Millésime 2014 - Crus Classés de Sauternes et Barsac
1. À SAUTERNES ET BARSAC
Un grand millésime, Vif, pur, précis, marqué
par de très beaux équilibres, une puissance
maitrisée et une rare homogénéité.
Mardi 17 février, tous les propriétaires et responsables techniques
de l’ensemble des CCSB, se sont réunis à Barsac au Château
Coutet, pour une première dégustation interne du millésime 2014.
La pureté, la vivacité du millésime, la finesse de sa liqueur se sont
imposées d’emblée. Chacun a été conquis par la belle énergie de ces
vins à la fois puissants et gracieux. Les propriétaires ont félicité leurs
équipes techniques. Rarement une telle homogénéité a été observée à
Sauternes.
On a peine à imaginer les conditions compliquées auxquelles ils ont
été confrontés. Cette année si particulière a nécessité beaucoup de
patience et un travail minutieux et fastidieux au vignoble. Plus que jamais
l’élaboration de ces vins s’apparente à de la haute couture.
La région de Sauternes n’a pas échappé au feuilleton ponctué d’épisodes
météorologiques déroutants qui a tenu Bordeaux en haleine cette année.
Le printemps a démarré d’un coup, début mars, avec des températures
particulièrement élevées pour la saison (20-21°). Le mois d’avril a été
chaud et sec, suivi d’un mois de mai globalement froid et humide.
L’ensemble du vignoble a fleuri d’une manière homogène grâce aux
températures élevées de juin. On enregistre deux semaines d’avance
dues à l’extrême douceur du début du printemps.
Communiqué de presse - Février 2015
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2. Juillet est ponctué de fréquentes petites pluies. Moins humide, août est
cependant resté froid et nuageux. La belle avance acquise au printemps
n’est plus qu’un souvenir.
A partir de la fin du mois d’août le beau temps s’installe enfin. Mais un
peu trop.
Septembre est marqué par une importante sécheresse. Le botrytis
tarde…
Des mini tries très localisées permettent de ramasser çà et là les quelques
baies qui le méritent. C’est éprouvant, fastidieux, couteux…
Heureusement la pluie arrive le 9 octobre provoquant un développement
étendu du botrytis. L’été indien s’installe avec des journées chaudes
(27°) et des nuits très fraîches (4-5°).
L’essentiel de la récolte, de très beaux lots sont ramassés en deux ou
trois tries après le 15 octobre.
L’histoire finit bien, même si les rendements, une fois de plus, sont
lilliputiens, (aux alentours de 12hl/ha). La présence des fameuses
drosophiles et les tries négatives drastiques que cela a engendré n’y
est, entre autres, pas étrangère.
2014 sera donc un millésime rare, dans tous les sens du terme.
La fraîcheur du début de l’été et le rythme lent de la maturité lui ont
donné une énergie bien particulière.
Les vendanges en deux temps ont engendré des styles très différents et
permis des assemblages d’une formidable complémentarité.
Mais que l’on ne s’y trompe pas, sous son caractère spontané, fringant,
plein d’allant, le 2014 dévoile une puissance et une complexité, d’une
rare élégance et sera un millésime de grande garde.
Contact presse
Lettres de Châteaux
Marie-Stéphane Malbec
am.berny@lettres-de-chateaux.com
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