4. La France confirme son désamour de la pub
• TNS Sofres et Australie ont publié les résultats de leur
étude annuelle : Publicité et Société.
• Le constat est édifiant : « Un fossé se creuse entre une
part importante des Français et le marketing » : les
seuls items en progression cette année concernent le
caractère intrusif de la pub (81 %), banal (66 %),
agressif (57%) et même dangereux (53 %)…
• La suite de l‘étude illustre la désaffection des
consommateurs hexagonaux vis-à-vis de l’attitude des
marques dans leurs communication : un tiers se dit
très éloigné des marques, le groupe des publiphobes
(37%) étant presque 3 fois plus important que les
publiphiles (13%)…
• Bref, plus que jamais, il est temps que les marques se
mettent du côté des gens…
5. Les distributeurs préférés des Français
• L’étude annuelle du cabinet OC&C confirme le statut
de Picard de distributeur préféré des Français devant
Ikea & Amazon (ex-aequo) et Yves Rocher.
• Deux enseignements émergent de cette étude :
– Il n’y a pas de corrélation entre un positionnement à bas
prix et attractivité.
– La confiance dans la distribution diminue (-4points) : la
hausse des prix n’a pas été relayée par la qualité des
produits selon les sondés.
• Comme le souligne Jean-Daniel Pick, partner chez
OC&C : « en commerce, chaque occasion de contact
avec le client est un moment de vérité qui influence sa
perception, à une époque de perte de confiance vis-à-
vis des institutions en général dont les distributeurs
font aussi partie ».
6. Les Européens et l’achat mobile
• IBM vient de publier les résultats d’une étude
européenne (France, Italie, UK, Allemagne) sur
les comportements d’achat couplés aux réseaux
sociaux et/ou aux téléphones mobiles.
• 50% des sondés s’aident des réseaux sociaux
pour prendre des décisions d’achat, 25% d’entre
eux trouvent cela important dans leur processus
de décision (notamment pour obtenir des
réductions, motivation principale pour devenir
fan d’une marque pour 57% des sondés).
• Si 51% des interrogés ont déjà acheté des
produits via le téléphone mobile, 40% du panel
achètent in fine le produit en magasin.
7. L’œil de Né Kid sur le désamour des
Français avec la publicité
• Si l’étude Australie/TNS Sofres charrie chaque année son
lot de nouvelles consolantes (en 2011 : stabilité de la note
globale attribuée aux grandes marques et non-baisse de
l’attention portée à la pub), les enseignements des éditions
précédentes n’ont pas porté leur fruit.
• Est-ce un manque de lucidité des marques ? Un simple
effet contextuel lié à l’augmentation du pessimisme de nos
chers concitoyens (couplé à un trait culturel typiquement
frenchy) ? Ou d’un appel du pied des consommateurs ?
• Depuis 3 années les Français partagent leur désir de
changement : ne serait-il pas l’heure de les écouter et de
les remettre au cœur des préoccupation?
• La publicité parle tellement fort qu’elle n’entend même
plus ce que lui réponde les gens. A l’heure du marketing
conversationnel, cela ressemble fort à un vrai dialogue de
sourd…
9. Chaque semaine, un quiz amusant
• D’où vient le nom de la célèbre marque Old Navy, du groupe Gap ?
a. D’un livre pour enfants très populaire aux USA
b. D’une ligne d’uniformes pour l’US Navy
c. D’un café à Paris
d. D’une marque de rhum jamaïcain
11. Le retour de la « Planner Survey »…
• Depuis 7 ans, la fin de l’été est marquée par les résultats de la
« Planner Survey » (voir nos éditions 2010 et 2008), un sondage
international initié par Heather Lefevre, planneuse stratégique
américaine en poste chez Strawberry Frog à Amsterdam.
• Très investie dans le planning stratégique, l’équipe de Né Kid prend un
malin plaisir à répondre à ce grand sondage, constituant une occasion
en or de mettre en lumière ce métier méconnu.
• Données socio-démographiques, différences culturelles, motivations
et attentes, niveau emploi, niveau de salaire… The Planner Survey tire
le portrait aux professionnels du secteur.
12. En 2011, focus sur la jeune génération
• Déséquilibrée par la forte proportion de répondants américains, The
planner survey 2011 s’internationalise encore un peu plus cette
année.
• Cocorico : nous 44 planners Français à nous être mouillés, parmi les
2113 participants (600 interviewés de plus qu’en 2010).
• En constante évolution depuis sa création, le sondage dédie cette
année une attention particulière à la « jeune » génération de planners
(étudiants, stagiaires, juniors) aux 4 coins du monde.
• Après tout, ils sont le futur de la profession !
13. Au sommaire
#1 : Qui sont les répondants?
#7 Un poste transitoire #2 : Un emploi prenant
#6 Le freelance
#3 : Les planners
toujours en vogue
viennent de tous bords
#5 : Des écarts de
salaires importants #4 : Une jeunesse ambitieuse
14. #1 : Qui sont les répondants ?
• 54% d’hommes et 46% de femmes ont participé
à cette enquête, ils proviennent principalement
d’agences généralistes (58%) et digitales (11%).
• Le poste le plus représenté est celui de planners
(25%), suivi des planners seniors (22%), des
chefs de groupe planning (19%) et des
directeurs de planning (15%).
• A noter : les répondants viennent principalement
de groupes internationaux (BBDO, Leo Burnett…)
et de petites agences (moins de 200 employés) :
38% et 34% respectivement.
15. #2 : Un emploi prenant
• Le métier de planner stratégique reste impliquant
et la frontière entre vie professionnelle et
personnelle semble parfois difficile à délimiter.
• Selon l’enquête, seulement 21% des femmes
participantes ont des enfants (contre 31% pour
les hommes).
• Sur une base hebdomadaire : 47% sont anxieux à
la fin de la journée et/ou 43% sont inquiets à
propos de leur travail au moment où ils devraient
se détendre.
• Toutefois, ils ne sont que 8% à détester leur
travail et 45% d’entre eux disent faire ce qu’ils
ont envie de faire au travail.
16. #3 : Les planners viennent de tous bords
• Dotés de centres d’intérêt divers et
d’expériences variées, les planners ont des
profils diversifiés.
• 67% n’ont pas entamé leur carrière dans ce
métier. Si certains ont dirigé un cirque (sic !),
d’autres étaient DJ, archéologues, barbiers
ou danseurs de ballet…
• 40% d’entre eux ont trouvé leur emploi
actuel par le biais d’une connaissance, 21%
par un recruteur, 17% de leur propre chef.
17. #4 Une jeunesse ambitieuse
• Le parcours des aînés ne correspond pas à
celui des juniors : si 44% ont démarché
l’entreprise où ils font leur stage, seuls 16%
ont été contacté par une connaissance.
• Et si 35% admettent avoir « bataillé » pour
leur poste, 46% avouent ne pas comprendre
ce qu’on attend d’eux...
• Ce « léger » flou ne les empêche pas de viser
pour 18% d’entre eux un poste de directeur
général ou de directeur du planning pour
46%.
18. #5 Des écarts de salaires importants
• Les salaires… Fait générateur de ce sondage, on
constate une nouvelle fois une lourde disparité
dans les niveaux de rémunération.
• A poste égal, un directeur du planning gagne
(converti en euros) 156K en Australie, 151K aux
USA, 123K au UK,, 114K en Hollande, 106K en
Allemagne, 86K en France (pour un « group
planning director », le poste en-dessous), 54K au
Brésil.
• A noter : l’écart de rémunération se vérifie dès
les stages, l’indemnité moyenne est de 1300$
aux USA, 700$ au Brésil et 550€ en France.
19. #6 Le free-lance toujours en vogue
• A la question : « combien de planners free-lance
travaillent aujourd’hui au sein de votre agence ? »,
64% estiment qu’ils sont au moins 10 dans leur
entreprise.
• En termes de salaires, les free-lance gagnent
moins que les salariés. A compétences égales, un
salarié d’agence gagne en moyenne 64K$ contre
43K$ pour le free-lance.
• Idem à des postes plus élevés : un directeur de
planning en agence gagne en moyenne 210K$, le
free-lance est à 190K$.
20. #7 Un poste transitoire
• 58% des répondants ont entre 24 et 34 ans, la
durée d’actiivté moyenne des planners est de 12
ans, avant qu’ils se lancent dans d’autres
occupations (création d’entreprise, postes de
direction, time off…). Seuls 46% des juniors
interrogés s’imaginent head of planning…
• Pourquoi le planning ne constitue-t-il pas une
carrière à part entière?
• Est-ce un simple déficit de postes disponibles ?
Un manque d’ambition des planners ? La trop
faible importance accordée à ces postes dans
les organisations ?
21. Un métier opaque à l’intérieur comme à l’extérieur
• Si Heather Lefevre conclut le cru 2011 sur une invitation à venir
observer leurs méthodes de travail, ce n’est pas un hasard.
• Comme le montrent les annexes compilant les réponses aux
questions ouvertes sur la vision du métier de planner, on constate que
le métier de planner est parfois énigmatique, même pour ses
représentants.
• En découle un manque de compréhension et de lecture du métier
parmi les autres postes des agences voire des autres professions au
sens global du terme…
• À la question « quelle agence possède selon-vous le meilleur
département de planning ? », la première réponse est : « je ne sais
pas »…
22. Apprivoiser la diversité
• Si les niveaux de salaire varient autant, c’est peut-être justement
parce que les approches, les démarches, la réalité du job et des
tâches diffèrent beaucoup.
• C’est peut-être également une des particularité du planning : c’est de
ce métissage que jaillit la richesse et la diversité que certains – à la
manière d’Heather Lefevre – voudraient apprivoiser.
• Avec toujours plus de participants, ce sondage unique en la matière
permet au monde des planners stratégiques de continuer à s’enrichir
en stimulant la curiosité.
23. Nos souhaits pour l’année prochaine
• Pour le crû de l’année prochaine, nous espérons que Planner Survey
se fendra d’une petite synthèse des réponses ouvertes.
• Constituant de l’aveu même d’HK Lefevre la « partie la plus
intéressante », il faut s’armer de patience pour la consulter.
• On aimerait également voir apparaître d’avantage de diversité dans le
type d’entreprises représentées : où sont les instituts d’études, les
agences médias, les annonceurs ?
• Pour terminer, nous espérons sincèrement que la prochaine édition
s’attachera à tirer les enseignements de 8 années d’observation en
établissant des tendances sur d’autres items que les salaires…
• C’est important, mais quelle image pour le planning !
• A bon entendeur…
25. On m’aurait menti ?
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Ce site répertorie les meilleures écarts entre « ce qu’il y a sur le paquet » et la
réalité du contenu des packs. Amateurs de pizzas surgelés et autres plats
préparés, cette inno est pour vous !
26. Dessine-moi un stickman
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Dessinez un bonhomme et faites-en l’acteur de l’histoire qui suivra. Interactif et mignon
à souhait, ce site est une ode à la créativité.
27. 1922 : les prémices du téléphone sans fil ?
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
• Un parapluie pour antenne, une bouche d’incendie pour réseau, un gramophone et une
opératrice qui s’occupe de transférer l’appel : voilà comment le téléphone sans fil a été
imaginé en 1922. Archaïque !
29. Réponse du quiz :
c. C’est en se baladant à Paris en
1994 que Ken Rapp, créateur d’Old
Navy, a vu une enseigne de café qui
l’a inspiré pour sa nouvelle marque.
La semaine prochaine :
Les concouristes Cette semaine est à
marquer d’une pierre
noire : Anne, notre
Dauphine préférée,
quitte Né Kid à
l’issue de son
apprentissage…
Bye bye Anne !
Sur le blog : Stratégie vs. tactique : vrai ou faux
débat? ; La revue de presse de Né Kid – week 38
; Air Méditerranée a la parole… mais pas d’oreille
ni de cœur !
30. La veille de Né Kid,
c’est toute la semaine
sur Twitter
@Naked_Paris
www.nekid.fr
+33 1 43 38 15 48