1. Le disque de Phaistos – Philippe Plagnol – Les super structures
Philippe Plagnol - disque.de.phaistos@gmail.com
Version Date Commentaires
1.0 Mars 1994 Création
1.1 Aout 2011 Dernière mise à jour
Dans cette approche, plus démonstrative que la première, nous ne nous intéressons plus aux
signes par rapport aux groupes : On peut s’intéresser à ces échantillons de groupes prélevés sur le
disque à différents endroits (lorsque la case est rayée, c’est que les deux cases l’entourant sont
jointes). Les différentes couleurs sont là pour mettre en évidence le squelette des super-structures
répétées tout au long du disque :
2. Le disque de Phaistos – Philippe Plagnol – Les super structures
Philippe Plagnol - disque.de.phaistos@gmail.com
Je n’ai trouvé que 3 super-structures dans le disque dont une très grande, la première. Il est déjà
étrange pour une écriture syllabique (ou alphabétique) que certains mots soient répétés et que la
syllabe centrale soit échangé avec une autre ou même que deux signes soient remplacés sans se
suivre par deux autres signes différents (en jaune).
Mais surtout on remarque que l’union des signes ne se fait pas dans le groupe mais au-dessus,
dans ce que j’appelle une super-structure (je n’ai rien trouvé d’autre... ) . En d’autres termes,
prenons par exemple cette phrase : " En d’autre terme, prenons par exemple cette phrase " je la
répète en modifiant par ci par là des syllabes et des lettres : "Ex d’retre tkime, pronont par
exemple cetmo irase" la phrase n’est plus porteuse de sens !
Une écriture syllabique (ou alphabétique) regroupe des caractères conventionnellement selon la
langue à laquelle elle est associée. On ne retrouve pas de structures dépassant les mots (jusqu’à
5 ! ) et utilisant des signes internes aux groupes en guise de squelette comme c’est le cas dans le
disque de Phaistos. Plus l’organisation des signes entre eux est grande et plus l’hypothèse de
l’écriture syllabique perd de la valeur. Si les groupes sont des mots, le texte n’est pas porteur de
sens...
Cette analyse est encore à développer, je pense qu’elle peut permettre de montrer que si le disque
porte un texte chargé de sens, il est idéographique. N’oublions pas que le disque a été découvert à
côté d’une civilisation utilisant les hiéroglyphes qui utilise des idéogrammes et qu’à première vu,
le disque fait plus penser aux hiéroglyphes égyptiens qu’aux tablettes rectilignes et austères des
écritures syllabiques retrouvés avec lui.