La télédétection : un outil pour le suivi et l’évaluation de la désertificati...csfd
Begni Gérard, Escadafal Richard, Fontannaz Delphine et Hong-Nga Nguyen Anne-Thérèse, 2005. La télédétection : un outil pour le suivi et l’évaluation de la désertification. Les dossiers thématiques du CSFD. Numéro 2. 44 pp. - Toute une gamme de satellites et de capteurs permet de surveiller notre environnement, faire des comparaisons dans le temps et l’espace, et ainsi mieux comprendre le fonctionnement de nos écosystèmes et de notre planète. Ce dossier permet de savoir comment on passe d’un enregistrement fait à bord d’un satellite à une information utile pour lutter contre la désertification.
Impact de la gestion par arrachage de la jussie sur le zooplancton et le phyt...AugustinSoulard
Oral de stage de master 2 de Augustin Soulard. Stage mené à l'UMR ECOBIO, financé par la FRB et co-encadré par Gabrielle Thiébaut et Alexandrine Pannard.
L'homme dans les écosystèmes forestiers littorauxmangrov
Place de l'Homme dans la biodiversité des éco systèmes humides littoraux. Nécessité de son action pour la protection de son environnement et sa préservation pour les générations futures.
La télédétection : un outil pour le suivi et l’évaluation de la désertificati...csfd
Begni Gérard, Escadafal Richard, Fontannaz Delphine et Hong-Nga Nguyen Anne-Thérèse, 2005. La télédétection : un outil pour le suivi et l’évaluation de la désertification. Les dossiers thématiques du CSFD. Numéro 2. 44 pp. - Toute une gamme de satellites et de capteurs permet de surveiller notre environnement, faire des comparaisons dans le temps et l’espace, et ainsi mieux comprendre le fonctionnement de nos écosystèmes et de notre planète. Ce dossier permet de savoir comment on passe d’un enregistrement fait à bord d’un satellite à une information utile pour lutter contre la désertification.
Impact de la gestion par arrachage de la jussie sur le zooplancton et le phyt...AugustinSoulard
Oral de stage de master 2 de Augustin Soulard. Stage mené à l'UMR ECOBIO, financé par la FRB et co-encadré par Gabrielle Thiébaut et Alexandrine Pannard.
L'homme dans les écosystèmes forestiers littorauxmangrov
Place de l'Homme dans la biodiversité des éco systèmes humides littoraux. Nécessité de son action pour la protection de son environnement et sa préservation pour les générations futures.
Pastoralisme en zone sèche. Le cas de l’Afrique subsaharienne. Les dossiers t...csfd
Toutain Bernard, Marty André, Bourgeot André, Ickowicz Alexandre & Lhoste Philippe, 2012. Pastoralisme en zone sèche. Le cas de l’Afrique subsaharienne. Les dossiers thématiques du CSFD. N°9. Février 2012. CSFD/Agropolis International, Montpellier, France. 60 pp. - L’élevage pastoral exploite directement des espaces naturels spécifiques souvent pauvres, les parcours. Il est obligatoirement mobile (transhumances). Il continue à progresser en Afrique subsaharienne et à faire vivre de très nombreux pasteurs, à pourvoir le marché en produits animaux et à soutenir des sociétés pastorales spécialisées.Il s’avère particulièrement pertinent dans les régions tropicales sèches. Les techniques d’élevage s’adaptent en permanence aux conditions ambiantes extrêmement variables, qu’il s’agisse de la répartition spatiale des ressources (fourrage, eau) ou des contextes sanitaires, sociaux et économiques.
Effet de l'urbanisation sur la variabilité phénotypique d'une espèce de fourm...Silvère Jarrosson
Silvère Jarrosson, Rapport de recherche pour l'IEES de Paris et l'Université Pierre et Marie Curie (Paris). Mai 2015. Cette étude entend déterminer l'impact que l'urbanisation peut avoir sur le phénotype de Temnothorax nylanderi, une espèce de fourmi commune connue pour avoir une forte plasticité phénotypique. La taille des organismes ectothermes étant très sensible aux facteurs météorologiques, nous avons mesuré ces paramètres dans des environnements urbains et ruraux, pour déterminer l'impact qu'ils ont sur les fourmis dans ces deux types de milieu. Plus de 2400 fourmis ont été collectées sur six sites de la région parisienne (trois urbains et trois ruraux) et le climat de ces sites de récolte a été caractérisé par des données de Météo France et par des capteurs micro-climatiques laissés sur place pendant deux semaines. La taille des fourmis a été estimée indirectement en mesurant la largeur de leur tête, qui est connue pour être un bon estimateur. Nos résultats montrent que les fourmis urbaines sont effectivement légèrement plus petites que les fourmis rurales , mais cette différence est grandement masquée par une variance très élevée, liée au site de récolte et que nous n'expliquons pas. Cette variance est apparue comme nettement plus élevée en milieu urbain, tandis que l'étude des reines a permis de montrer le compromis qu'elles opèrent entre adaptation et dispersion. Enfin, cette étude a permis de prouver que les sondes micro-climatiques sont indispensables pour caractériser de façon pertinente le micro-climat dans lequel évoluent les hexapodes. Ces résultats encore incomplets mériteraient une investigation plus profonde, avec notamment un relevé des données météorologiques plus long et sur un plus grand nombre de sites.
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Pastoralisme en zone sèche. Le cas de l’Afrique subsaharienne. Les dossiers t...csfd
Toutain Bernard, Marty André, Bourgeot André, Ickowicz Alexandre & Lhoste Philippe, 2012. Pastoralisme en zone sèche. Le cas de l’Afrique subsaharienne. Les dossiers thématiques du CSFD. N°9. Février 2012. CSFD/Agropolis International, Montpellier, France. 60 pp. - L’élevage pastoral exploite directement des espaces naturels spécifiques souvent pauvres, les parcours. Il est obligatoirement mobile (transhumances). Il continue à progresser en Afrique subsaharienne et à faire vivre de très nombreux pasteurs, à pourvoir le marché en produits animaux et à soutenir des sociétés pastorales spécialisées.Il s’avère particulièrement pertinent dans les régions tropicales sèches. Les techniques d’élevage s’adaptent en permanence aux conditions ambiantes extrêmement variables, qu’il s’agisse de la répartition spatiale des ressources (fourrage, eau) ou des contextes sanitaires, sociaux et économiques.
Effet de l'urbanisation sur la variabilité phénotypique d'une espèce de fourm...Silvère Jarrosson
Silvère Jarrosson, Rapport de recherche pour l'IEES de Paris et l'Université Pierre et Marie Curie (Paris). Mai 2015. Cette étude entend déterminer l'impact que l'urbanisation peut avoir sur le phénotype de Temnothorax nylanderi, une espèce de fourmi commune connue pour avoir une forte plasticité phénotypique. La taille des organismes ectothermes étant très sensible aux facteurs météorologiques, nous avons mesuré ces paramètres dans des environnements urbains et ruraux, pour déterminer l'impact qu'ils ont sur les fourmis dans ces deux types de milieu. Plus de 2400 fourmis ont été collectées sur six sites de la région parisienne (trois urbains et trois ruraux) et le climat de ces sites de récolte a été caractérisé par des données de Météo France et par des capteurs micro-climatiques laissés sur place pendant deux semaines. La taille des fourmis a été estimée indirectement en mesurant la largeur de leur tête, qui est connue pour être un bon estimateur. Nos résultats montrent que les fourmis urbaines sont effectivement légèrement plus petites que les fourmis rurales , mais cette différence est grandement masquée par une variance très élevée, liée au site de récolte et que nous n'expliquons pas. Cette variance est apparue comme nettement plus élevée en milieu urbain, tandis que l'étude des reines a permis de montrer le compromis qu'elles opèrent entre adaptation et dispersion. Enfin, cette étude a permis de prouver que les sondes micro-climatiques sont indispensables pour caractériser de façon pertinente le micro-climat dans lequel évoluent les hexapodes. Ces résultats encore incomplets mériteraient une investigation plus profonde, avec notamment un relevé des données météorologiques plus long et sur un plus grand nombre de sites.
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Dossier thématique Agropolis : Biodiversité, sciences pour les humains et la ...Agropolis International
Coordinateurs : Serge Morand (UM 2) et Chantal Dorthe (INRA)
Le terme " biodiversité" est défini comme étant la diversité du vivant à toutes ses échelles d’organisation des gènes, des populations et communautés, des écosystèmes, et en y incluant les humains du fait de leurs interactions avec toutes les composantes de la biodiversité.
Sommaire :
Les espèces sont-elles plus nombreuses sur terre ou en mer ?
La mer est-elle source d’emplois ?
La mer peut-elle nous soigner ?
Mangerons-nous toujours du poisson ?
Climat/Mer qui influence l´autre ?
La mer au-delà de la plage.
D’où viennent les déchets marins ?
C’est quoi les énergies marines ?
Les phares servent-ils encore à quelque chose ?
Comment bien protéger les mers ?
Pourquoi un Grenelle de la mer ?
Les zones humides, une richesse à préserver - La SNPN et les zones humides
Présentation pour le colloque RIO +20, RIO EN VAIN ? – Engagement de la société civile ici et là-bas – Orléans – 28 mai 2013
Tables rondes – L’enjeu de la protection des zones humides ici et là-bas.
Auteur: Grégoire Macqueron/Société nationale de protection de la nature
Présentation du programme Life-Nature de sauvegarde des endémiques des Boucles de la Seine normande (Violette de Rouen et Biscutelle de Neustrie) lors de la journée d'outillage scientifique des acteurs de l'éducation à l'environnement organisée le 22 novembre 2011 à Lille 1 par le Conservatoire botanique national de Bailleul. Par Yves Piquot, Maître de conférence en biologie de la conservation, animateur du G.I.S. Biodiversité en NPdC et Responsable du Master 2 Gestion de la biodiversité et des écosystèmes de Lille 1.
Coopération internationale dans la recherche scientifique pour le développeme...Desert Development
La coopération internationale dans la recherche scientifique pour le développement du désert et des régions arides.
Dr. Elouali AAILAL.
Président et Fondateur du Congrès International sur l’Economie du Désert - Dakhla. Maroc.
Professeur à l'École Nationale de Commerce et de Gestion - Dakhla, ENCG Dakhla.
Président de l’Association « Desert Action » – Dakhla.
Le renforcement du travail de l'humanité en termes de la coopération en recherche scientifique sur les déserts, les zones arides et les terres sèches a au moins deux récompenses assez significatives. Le premier bénéfice est lié à notre quête d'exploration, d'exploitation (mines et matières premières) et de colonisation de l'espace extra-atmosphérique, donc à notre avenir à moyen et long terme. Le deuxième intérêt est étroitement lié aux préoccupations les plus urgentes auxquelles nous sommes actuellement confrontés sur Terre.
Dans le but d'augmenter les chances d'une implantation humaine réussie dans l'espace extérieur de la Terre, et en raison du coût insupportable d'une véritable expérimentation dans cet espace extra-atmosphérique, il convient de bien connaître et d'étudier nos déserts terrestres. En fait, jusqu'à présent, les planètes explorées sont des déserts, espérons que ce ne sera pas toujours le cas, mais ces planètes correspondent à la définition des zones arides. Compte tenu des ressemblances entre les déserts terrestres et les déserts de l'espace extra-atmosphérique, les simulations spatiales sur les déserts de la Terre sont raisonnablement abordables, économiquement parlant. Non seulement devons-nous élargir la recherche scientifique et technologique sur les déserts pour être prêts à faire de même dans l'espace, mais nous aurons également la tâche d'approfondir la recherche sur l'économie du désert, sa richesse, ses ressources et son mode de gestion. Car il s'agit d'un raccourci précieux pour comprendre ce que pourraient être l'industrie spatiale et l'économie de l'espace. En effet, plusieurs activités liées à l'économie de l'espace ont déjà démarré, comme le tourisme spatial et les opérations économiques attribuées aux stations spatiales (centres de lancement, stations désertiques d'expérimentation et de simulation...).
Un pas de géant potentiel dans le sens de l'exploration et la conquête de l'espace extra-atmosphérique et de l'exploitation de ses ressources pourrait nous amener à revoir les postulats et les hypothèses les plus évidentes et triviales sur lesquels reposent nos systèmes économiques et pourrait même conduire à les bouleverser. Par exemple, quelle serait notre réaction vis-à-vis du concept de la rareté si nous tombions sur une planète massive constituée en grande partie d'un des minéraux que nous considérons comme rares sur Terre (l'or, par exemple)? Quelles sont les transformations les plus extraordinaires et les plus provocantes qui pourraient survenir dans nos économies si un tel scénario devenait réalité ?
Dans un contexte international marqué par une
Le carbone dans les sols des zones sèches. Des fonctions multiples indispensa...csfd
Bernoux M. & Chevallier T., 2013. Le carbone dans les sols des zones sèches. Des fonctions multiples indispensables. Les dossiers thématiques du CSFD. N°10. décembre 2013. CSFD/Agropolis International, Montpellier, France. 40 pp.
Le carbone organique des sols (COS) joue un rôle fondamental dans le comportement des sols et des agroécosystèmes. Augmenter sa teneur améliore la qualité et la fertilité des sols contribuant à la résilience et à la durabilité de l’agriculture et, donc, à la sécurité alimentaire des sociétés. De plus, les sols représentent le plus grand réservoir de carbone en interaction avec l’atmosphère. Les systèmes agricoles et forestiers qui réduisent les concentrations en carbone atmosphérique en le piégeant dans les biomasses et dans la matière organique du sol, sont des puits de carbone. La lutte contre la désertification permet de séquestrer du carbone dans les sols et donc d’atténuer le changement climatique, en plus de contribuer à une gestion agronomique durable.
Depuis peu, les sols sont au cœur des débats internationaux, notamment dans le cadre des trois conventions internationales sur l’environnement. Elles ont des préoccupations liées entre elles, notamment dans les régions sèches : désertification, changement climatique et perte de biodiversité. Pourtant, des politiques concrètes concernant le carbone dans ces régions peinent à se mettre en place. Il manque notamment une meilleure prise en compte de l’impact des activités agricoles, pastorales et forestières sur le cycle du carbone.
Dans l’actuel système des marchés du carbone, les secteurs agricoles et forestiers restent faibles face aux autres secteurs (industrie, etc.). De plus, ces marchés ne reconnaissent pas pleinement les activités qui favorisent la séquestration de carbone dans les sols agricoles, notamment dans les zones sèches. Les marchés se sont jusqu’à présent focalisés sur la vérification de la quantité de carbone séquestrée, alors qu’il serait beaucoup plus simple et vérifiable de promouvoir directement des pratiques reconnues comme « séquestrantes ». Un tel marché pourrait constituer un levier opérationnel beaucoup plus efficace pour modifier les pratiques agricoles et mettre en place une protection des sols des régions sèches.
1. Muséum national d’Histoire naturelle de Paris
Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech
Fédération Française de Spéléologie
Win-Timdouine 2008
Expédition spéléologique et biospéologique
dans le plus grand réseau souterrain du
continent africain
(Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
2. Sommaire
Fiche technique & résumé du projet
I. Les milieux souterrains : les mondes perdus p. 5
II. Win-Timdouine, un monstre souterrain p. 5
III. Les objectifs de Win-Timdouine 2008 p. 6
1. Déroulement de l’expédition p. 6
2. Programme scientifique p. 7
3. Programme spéléologique p. 7
IV. Restitutions des résultats p. 8
V. Budget prévisionnel p. 9
VI. Participants et partenaires p. 10
1. Organigramme p. 10
2. Partenaires de l’expédition p. 12
3. Cordonnées des membres du comité directeur p. 12
4. Liste des membres de l’expédition p. 13
Références citées p. 14
Dossier de présentation du projet Win-Timdouine 2008, juillet 2008.
3. Fiche technique de l’expédition
Responsables biospéléologie : Jean-Michel Bichain, Muséum national d’Histoire naturelle de
Paris (France). Mohamed Ghamizi, Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech (Maroc).
Responsables spéléologie : Bob Ascargorta (France, FFS, CDS08), Jean-François Fabriol
(France, FFS, CDS46).
Date : 10 juillet au 10 août 2008
Lieu : Zone karstique de Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
Objectifs : Connaissance de la biodiversité souterraine et exploration du plus grand réseau kars-
tique souterrain du continent africain.
Participants : Une quinzaine de participants, spéléologues et scientifiques de deux grandes
institutions française et marocaine (Muséums de Paris et de Marrakech).
Partenaires principaux : Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, Muséum d’Histoire
naturelle de Marrakech, Fédération Française de Spéléologie.
Budget global : 18 000 euros
Résumé du Projet
Win-Timdouine 2008 est une expédition scientifique et spéléologique franco-marocaine des-
tinée à dresser un inventaire de la faune souterraine et à poursuivre l’exploration de la plus
grande cavité du continent africain située dans le Haut-Atlas occidental : Win-Timdouine, la
grotte des lacs.
A l’heure de l’érosion massive de la biodiversité, scientifiques et spéléologues mettent en
commun leurs compétences dans un même objectif : connaître et préserver le patrimoine naturel
d’une grande zone karstique marocaine. Win-Timdouine 2008 est une expédition placée sous la
double égide du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et du Muséum de Marrakech et
sous le parrainage de la Fédération Française de Spéléologie.
Win-Timdouine 2008 constitue une première en matière d’expédition. Il s’agit d’une col-
laboration inédite, dans le cadre d’un grand projet, d’une quinzaine de spéléologues et de bio-
logistes. Il faut attendre de cette expédition non seulement une foison de données nouvelles
pour la science, notamment en terme d’organismes nouveaux, mais aussi pour les spéléologues,
l’exploration et la cartographie des zones jusqu’alors inconnues de ce gigantesque réseau sou-
terrain.
Win-Timdouine 2008 permettra l’élaboration d’un corpus inédit de connaissances de cette
zone karstique mais aussi des actions concrètes en direction des populations locales pour la
gestion de l’eau et du patrimoine biologique.
Recherche, exploration, formation et diffusion des connaissances sont les grands axes de
cette expédition. Win-Timdouine 2008 est un nouveau regard sur deux mondes : l’exploration
souterraine et celle de la biodiversité.
4.
5. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
Expédition Win-Timdouine 2008
(Haut-Atlas, Maroc)
Expédition biospéologique et spéléologique franco-marocaine dans le plus grand réseau
karstique souterrain du continent africain
I. Les milieux souterrains : munauté scientifique ne peut ni dres-
les mondes perdus ser une estimation fiable du nombre
d’espèces souterraines, ni fournir des
informations sur leur biologie, réparti-
O n a longtemps considéré les mi-
lieux souterrains comme des ha-
bitats hostiles au développement de
tion ou écologie. La raison première est
la difficulté d’accéder dans les milieux
souterrains pour y observer et prélever
toute forme de vie. Actuellement, avec les animaux. Les grandes campagnes
le recul de deux siècles de recherches de recherche sont donc peu fréquentes
biospéléologiques, le nombre d’espè- et nécessitent de mettre en œuvre des
ces strictement inféodées aux milieux logistiques lourdes et des techniques
hypogés est évalué entre 50 000 et d’exploration spécifiques.
100 000 (Culver & Holsinger 1992),
soit moins de 1% du total estimé des
espèces de la planète. Or, les découver- Parallèlement, l’impact des activi-
tes dans ces milieux s’accélèrent con- tés humaines rend urgente l’étude et la
sidérablement notamment grâce aux valorisation de ces faunes. Les eaux
techniques modernes d’exploration douces continentales (hors glaciers)
souterraine et d’investigation scienti- sont à 98% des eaux souterraines et
fique. Les recherches de ces quarante nous ne connaissons pas les consé-
dernières années ont permis de décou- quences des pollutions en surface sur
vrir autant d’espèces nouvelles que ce monde d’en dessous. Il existe donc
durant le premier siècle et demi d’ex- une réelle nécessité, pour l’étude de
plorations initiées au début du 19ème ces écosystèmes, de faire émerger des
(Ferreira 2005). Avec ce nouveau re- grands projets ciblés et efficaces tant
gard, les milieux souterrains consti- sur le terrain que dans l’exploitation
tuent probablement un compartiment des données au laboratoire. Dans ce
de la biodiversité planétaire bien plus cadre, il est aussi primordial de diffu-
diversifié que ce qui est traditionnelle- ser la connaissance vers les populations
ment admis. locales afin qu’elles puissent dévelop-
per stratégie pédagogique et actions
concrètes pour la conservation de leur
Ces organismes souterrains sont patrimoine biologique qui est aussi le
remarquables à plusieurs titres. Ils patrimoine de la planète.
sont parfaitement adaptés à l’absence
de lumière et aux ressources alimen-
taires limitées (aveugles, dépigmentés II. Win-Timdouine, un mons-
et capables de résister au jeûne). Leur tre souterrain
histoire évolutive est strictement liée
aux milieux souterrains et certaines
lignées n’ont pas de représentant dans
les milieux épigés. Enfin, leur réparti-
tion géographique est souvent limitée
E xplorée depuis 1950, essentielle-
ment par des spéléologues maro-
cains et espagnols (Camus & Lamou-
à l’échelle d’une seule grotte ou d’une reux 1981), Win-Timdouine (la grotte
seule rivière souterraine, endémisme le des lacs en berbère) est la plus grande
plus marqué sur l’ensemble des éco- cavité du continent africain avec plus
systèmes de la planète (Gibert & De- de 19 km de galeries. Ce gigantesque
harveng 2002). réseau souterrain est situé dans la partie
occidentale du Haut-Atlas marocain, à
Pourtant, les informations essen- 70 km au Nord-est d’Agadir. Il draine
tielles manquent pour la plupart de ces les eaux pluviales qui tombent sur le
espèces, et à l’heure actuelle, la com- plateau de Tasroukht dont le sommet
Win-Timdouine 2008 - 5
6. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
culmine à 1789 m. Le réseau karstique ont été recensés dont des mollusques,
de Win-Timdouine s’est formé, depuis collemboles, coléoptères aquatiques,
le mésozoïque et pendant tout le qua- micro-crustacés avec les copépodes,
ternaire, dans les calcaires du Jurassi- myriapodes polydesmides et isopodes
que inférieur, lesquels reposent sur les terrestres. Par ailleurs, Limnius stygius
marnes imperméables de l’Oxfordien Hernando, Aguilera & Ribera, 2001,
(Angelova et al. 2003). Cette configu- coléoptère décrit d’une cavité voisine,
ration géologique et la forte activité est le seul représentant stygobie de sa
tectonique de cette région ont permis la famille (Elmidae) dans tout le paléarc-
formation d’une rivière souterraine au tique (Hernando et al. 2001).
Les mollusques représen- débit moyen de 8 à 10 l/s et d’une série
tent un tiers des organismes de lacs constituant la plus grande ré-
souterrains dont 98% sont Outre les invertébrés, un tel réseau
des hydrobies. La répartition serve d’eau douce souterraine de la ré- peut abriter d’importantes colonies de
de ce groupe hyper-diversifié gion d’Agadir (Angelova et al. 2003). chauves-souris jusque dans ses parties
atteint sa limite Sud dans le
Nord de l’Afrique. Leur étu- les plus profondes. Hôtes emblémati-
de, lors de l’expédition Win- Le réseau de Win-Timdouine a ques des grottes, les chauves-souris
Timdouine 2008, présente attiré de nombreux spéléologues, fait sont les seuls mammifères qui fréquen-
donc un intérêt majeur dans
la compréhension de leur l’objet de documentaires diffusés sur tent les parties les plus éloignées des
histoire évolutive globale. la RTM (la première chaîne nationale réseaux souterrains. Par leurs cadavres
Par ailleurs, l’endémisme marocaine), d’un projet d’aménage- et leurs déjections laissés dans les ca-
marqué de ces animaux doit
succiter des actions de con- ment pour le tourisme et est proposé vités, ils sont des acteurs importants du
servation afin de protéger pour intégrer le Patrimoine Scientifi- fonctionnement écologique des éco-
ces espèces particulièrement que et Naturel Mondial de l’UNESCO. systèmes souterrains (Prié et al. sous
vulnérables.
Ici, Bythinella sp. du gouffre Pourtant, cette célèbre cavité est en- presse).
de Padirac (France). core loin d’avoir livré tous ses secrets
tant sur sa faune, sur l’étendue de son Win-Timdouine offre donc un large
réseau que sur son fonctionnement hy- spectre de découvertes spéléologiques
drogéologique. et scientifiques dans un compartiment
encore très mal connu de notre planète,
Les précédentes explorations bios- le monde souterrain et sa biodiversité.
péléologiques menées par M. Messouli
(Université Cadi Ayad de Marrakech),
membre de Win-Timdouine 2008, in- III. Les objectifs de Win-Ti-
diquent que ce réseau renferme une mdouine 2008
Les chauves-souris sont
faune diversifiée dont la majorité des
les hôtes emblématiques des espèces n’a pas encore été décrite. Les
L
grottes mais elles jouent aus- grands groupes taxonomiques y sont es objectifs de l’expédition se dé-
si un rôle essentiel dans les présents avec des coléoptères troglo-
écosystèmes souterrains en y clinent autour de deux grandes thé-
apportant la matière organi- bies (c.-à-d. inféodés strictement aux matiques : (1) estimation de la structu-
que (guano et cadavres) qui milieux terrestres souterrains) appar- re et de la magnitude de la biodiversité
en général fait défaut à ces tenant aux genres Domene (Staphyli-
réseaux trophiques. des écosystèmes souterrains ; (2) con-
L’inventaire des espèces de nidae) et Sphodrides (Carabidae) ainsi naissance et exploration des réseaux
chauves-souris et l’étude de qu’un amphipode stygobie (c.-à.-d. souterrains. En marge de ces objectifs
leur comportement dans le inféodés strictement aux eaux souter-
réseau profond de Win-Ti- scientifiques et spéléologiques, Win-
mdouine est inscrit au pro- raines) de la famille des Metacrango- Timdouine 2008 souhaite développer
gramme des scientifiques. nyctidae. D’autres animaux, unique- des actions concrètes à destination des
ment connus de quelques spécimens, y populations locales, pour la gestion et
Ci-contre le plateau de
Tasroukht qui culmine à 1789
m. L’émergence de Win-Ti-
mdouine est ici visible lors
de la crue exceptionnelle de
1985. L’entrée du réseau est
située à environ 1400 m d’al-
titude, au dessus du village
de Tizgui N’chorfa où sera
installé le camp de base pour
l’expédition de 2008.
6 - Win-Timdouine 2008
7. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
Pour les biospéléologues,
Win-Timdouine représente
une véritable terra incogni-
ta. Dans ce milieu difficile
d’accès, il faudra adapter et
multiplier les méthodes de
travail pour réaliser l’étude
de la faune souterraine.
L’ambition de Win-Tidoui-
nee 2008 est de dresser l’in-
ventaire de l’ensemble de la
faune souterraine et de cons-
tituer ainsi un arrêt sur image
de la biodiversité hypogée
d’une grande zone karstique
du Maroc.
la valorisation de leur patrimoine bio- 10 août 2008, dont dix jours consécu-
logique lié aux eaux souterraines. tifs passés sous terre. L’expédition im-
pliquera une quinzaine de participants,
1. Déroulement de l’expédition spéléologues avertis dont certains con-
naissent le réseau de Win-Timdouine et
scientifiques appartenant à de grandes
Pour explorer une telle cavité, il institutions de recherche marocaine et
sera nécessaire d’établir un bivouac française.
souterrain au cœur même du réseau
afin de mener au quotidien les travaux
d’exploration et de recherche scientifi- 2. Programme scientifique
que dans ses parties les plus éloignées.
Un séjour de 10 jours, sans retour à la Le programme scientifique se dé-
surface, semble un bon compromis en- veloppe autour de deux modules, le
tre le volume de matériel à transporter module «Biodiversité souterraine»
et les objectifs fixés par cette expédi- dont l’objectif est l’inventaire et la
tion. connaissance de la faune souterraine
et le module «Chauves souris et refu-
Outre la cavité de Win-Timdouine, ges en milieu profond» dont l’objectif
des explorations et prélèvements bio- est l’inventaire des chauves-souris et
logiques seront réalisés dans plusieurs l’étude de leurs comportements dans
autres cavités présentes dans cette zone les réseaux profonds.
karstique (Tagadert, Dou Ossolil, Tal-
mat, Imi Ougoug, Arbalou, Lakhssass, Le module «Biodiversité souter-
La Vache). Les données ainsi acquises raine» mettra en œuvre les moyens
permettront d’établir des éléments de techniques de prélèvements (piégea-
comparaison avec les résultats obtenus ges, récoltes de sédiments, etc.) et de
à Win-Timdouine. Ils permettront aus- retour au laboratoire, les moyens d’in-
si de dresser un inventaire plus précis vestigations scientifiques (biologie
de la biodiversité souterraine de cette moléculaire, microscopie électronique
région du Maroc. par ex.) pour inventorier et décrire la
biodiversité dans les sites prospectés.
Au total, la durée de l’expédition Il sera possible d’évaluer la magnitude Haut-Atlas aucontreforts du
Premiers
Nord de Mar-
s’étendra sur un mois, du 10 juillet au (nombre d’espèces) et la structure (en- rakech.
Win-Timdouine 2008 - 7
8. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
démisme, micro-répartition, densité d’inventaire, de compréhension des
des populations, composition faunisti- patrons de distribution, de délimitation
que) de la biodiversité rencontrée, de d’espèces, et par conséquent, dans les
reconstituer l’histoire évolutive de cer- enjeux de conservation.
tains de ses composants mais aussi de
déterminer les enjeux de conservation 3. Programme spéléologique
liés à chacun de ces organismes.
L’objectif des spéléologues est
Le module «Chauves souris et double, tout d’abord en encadrant
refuges en milieu profond» propose l’équipe scientifique dans les réseaux
d’explorer la faune en chauves-souris mais aussi en menant des travaux
de Win-Timdouine et plus largement d’explorations et de topographie des
dans cette région du Haut-Atlas avec cavités visitées. A Win-Timdouine, la
trois objectifs [pour de plus amples dé- zone de la Grande Salle, un des termi-
tails, consulter le dossier Agadir 2008] naux actuels du réseau situé à environ
: (1) Produire un inventaire des espèces 9 km de l’entrée, semble prometteuse
Un séjour de 10 jours dans présentes en optimisant les méthodes et d’après les précédentes explorations
le réseau profond de Win-Ti- de recherche (détecteurs d’ultrasons, pourrait se poursuivre bien au-delà.
mdouine impose une logis- captures au filet japonais, prospections
tique lourde et des moyens
adaptés non seulement pour spéléologiques), (2) établir une ban-
mener les tâches de recher- que de sons sur les espèces marocaines L’équipe de spéléologie se fixe
che mais aussi pour y vivre méconnues et (3) collecter des tissus, donc comme objectifs d’exploration :
au quotidien. La plupart des
spéléologues de l’expédition sans perte pour la biodiversité, en vue (1) de photographier et de topogra-
a cette expérience très spéci- d’analyses génétiques. phier toutes les zones découvertes et
fique des séjours prolongés (2) de tenter de mettre en évidence les
en milieu souterrain.
connections hydrogéologiques entre
En effet, la faune mammalogique Win-Timdouine et les réseaux voisins.
du Maroc est relativement bien connue
(voir par exemple Cuzin 1996, Dobson
2003). Toutefois, les chiroptères res-
tent, comme bien souvent, les parents IV. Restitution des résultats
pauvres des atlas de répartition. Depuis
les travaux de Panouse (1951, 1954,
1956-1959) seuls les travaux de Benda
et al. (2004) synthétisent les connais- L a diffusion des connaissances et
la restitution des résultats suivront
deux stratégies. La première est de
sances actuelles sur les chiroptères du
Maroc. Pourtant, les chiroptères repré- diffuser auprès d’un large public les
sentent environ le tiers des espèces de enjeux et les résultats d’une telle expé-
mammifères du Maroc et les enjeux dition, et ce, par le site internet de Win-
de conservation pour ces espèces, sen- Timdouine 2008 (http://wittamdoun.
sibles au développement des activités free.fr), par des articles dans la presse
humaines, sont importants. nationale spécialisée ou généraliste et
par des cycles de conférences. La se-
Un aspect du projet Win- conde suit la logique de la communi-
Timdouine 2008 est de Les nouvelles techniques d’inves- cation scientifique, en publiant les ré-
sensibiliser les populations tigation, comme les prospections spé-
locales sur les ressources sultats de l’expédition dans des revues
en eau tant de surface que léologiques, l’utilisation de détecteur scientifiques internationales.
souterraine. Protéger ces mi- d’ultrasons ou les approches molé-
lieux fragiles s’inscrit dans culaires, ont été peu utilisées à notre
un cadre de développement Enfin, Win-Timdouine 2008 pro-
durable du patrimoine natu- connaissance au Maroc. Elles sont
rel de notre planète. néanmoins prometteuses en termes posera aux populations locales une
8 - Win-Timdouine 2008
9. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
Une telle expédition ras-
semble des partenaires d’ho-
rizons différents, des spécia-
listes de la biodiversité et de
l’exploration des réseaux
souterrains. Données, résul-
tats et expérience acquise ne
manqueront pas d’être multi-
ples et devront être diffusés
au plus grand nombre par le
biais de publications et de
conférences.
C’est aussi l’occasion pour
des étudiants de niveau mas-
ter de l’université de Caddi
Ayad de Marrakech de mener
leur propre recherche à partir
du matériel collecté pen-
dant cette expédition. Pour
ces jeunes étudiants, se sera
l’opportunité de collaborer à
un grand projet d’envergure
internationale.
diffusion des connaissances autour du 18 000 euros. Les financements sont
patrimoine naturel souterrain et des recherchés auprès des grandes institu-
ressources en eau. En effet, dans les tions publiques, fondations et entrepri-
zones arides, comme celle de Win-Ti- ses françaises et étrangères en insistant
mdouine, les réserves en eau de sur- sur trois idées :
face sont réduites en raison de la rareté
et l’irrégularité des précipitations. Les (1) Engagement sur le thème de la bio-
eaux souterraines sont par conséquent diversité à travers une opération qui
une ressource vitale. Cependant, les s’inscrit dans les enjeux actuels sur la
écosystèmes souterrains sont parfois connaissance du patrimoine biologi-
soumis à des menaces anthropiques que mondial.
qui menacent l’équilibre de ces mi- (2) Soutien à un projet de coopération
lieux particulièrement sensibles aux franco-marocaine.
perturbations extérieures (par exemple,
la modification du régime hydrologi- (3) Investissement dans une action con-
crète de développement durable cen- Le site internet de l’expé-
que par pompage, les rejets industriels, dition (http://wittamdoun.
urbains ou agricoles). Un des objectif trée autour de la gestion des ressources free.fr) permet d’ores et déjà
pour l’équipe de Win-Timdouine 2008 en eaux et du patrimoine biologique. de communiquer toutes les
est donc de sensibiliser les popula- informations sur ce projet.
L’ensemble des partenaires finan- C’est aussi une interface de
tions locales sur ces enjeux globaux travail pour l’ensemble de
de la pollution des eaux souterraines, ciers sera associé à toutes les actions l’équipe.
en leur adressant les informations sur
les mesures de protection des sources
d’approvisionnement en eau à partir
des milieux karstiques. Avec les col-
lectivités locales, c’est une meilleure
gestion de ces écosystèmes souterrains
que nous proposons afin de conserver
la biodiversité de ce patrimoine natio-
nal.
V. Budget prévisionnel
L e budget de fonctionnement de
Win-Timdouine 2008 est estimé à
Win-Timdouine 2008 - 9
10. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
de communication de l’expédition. Bichain, J.M., Boudsocq, C. et Prie, V.
2004. Les Mollusques souterrains du
réseau karstique de Padirac (Lot, Fran-
ce) et micro répartition de Bythinella
VI. Participants et partenai- padiraci Locard, 1903 (Mollusca, Cae-
res nogastropoda, Rissooidea). Karstolo-
gia, 43 : 9-18.
Bichain, J.M. (coord.) 2005. Expédition
Jean-Michel Bichain
Muséum de Paris, responsa- 1. Organigramme Lesur, avril 2005 : Mission Spéléolo-
ble français du projet. gique et Biospéologique dans le réseau
Karstique de Padirac (France, Lot).
1.1 Comité directeur Rapport d’expédition CDS46/MNHN,
octobre 2005 : 87 pages.
Jean-Michel Bichain Bichain, J.M., Boisselier, M.C., Samadi,
S., Bouchet, P. Cryptic subterranean
species in the genus Bythinella (Gas-
Chercheur attaché au Muséum na- tropoda, Caenogastropoda, Amnicoli-
tional d’Histoire naturelle de Paris et dae). Abstracts of the 18th Internatio-
enseignant certifié de Biologie-Eco- nal Symposium of Biospeleology, Cluj
logie, J.M. Bichain est spécialiste des (Roumania) 10-17 July 2006.
mollusques et a orienté ses recherches
particulièrement sur les micro-mollus- Mohamed Ghamizi
ques souterrains. Il participe en 2003
à une première expédition à Padirac, Professeur de l’Enseignement Su-
Mohamed Ghamizi l’une des plus grandes cavités d’Eu-
Muséum de Marrakech, res- périeur à l’Université Cadi Ayad, Fa-
ponsable marocain du pro- rope, et avec le Muséum de Paris à la culté des Sciences Semlalia de Mar-
jet. mission internationale Sulawesi 2007. rakech, département de Biologie et
Il est par ailleurs l’organisateur, avec responsable de l’équipe de recherche
J.F. Fabriol, de l’expédition biospéolo- «Biodiversité Aquatique et Parasito-
gique Lesur en 2005 à Padirac, membre logie» du Laboratoire d’Hydrobiolo-
du groupe d’experts de l’UICN, fonda- gie, Ecotoxicologie et Assainissement.
teur et coordinateur national du Grou- Spécialiste des mollusques des eaux
pe d’Etude de Biospéologie (GEB) de continentales. Il est aussi président du
la FFS, membre de la Société Interna- conseil scientifique du Muséum d’His-
tionale de Biospéologie et éditeur de la toire Naturelle de Marrakech, mem-
revue électronique MalaCo. bre du groupe d’experts de l’UICN
pour les listes rouges des mollusques
Eléments de bibliographie d’eau douce pour l’Afrique du Nord et
pour la région méditerranéenne, coor-
Bichain J.M. 2007. La systématique des dinateur du projet multidisciplinaire
bythinelles revisitée : apport des outils
moléculaires et morphométriques à la sur la conservation, la préservation et
délimitation des espèces du genre By- la valorisation des zones humides du
thinella Moquin-Tandon, 1856 (Mol- Haut-Atlas soutenu par le Fonds pour
lusca, Caenogastropoda, Amnicolidae). l’Environnement Mondial et la Coo-
Thèse de Doctorat, MNHN, 257 pp. pération Technique Allemande GTZ.
Bichain, J.M., Gaubert, P., Samadi, S., Parmi ses nombreuses responsabilités
Boisselier-Dubayle, (sous presse). d’enseignement et de recherche, il di-
Phylogenetic species delimitation in rige aussi la publication du Muséum de
the confused springsnail genus Bythi-
nella (Gastropoda: Risooidea: Amnico- Marrakech : Naturalia Maroccana.
lidae): A gleam in the dark. Molecular
Phylogenetics and Evolution. Eléments de bibliographie
Bichain, J.M., Samadi, S., Boisselier-Du-
bayle, M.C., Bouchet, P. (2007). Deli- Abdaoui M., et Ghamizi M., 2005. Im-
miting species in the genus Bythinella pact des activités anthropiques sur les
(Mollusca: Caenogastropoda: Rissooi- macroinvertébrés d’un cours d’eau du
dea): a first attempt using molecular parc National du Toubkal (Haut-Atlas,
and morphometrics tools. Malacologia Maroc). Colloque International WAT-
MED 2 (Water Ressources in Medi-
Prié V., Kirsch R. Bichain JM. (sous pres- terranean Basin), Marrakech, 14 – 17
se) Richesse spécifique et gîtes pro- novembre 2005
fonds des chauves-souris (Mammalia,
Chiroptera) dans le Gouffre de Padirac Abdaoui A., Ghamizi M.& Badri A. 2004.
(Lot, France). Le Rhinolophe. Influence des activités anthropiques et
des variations du débit sur la densité et
10 - Win-Timdouine 2008
11. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
la structure des macroinvertébrés d’un Jean-François Fabriol
cours d’au du Haut-Atlas (Marrakech.
Colloque International sur la gestion et
la préservation des ressources en eau, Professeur de mathématiques au
Méknès, 24 & 25 septembre 2004 Lycée Champollion de Figeac, mem-
Ghamizi M., Bodon M. et Giusti F., 2002. bre de l’Association Spéléologique de
Les mollusques des eaux souterraines Figeac (ASF) et actuel président du
du Maroc: radiation et diversité. Collo- Comité Départemental de Spéléolo-
que international, Toulouse, Juin 2002 gie du Lot (CDS 46). Il participe à des
Ghamizi M., Bodon M., Boulal M. & Giusti expéditions dans les Picos de Europa
F. 1999. Atebbania bernasconii, a new (Espagne) depuis 35 ans et souvent
genus and species from subterranean Robert Ascargorta
comme responsable. Il pratique la spé- FFS, co-responsable de la
waters of the Tiznit plain, Southern léologie en France (dont le réseau de partie spéléologqiue du pro-
Morocco (Gastropoda: Hydrobiidae). jet.
Journal of Molluscan Studies, 65 : 89 Padirac), en Espagne, au Mexique, en
– 98. Suisse, à Cuba et au Maroc.
Bodon M., Ghamizi M. & Giusti F. 1999.
The Moroccan stygobiont genus Hei- 1.2 Les équipes biospéologie et spé-
deella (Gastropoda : Hydrobiidae). léologie
Basteria, 63 : 89 - 105.
El Ouali E., Ghamizi M., Mouahid A. &
Moné H. 1999. Croissance et reproduc- 1.21 Module biodiversité
tion de Bulinus truncatus (Gastropoda
: Planorbidae) en compétition intras- Dr Jean-Michel Bichain, Muséum
pécifique et interspécifique avec Mela- national d’Histoire Naturelle (France),
nopsis praemorsa (Gastropoda : Mela- Mollusques
nopsidae). Annales de Limnologie, 35
(1) : 41 – 47. Prof Mohamed Ghamizi, Muséum
Ghamizi M. 1998. Les Mollusques des
d’Histoire Naturelle de Marrakech
eaux continentales du Maroc : Sys- (Maroc), Mollusques
tématique et Bioécologie. Thèse de Prof Mohamed Messouli, Muséum
Doctorat es Sciences, Université Cadi
Ayad, Marrakech : 560 p. d’Histoire naturelle de Marrakech
(Maroc), Crustacés
Ghamizi M., Vala J.C. & Bouka H. 1997. Jean-François Fabriol
Le genre Pseudamnicola au Maroc avec Dr Michel Perreau, Université Paris FFS, co-responsable de la
description de Pseudamnicola pallaryi VII (France), Coléoptères partie spéléologqiue du pro-
n.sp. (Gastropoda: Hydrobiidae). Ha- jet.
liotis, 26: 33 - 49. Dr Arnaud Faille, Muséum national
d’Histoire Naturelle (France), Arthro-
podes
Robert Ascargorta
1.22 Module Chauves-souris
Robert Ascargorta pratique la spé-
léologie depuis 40 ans, avec toujours Benjamin Allegrini, Biotope (Fran-
autant de curiosité, dont plus de 30 ce)
ans de connaissance de la rivière sou- Thierry Disca, Biotope (France)
terraine de Padirac. Il participe à des
expéditions en rivières (Padirac), mon- Alexandre Haquart, Biotope (Fran-
tagne (Picos de Europa, Espagne) et ce)
aussi pratique de cette «petite spéléo- Laurent Philippe, Biotope (France)
logie» qui consiste à prospecter dans
des zones plus ou moins bien connues Vincent Prié, Biotope (France)
qui peuvent néanmoins déboucher Vincent Rufray, Biotope (France)
quelquefois sur de nouveaux réseaux.
Les longs séjours sous terre font partie Julien Tranchard, Biotope (France)
des dernières aventures modernes, et Prof Mohamed Znari, Muséum
Robert se réjouit de ce qui nous attend d’Histoire naturelle de Marrakech
sans doute dans le Win-Timdouine ! (Maroc)
Pour finir, Robert est un photographe
émérite qui ramène d’excellentes pho- 1.23 Equipe de spéléologie
tographies spéléologiques !
Robert Ascargorta, Société de Spé-
léologie Ariège Pays d’Olmes (France,
Ariège)
Win-Timdouine 2008 - 11
12. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
Prof. Lahoucine Bouchaou, Univer- nelles dans la conduite d’expéditions
sité d’Agadir (Maroc) dans les milieux souterrains. Certaines
ont des portées internationales comme
Christian Boudsocq, Nyctalope Am-
Ultima Patagonia 2006 et sa reconduite
bidextre (France, Lot)
en 2008 (http://www.centre-terre.fr/).
Jacques Chabert, Spéléo Club de Pa-
ris (France, Paris)
Autres partenaires
Laurent Delfour, FFS (Maroc, Tan-
ger) UNESCO - Actuellement notre équipe
est en liaison avec la délégation perma-
Jean-François Fabriol, AS de Figeac nente du Royaume du Maroc auprès de
(France, Lot) l’UNESCO.
Lahoucine Faouzi, Association Spor- Biotope - La société Biotope prend en
tive de Spéléologie (Maroc, Agadir) charge le volet Chiroptères de l’expé-
Aziz Ighouss, Association Sportive de dition.
Spéléologie (Maroc, Agadir) Spéléo 2008 - le premier colloque in-
Jean Isbecque, Club Alpin Français ternational de spéléologie, du 23 au 26
de Casablanca (Maroc, Casablanca) avril 2008 (Agadir, Maroc) sous le thè-
me «Le monde souterrain : Patrimoine
M’Barek Largo, Association Sportive et vecteur du développement durable».
de Spéléologie (Maroc, Agadir) Nous y présenterons l’expédition Win-
Timdouine 2008. Un appel sera lancé,
2. Partenaires de l’expédition pendant ce colloque, aux autorités lo-
cales et nationales concernées afin de
Le Muséum national d’Histoire na- parrainer le projet d’Intégration du
turelle est la seule institution française site de Win-Timdouine au Patrimoine
qui cumule plus de deux siècles de Scientifique et Naturel Mondial de
traditions d’explorations naturalistes. l’UNESCO. Ce colloque est organisé
La dernière en date est la plus grande par l’Université IBN ZOHR (UIZ)
expédition sur la biodiversité jamais Agadir et la Faculté des Sciences
réalisée, SANTO 2006 (http://www. d’Agadir.
santo2006.org), dont les retombées Association Sportive et de Spéléolo-
médiatiques et scientifiques ont été lar- gie d’Agadir - Le club ASS a été créé
gement diffusées au niveau national et en 1996, à pour ambition la promotion
international. de la spéléologie et son enseignement,
l’étude et la protection du milieu sou-
Le Muséum d’Histoire naturelle de terrain, l’animation des activités spor-
Marrakech est une institution scienti- tives, culturelles, scientifiques et sur-
fique fondée en 2001 par une équipe tout la vulgarisation de la connaissance
coordonnée par M. Ghamizi. L’une du monde souterrain. Les activités de
de ses missions, outre la formation l’ASS vont de la recherche des profon-
universitaire et la diffusion des con- deurs et de l’étude des cavités souter-
naissances vers le grand public, est la raines à la réalisation des films docu-
découverte et la préservation de la bio- mentaires. Elle est formée de membres
diversité marocaine. géologues, hydrogéologues, paléon-
tologues et spéléologues. Rassemble
tous ceux qui passionnent le monde
La Fédération Française de Spéléo- souterrain sous tous ses aspects.
logie, avec ses 7 500 licenciés, présente
un réseau de compétences exception- Société des Amis du Muséum de Paris
12 - Win-Timdouine 2008
13. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
(SAMNHNP) r.ascargorta@wanadoo.fr
Tél: 33 (0)5 61 839 389
Association des Amis du Muséum
Tél: 33 (0)6 14 358 935
d’Histoire Naturelle de Marrakech
(AAMHNM)
Jean-François Fabriol
Groupe d’Étude de Biospéologie
(GEB) de la commission scientifique 46100 Faycelles - France
de la FFS.
Club spéléo : Association Spéléologique
Spéléo-Club de Paris (France, CDS75) de Figeac.
Association Spéléologique de Figeac Licence FFS : F460040022005
(France, CDS46)
jf.fabriol@wanadoo.fr
Société Spéléologique Ariège Pays
Tél: 05 65 34 53 70
d’Olmes (France, CDS09)
Club les Nyctalopes Ambidextres 4. Liste des membres de l’expédi-
(France, CDS46) tion
Club Alpin Français de Casablanca Benjamin Allegrini
(Maroc, Casablanca). www.caf-maroc. benjallegrini@wanadoo.fr
com Robert Ascargorta
Club Alpin Français d’Ile-de-France r.ascargorta@wanadoo.fr
(France, Paris). www.scp.new.fr Jean-Michel Bichain
jean-michel.bichain@educagri.fr
3. Coordonnées des membres du co-
mité directeur Lahoucine Bouchaou
lbouchaou@yahoo.fr
Christian Boudsocq
Jean-Michel Bichain
plein-vide@cegetel.net
Muséum National d’Histoire Naturelle de
Jacques Chabert
Paris
jacques.chabert@noos.fr
Département Systématique et Evolution
USM602, Unité Taxonomie et collections Laurent Delfour
Case Postale 051 ldelfour@yahoo.fr
55, rue Buffon
Thierry Disca
75 005 Paris - France
tdisca@biotope.fr
jean-michel.bichain@educagri.fr Jean-François Fabriol
Tél: 01.40.79.31.02 jf.fabriol@wanadoo.fr
Tél: 06.42.56.66.24 Arnaud Faille
faille@mnhn.fr
Mohamed Ghamizi
Lahoucine Faouzi
Université Cadi Ayad faouzivision@menara.ma
Faculté des Sciences Semlalia
Mohamed Ghamizi
Département de Biologie
ghamizi@ucam.ac.ma
BP 2390 – 40 000 Marrakech - Maroc
Alexandre Haquart
ghamizi@ucam.ac.ma ahaquart@biotope.fr
Tél: 04.30.79.14 Aziz Ighouss
Fax: 212-4-43.74.12
Jean Isbecque
isbecquej@hotmail.com
Robert Ascargorta
M’Barek Largo
4, place du Céciré
31130 Flourens - France Mohamed Messouli
messouli@ucam.ac.ma
Club spéléo : SSAPO (Société Spéléologie Michel Perreau
Ariège Pays d’Olmes) (CDS 09) michel.perreau@univ-paris-diderot.fr
Licence FFS : F09-003-087
Laurent Philippe
Win-Timdouine 2008 - 13
14. Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)
lphilippe@biotope.fr des Chauves-souris du Maroc: Pipis-
trellus savii et Barbastella barbastellus.
Vincent Prié Bull. Soc. Sc. nat. Maroc 35(3): 259-
vprie@biotope.fr 263.
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vrufray@biotope.fr Maroc. Trav. Inst. sci. chérifien, sér.
Zool. 5: 1-206.
Julien Tranchard Panouse, J. B. 1958. Présence au Maroc de
jtranchard@biotope.fr Nycteris thebaica (Chiroptera). B. Ma-
roc 38(2): 91-98.
Mohamed Znari
znari@ucam.ac.ma Panouse, J. B. 1959. Une nouvelle localité
marocaine pour Nycteris thebaica. C.
R. S.S.N.P. Maroc 25: 82.
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