1. LE
BLOC-NOTES
Priceminister au se
à la recherche de sa splendeur passée, G
de Frédéric Simottel
21 Les DSI toujours aussi indécis
FÉV.
sur le BYOD
F
aut-il ou non interdire l’usage des outils numériques
personnels à des fins professionnelles ? Sur les 20 responsables informatiques réunis dans le cadre d’un dîner du Club 01 DSI, pas un ne semble avoir la solution
idéale. Instaurer des règles s’avère d’autant plus complexe que le BYOD (Bring Your Own Device) est d’abord
demandé par les cadres dirigeants pour eux-mêmes, et
qu’il est difficile de leur dire non. Certains DSI affirment
que cela n’est pas de leur ressort, mais de celui de la
DRH. Ce que confirme, avec ses mots, une juriste : « Le
principe du BYOD est inscrit depuis 1804 dans le code
civil. Cela s’appelle la responsabilité du commettant face
à son préposé. » Autrement dit, il en va de la responsabilité de l’employeur face à son salarié. Il faudra attendre la
fin du dîner pour qu’un DSI délivre sa martingale : «Vous
ne voulez pas entrer dans les standards de l’entreprise,
vous l’assumez ! » Une règle qu’il applique à tous les collaborateurs, mais dont il exempte les VIP.
21 Un nouveau business model
Paul
Hermelin,
FÉV.
PDG de
Capgemini,
quilibristes d’un monde en transformation, voilà
défend
comment les responsables de l’institut G9+ (asavec ardeur
sociation rassemblant 50 000 anciens élèves des plus
le métier
des SSII.
grandes écoles d’ingénieurs et de commerce) ont bap-
E
pour les sociétés de services
tisé leur conférence-débat consacrée à l’avenir des sociétés de services. Paul Hermelin, PDG de Capgemini, a
le premier défendu ce métier, qui ne doit plus être perçu
comme de la simple assistance technique.
Le défi des SSII consiste à trouver un juste équilibre
entre industrialisation et innovation. Il en va de la pérennité financière du modèle économique du secteur. Ces
sociétés ne peuvent plus se contenter de placer des techniciens en régie. « La clé de la rentabilité n’est plus là »,
confirme Gilles Rigal, directeur associé d’Apax Partners.
Pour lui, la valeur des SSII résidera de plus en plus dans
leur capacité d’innovation et dans les enjeux de propriété intellectuelle associés. A cela s’ajoutent d’autres
défis tels que ceux de l’internationalisation, de la croissance externe, ou encore de la proximité. Comme partout, les SSII sont donc soumises aux transformations du
monde du numérique, et le risque de rater ce virage est
réel. Reste à faire passer ce message aux équipes
22 Priceminister promeut
FÉV.
C
l’e-commerce en régions
e n’est pas avec le cabinet de Jean-Marc Ayrault,
mais bien avec le Web marchand en ligne Priceminister, que se sont alliées les chambres de commerce
françaises pour faire la promotion de l’e-commerce en
régions. Le site, cofondé par Pierre Kosciusko-Morizet,
et aujourd’hui propriété du Japonais Rakuten, ouvre en
effet un cycle de séminaires dans plusieurs villes de province afin d’aider les petits commerçants à appréhender
le numérique. Boulogne-sur-Mer, Dax, Metz et Montde-Marsan figurent parmi les premières villes traversées
par cette caravane. Une initiative à saluer. Reste à faire
comprendre cette démarche à des petites structures qui,
pour la plupart, ne disposent même pas de site Internet.
22 Est-il déjà trop tard
FÉV.
L
pour Alcatel-Lucent ?
’arrivée de Michel Combes à la tête de l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent jette un nouveau
coup de projecteur sur le parcours de cette entreprise,
qui aurait pu trouver sa place entre Cisco et Samsung. Il
y a quinze ans, Alcatel-Lucent affrontait Cisco sur tous
les champs de bataille mondiaux des réseaux d’entreprise, le laissant loin derrière sur la partie opérateurs.
Las, il s’est fait prendre de court sur les infrastructures
16. 01 BUSINESS
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