Conférence par Jean-Michel Galland
Proposée par l'Association des Amis de l'Imprimerie
Nous évoquerons rapidement la vie et l’oeuvre d’une vingtaine d’artistes du livre de l’entre-deux-guerres, peintres, illustrateurs de métier ou architectes du livre, en « feuilletant » l’une de leurs réalisations, ouvrage de prestige ou série à bon marché. Au travers de cette « promenade » en compagnie de l’humoriste Albert Dubout ou du sculpteur Aristide Maillol, du Prix de Rome Albert Decaris ou du surréaliste Max Ernst, les motivations esthétiques ou commerciales des uns et des autres, leurs volontés de rupture ou, au contraire, de continuité, leurs affinités aussi ou leurs oppositions se révèleront peu à peu, mettant ainsi au jour la structure, au sens du sociologue Pierre Bourdieu, du « champ » de l’illustration, une activité sociale, culturelle et économique majeure en France à cette période. L’implication de la région lyonnaise sera brièvement évoquée.
Histoire du cinéma français des origines jusqu'en 2003.
Diaporama créé par Carmen Vera Pérez en 2003.
Il s'est vu décerner un prix par la Consejería de Educación de Castilla-La Mancha, lors du I concurso de experiencias didácticas que utilicen como soporte las Tecnologías de la Información y la Comunicación en décembre 2003.
Les débuts de la collection "Le livre de poche"ArchivesdeLyon
Par Hubert Passot
Pur l'association des Amis du Musée de l'Imprimerie
Février 1953. Une révolution a lieu en France dans le milieu éditorial avec la parution des premiers titres du Livre de Poche, sous l'impulsion d'Henri Filipacchi. Très vite, le Livre de Poche devient un symbole populaire qui permet l'accès à la culture de nouvelles catégories de population, en particulier les plus jeunes. Les premières années sont modestes, mais dès 1958 plus de 8 millions d'exemplaires ont été édités. C'est la décennie suivante qui voit l'explosion du phénomène avec plus de 28 millions d'exemplaires en 1969. Un succès qui ne s'arrêtera plus puisque depuis sa création il y a 70 ans plus d'un milliard de volumes ont été diffusés! Hubert Passot vous propose un diaporama des cent premiers numéros de la collection, en évoquant le graphisme des couvertures illustrées comme des affiches de cinéma.
L'affiche de cinéma : tout un art au service du septième art. Graphismes accr...ArchivesdeLyon
Conférence par Bruno Thevenon
Pour les Amis du Musée de l'Imprimerie
Les affiches des films d'Alfred Hitchcock, François Truffaut, Otto Preminger ou encore Charlie Chaplin sont connues et reconnaissables de tous et font partie de notre patrimoine visuel commun. Elles sont l'œuvre de Guy-Gérard Noël, Constantin Belinski, Léo Kouper, Saul Bass, Boris Grinsson... et de tant d'autres grands noms de dessinateurs ou graphistes bien moins connus que leurs travaux pourtant restés dans la postérité. Ils contribuent néanmoins souvent à la gloire de chefs d'œuvres du septième art. Le temps d'une conférence, sortons-les de l'oubli et partons, preuves visuelles à l'appui, à leur découverte.
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Février 1953. Une révolution a lieu en France dans le milieu éditorial avec la parution des premiers titres du Livre de Poche, sous l'impulsion d'Henri Filipacchi. Très vite, le Livre de Poche devient un symbole populaire qui permet l'accès à la culture de nouvelles catégories de population, en particulier les plus jeunes. Les premières années sont modestes, mais dès 1958 plus de 8 millions d'exemplaires ont été édités. C'est la décennie suivante qui voit l'explosion du phénomène avec plus de 28 millions d'exemplaires en 1969. Un succès qui ne s'arrêtera plus puisque depuis sa création il y a 70 ans plus d'un milliard de volumes ont été diffusés! Hubert Passot vous propose un diaporama des cent premiers numéros de la collection, en évoquant le graphisme des couvertures illustrées comme des affiches de cinéma.
L'affiche de cinéma : tout un art au service du septième art. Graphismes accr...ArchivesdeLyon
Conférence par Bruno Thevenon
Pour les Amis du Musée de l'Imprimerie
Les affiches des films d'Alfred Hitchcock, François Truffaut, Otto Preminger ou encore Charlie Chaplin sont connues et reconnaissables de tous et font partie de notre patrimoine visuel commun. Elles sont l'œuvre de Guy-Gérard Noël, Constantin Belinski, Léo Kouper, Saul Bass, Boris Grinsson... et de tant d'autres grands noms de dessinateurs ou graphistes bien moins connus que leurs travaux pourtant restés dans la postérité. Ils contribuent néanmoins souvent à la gloire de chefs d'œuvres du septième art. Le temps d'une conférence, sortons-les de l'oubli et partons, preuves visuelles à l'appui, à leur découverte.
Conférence de Fernande Nicaise pour Les Amis du Musée de l'Imprimerie.
lnkunabula, Gothique Textura, vignettes Fournier, lettrines exceptionnelles, plain-chant, caractères de civilité, Anglaise crantée...un focus sera porté sur des trésors issus des collections typographiques du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique: fontes et impressions remarquables.
Il sera suivi d'une réflexion sur le patrimoine que l'on souhaiterait vivant, accessible, valorisé et sur notre devoir de protection.
Après avoir évoqué les richesses historiques, l'avenir sera aussi abordé sur le savoir-faire lié à ces collections, qui est primordial, et sur un patrimoine immatériel presque disparu aujourd'hui dans de nombreux musées de l'imprimerie à travers le monde.
Par Sonia Dollinger-Désert et Virginie Gentien, archivistes aux Archives de Lyon
Quelles sont les missions de l'archiviste au quotidien ? Comment devient-on archiviste ? L'archiviste travaille sur des documents qui font le lien entre le passé et le présent. Il y a peu de professions dont on puisse dire que leur impact se ressent pendant plusieurs siècles.
Lors de ce 2e temps du cycle de conférences consacré aux archives, venez découvrir l'envers du décor d'un métier surprenant !
Lovenjoul, un belge amoureux du romantisme françaisArchivesdeLyon
Par Catherine Faivre d'Arcier
Le vicomte de Lovenjoul, jeune homme issu de la bonne société belge du XIX' siècle, naquit dans une famille où faire collection était une tradition, et dans un milieu où la bibliophilie était de bon ton.
Sa nature et ses goûts cependant l'en traînèrent dans une aventure plutôt originale aux yeux de ses pairs. Il se révéla en effet précurseur dans le monde de la bibliophilie, de la conservation et de l'érudition. Son nom est aujourd'hui indissolublement lié à celui du romantisme français.
La conférence proposera de revenir sur la rencontre déterminante à l'origine de cette vocation - car c'en fut une - et sur les différentes étapes qui conduisirent à la constitution de ces« archives du XIX' siècle littéraire français».
Les paradoxes du globe, de la Renaissance aux LumièresArchivesdeLyon
Conférence par Catherine Hoffman pour les Amis du Musée de l'Imprimerie
Imaginés dès !'Antiquité grecque alors qu'était posée l'hypothèse de la sphéricité du monde, les globes terrestres et célestes connaissent un véritable âge d'or en Occident à la Renaissance et dans les siècles qui suivent. Produits en grand nombre grâce à la technique des fuseaux gravés, large ment diffusés dans la société, commentés et expliqués dans de nombreux traités de cosmographie, les globes s'imposent comme des instruments indispensables dans les cabinets d'étude, mais aussi comme des ornements incontournables dans les galeries des puissants, les officines des banquiers et des marchands ou encore les demeures des simples lettrés. Leur image envahit les livres, les estampes, la peinture et les arts plastiques, porteuse d'une symbolique riche et polysémique. Pourquoi et comment fut possible un tel engouement? Quels en sont les ambiguïtés, voire les paradoxes ?
Imprimer les oeuvres complètes de Voltaire dans les années 1780, une aventure...ArchivesdeLyon
Par Linda Gil
Pour les Amis du Musée de l'imprimerie
À la mort de Voltaire, une équipe d'admirateurs du patriarche fonde la« So ciété littéraire-typographique» pour réaliser une nouvelle édition complète de son œuvre. Ce projet dissident, militant et pionnier est réalisé sous la direction de Beaumarchais et de Condorcet. Malgré les obstacles qui s'op posent à cette entreprise subversive, les correspondants de la« Société litté raire-typographique» parviennent à« finir ce cher Voltaire» et livrent, entre 1785 et 1790, une édition en format in octavo en 70 volumes et une autre de format in-douze en 92 volumes. Entre Paris et Kehl, les éditeurs organisés en réseau clandestin ont joué d'une implantation locale et d'une dimension internationale que les archives permettent de ressaisir.
Cette édition posthume et intégrale de l'oeuvre de Voltaire constitue une première, à la fois par le luxe apporté à l'édition« chef d'oeuvre de l'art typo graphique» mais aussi par ses nombreux apports textuels et critiques. Elle pose aussi de nombreuses questions, historiques, philologiques et idéologiques dans le contexte très polémique des années prérévolutionnaires. Ce travail de reconstitution d'une grande page de l'histoire du livre s'appuie sur des archives pour la première fois rassemblées
Histoire de la Société Académique d'Architecture de LyonArchivesdeLyon
Conférence par Sarah Blouin
La Société Académique d’Architecture de Lyon est l’une des plus anciennes sociétés savantes encore en activité de France. Formée par des architectes majeurs du XIXe siècle, comme Antoine Marie Chenavard (1787-1883) et Louis-Pierre Baltard (1764-1846), elle a profondément marqué la scène architecturale lyonnaise. Ces travaux historiques, ces concours et ses conférences en font une référence unique pour les architectes, dès son origine. Riche de plus de 190 ans d’histoire et d’archives, la Société Académie d’Architecture de Lyon est un sujet de recherche à part entière. Pourtant, l’histoire même de ce groupement est peu connue. Cette conférence est l’occasion d’éclairer la naissance de la Société, à la fin des années 1820, et sa vie jusqu’à l’aube de la Troisième République. Cette recherche inédite révélera le rôle majeur joué par le groupement dans l’institutionnalisation de la profession d’architecte.
De 1670 à nos jours, l'histoire de la marque d'encres, Jacques HerbinArchivesdeLyon
Conférence par Florence Jabet
Créée en plein cœur du Paris historique, en 1670, à quelques centaines de mètres de la cathédrale Notre-Dame, la maison Jacques Herbin était à l'origine spécialisée dans la fabrication de la cire à cacheter et dans le négoce des encres. Son fondateur, Jacques Herbin, navigateur de son état, fit ainsi connaître rapi· dement la qualité de ses produits à la cour du roi Louis XIV à Versailles.
Son descendant, à la quatrième génération, lui aussi appelé Jacques HERBIN, décida de lancer, en 1798, sa propre production d'encres. L'encre Jacques HER· BIN atteignit rapidement une grande renommée, notamment pour la luminosi té de ses teintes aux noms poétiques. Au cours du XIX' siècle, la maison Jacques HERBIN participa aux grandes expositions internationales à Paris mais aussi, à Londres en 1823, où elle fut médaillée pour la qualité exceptionnelle de ses encres. Le panel des produits se développa, la société se lança ainsi dans la pro duction de l'encre de Chine en 1824 ou encore de l'encre Violette qui marqua des générations d'écoliers.
La maison Jacques Herbin se transmit de père en fils jusqu'au cours du XX' siècle. Sous l'entité de Clairefontaine Rhodia depuis janvier 2021, les encres Jacques Herbin continuent de séduire le monde entier.
L'Enccre ou l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert (1751-1772) comme vous ne...ArchivesdeLyon
L’Édition Numérique, Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie (ENCCRE), c’est la volonté de mettre à disposition de tous cette oeuvre phare de notre histoire intellectuelle, de partager auprès du plus grand nombre ce que plusieurs décennies de recherche ont permis d’apprendre sur l’ouvrage et ses 200 contributeurs (dont Rousseau, Voltaire, Montesquieu, Daubenton…, et bien sûr Diderot et d’Alembert). Ce sont 28 tomes in-folio (dont 11 de planches) d’un exemplaire original et complet de l’ouvrage, conservé à la Bibliothèque Mazarine, intégralement numérisé dans la meilleure définition. C’est une interface numérique permettant d’admirer sa beauté, de redécouvrir ses 2 579 planches gravées, d’y naviguer de façon intuitive et d’y effectuer des recherches variées. Elle est constamment enrichie, grâce aux travaux de plus de 160 spécialistes, d’étudiant(e)s et de nombreux autres contributeurs, rassemblés pour « que les travaux des siècles passés n’aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succéderont ».
Par Alexandre GUILBAUD
Alexandre Guilbaud est maître de conférences à Sorbonne Université et membre de l’Institut de mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (CNRS, Sorbonne Université, Université Paris-Cité). Une partie de ses recherches porte sur l’histoire des sciences mathématiques et physicomathématiques et de leurs interactions au XVIIIe siècle ; l’autre s’inscrit dans le domaine des humanités numériques. Il dirige avec Alain Cernuschi l’Édition Numérique Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie (ENCCRE) de Diderot et d’Alembert et participe à l’édition des OEuvres complètes de d’Alembert.
Conférence par Louis Faivre d'Arcier
En s'appuyant sur une dizaine de documents sélectionnés pour l'occasion, il s'agira d'un petit voyage dans le temps, au miroir de ce que les archives disent… ou ne disent pas.
La "Muriomanie" des lumières et l'imprimé ou la sériculture réduite en art.ArchivesdeLyon
Conférence par Jean-Baptiste Verot
Au tournant du XVIIe siècle, à travers l’oeuvre d’Olivier de Serres, les savoirs nécessaires à la culture du mûrier, à l’éducation des vers à soie et au tirage des cocons sont rassemblés et formalisés dans des traités imprimés, autrement dit réduits en art pour être diffusés et mis en pratique. Au milieu du XVIIIe siècle, alors que l’État royal multiplie les encouragements pour le développement séricicole, et dans le contexte des Lumières agricoles, une bulle éditoriale vient satisfaire la « muriomanie », véritable mode économique qui s’empare des possédants férus d’« amélioration ». Membres de sociétés d’agriculture, entrepreneurs de filature et de moulinage, inspecteurs des manufactures et naturalistes, forts de leur pouvoir-dire, décrivent et prescrivent les savoir-faire séricicoles. S’ils s’appuient sur l’observation des pratiques paysannes dans les régions spécialisées, ils entendent aussi les évaluer et les corriger par la pratique expérimentale d’une sériciculture de cabinet, dont les résultats publiés alimentent surtout les réputations et les controverses savantes.
Conférence par Sün Evrard pour les Amis du Musée de l'imprimerie
L’homme a toujours aimé embellir ce qui l’entoure, la reliure ne fait pas exception à la règle. La décoration a évolué constamment, de la dorure sur cuir, en passant par les papiers décorés, jusqu’aux compositions graphiques du XXe siècle. La science récente de la conservation des documents a conduit à une révision totale des techniques traditionnelles, tout en conservant l’esthétique.
Quelques exemples des graves défauts de la reliure occidentale classique (encollage, rognage, etc.) seront montrés, puis des exemples de belles reliures décorées qui ne maltraitent pas le livre.
Au carrefour de l’imprimé contemporain, XIXe-XXe sièclesArchivesdeLyon
Seminaire
Vincent Chambarlhac
Qui collecte des éphémères pour les archives ?
Note à propos d’une figure des AM de Lyon, Henri Hours
Alice Savoie | créatrice de caractères, docteure en histoire, enseignante-chercheuse à l’Atelier national de recherche typographique, ENSAD Nancy Women in type
Florence Roller | Éditions 205 Éditeur et designer à l’heure de l’anthropocène, les éditions 205 et la fonderie 2O5TF
16h30 : Discussion générale
Intervenants
Vincent Chambarlhac est maître de conférences HDR en histoire contemporaine, directeur de l'Unité mixte de recherche Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin à l'université de Bourgogne. Après une thèse consacrée à Marcel Martinet, il a soutenu une habilitation à diriger des recherches sur l’enracinement local d’une troupe de théâtre, les Copiaus, de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses. Ses travaux portent sur l’histoire culturelle et sociale du XXe siècle à travers les parcours d’artistes ou de collectifs, et à la question graphique, tels le Trait graphique 68 avec Julien Hage et Bertrand Tillier (Citadelles et Mazenod, 2018), comme au regard des sciences de l’homme (principalement l’histoire, l’ethnographie, le folklore) dans une perspective épistémologique, autour d'un grand chantier interdisciplinaire dédié au populaire.
Alice Savoie est créatrice de caractères, chercheuse et enseignante. Diplômée de l'École Estienne, elle est titulaire d’un master et d'un doctorat de l’Université de Reading (R-U). Elle est l’autrice de plusieurs caractères dont Faune (commandité par le Centre national des Arts Plastiques et l’Imprimerie Nationale), Lucette, Romain 20 et Capucine. Elle collabore avec des fonderies et studios graphiques de renommée internationale (205.tf, Monotype, The Times, Turner Broadcasting, Frere-Jones Type…) sur des projets de création typographique sur mesure. Elle est directrice artistique consultante pour la fonderie Darden Studio (New York). Alice Savoie supervise des projets de recherche à l’Atelier National de Recherche Typographique (Ensad Nancy) et enseigne la création typographique au sein du Master Type Design de l’Écal (Lausanne). Elle est actuellement chargée de conférence en histoire de la typographie à l'École Pratique des Hautes Études (Paris Sorbonne) et co-dirige la collection Pamphlets chez Poem Editions avec Jérôme Knebusch.
Florence Cortat Roller est diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (2005). Elle dirige avec Damien Gautier trois activités qui se nourrissent et interagissent: Bureau 205 — bureau de design graphique –, Éditions deux-cent-cinq — maison d’édition — et 205TF — fonderie de caractères typographiques indépendante.
Ensemble, ils sont auteurs de trois manuels consacrés au design graphique et à la typographie qui s’appuient sur leur expérience et leur exigence :
- Faire une affiche (Éditions deux-cent-cinq, 2019),
- Concevoir une identité visuel
Qui collecte des éphémères pour les archives ? ArchivesdeLyon
Vincent Chambarlhac est maître de conférences HDR en histoire contemporaine, directeur de l'Unité mixte de recherche Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin à l'université de Bourgogne. Après une thèse consacrée à Marcel Martinet, il a soutenu une habilitation à diriger des recherches sur l’enracinement local d’une troupe de théâtre, les Copiaus, de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses. Ses travaux portent sur l’histoire culturelle et sociale du XXe siècle à travers les parcours d’artistes ou de collectifs, et à la question graphique, tels le Trait graphique 68 avec Julien Hage et Bertrand Tillier (Citadelles et Mazenod, 2018), comme au regard des sciences de l’homme (principalement l’histoire, l’ethnographie, le folklore) dans une perspective épistémologique, autour d'un grand chantier interdisciplinaire dédié au populaire.
Par Sylvette Dechandon
Pour la Société Académique d'Architecture de Lyon
Au 18ème siècle, la presqu'île lyonnaise étouffe, concentration urbaine, pollution, bruit, déchargements des ports, encombrements des rues. Il faut agrandir la ville, deux projets sont proposés au Consulat, celui de Morand et celui de Perrache. La conférence portera sur le projet de Perrache et sa famille de bâtisseurs et d'architectes
RER lyonnais, quelles perspectives 30 ans après le premier projet ?ArchivesdeLyon
Par Tristan Buteau Deimon
Pour l'Association Rails et Histoire
Le plan rail du conseil général du Rhône, présenté en 1993 constitue la première véritable tentative d’utilisation du nœud ferroviaire lyonnais à des fins de desserte de sa banlieue. N’ayant pu voir le jour face aux exigences d’investissements de la SNCF, il se matérialisa plus tard par le projet REAL (réseau express de l'aire métropolitaine lyonnais) qui ne débouchera pas non plus sur un service de haut niveau pleinement intégré au réseau urbain des TCL.
Nous reviendrons sur cette construction inachevée qui permit cependant une véritable amélioration des dessertes urbaines et périurbaines de l’agglomération lyonnaise. Nous évoquerons également les principaux enjeux de sa réalisation et sur les possibles réalisations à court terme.