1. En 2030, la population augmentera de plus de 385.000 personnes en Wallonie. Parallèlement,
le nombre d occupants/logement diminue de manière régulière1.
Au-delà d une croissance de la population, il faut souligner que le nombre de ménages ne
cesse d'augmenter, également en raison de la diminution de la taille moyenne des ménages :
2,95 personnes par ménage en 1970, 2,49 personnes en 1991 et 2,30 en 2008.
Les besoins en nombre de logements de qualité à prix abordables augmentent aussi
sensiblement chaque année en raison de :
- l'effet du vieillissement
- l effet d'une décohabitation croissante
- des normes de confort différentes
- etc.
L évolution législative a également un impact non négligeable sur la demande en termes de
logements : la loi 18 juillet 2006 tendant à privilégier l'hébergement égalitaire de l'enfant dont
les parents sont séparés et réglementant l'exécution forcée en matière d'hébergement d'enfant
en est l exemple : elle instaure clairement une priorité pour la garde alternée ‒ rebaptisée à
cette occasion l « hébergement égalitaire » ‒ lors de conflits entre parents.
En gardant une taille par ménage de 2,3 personnes, on peut aisément estimer que nous
aurons besoin de d ici 2030 de 168.000 nouveaux logements en Wallonie.
A Liège, d ici 2030, le nombre d habitants devrait s accroître de 21.500 à 26.000. Mais, si les
grands ménages se rencontrent principalement dans les communes rurales, les ménages plus
petits sont une caractéristique des zones urbaines ou à la côte. La taille moyenne d un
ménage à Liège est de 1,87 personnes. Le besoin en nouveaux logements oscillera donc
entre 11.500 et 14.000
Garantir des logements accessibles et de qualité
L essentiel des politiques devant garantir la qualité des logements sont de la compétence
régionale.
Au niveau communal cependant, il existe une série d incitants qu il importe de rendre plus
efficaces. Le MR propose dès lors :
1
Perspectives
de
population
2010-‐2060,
Bureau
fédéral
du
Plan,
2011.
2. - l accélération de la liquidation des primes (délai de rigueur de 60 jours) ;
- une simplification (compréhension, nombre, accessibilité) ;
- un renforcement des synergies avec l Agence Immobilière Sociale et, aussi, un
renforcement de l AIS (personnel et moyens) ;
- de favoriser l utilisation de matériaux naturels (création d une prime à cet effet) ;
- le renforcement du gel du revenu cadastral après travaux de rénovation d un logement
(actuellement 3 ans et dans des situations limitées qu il importe de compléter) ;
- la création d une cellule d'action contre les logements insalubres
En terme d accessibilité à la propriété, notamment pour les jeunes, le MR veut développer le
droit de superficie, à la fois avec le patrimoine de la ville, mais aussi avec les logements
publics gérés par les sociétés de logements de service public. La Loi du 10 janvier 1824 sur le
Droit de superficie autorise de scinder, pour une période maximale de 50 ans, la propriété du
terrain bâti de la propriété des bâtiments construits sur ce terrain. Cette forme d acquisition
présente certains avantages en matière de prix ou de fiscalité.