Un récit sue les aphrodisiaques et leurs parcours dans les différentes civilisations et la place qu'ils ont eu dans la vie de l'homme.

1. Brève histoire des aphrodisiaques
Nous commençons en précisant immédiatement qu'il n'existe pas de remèdes aphrodisiaques
reconnus comme tels par la science. Depuis l'antiquité, cependant, peu de chose ont stimulé
l'attention et l'imagination des hommes comme la possibilité de trouver des méthodes pour
raviver l'éros" et la passion. Au cours des siècles, en effet, on a tenté d'attribuer de temps à
autre des propriétés aphrodisiaques aux aliments ayant la forme phallique, ou aux organes
génitaux ou parties d'animaux (même aujourd'hui, par exemple, en Orient on utilise à cette fin
les ailerons de requins, les cornes du rhinocéros et les testicules du tigre).
Que peuvent faire vraiment les remèdes naturels?
Comme on l'a dit depuis le début, il n'existe aucun remède miracle pour stimuler l'éros ou la
puissance sexuelle.
Certaines plantes et nutriments utilisés en phytothérapie peuvent agir comme toniques (en
empêchant la fatigue), ou favoriser le bien-être des hommes (en particulier le fonctionnement
de la prostate et des voies urinaires). En l'absence de pathologies spécifiques, une aide dans ce
sens peut provenir de:
• épilobe, racines d'ortie et palmier nain, qui peuvent améliorer le fonctionnement de la
prostate;
• les herbes telles que guarana, suma, maca, tribulus terrestris, damiane et muira puama, qui
peuvent réduire la fatigue physique et mentale;
• le sélénium, qui peut réguler la spermatogénèse (c'est-à-dire le processus de maturation des
spermatozoïdes);
• le zinc, enfin, qui favorise le maintien des niveaux normaux de testostérone dans le sang, en
soutenant ainsi la fertilité masculine.
Depuis l'époque des romains jusqu'à nos jours: l'illusion de "réveiller les sens"
Même les anciens Grecs et les Romains étaient intéressés à recherche des remèdes pour
raviver la flamme sous les draps. Dans la culture hellénique, on recommandait à cette fin la
truffe et le vin (pour ses propriétés désinhibantes, même si une consommation excessive peut
provoquer l'effet inverse). A cette liste, les Romains ont ajouté les organes génitaux des
animaux connus pour le tempérament "sauvage" (comme le loup ou le cerf).
Outre-atlantique, les Aztèques attribuaient au chocolat ( la "nourriture des dieux") des
propriétés de réveiller l'appétit et la vigueur sexuelle. Une légende raconte que l'ancien roi
Montezuma avait l'habitude de boire une boisson chaude à base de chocolat quelque peu de
temps avant d'entrer dans son harem bondé. Dans la période qui a suivi la découverte des
Amériques, d'autres aliments d'origine "exotique" ont été introduit dans la gamme des
aphrodisiaques, comme le piment, les pommes et, bien sûr, le cacao.
Si l'on croit à des nombreuses histoires sur le thème, la liste des personnages historiques qui
ont compté sur les aides naturelles pour améliorer la puissance sexuelle et l'éros est vraiment
longue. Il semblerait que Giacomo Casanova, le célèbre amant, avait l'habitude de manger des

2. huîtres avant chaque rencontre amoureuse Nous pourrons continuer avec les anecdotes de ce
genre presque indéfiniment, mais il n'est peut-être pas audacieux d'affirmer que le vrai
mélange aphrodisiaque est l'ensemble d'énergie physique, bien-être, complicité et harmonie.
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