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1
Système d’Information
Géographique
Cours
Tébourbi Riadh
SUP’COM
http://www.supcom.mincom.tn/~tebourbi/cours/sig/csig.htm
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
2
SIG (GIS) définition (1)
Ensemble de principes, de méthodes, d'instruments et
de données à référence spatiale utilisés pour saisir,
conserver, transformer, analyser, modéliser, simuler et
cartographier les phénomènes et les processus
distribués dans l'espace géographique.
Les données sont analysées afin de produire l'information
nécessaire pour aider les décideurs (utilisateur)
(Thériault, 1992)
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
3
SIG (GIS) définition(2)
Un Système d’informations géographiques (SIG) est un
système informatique permettant, à partir de diverses
sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et
de combiner, d’élaborer et de présenter des informations
localisées géographiquement contribuant notamment à la
gestion de l’espace
(SFPT 1989)
Un SIG apporte des réponses
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
4
Un SIG est là pour répondre à des problématiques bien spécifiques à celui qui l’utilise. Voici
quelques exemples de questions auxquelles un SIG peut répondre :
• Quel est l'état des routes sur une commune?
• Qu'est-ce qui a changé depuis 1952?
• Quelles sont les parcelles concernées par une inondation éventuelle?
• Quelles sont les zones sensibles en cas d'avalanches ou de glissement de
terrain?
• Quel est le chemin le plus rapide pour aller de la caserne des pompiers à
l'incendie?
• Que se passe-t-il si une substance toxique se déverse à tel endroit?
• Où implanter des postes de surveillance d'incendie de forêt?
• Trouver les zones favorables à la culture du riz?
• Comment évolue la déforestation en Amazonie?
•Où implanter les antennes pour une meilleure couverture dans le cas de la
téléphonie mobile?
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
5
Paradigme du SIG
Les SIG sont utilisés pour
réaliser des descriptions de la
réalité permettant d’obtenir
l’information nécessaire pour
répondre à une problématique.
Ces représentations cherchent
à reproduire le plus fidèlement
possible la réalité d’une
manière compréhensible par les
utilisateurs et utilisable
informatiquement dans le but
de répondre à des objectifs
donnés
SIG
Action
Réalité
Décision
Données
Description du
territoire et
analyse spatiale
Information
Observation et mesure
Communication
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
6
Domaines d’applications
 Gestion des installation et des réseaux (STEG,
SONEDE, etc…)
 Télécommunications: planification cellulaire, localiser
les abonnés dans le réseau fixe
 Etudes urbaines: localisation, planification des
transports, sélection de sites, sélection d’itinéraires,
etc.
 Affaires: études de marchés, analyse de la
concurrence et des tendances du marché
 Santé: épidémiologie, répartition des services de
santé, etc.
 Environnement: suivi des changements climatiques,
biologiques, morphologiques, etc.
 Ressources naturelles: modélisation conservation des
eaux, potentiel minier, etc.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
7
SIG
Quelques applications
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
8
Planification cellulaire
Simulation d’un modèle de propagation pour prédire la couverture
radioélectrique dans un environnement cellulaire
 Calcul de la puissance reçu en chaque point de l’espace
géographique en se basant sur un modèle de propagation.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
9
GEO-CODING
GEOCODAGE Recherche d’adresse
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
10
Calcul d’itinéraire
Trajet à distance minimale : distance = 67994 mètres Temps estimé = 67 minutes
Tunis -> Ariana -> Cébalet Ben Ammar -> Utique -> El Azib -> Menzel Jemil -> Zarzouna -> Bizerte
Trajet à minimum de temps : distance = 76161 mètres Temps estimé = 55 minutes
Tunis -> Ariana -> El Alia -> Zarzouna -> Bizerte
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
11
Calcul d’itinéraire(2)
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
12
Contrôle et gestion de flotte
 Connaître à tout moment la position d’un ou plusieurs véhicules et
l’historique de leur itinéraire.
Combinaison de la technologie GPS et des communications mobiles (GSM par
exemple).
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
13
Cartographie sur Internet (« WEB
mapping ») (1)
Evolutions Internet:
•Technologies
•Langages
•Débit
•Coûts
Besoin de mettre de
l’information géographique
en ligne
 Plusieurs technologies existent actuellement
permettant de publier des cartes géographiques sur
les WEB
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
14
WEB mapping (2)
Serveur IIS
Données
vecteur
Client WEB
Image
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
15
WEB mapping (3)
Serveur Apache
Données
vecteur
Client WEB
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
16
SIG Mobiles
Evolution des matériels mobiles (SmartPhones, PDA, tablettes PC, …)
utilisant différents moyens de télécommunications (WIFI, GPRS,..)
 Emergence de nouvelles applications permettant aux utilisateurs en
déplacement d’utiliser des données géographiques :
•Services Basés sur la Localisation (SBL ou LBS)
•Tracking,
•Navigation
•Collecte et numérisation des données géographiques
directement sur le terrain,
•Accès, par le biais de géoserveurs, à des données distantes
pour leur télégestion.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
17
Navigation
Définir une destination:
-Adresse (« 12 Rue Platon, Ariana »)
-POI particulier (« SUP’COM »)
-POI plus proche (« la banque la plus
proche »)
Conduite assistée vers destination:
-Calcul et Affichage en temps réel de la
carte et du trajet (itinéraire)
-Guidage vocale
 DEMO FLASH
LBS (1)
SIG
Internet Mobilité
et TIC
SIG
Web
SIG
Mobile
LBS
Internet
Mobile
Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur
la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur
mobile
Côté utilisateur
: Comment se
géolocaliser
Côté fournisseur
de service :
Comment
communiquer
LBS (2)
Location Based Services
Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur
la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur
mobile
SIGPositionnement
LBS (3)
Location Based Services
Fonction de
gestion de
positionnement
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
21
LBS (4)
Services
Services
d’information basé
sur le
positionnement
Recherche d’adresse
Recherche de points
d’intérêt (POI)
Réseaux sociaux
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
22
LBS (5)
Services
Services de gestion
de personnes et de
flottes de véhicules
Suivi des personnes et des
biens
Marketing mobile
Gestion d’interventions
Aide aux personnes et
services d’urgence
Web Services Cartographiques
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
23
Client mobile
Serveur
BD
cartographique
Service web
cartographique
1
2
3
1) Le client mobile envoie une requête au service web
2) Le service web traite la requête et génère à la
volée une carte raster géo-référencée à partir des
données cartographiques vecteur
3) Le service web envoie le résultat au client
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
24
SIG
Données géographiques
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
25
Information géographique
= Une représentation de la réalité localisée dans l’espace et le temps.
Chaque application nécessite des données géographiques spécifiques
SIG: Système d’information intégrant des données
géographiques
Données géographiques:
-Données sémantiques / Données géométriques
moyens d’acquisition
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
26
•La collecte de données sur le terrain (mesures d'arpentage, sondages, enquêtes, inventaires, ...)
•L'entrée manuelle de données thématiques et temporelles (tableurs et masques de saisie des bases
de données).
•La reconnaissance automatique de caractères et de symboles (OCR, reconnaissance vocale, ...)
•La numérisation manuelle de cartes vectorielles (numériseur)
•Le balayage optique d'images en mode matriciel (scanneurs vidéo et électromagnétiques)
•La conversion entre les modes matriciel et vectoriel (vectorisation et rasterisation automatique ou
supervisée)
•L'édition d'images matricielles (procédés photographiques, ...)
•L'édition de cartes vectorielles (structuration topologique, ...)
•La restructuration des données (changements de formats, ...)
•La stéréorestitution (photo-interprétation automatisée ou manuelle en trois dimensions)
•La vidéorestitution
•La télédétection (imagerie satellitaire)
•Le GPS
Type de données localisées
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
27
Monde réel
Mode vectoriel Mode matriciel
(RASTER)
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
28
Type de données localisées
Données VecteurDonnées Raster
Données Raster
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
29
Colonne 2
Pixel (maille, cellule)
Résolution spatiale
Position ligne/colonne
Valeur
Ligne 16
Divise le territoire avec une grille régulière de cellules (pixels) ordonnées pour former une
matrice. Cette dernière quadrille un espace continu où chaque pixel contient une seule valeur.
On doit donc produire une image par thème (couche), ce qui utilise beaucoup d'espace disque.
Les entités sont perçues de manière indirecte (par analyse).
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
30
Données Raster
 Données maillées
•Images aériennes
•Images satellitaires (IKONOS, SPOT, …)
•Cartes scannées
•MNT (MNE)
Division du territoire avec une grille régulière de cellules
(pixels) ordonnées pour former une matrice.
Exemples d’utilisation
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
31
l’occupation du sol
Image satellitaire
Exemples d’utilisation
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
32
•Digitalisation de données vecteur
Exemples d’utilisation
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
33
Calcul du Modèle numérique de terrain
MNT - MNS
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
34
DSM/
DEM
DTM
DSM
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
35
Données satellitales
Le vecteur (le satellite en temps que plate-forme au même titre que l'avion ou le ballon)
et le capteur (l'instrument d'acquisition des données).
 Ils conditionnent le format et le contenu des données
Vecteur
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
36
Données satellitales
La résolution spatiale est
fonction de la dimension du
plus petit élément qu'il est
possible de détecter
La résolution spectrale décrit la
capacité d'un capteur à utiliser de
petites fenêtres de longueurs d'onde.
Plus la résolution spectrale est fine,
plus les fenêtres des différents
canaux du capteur sont étroites.
La résolution
radiométrique d'un
système de télédétection
décrit sa capacité de
reconnaître de petites
différences dans l'énergie
électromagnétique
Capteur
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
37
Résolution spatiale
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
38
La structure d'une image satellitale
Lors de l’acquisition il y a double échantillonnage de l'information :
- spatial : la zone observée est découpée en surfaces élémentaires (pixels)
caractéristiques de la résolution spatiale du satellite,
- numérique : le signal analogique enregistré par les détecteurs est codé à l'aide
d'entiers compris entre 0 et 255.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
39
•Une image numérique est un tableau à deux dimensions. Ainsi, par exemple, une
image SPOT de dimension 60 km x 60 km avec une taille de pixel de 20m x 20m
correspond à un tableau de 3 000 lignes x 3 000 colonnes. Cette représentation des
données est plus connu sous le terme de format raster.
•Par exemple SPOT étant muni de trois canaux, une image multispectrale SPOT
comprend donc trois tableaux. Une image SPOT en mode multispectral est constituée
de 3 000 pixels x 3 000 pixels x 3 canaux soit un volume total de 27 Mo (Méga Octets).
•
•Une image de 20 x 20 km d’un satellite à très haute résolution (1 m) serait quant à
elle constituée de 20 000 x 20 000 pixels soit un volume total de 400 Mo.
• les images satellites représentent des volumes considérables de données, ce
phénomène se renforçant considérablement avec l’arrivée de satellites civils à très
haute résolution spatiale.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
40
SPOT
Satellite SPOT 1,2,3 SPOT 4 SPOT 5
Durée du cycle
orbital
26 jours 26 jours 26 jours
Résolution Mode
panchromatique
(noir et blanc)
10 m 10 m 2,5 ou 5 m
Résolution Mode
multispectral
(couleur)
20 m 20 m 10 m
Spot 4 XS, 20 m Spot 4 Panchro, 10 m
 Spot image
41
SPOT6
N&B : 1.5 m
Couleur : 1.5 m (produit
fusionné)
Multispectral (R, V, B, PIR) :
6 m
Bundle (images Pan et MS
séparées)
Bandes spectrales
P : 0,45 – 0,75 µm
B1 : 0,45 – 0,52 µm (Bleu)
B2 : 0,53 – 0,59 µm (Vert)
B3 : 0,62 – 0,69 µm (Rouge)
B4 : 0,76 – 0,89 µm (proche
Infra Rouge)
Emprise 60 km x 60 km
2 à 3 jours
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
42
IKONOS
 Spaceimaging
Heliosynchrone, Altitude 681 km,
Fauchée 11km * 11 km
Orbite tout les 98 minutes  14.7 orbites /
24 heures
répétitivité 3 jours
2 modes :
- Multispectral mode 4 bandes Bleu, Vert,
Rouge, Proche Infra Rouge, résolution
spatiale 4 m plus une bande Infra Rouge
Thermique à 60 m
PAN mode 1 bande (le visible et le proche
Infra Rouge) résolution spatiale 1 m
Scène enregistré de superficie de 121 Km2
KOMPSAT
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
43
Scene coverage: 15 x 15 km
Spatial resolution: 1 meter
Spectral mode: 4 bands in the visible
(red, green, blue) and near-infrared.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
44
Exemple 3: QUICKBIRD
 DigitalGlobe
Mode Bande spectrale Résolution
Panchromatique 0,450 - 0,900 µm 0,61 m x 0,61 m
Multispectrale
1 0,450 - 0,520 µm 2,44 x 2,44 m
2 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m
3 0,630 - 0,690 µm 2,44 x 2,44 m
4 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m
PAN 4-bandes
GeoEye-1
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
45
Imaging Mode Panchromatic Multispectral
Spatial
Resolution
.41 meter 1.65 meters
Spectral Range 450-900 nm
450-520 nm (blue)
520-600 nm (green)
625-695 nm (red)
760-900 nm (near IR)
Swath Width 15.2 km
Off-Nadir
Imaging
Up to 60 degrees
Dynamic Range 11 bit per pixel
Mission Life Expectation > 10 years
Revisit Time Less than 3 day
Orbital Altitude 681 km
Nodal Crossing 10:30 am
46
Pléiades
- 50 cm de résolution, couleur et ortho-rectifiés
- 20 km d’emprise au sol au nadir, jusqu’à 100 x 100
km en acquisition Mosaïque
Produits
N&B : 0.5 m
Couleur : 0.5 m (produit
fusionné)
Multispectral (R, V, B,
PIR) : 2 m
Bundle (images Pan et
MS séparées)
Bandes spectrales
P : 0,45 – 0,75 µm
B1 : 0,45 – 0,52 µm
(Bleu)
B2 : 0,53 – 0,59 µm
(Vert)
B3 : 0,62 – 0,69 µm
(Rouge)
B4 : 0,76 – 0,89 µm
(proche Infra Rouge)
Emprise 20 km x 20 km
Revisite
1jour
Flotte de satellites Astrium
Pléiades 1A
Pléiades 1B
SPOT 7
SPOT 6
TerraSAR-X
TanDEM-X
PAZ
 Images multi-sources et multi-
résolution de 25 m à 50 cm (satellites
optiques et radar, imagerie
aérienne):
 SPOT 1 à 4, SPOT 5 et 6, Pléiades 1A,
Pléiades 1B, TerraSAR-X, TanDEM-X,
DEIMOS…
 Large gamme de couvertures et
grande capacité de revisite:
 Fauchée de 15 km à 600 km;
 Chaque point de la Terre couvert au moins
une fois par jour.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
48
Les données Vecteur
Une représentation géométriques des objets de la réalité
 3 Modes de représentation des données spatialisées :
-les points (localisation ponctuelle d'un chef lieu, d'une source, etc...)
-les arcs -ou linéaires- (voie routière ou ferroviaire, cours d'eau, etc...)
-les surfaces -ou polygones- (parcelles, subdivisions administratives, etc...)
Utilisation du concept d’objets géométriques à dimensions variables (points,
lignes et polygones) pour représenter les entités (naturelles ou anthropiques)
distribuées sur le territoire.
Chaque entité est représentée par un objet localisé dans un système de
coordonnées. Cet objet est relié avec un tableau d'attributs qui contient les
valeurs thématiques décrivant l'entité représentée
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
49
Encodage des données en mode
Vectoriel
Point : Une paire de coordonnées (X,Y) servant à exprimer la
localisation dans un espace cartésien ou géographique.
Ligne : une suite continue de segments de droites permettant
de représenter les sinuosités naturelle de l’entité. Chaque
segment est limité par deux points et c'est la suite des
coordonnées des points intermédiaires qui permet de
représenter la ligne dans le système informatique.
Polygone : Peut être représenté comme étant une ligne
fermée.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
50
Organisation des données en mode
vectoriel
•En format vectoriel, les entités géographiques sont représentées par
des objets.
•La base de données est scindée en deux parties complémentaires: la
géobase qui conserve la description géométrique des objets et les
tableaux d'attributs qui composent la base de données thématiques.
• Le stockage des données vectoriels dépend du format utilisé (format
souvent lié au logiciel utilisé)
 exemple: points, lignes , polygones
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
51
Format , « spaghetti » et vectoriel
connecté
•Le format vectoriel simple (appelé spaghetti) est constitué de lignes
indépendantes qui se croisent sans produire de jonction.
•Le format vectoriel connecté est constitué de lignes qui sont scindées
avec des noeuds aux intersections. Chaque partie de ligne comprise
entre deux noeuds forme une chaîne.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
52
Connexité d’un réseau
Il est possible de transformer une géobase du mode spaghetti au
mode connecté avec des procédés de nettoyage qui établissent la
connexité
 Faire attention: Le réseau n’est pas forcément connecté:
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
53
Raster ou Vecteur ?
Le mode Raster:
 plus simple car les données sont stockées sous forme de matrices et sont de ce fait
faciles à manipuler par ordinateur. De même, les croisements de données sont faciles à
réaliser, puisque toutes les données sont ramenées à la même unité de base, la cellule
(ou pixel dans l’image).
Enfin, les données en mode Raster se prêtent très bien à certains types de traitements
numériques, classiques en traitement d’images : filtres, convolutions, classifications.
Inconvénients:
Importance de la capacité mémoire nécessaire à stoker les données : il y a en particulier
redondance lorsqu’un grand nombre de cellules contiguës sont porteuses de la même
information.
Nécessité d’avoir un Raster par couche d’information spatiale.
D’autre part, du fait que l’espace est maillé, les mesures de distances et de surfaces se
trouvent faussées. L’erreur dépendra de la résolution (dimension du pixel).
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
54
Raster ou Vecteur ? (2)
Le mode Vecteur:
répond au souci de représenter un objet réel de manière aussi exacte que possible.
L’espace des coordonnées est continu et non discrétisé, la localisation des objets, leurs
dimensions, les distances, sont calculées avec précision. Le volume de la base de
données est fonction de la complexité des arcs et des polygones, et de la densité des
points servant à représenter les arcs.
Inconvénients:
Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une topologie
parfaite : des erreurs (comme un polygone mal fermé), peuvent poser problème.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
55
SIG
Systèmes de coordonnées
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
56
Système de référence homogène
Les données géographiques (à référence spatiale) sont issus de
plusieurs sources (vecteur, raster, mesure terrain, etc..)
Il est nécessaire de travailler dans le même système de
coordonnées.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
57
Coordonnées géographiques
 Un point est repéré par sa Latitude et sa Longitude
On définit une ellipsoïde pour modéliser le globe terrestre (qui
approxime au mieux le volume terrestre)
Longitude: 10.183277 E
Latitude: 36.890959 N
Parc Technologique El Gazala
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
58
Projection
Distance(A,B) ?
Périmètre(« Tunisie ») ?
Surface(« Tunisie ») ?
…
Longueur d’une route
ou d’un fleuve ?
 Projection d’une « sphèroide » (la
terre) sur un plan (2D).
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
59
Systèmes de projection
Mathématiquement, la projection sera une fonction qui à un ellipsoïde (ou à un
morceau d’ellipsoïde) fera correspondre un plan de projection (ou une partie de
plan)
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
60
Systèmes de projection(2)
 La surface approximée n’est pas une surface développable : il est donc
impossible de la reporter sur le plan sans la déchirer ou l’altérer. On ne peut
donc pas conserver l’intégralité des propriétés géométriques (angles, distances
et surfaces) de la surface à représenter. La méthode de projection retenue
constituera donc un choix des caractéristiques à privilégier.
 La méthode de projection consiste à projeter l’ellipsoïde sur une
surface développable.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
61
Les surfaces développables
•Une projection est établie en effectuant le report des positions sur la Terre vers un
plan de projection localisé par rapport à la sphère terrestre.
•Les projections permettent de transformer les coordonnées sphériques (de latitude
et longitude) en coordonnées cartésiennes (x,y généralement en mètres), afin de
permettre leur représentation sur le plan cartographique.
•Cette transformation fait appel à la trigonométrie sphérique et produit des
déformations d’angle ou de superficie.
•Une projection peut être décrite par des paramètres de forme, de position, d'aspect,
de méthode, de référence, ...
•Les surfaces développables définissent les formes de projection de nature
géométrique.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
62
Propriétés des projections
On distingue deux grandes familles de projections :
-les projections conformes conservent sur le plan les angles observés sur la
surface terrestre. En font partie les projections les plus utilisées :
projections coniques conformes de Lambert, projections de Mercator,
projections stéréographiques.
- les projections équivalentes conservent les rapports de surface et
modifient les angles.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
63
Aspect de la projection
•L'aspect de la projection est déterminé par la position et l'orientation des
méridiens et des parallèles de référence utilisés pour définir le plan de projection.
•Une projection est dite en aspect équatorial lorsque le parallèle de référence du
cylindre ou le point central du plan azimutal est situé sur l'équateur terrestre.
•Une projection est dite en aspect transverse lorsque le cylindre touche la terre le
long d'un méridien.
•Une projection est en aspect oblique dans tous les autres cas.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
64
La position du plan de projection
•La position du plan de projection peut être tangente à la
surface lorsqu'il ne touche la surface qu'en un seul point ou le
long d'un seul axe.
•Elle est sécante lorsqu'une partie du plan est située sous la
surface.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
65
Les types de perspectives
•Les méthodes de la perspective géométrique avec un point de fuite sont
souvent utilisées pour effectuer des projections cartographiques.
•La perspective gnomonique place le point de vue au centre de la Terre.
•La perspective stéréographique place le point de vue à l'antipode du
centre de la carte.
•La perspective orthographique place le point de vue à l'infini.
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
66
La projection UTM
C'est une projection cylindrique transverse
Le globe est divisé en soixante zones nord et sud
Le méridien // est l’équateur (central parallel = 0°)
Chaque zone (fuseau) a son méridien central (central
meridian) et a une distance de 6 degré
Chacun de ces fuseaux a un système de coordonnées planes indépendant dont l'axe
de Y coïncide avec le méridien central et l'axe des X avec l'équateur
En Y, la valeur est 0 mètre (False northing) pour le nord et elle est de
10000000 pour le sud . En X on attribut la valeur de 500 000 mètres (False
easting)
C'est une projection qui est conforme. C'est à dire qu'elle représente
fidèlement les petites formes et qu'il y a une distorsion très
minimale
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
67
UTM zone 32 N et 28 N
9 °
X=500000, Y=0
Central méridian: 9°
Central //: 0°
False Easting: 500000
False northing: 0
0°
Central méridian: -15°
Central //: 0°
False Easting: 500000
False northing: 0
Sénégal
-15 °
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
68
Projection conique conforme de
Lambert
Projection standard pour représenter des cartes des régions dont l'étendue est-
ouest est importante comparée à leur étendue nord-sud
C'est une projection conique qui est basée sur deux parallèles de référence
qui changent avec la région cartographiée
Cette projection permet de conserver les formes. Il y a distorsion
minime près des parallèles de référence
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
69
Projection conique conforme de
Lambert
Nord Tunisie:
Central // (ref latitude): 40G (36°)
Standard //1: 40G (36°)
Central méridian: 11G (9.9°)
Standard // 2: 0°
False Easting: 500000
False northing: 300000
Sud Tunisie:
Central // (ref latitude): 37G (33.3°)
Standard //1: 37G (33.3°)
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
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Lambert Nord Tunisie
0°
36°
9.9°
X=500000, Y=300000
Les outils de traitement
Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013
71
Commerciaux
…. Tatukgis, GeoConcept, IDRISI, SuperGeo, etc.
Bentley Systems : Microstation
Pitney Bowes : MapInfo
ESRI: ArcView, ArcGis Descktop, Arcinfo
Hexagon - Intergraph: Geomedia
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72
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  • 2. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 2 SIG (GIS) définition (1) Ensemble de principes, de méthodes, d'instruments et de données à référence spatiale utilisés pour saisir, conserver, transformer, analyser, modéliser, simuler et cartographier les phénomènes et les processus distribués dans l'espace géographique. Les données sont analysées afin de produire l'information nécessaire pour aider les décideurs (utilisateur) (Thériault, 1992)
  • 3. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 3 SIG (GIS) définition(2) Un Système d’informations géographiques (SIG) est un système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d’analyser et de combiner, d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement contribuant notamment à la gestion de l’espace (SFPT 1989)
  • 4. Un SIG apporte des réponses Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 4 Un SIG est là pour répondre à des problématiques bien spécifiques à celui qui l’utilise. Voici quelques exemples de questions auxquelles un SIG peut répondre : • Quel est l'état des routes sur une commune? • Qu'est-ce qui a changé depuis 1952? • Quelles sont les parcelles concernées par une inondation éventuelle? • Quelles sont les zones sensibles en cas d'avalanches ou de glissement de terrain? • Quel est le chemin le plus rapide pour aller de la caserne des pompiers à l'incendie? • Que se passe-t-il si une substance toxique se déverse à tel endroit? • Où implanter des postes de surveillance d'incendie de forêt? • Trouver les zones favorables à la culture du riz? • Comment évolue la déforestation en Amazonie? •Où implanter les antennes pour une meilleure couverture dans le cas de la téléphonie mobile?
  • 5. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 5 Paradigme du SIG Les SIG sont utilisés pour réaliser des descriptions de la réalité permettant d’obtenir l’information nécessaire pour répondre à une problématique. Ces représentations cherchent à reproduire le plus fidèlement possible la réalité d’une manière compréhensible par les utilisateurs et utilisable informatiquement dans le but de répondre à des objectifs donnés SIG Action Réalité Décision Données Description du territoire et analyse spatiale Information Observation et mesure Communication
  • 6. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 6 Domaines d’applications  Gestion des installation et des réseaux (STEG, SONEDE, etc…)  Télécommunications: planification cellulaire, localiser les abonnés dans le réseau fixe  Etudes urbaines: localisation, planification des transports, sélection de sites, sélection d’itinéraires, etc.  Affaires: études de marchés, analyse de la concurrence et des tendances du marché  Santé: épidémiologie, répartition des services de santé, etc.  Environnement: suivi des changements climatiques, biologiques, morphologiques, etc.  Ressources naturelles: modélisation conservation des eaux, potentiel minier, etc.
  • 7. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 7 SIG Quelques applications
  • 8. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 8 Planification cellulaire Simulation d’un modèle de propagation pour prédire la couverture radioélectrique dans un environnement cellulaire  Calcul de la puissance reçu en chaque point de l’espace géographique en se basant sur un modèle de propagation.
  • 9. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 9 GEO-CODING GEOCODAGE Recherche d’adresse
  • 10. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 10 Calcul d’itinéraire Trajet à distance minimale : distance = 67994 mètres Temps estimé = 67 minutes Tunis -> Ariana -> Cébalet Ben Ammar -> Utique -> El Azib -> Menzel Jemil -> Zarzouna -> Bizerte Trajet à minimum de temps : distance = 76161 mètres Temps estimé = 55 minutes Tunis -> Ariana -> El Alia -> Zarzouna -> Bizerte
  • 11. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 11 Calcul d’itinéraire(2)
  • 12. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 12 Contrôle et gestion de flotte  Connaître à tout moment la position d’un ou plusieurs véhicules et l’historique de leur itinéraire. Combinaison de la technologie GPS et des communications mobiles (GSM par exemple).
  • 13. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 13 Cartographie sur Internet (« WEB mapping ») (1) Evolutions Internet: •Technologies •Langages •Débit •Coûts Besoin de mettre de l’information géographique en ligne  Plusieurs technologies existent actuellement permettant de publier des cartes géographiques sur les WEB
  • 14. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 14 WEB mapping (2) Serveur IIS Données vecteur Client WEB Image
  • 15. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 15 WEB mapping (3) Serveur Apache Données vecteur Client WEB
  • 16. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 16 SIG Mobiles Evolution des matériels mobiles (SmartPhones, PDA, tablettes PC, …) utilisant différents moyens de télécommunications (WIFI, GPRS,..)  Emergence de nouvelles applications permettant aux utilisateurs en déplacement d’utiliser des données géographiques : •Services Basés sur la Localisation (SBL ou LBS) •Tracking, •Navigation •Collecte et numérisation des données géographiques directement sur le terrain, •Accès, par le biais de géoserveurs, à des données distantes pour leur télégestion.
  • 17. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 17 Navigation Définir une destination: -Adresse (« 12 Rue Platon, Ariana ») -POI particulier (« SUP’COM ») -POI plus proche (« la banque la plus proche ») Conduite assistée vers destination: -Calcul et Affichage en temps réel de la carte et du trajet (itinéraire) -Guidage vocale  DEMO FLASH
  • 18. LBS (1) SIG Internet Mobilité et TIC SIG Web SIG Mobile LBS Internet Mobile
  • 19. Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur mobile Côté utilisateur : Comment se géolocaliser Côté fournisseur de service : Comment communiquer LBS (2) Location Based Services
  • 20. Des services qui fournissent des informations en s’appuyant sur la localisation, dans l’espace et dans le temps, d’un utilisateur mobile SIGPositionnement LBS (3) Location Based Services Fonction de gestion de positionnement
  • 21. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 21 LBS (4) Services Services d’information basé sur le positionnement Recherche d’adresse Recherche de points d’intérêt (POI) Réseaux sociaux
  • 22. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 22 LBS (5) Services Services de gestion de personnes et de flottes de véhicules Suivi des personnes et des biens Marketing mobile Gestion d’interventions Aide aux personnes et services d’urgence
  • 23. Web Services Cartographiques Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 23 Client mobile Serveur BD cartographique Service web cartographique 1 2 3 1) Le client mobile envoie une requête au service web 2) Le service web traite la requête et génère à la volée une carte raster géo-référencée à partir des données cartographiques vecteur 3) Le service web envoie le résultat au client
  • 24. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 24 SIG Données géographiques
  • 25. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 25 Information géographique = Une représentation de la réalité localisée dans l’espace et le temps. Chaque application nécessite des données géographiques spécifiques SIG: Système d’information intégrant des données géographiques Données géographiques: -Données sémantiques / Données géométriques
  • 26. moyens d’acquisition Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 26 •La collecte de données sur le terrain (mesures d'arpentage, sondages, enquêtes, inventaires, ...) •L'entrée manuelle de données thématiques et temporelles (tableurs et masques de saisie des bases de données). •La reconnaissance automatique de caractères et de symboles (OCR, reconnaissance vocale, ...) •La numérisation manuelle de cartes vectorielles (numériseur) •Le balayage optique d'images en mode matriciel (scanneurs vidéo et électromagnétiques) •La conversion entre les modes matriciel et vectoriel (vectorisation et rasterisation automatique ou supervisée) •L'édition d'images matricielles (procédés photographiques, ...) •L'édition de cartes vectorielles (structuration topologique, ...) •La restructuration des données (changements de formats, ...) •La stéréorestitution (photo-interprétation automatisée ou manuelle en trois dimensions) •La vidéorestitution •La télédétection (imagerie satellitaire) •Le GPS
  • 27. Type de données localisées Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 27 Monde réel Mode vectoriel Mode matriciel (RASTER)
  • 28. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 28 Type de données localisées Données VecteurDonnées Raster
  • 29. Données Raster Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 29 Colonne 2 Pixel (maille, cellule) Résolution spatiale Position ligne/colonne Valeur Ligne 16 Divise le territoire avec une grille régulière de cellules (pixels) ordonnées pour former une matrice. Cette dernière quadrille un espace continu où chaque pixel contient une seule valeur. On doit donc produire une image par thème (couche), ce qui utilise beaucoup d'espace disque. Les entités sont perçues de manière indirecte (par analyse).
  • 30. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 30 Données Raster  Données maillées •Images aériennes •Images satellitaires (IKONOS, SPOT, …) •Cartes scannées •MNT (MNE) Division du territoire avec une grille régulière de cellules (pixels) ordonnées pour former une matrice.
  • 31. Exemples d’utilisation Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 31 l’occupation du sol Image satellitaire
  • 32. Exemples d’utilisation Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 32 •Digitalisation de données vecteur
  • 33. Exemples d’utilisation Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 33 Calcul du Modèle numérique de terrain
  • 34. MNT - MNS Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 34 DSM/ DEM DTM DSM
  • 35. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 35 Données satellitales Le vecteur (le satellite en temps que plate-forme au même titre que l'avion ou le ballon) et le capteur (l'instrument d'acquisition des données).  Ils conditionnent le format et le contenu des données Vecteur
  • 36. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 36 Données satellitales La résolution spatiale est fonction de la dimension du plus petit élément qu'il est possible de détecter La résolution spectrale décrit la capacité d'un capteur à utiliser de petites fenêtres de longueurs d'onde. Plus la résolution spectrale est fine, plus les fenêtres des différents canaux du capteur sont étroites. La résolution radiométrique d'un système de télédétection décrit sa capacité de reconnaître de petites différences dans l'énergie électromagnétique Capteur
  • 37. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 37 Résolution spatiale
  • 38. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 38 La structure d'une image satellitale Lors de l’acquisition il y a double échantillonnage de l'information : - spatial : la zone observée est découpée en surfaces élémentaires (pixels) caractéristiques de la résolution spatiale du satellite, - numérique : le signal analogique enregistré par les détecteurs est codé à l'aide d'entiers compris entre 0 et 255.
  • 39. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 39 •Une image numérique est un tableau à deux dimensions. Ainsi, par exemple, une image SPOT de dimension 60 km x 60 km avec une taille de pixel de 20m x 20m correspond à un tableau de 3 000 lignes x 3 000 colonnes. Cette représentation des données est plus connu sous le terme de format raster. •Par exemple SPOT étant muni de trois canaux, une image multispectrale SPOT comprend donc trois tableaux. Une image SPOT en mode multispectral est constituée de 3 000 pixels x 3 000 pixels x 3 canaux soit un volume total de 27 Mo (Méga Octets). • •Une image de 20 x 20 km d’un satellite à très haute résolution (1 m) serait quant à elle constituée de 20 000 x 20 000 pixels soit un volume total de 400 Mo. • les images satellites représentent des volumes considérables de données, ce phénomène se renforçant considérablement avec l’arrivée de satellites civils à très haute résolution spatiale.
  • 40. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 40 SPOT Satellite SPOT 1,2,3 SPOT 4 SPOT 5 Durée du cycle orbital 26 jours 26 jours 26 jours Résolution Mode panchromatique (noir et blanc) 10 m 10 m 2,5 ou 5 m Résolution Mode multispectral (couleur) 20 m 20 m 10 m Spot 4 XS, 20 m Spot 4 Panchro, 10 m  Spot image
  • 41. 41 SPOT6 N&B : 1.5 m Couleur : 1.5 m (produit fusionné) Multispectral (R, V, B, PIR) : 6 m Bundle (images Pan et MS séparées) Bandes spectrales P : 0,45 – 0,75 µm B1 : 0,45 – 0,52 µm (Bleu) B2 : 0,53 – 0,59 µm (Vert) B3 : 0,62 – 0,69 µm (Rouge) B4 : 0,76 – 0,89 µm (proche Infra Rouge) Emprise 60 km x 60 km 2 à 3 jours
  • 42. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 42 IKONOS  Spaceimaging Heliosynchrone, Altitude 681 km, Fauchée 11km * 11 km Orbite tout les 98 minutes  14.7 orbites / 24 heures répétitivité 3 jours 2 modes : - Multispectral mode 4 bandes Bleu, Vert, Rouge, Proche Infra Rouge, résolution spatiale 4 m plus une bande Infra Rouge Thermique à 60 m PAN mode 1 bande (le visible et le proche Infra Rouge) résolution spatiale 1 m Scène enregistré de superficie de 121 Km2
  • 43. KOMPSAT Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 43 Scene coverage: 15 x 15 km Spatial resolution: 1 meter Spectral mode: 4 bands in the visible (red, green, blue) and near-infrared.
  • 44. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 44 Exemple 3: QUICKBIRD  DigitalGlobe Mode Bande spectrale Résolution Panchromatique 0,450 - 0,900 µm 0,61 m x 0,61 m Multispectrale 1 0,450 - 0,520 µm 2,44 x 2,44 m 2 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m 3 0,630 - 0,690 µm 2,44 x 2,44 m 4 0,520 - 0,600 µm 2,44 x 2,44 m PAN 4-bandes
  • 45. GeoEye-1 Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 45 Imaging Mode Panchromatic Multispectral Spatial Resolution .41 meter 1.65 meters Spectral Range 450-900 nm 450-520 nm (blue) 520-600 nm (green) 625-695 nm (red) 760-900 nm (near IR) Swath Width 15.2 km Off-Nadir Imaging Up to 60 degrees Dynamic Range 11 bit per pixel Mission Life Expectation > 10 years Revisit Time Less than 3 day Orbital Altitude 681 km Nodal Crossing 10:30 am
  • 46. 46 Pléiades - 50 cm de résolution, couleur et ortho-rectifiés - 20 km d’emprise au sol au nadir, jusqu’à 100 x 100 km en acquisition Mosaïque Produits N&B : 0.5 m Couleur : 0.5 m (produit fusionné) Multispectral (R, V, B, PIR) : 2 m Bundle (images Pan et MS séparées) Bandes spectrales P : 0,45 – 0,75 µm B1 : 0,45 – 0,52 µm (Bleu) B2 : 0,53 – 0,59 µm (Vert) B3 : 0,62 – 0,69 µm (Rouge) B4 : 0,76 – 0,89 µm (proche Infra Rouge) Emprise 20 km x 20 km Revisite 1jour
  • 47. Flotte de satellites Astrium Pléiades 1A Pléiades 1B SPOT 7 SPOT 6 TerraSAR-X TanDEM-X PAZ  Images multi-sources et multi- résolution de 25 m à 50 cm (satellites optiques et radar, imagerie aérienne):  SPOT 1 à 4, SPOT 5 et 6, Pléiades 1A, Pléiades 1B, TerraSAR-X, TanDEM-X, DEIMOS…  Large gamme de couvertures et grande capacité de revisite:  Fauchée de 15 km à 600 km;  Chaque point de la Terre couvert au moins une fois par jour.
  • 48. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 48 Les données Vecteur Une représentation géométriques des objets de la réalité  3 Modes de représentation des données spatialisées : -les points (localisation ponctuelle d'un chef lieu, d'une source, etc...) -les arcs -ou linéaires- (voie routière ou ferroviaire, cours d'eau, etc...) -les surfaces -ou polygones- (parcelles, subdivisions administratives, etc...) Utilisation du concept d’objets géométriques à dimensions variables (points, lignes et polygones) pour représenter les entités (naturelles ou anthropiques) distribuées sur le territoire. Chaque entité est représentée par un objet localisé dans un système de coordonnées. Cet objet est relié avec un tableau d'attributs qui contient les valeurs thématiques décrivant l'entité représentée
  • 49. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 49 Encodage des données en mode Vectoriel Point : Une paire de coordonnées (X,Y) servant à exprimer la localisation dans un espace cartésien ou géographique. Ligne : une suite continue de segments de droites permettant de représenter les sinuosités naturelle de l’entité. Chaque segment est limité par deux points et c'est la suite des coordonnées des points intermédiaires qui permet de représenter la ligne dans le système informatique. Polygone : Peut être représenté comme étant une ligne fermée.
  • 50. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 50 Organisation des données en mode vectoriel •En format vectoriel, les entités géographiques sont représentées par des objets. •La base de données est scindée en deux parties complémentaires: la géobase qui conserve la description géométrique des objets et les tableaux d'attributs qui composent la base de données thématiques. • Le stockage des données vectoriels dépend du format utilisé (format souvent lié au logiciel utilisé)  exemple: points, lignes , polygones
  • 51. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 51 Format , « spaghetti » et vectoriel connecté •Le format vectoriel simple (appelé spaghetti) est constitué de lignes indépendantes qui se croisent sans produire de jonction. •Le format vectoriel connecté est constitué de lignes qui sont scindées avec des noeuds aux intersections. Chaque partie de ligne comprise entre deux noeuds forme une chaîne.
  • 52. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 52 Connexité d’un réseau Il est possible de transformer une géobase du mode spaghetti au mode connecté avec des procédés de nettoyage qui établissent la connexité  Faire attention: Le réseau n’est pas forcément connecté:
  • 53. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 53 Raster ou Vecteur ? Le mode Raster:  plus simple car les données sont stockées sous forme de matrices et sont de ce fait faciles à manipuler par ordinateur. De même, les croisements de données sont faciles à réaliser, puisque toutes les données sont ramenées à la même unité de base, la cellule (ou pixel dans l’image). Enfin, les données en mode Raster se prêtent très bien à certains types de traitements numériques, classiques en traitement d’images : filtres, convolutions, classifications. Inconvénients: Importance de la capacité mémoire nécessaire à stoker les données : il y a en particulier redondance lorsqu’un grand nombre de cellules contiguës sont porteuses de la même information. Nécessité d’avoir un Raster par couche d’information spatiale. D’autre part, du fait que l’espace est maillé, les mesures de distances et de surfaces se trouvent faussées. L’erreur dépendra de la résolution (dimension du pixel).
  • 54. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 54 Raster ou Vecteur ? (2) Le mode Vecteur: répond au souci de représenter un objet réel de manière aussi exacte que possible. L’espace des coordonnées est continu et non discrétisé, la localisation des objets, leurs dimensions, les distances, sont calculées avec précision. Le volume de la base de données est fonction de la complexité des arcs et des polygones, et de la densité des points servant à représenter les arcs. Inconvénients: Les croisements de couches d’information sont délicats et nécessitent une topologie parfaite : des erreurs (comme un polygone mal fermé), peuvent poser problème.
  • 55. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 55 SIG Systèmes de coordonnées
  • 56. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 56 Système de référence homogène Les données géographiques (à référence spatiale) sont issus de plusieurs sources (vecteur, raster, mesure terrain, etc..) Il est nécessaire de travailler dans le même système de coordonnées.
  • 57. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 57 Coordonnées géographiques  Un point est repéré par sa Latitude et sa Longitude On définit une ellipsoïde pour modéliser le globe terrestre (qui approxime au mieux le volume terrestre) Longitude: 10.183277 E Latitude: 36.890959 N Parc Technologique El Gazala
  • 58. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 58 Projection Distance(A,B) ? Périmètre(« Tunisie ») ? Surface(« Tunisie ») ? … Longueur d’une route ou d’un fleuve ?  Projection d’une « sphèroide » (la terre) sur un plan (2D).
  • 59. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 59 Systèmes de projection Mathématiquement, la projection sera une fonction qui à un ellipsoïde (ou à un morceau d’ellipsoïde) fera correspondre un plan de projection (ou une partie de plan)
  • 60. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 60 Systèmes de projection(2)  La surface approximée n’est pas une surface développable : il est donc impossible de la reporter sur le plan sans la déchirer ou l’altérer. On ne peut donc pas conserver l’intégralité des propriétés géométriques (angles, distances et surfaces) de la surface à représenter. La méthode de projection retenue constituera donc un choix des caractéristiques à privilégier.  La méthode de projection consiste à projeter l’ellipsoïde sur une surface développable.
  • 61. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 61 Les surfaces développables •Une projection est établie en effectuant le report des positions sur la Terre vers un plan de projection localisé par rapport à la sphère terrestre. •Les projections permettent de transformer les coordonnées sphériques (de latitude et longitude) en coordonnées cartésiennes (x,y généralement en mètres), afin de permettre leur représentation sur le plan cartographique. •Cette transformation fait appel à la trigonométrie sphérique et produit des déformations d’angle ou de superficie. •Une projection peut être décrite par des paramètres de forme, de position, d'aspect, de méthode, de référence, ... •Les surfaces développables définissent les formes de projection de nature géométrique.
  • 62. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 62 Propriétés des projections On distingue deux grandes familles de projections : -les projections conformes conservent sur le plan les angles observés sur la surface terrestre. En font partie les projections les plus utilisées : projections coniques conformes de Lambert, projections de Mercator, projections stéréographiques. - les projections équivalentes conservent les rapports de surface et modifient les angles.
  • 63. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 63 Aspect de la projection •L'aspect de la projection est déterminé par la position et l'orientation des méridiens et des parallèles de référence utilisés pour définir le plan de projection. •Une projection est dite en aspect équatorial lorsque le parallèle de référence du cylindre ou le point central du plan azimutal est situé sur l'équateur terrestre. •Une projection est dite en aspect transverse lorsque le cylindre touche la terre le long d'un méridien. •Une projection est en aspect oblique dans tous les autres cas.
  • 64. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 64 La position du plan de projection •La position du plan de projection peut être tangente à la surface lorsqu'il ne touche la surface qu'en un seul point ou le long d'un seul axe. •Elle est sécante lorsqu'une partie du plan est située sous la surface.
  • 65. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 65 Les types de perspectives •Les méthodes de la perspective géométrique avec un point de fuite sont souvent utilisées pour effectuer des projections cartographiques. •La perspective gnomonique place le point de vue au centre de la Terre. •La perspective stéréographique place le point de vue à l'antipode du centre de la carte. •La perspective orthographique place le point de vue à l'infini.
  • 66. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 66 La projection UTM C'est une projection cylindrique transverse Le globe est divisé en soixante zones nord et sud Le méridien // est l’équateur (central parallel = 0°) Chaque zone (fuseau) a son méridien central (central meridian) et a une distance de 6 degré Chacun de ces fuseaux a un système de coordonnées planes indépendant dont l'axe de Y coïncide avec le méridien central et l'axe des X avec l'équateur En Y, la valeur est 0 mètre (False northing) pour le nord et elle est de 10000000 pour le sud . En X on attribut la valeur de 500 000 mètres (False easting) C'est une projection qui est conforme. C'est à dire qu'elle représente fidèlement les petites formes et qu'il y a une distorsion très minimale
  • 67. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 67 UTM zone 32 N et 28 N 9 ° X=500000, Y=0 Central méridian: 9° Central //: 0° False Easting: 500000 False northing: 0 0° Central méridian: -15° Central //: 0° False Easting: 500000 False northing: 0 Sénégal -15 °
  • 68. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 68 Projection conique conforme de Lambert Projection standard pour représenter des cartes des régions dont l'étendue est- ouest est importante comparée à leur étendue nord-sud C'est une projection conique qui est basée sur deux parallèles de référence qui changent avec la région cartographiée Cette projection permet de conserver les formes. Il y a distorsion minime près des parallèles de référence
  • 69. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 69 Projection conique conforme de Lambert Nord Tunisie: Central // (ref latitude): 40G (36°) Standard //1: 40G (36°) Central méridian: 11G (9.9°) Standard // 2: 0° False Easting: 500000 False northing: 300000 Sud Tunisie: Central // (ref latitude): 37G (33.3°) Standard //1: 37G (33.3°)
  • 70. Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 70 Lambert Nord Tunisie 0° 36° 9.9° X=500000, Y=300000
  • 71. Les outils de traitement Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 71 Commerciaux …. Tatukgis, GeoConcept, IDRISI, SuperGeo, etc. Bentley Systems : Microstation Pitney Bowes : MapInfo ESRI: ArcView, ArcGis Descktop, Arcinfo Hexagon - Intergraph: Geomedia
  • 72. Les outils de traitement Cours SIG, Tébourbi Riadh, DMAJ 2013 72 Free – Open source GRASS GIS Quantum GIS MapWindow