisi de leur acheter parce que j’ai aimé l’information de leur site web. - Est-ce que vous êtes contente avec leur service? + Oui, parce qu’ils fonctionnent de façon simple, ils sont rapides et ils m’apportent des produits de bonne qualité. 13
  • 14. 2.3. ÉTUDE COMPARATIVE Pendant la moitié du mois de mars, le mois d’avril et mai, un jour par semaine, normalement le jeudi, j’ai pris les prix de quelques produits agricoles typiques du Baix Llobregat dans trois types de commerces différents et aussi à Mercabarna afin de les comparer. J’ai noté toutes les données de chaque semaine sur une table comme celle- ci : 2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative Pour prendre les prix et les comparer j’ai choisi les légumes que vous trouverez par la suite. Il y en a certains de saison, d’autres hors saison et quelques-uns plus commues ou plus faciles de trouver que d’autres (toujours en ce qui concerne le Baix Llobregat). J’ai voulu qu’il y ait de la variété, donc par conséquence j’ai choisi :  Artichaut. Comme j’ai déjà dit, il s’agit du produit le plus cultivé dans la contrée. Son mois de récolte c’est avril, c’était donc un produit de saison pendant ma période de prise de données.  Poire. Dans le magasin le plus petit (La Font) je n’ai pas trouvé ce fruit. En revanche au supermarché et à la fruiterie si. La raison apportée par le vendeur était que ce n’était pas la saison, mais actuellement il s’agit d’un produit de continuité, bien que la période de récolte principale soit pendant l’été et l’automne. 14
  • 15. ─ Blanquette : Elles se caractérisent par leur forme allongée et par sa couleur verte avec des taches marron. ─ Conférence : Elles sont vertes et de moyenne ou petite taille. Sa chair est blanche.  Asperge. Comme l’artichaut, c’est aussi un des produits qu’on cultive le plus au Parc Agrari. Il s’agit d’un produit qui normalement se vend en bottes, de manière que ça m’a été plus complexe d’en comparer les prix, puisque chaque commerçant les regroupent en quantités différentes. On commence à les récolter au mois de mars.  Pomme. La Catalogne produit presque la moitié des pommes qu’on consomme en Espagne, la plupart cultivées dans la zone de Lérida. Les espèces qu’on cultive le plus dans notre pays sont: ─ Golden : La reine des pommes jaunes. ─ Granny : C’est la variété la plus représentative des pommes vertes. Elle est juteuse à l’intérieur et un peu acide.  Laitue. La laitue a sa meilleure époque pendant le printemps, mais aujourd’hui on peut la consommer sans problème pendant toute l’année grâce aux serres. ─ Iceberg : elle est ronde, large, ferme et croquante. Ses feuilles extérieures sont vertes et celles plus près du tronc blanches. ─ Romaine : tronc largue, allongé et dressé. Ses feuilles sont vertes foncées et se regroupent de façon peu serré autour du tronc, sans former un véritable cœur.  Tomate. La tomate est un légume auquel on doit faire plus attention en sélectionnant lequel acheter, puisqu’il y a beaucoup de variétés bien différentes –concrètement plus de 100. Il y a également beaucoup de polémique à cause de son apparence quelques fois « plastique » et du peu de goût qu’elles peuvent avoir. Même si sa culture est d’origine américaine, elle très cultivée en générale dans toute l’Europe. La meilleure époque de récolte dans le Baix Llobregat est pendant les mois d’été, grâce au soleil, bien qu’on puisse les trouver pendant toute l’année. 15
  • 16. ─ Pour salade : comme son propre nom indique, c’est celle qu’on utilise pour les salades. On trouve la « Dan-Roc », la « Montserrat » ou la déjà assez célèbre « Cherry ». Elles ont beaucoup de goût et la peau assez fine. ─ Mûre : on l’utilise pour cuisinier (sauces, conserves, purées). La plus typique est la « Daniela ». D’habitude elles sont juteuses et savoureuses. 2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative • « Mercadona » Il s’agit d’un supermarché assez grand. L’entreprise a d’autres établissements dans toute l’Espagne. Celui où je suis allée pour ma prise de données se trouve à Rambla Josep Tarradelles, 10-12, 08860 Castelldefels, Barcelona. • « Frutas Antonio » C’est une entreprise qui a ses champs et un grand magasin à Almeria (Espagne) où un groupe d’agriculteurs et de conducteurs récoltent et transportent ses produits jusqu’à Mercabarna. En plus de vendre dans leur fruiterie à Castelldefels, ils exportent en France, en Italie, en Allemagne et dans les Pays de l’Est. J’ai pris mes données dans la fruiterie qui se trouve à Carrer Arcadi Balaguer 13, 08860 Castelldefels, Barcelona. • Épicerie écologique → « La Font » 16 Source: yelp.com
  • 17. C’est un herboriste et un magasin de produits écologiques dont le propriétaire est le gentil Mr Toni. Il se trouve à Carrer Bisbe Urquinaona, 3, 08860 Castelldefels, Barcelona. 2.3.3. Tables et graphiques de comparaison Après la prise de données des produits dans les commerces déjà mentionnés, j’ai élaboré ces graphiques de barres, un pour chaque produit. 17
  • 18. 18
  • 19. Ce que l’on remarque le plus ce sont les colonnes vertes, c'est-à-dire, celles de « La Font ». D’un côté, on peut voir que dans ce commerce il n’y a pas eu certains produits pendant la période où j’ai pris les données, comme c’est le cas de la poire. En effet, « La Font » ne vend que produits de saison. De l’autre côté, ces graphiques nous montrent que les commerces écologiques sont les plus chers. En regardant les barres de Mercabarna, si on tient compte de ça qu’a dit José Miguel Piñol par rapport au prix de vente qui est presque toujours le minimum, on peut voir les bénéfices que les agriculteurs laissent de gagner. Il y a une différence assez notable entre le prix auquel ils vendent leurs produits et celui auquel les consommateurs les achètent. 19
  • 20. En plus, il faut ajouter que les prix de Mercadona sont généralement plus bas que ceux des fruiteries, probablement car les supermarchés s’approvisionnent en quantités plus grands que les petits commerces. 20
  • 21. 3. PARTIE PRATIQUE 3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE LLOBREGAT Le samedi 9 Mai 2015 je suis allée au « Marché du Paysan du Prat de Llobregat » pour prendre un premier contact avec un groupe de paysans qui vendent leurs produits directement de leurs champs de production aux consommateurs (sans intermédiaires) et avec l’objectif de faire quelques interviews et d’obtenir des données qui ne sont pas sur internet. Ce marché fonctionne seulement le samedi et son président est Mr. Agustín, qui a l’étal « Pagés Remolar ». Ce jour là il n’a pas pu me recevoir mais il m’a invité à y aller un autre jour. J’ai parlé aussi avec l’étal « Can Tombarella » et je leur ai expliqué que j’étais en train de faire mon Travail de Recherche et que pour ça j’étais intéressée par les marchés agricoles qui vendent directement du jardin potager au consommateur sans la présence d’intermédiaires. Ensuite je leur ai demandé pour les coûts qu’ils ont et le marge de bénéfice sur lequel ils comptent. Ils m’ont dit que c’est difficile de les calculer car dans le monde de l’agriculture interviennent beaucoup de facteurs externes comme le temps. En plus ils m’ont raconté que leur politique est de réinvestir en pépinière pour améliorer les productions futures et arriver à des productions nouvelles. Mais ils n’ont pas approfondit sur le sujet bénéfices/frais. Finalement ils m’ont commenté aussi que je pouvais visiter le « Parc Agraire du Baix Llobregat » dont le siège est la « Masia Can Comas ». Je les ai remerciés pour leur collaboration et je les ai laissés travailler. Puis je me dirige à l’étal « Eco-hort d’Enric » où deux employés me reçoivent. Après m’être présentée, je commence à poser les questions. 21
  • 22. - Savez-vous quel est votre plus grand coût de production ? + Oui, oui, le transport. Nous transportons nos marchandises. Nous disposons de ce camion. - Transportez-vous directement des champs, vous-mêmes ? Le camion est à vous ? + Oui, oui. Nos dépenses de production sont les combustibles, la machinerie qu’on utilise au champ, les engrais, les salaires des employés… L’étal a commencé à se remplir de personnes et la vendeuse s’est offerte à m’envoyer un email avec plus d’information, mais malheureusement je n’ai jamais reçu ce mail. Ensuite je me suis approchée de l’étal « La Masia », où j’ai été reçue par le propriétaire, Jose Miguel Piñol, et son fils de 17 ans qui lui donne un coup de main le samedi. Ils sont la 5ème et la 6ème génération de sa famille qui se consacre au champ. La surface dont ils disposent et qu’ils cultivent est de 15 hectares. Ils vendent d’énormes artichauts qui excellent par rapport à d’autres et ils m’ont dit que ce sont des artichauts français, qu’ils cultivent spécifiquement pour exporter en France. Je leur ai expliqué que je suis en train de faire le Travail de Recherche et que je voulais voir le rôle que jouent les intermédiaires dans les résultats et bénéfices des agriculteurs, et comment ils affectent à la poche du consommateur. - Quelles garanties peut donner un intermédiaire et jusqu’à quel point ils sont nécessaires ? Il y a des agriculteurs qui pensent que les intermédiaires assurent la vente ? + Ça dépend. Si la production est pactée et il y a un contrat, on a la vente assurée. S’il n’y en a pas, comme c’est le cas de Mercabarna, alors on n’a aucune garantie et tout dépend de la demande. En réalité, Mercabarna n’est pas un intermédiaire, c’est un acheteur. Si on a un acheteur, on peut produire ce qu’on nous demande, mais si on ne l’a pas, cela arrive dans 90% des cas, alors on produit selon la demande qu’on peut prévoir au marché en tenant compte de l’époque de l’année. On apporte la production 22
  • 23. à Mercabarna et si on la vend, ils gardent une commission du prix de vente, et si elle ne se vend pas alors on perd la production qu’on a apportée. -Et vous, en plus du frais que suppose perdre la récolte par les inclémences météorologiques, avez-vous contrôlé combien vous investissez en engrais? +Oui, mais chaque culture est différente. On commence avec le cout de loyer des terres -tout le monde n’a pas ses propres terres-, l’eau –qui est assez chère-, etc. Voyons, il y a les frais fixes comme la location de terres, l’eau, des impôts diverses comme la contribution et tout cela. Puis, on a les frais de personnel. -Dans vos cas, combien d’employés avez-vous ? + 5 employés, dépendant de l’époque ils peuvent être plus, puis il y a une époque où on a besoin de plus de personnel pour la récolte. À ce moment là il y a 5 employés fixes et 4 temporels. Après il y a autres frais comme les engrais, les tracteurs, le gasoil, les assurances, les produits phytosanitaires, les graines, etc. Ce n’est pas une question de lancer une graine et deux mois après… Il faut s’occuper de la culture. -Qu’est-ce que vous voulez dire par « s’occuper de la culture » ? +Je plante, après cela on doit suivre le progrès de la plante, comme par exemple s’il y a une invasion de plaies. En plus il y a des plantes qui ont un surcoût de production comme c’est le cas de la tomate, où on doit mettre des cannes, les attacher, enlever les bourgeons, etc. Et il y en a d’autres qui ont moins de processus comme par exemple la laitue, qu’on plante et quand on voit qu’elle est déjà grande, on la coupe. Ça veut dire que ça dépend de la plante, certaines requièrent plus attentions que d’autres. -Et… je comprends que ça peut être un peu plus personnel et peut être vous ne voulez pas le dire mais, plus ou moins, les frais fixes, combien peuvent ils supposer ? Ou quels sont plus ou moins les bénéfices? +Tout ça dépend du prix final de la vente.. - Et vous le variez suivant ? +Pas du tout. Je ne fixe pas les prix. À ce secteur nous ne marquons pas les prix. Je peux te donner un prix à toi mais si je l’apporte à Mercabarna le prix change. Ce n’est pas moi qui le fixe. 23
  • 24. -Ah oui, j’ai déjà vu sur le web de Mercabarna qu’ils mettent le prix minimum, maximum et dominant. +Oui mais, bien… Si on me payait les prix qu’ils mettent là, je serais déjà content ! -Ah, alors ces prix ne se respectent pas ? +Voyons, à Mercabarna il y a beaucoup d’offre, et il y a différentes qualités, plusieurs catégories, origines, différentes variétés, etc. Bien, chaque type de magasin ou commerce à son genre. Sans démériter personne mais, par exemple, une épicerie d’un pakistanais ou un d’un maghrébin achète un genre et une de la zone haute de Barcelone ou un marché municipal où on cherche plus de qualité ils en achètent un autre bien sûr. Alors ça, le prix minimum et maximum ils le mettent mais ne correspond pas beaucoup avec la réalité parce qu’on vend au-dessous du minimum ou aussi quelque fois au-dessus du maximum. -Alors quand vous faites chez-vous vos comptes de vos économies, avec quel bénéfice croyez vous que vous jouez ? +C’est très relatif. Ça dépend de l’époque, du fait que ce soit toi uniquement qui ait ce produit. Mais d’une année sur l’autre les bénéfices baissent, ça c’est sûr. Il y a même des années où on doit détruire la récolte parce qu’elle n’est pas vendue. Nous travaillons avec des produits périssables qu’ou bien on le coute aujourd’hui et il est vendu demain ou après-demain ou alors il commence à se mettre fané et on doit le jeter. -Et vous vendez à Mercabarna et ici ou vous avez aussi un magasin physique ? +Nous avons aussi un magasin physique. Mais ce qu’on vend au magasin et ce qu’on vend ici c’est un 5% de notre production. En plus je fais de l’exportation en France. Vous devez toucher beaucoup de choses et beaucoup de sorties pour avoir quelque bénéfice. Après insister sur ma nécessité d’en savoir plus sûr ces coûts de production pour mon travail, finalement j’ai réussi à avoir des chiffres plus concrèts. Main d’oeuvre : 5 employés par mois → 6.000€ de salaire + 1.300 de sécurité sociale Location des terres : 1.200€/ha aprox. par année Gasoil : 1.000€ aprox. par année Engrais et produits phytosanitaires : 15.000-20.000€ aprox. par année Graines : 20.000€ aprox. par année 24
  • 25. Eau : 250€/ha aprox. au mois En plus, il faut ajouter le coût des stages, lesquels varient certainement en dépendant du type, et aussi qu’ils ont une surface de 20 hectares. Je remercie beaucoup leur collaboration. Ensuite j’ai voulu leur acheter quelques produits en raison de leur gentillesse et finalement je suis parti. 25
  • 26. 3.2. SONDAGE Après avoir beaucoup recherché sur les producteurs et les transporteurs des produits, j’ai voulu aussi connaître mieux ceux qui manipulent les produits en dernier lieu : les consommateurs. Ce sondage m’a permis de m’approcher plus des clients et de découvrir leurs habitudes et leurs motifs pour les avoir. Je l’ai réalisée avec Google Docs et distribuée sur Whatsapp aux personnes de seulement le Baix Llobregat, en spécifiant qu’un seul membre par famille devait y répondre. Elle a été répondue par 30 personnes. 26
  • 27. Avec la question « Où avez-vous l’habitude d’acheter les légumes que vous consumez ? » j’ai remarqué que dans la plus parts des sondages on achète les fruits et légumes dans les fruiteries et dans les supermarchés. C’est une réponse que ne m’a pas surprise, puisque la société actuelle n’a ni le temps ni l’argent suffisant pour se déplacer jusqu’aux agriculteurs en plus des prix si chers dans les épiceries écologiques. Ensuite, à la question « Où est-ce que vous aimeriez les acheter sans tenir compte des distances, des prix et de la commoditée? », laquelle était de réponse multiple, il y a eu une majorité de « Commerces écologiques ». La raison principale apportée a été que les produits écologiques ont moins de produits chimiques et par conséquent ils sont plus sains. En plus, 10 personnes ont répondu qu’ils aimeraient acheter dans les étaux des propres agriculteurs, 7 aux fruiteries, 4 aux marchés et un au supermarché. 27
  • 28. 4. CONCLUSIONS La réponse à mon hypothèse sur la différence entre les bénéfices obtenus par les agriculteurs et les intermédiaires est que : comme toute la société croit, d’habitude les intermédiaires obtiennent plus de bénéfices que les agriculteurs à qui ils achètent. Par contre, il y a des agriculteurs qui gagnent plus, comme ceux qui ont une production écologique –et tout le monde n’est pas au courant de cela-, puisque comme on a vu, les produits agricoles des épiceries écologiques sont les plus chers. En ce qui concerne mes objectifs initiaux, je peux dire que je les ai tous accomplis : maintenant je sais beaucoup plus sur l’agriculture de ma comarque et sur l’effort et les injustices des agriculteurs. En même temps, j’ai pratiqué mes habiletés informatiques et journalistiques, aussi bien de recherche que de production textuelle. En conclusion, même si au début je croyais que je n’aimerais pas ce sujet et je ne savais pas par où commencer ma recherche, après sept mois d’investigation et rédaction, je peux dire que je n’ai pas trouvé ce travail ennuyeux, mais au contraire, très intéressant et enrichissant. J’estime donc mon Travail de Recherche de Baccalauréat conclu. J’espère que vous l’aurez bien aimé et je vous remercie du temps que vous aurez consacré à le lire. 28
  • 29. 5. WEBGRAPHIE → http://www.infoautonomos.com/blog/el-sector-agrario-pasa-de-intermediarios/ → http://www.cafebabel.es/sociedad/articulo/venta-por-internet-el-fin-de-los- intermediarios-en-productos-agricolas.html → https://es.wikipedia.org/wiki/Bajo_Llobregat → https://ca.wikipedia.org/wiki/Baix_Llobregat → http://parcs.diba.cat/web/baixllobregat/inici → http://www.directodelcampo.com/noticias/frutas-por-internet--txt--1kbbgieme.html → http://www.disfrutaverdura.com/index.php/ → http://www.gerencie.com/la-funcion-del-intermediario-en-la-comercializacion.html → https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n → http://www.gestiopolis.com/clasificacion-intermediarios-proceso-mercadeo/ → https://es.wikipedia.org/wiki/Producto_agrícola → http://www.igartubeitibaserria.eus/es/noticias/consumir-productos-agricolas-sin- intermediarios-1 → http://www.mercabarna.es/serveis/estadistiques-diaries → http://www.frutasantonio.com 29
  • 31. 6.1. MERCABARNA Mercabarna est la société gestionnaire de la zone alimentaire qui concentre les marchés grossistes de la ville de Barcelona et ses environs. Il est formé de 3 marchés grossistes (Marché Central des Fruites et Légumes, Marché Central du Poisson et Mercabarna-fleur) et un abattoir. Le terrain qu’occupe Mercabarna est de 90 hectares. Parmis elles, il y en a 800 pour les entreprises du secteur agroalimentaire, 300 pour le Marché Central et presque 500 pour le secteur d’Activités Complémentaires (ZAC). Son rôle dans le monde du travail de la métropole est très important, puisqu’il donne emploi à 25.000 personnes chaque jour et il ya 800 entreprises établies. Les produits qui arrivent à Mercabarna sont des produits nationaux et étrangers, mais son milieu d’influence le plus immédiat comprend toute la Catalogne, le nord de la Communauté Valencienne, la frange d’Aragon, les Îles Baléares, Andorre, le sud de la France et le nord de l’Italie. 31
  • 32. 6.2. GLOSSAIRE5 - asperge (cat. espàrrec ; cast. espárrago) : (botanique) plante potagère de la famille des liliacées, dont on mange les pousses. - artichaut (cat. carxofa ; cast. alcachofa) : (botanique) plante potagère de la famille des composées. - bassin (cat. conca ; cast. cuenca) : (géographie) région drainée par un fleuve et ses affluents. - bénéfice (cat. benefici ; cast. beneficio) : (finances) profit financier réalisé lors d'une opération commerciale. Avantage, bienfait. - botte (cat. manat ; cast. manojo) : assemblage de végétaux liés entre eux. -bourgeon (cat. brot ; cast. brote) : (botanique) ébauche d'organe végétal. - concurrence (cat. competència ; cast. competencia) : (économie) compétition entre des producteurs ou des commerçants. - consommation (cat. consum ; cast. consumo) : fait d'utiliser quelque chose qui sera ensuite inutilisable, ou détruit. - contrée (cat. comarca ; cast. comarca) : surface vieillie de terrain, étendue de pays, région. - dépense (cat. despesa ; cast. gasto) : (finances) argent dépensé pour une opération quelconque. Fait de dépenser de l'argent, achat effectué. - dépôt (cat. ingrès ; cast. ingreso) : (économie) contrat commercial avec un dépositaire, intermédiaire à qui est confié une marchandise pour qu'il en assure la vente. - élevage (cat. ramaderia ; cast. ganadería) : ensemble d’animaux d'une même espèce ou d'une même famille dans le cadre d'une exploitation. - engrais (cat. adob ; cast. abono) : produit organique ou minéral ajouté au sol pour le fertiliser. - étal (cat. parada ; cast. puesto) : table permettant d'exposer les produits, notamment sur un marché. 5 Définitions extraites de http://www.le-dictionnaire.com/ 32
  • 33. - frais (voire dépenses) - fournisseur/-eusse (cat. proveïdor ; cast. proveedor) : (commerce) commerçant qui fournit, qui vend des marchandises à des clients. - graine (cat. llavor ; cast. semilla) : organe contenu dans un végétal et apte à germer. - haricot (cat. mongeta ; cast. judía) : (botanique) plante de la famille des légumineuses. - irrigable (cat. de regadiu ; cast. de regadío) : (agriculture) que l'on peut irriguer. - paysan (cat. pagès ; cast. campesino) : personne vivant du travail de la terre. - pépinière (cat. planter ; cast. plantel) : terrain, lieu de culture de ces plants. - périssable (cat. perible ; cast. perecedero) : qui ne se conserve pas, pour une denrée. - poireau (cat. porro ; cast. puerro) : (botanique) plante, potagère à longues feuilles vertes et bulbe blanc, de la famille des liliacées. - provenance (cat. procedència ; cast. procedencia) : origine, source. - radis (cat. rave ; cast. rábano) : (botanique) plante potagère dont on mange la racine (genre de crucifères) - récolte (cat. collita ; cast. cosecha) : produits résultant de l’action de recueillir les produits de la terre. - serre (cat. hivernacle ; cast. invernadero) : abri à paroi de verre ou de plastique destiné à protéger les plantes du froid ou à faire pousser des plantes hors saison. - verger (cat. cultiu de regadiu ; cast. cultivo de regadío) : terrain planté d'arbres fruitiers. 6.3. REMERCIEMENTS En premier lieu je voudrais remercier mes tuteurs José Fernández et Lluís-Xavier Flores pour me guider sur le contenu comme dans la structure de ce travail et aussi à mes professeures Mari Balastegui pour m’inspirer à l’heure de choisir le sujet et Ana San Juan pour la correction orthographique. 33
  • 34. Ensuite je dois vraiment remercier ma mère, puisqu’elle a été toujours là en me résolvant de petits doutes, en m’accompagnant aux lieux nécessaires pour faire la partie pratique et en m’appuyant aux moments de plus frustration. Je remercie aussi la collaboration de mes interviewés José Miguel Piñol et Maria Montserrat Ramírez, l’aide en la correction orthographique de mon amie Delfina Tamagnini et les conseils de certains amis. Merci beaucoup. 34
  • 35. EDITÉ AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE LA COMMISSION EUUROPÉENNE. LE CONTENU DE CETTE PUBLICATION ET L’USAGE QUI POURRAIT EN ÊTRE FAIT N’ENGAGENT PAS LA RESPONSABILITÉ DE LA COMMISSION EUROPÉENNE 35