La question devient récurrente : "libération rime-t'elle avec absence de contrôle ?".
Difficile de répondre de manière générale et définitive ; chaque entreprise engagée dans un processus de libération des énergies y apporte sa propre réponse.
Pour ma part, je ne crois pas contredire mon ami Jean-François Zobrist (FAVI) en considérant, comme l’auteur de l’article, que ce n’est pas le contrôle qui est en cause et qu’il peut être utile à 3 conditions.
1. 19 04 15
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La question devient récurrente : "libération rime-t'elle avec absence de contrôle ?".
Difficile de répondre de manière générale et définitive ; chaque entreprise engagée dans un
processus de libération des énergies y apporte sa propre réponse.
Pour ma part, je ne crois pas contredire mon ami Jean-François Zobrist (FAVI) en
considérant, comme l’auteur de l’article, que ce n’est pas le contrôle qui est en cause et qu’il
peut être utile à 3 conditions :
1. Une intention dénuée de jugement
C’est l’intention qui sous-tend le contrôle, qui est clé. Si celui-ci ne devient pas un enjeu de
pouvoir et conserve sa vocation essentielle d’accéder à l’information utile pour rectifier
l’erreur, il conserve une dimension vertueuse.
2. La compétence réelle du contrôleur à évaluer le travail réalisé
Au fil des années, de nombreuses structures « Command & Control » ont fini par oublier le
sens de l’activité de contrôle. Perdant de vue l’intérêt de mesurer-analyser-décider, afin de
corriger les processus et protéger l’organisation, elles ont progressivement dépossédé
l’acteur de sa légitimité à se contrôler. Le contrôle est ainsi devenu piloté de manière
centrale et désincarnée, sans aucune évaluation du travail réalisé ni remise en perspective
par rapport aux finalités de la tâche.
3. La capacité à décider
Enfin, le contrôle n’a de sens que s’il permet de prendre des décisions adaptées en regard
aux informations obtenues.
L’entreprise « libérée », « capacitante », « apprenante », « organique » (quelle que soit
l’appellation qu’on lui donne), vise à rendre les acteurs autonomes. C’est pourquoi l’activité
de contrôle est redonnée à chaque acteur, associée à la capacité de prendre les éventuelles
décisions correctrices adaptées.
Pour ma part, je partage, là encore, le point de vue de l’auteur sur l’intérêt d’un contrôle
croisé, à condition que l’enjeu le justifie et que cela ne conduise pas à un ralentissement
préjudiciable.