2. Comment les régimes totalitaires
se sont développés et affirmés ?
B- Similarités et spécificités
Les finalités :
-Fabriquer l’homme nouveau
-Eliminer l’ennemi
Les moyens :
-La terreur
-La communication de masse
Un guide
3. Comment les régimes totalitaires se sont
développés et affirmés ?
Naissances du totalitarisme
Caricature américaine, 1930
4.
5. Caracteristiques des
dictateurs
1- La place centrale du dictateur
2- La violence exercée
3- Les rapports entre pouvoir et société
Culte de la personnalité
Le rôle du Guide
7. Etude transversale
Le chef, la jeunesse et la
propagande dans les
régimes totalitaires
« Comme leurs yeux brillent,
lorsque le Führer est tout près
d’eux ! »
Photographie d’Heinrich Hoffmann,
Maison Brune à Munich, 1932
27. Un seul parti
Le système
concentrationnaire
Censure,
propagande
Le chef
Annexions
Elimination des
opposants
Culte du chef
28. Photographie d’Arkadi Shaikhet,
années 30
Jamais nos champs fertiles n'ont donné une telle moisson.
Jamais nos villages n'ont connu un tel bonheur.
Jamais la vie n'a été aussi bonne et les esprits aussi élevés.
Jamais jusqu'à présent le seigle ne fut si vert.
Sur toute la terre, le soleil lance une lumière plus chaude.
Car la face de Staline le fait briller plus fort.
Je chante pour mon enfant reposant dans mes bras.
Grandi telles ces fleurs, délivré de toute crainte.
Tu apprendras la source de ce soleil qui baigne notre pays.
Et tes petites mains copieront le portrait de Staline.
Ode à Staline en 1939, sur une musique de Prokofiev
30. La violence exercée:
les points communs
• La violence exercée dans l’ascension et
la prise du pouvoir: une arme antidémocratique
• La violence se perpétue dans la mise en
œuvre du pouvoir totalitaire
• Un système policier et répressif
omniprésent
32. La doctrine du nazisme
Se caractérise par:
un Etat fort
le mythe du chef
l’antibolchevisme,
le refus de la lutte des classes
et la recomposition d’une
selon un critère racial
et de souffrances à Vienne
« communauté » allemande
33. La doctrine du nazisme
Présentation de la doctrine (documents historiques). Discours d’Hitler.
« Mein Kampf »
« Le juif forme le contraste le plus marquant avec l'Aryen. Il n'y a peut
être pas de peuple au monde chez lequel l'instinct de conservation ait
été plus développé que chez celui que l'on appelle le peuple élu. La
meilleure preuve en est le simple fait que cette race a survécu jusqu'à
nous. »
Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du
Québec, coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. XI, Le peuple
et la race, p. 527 et 528
34. La doctrine du nazisme
Présentation de la doctrine (documents historiques). Discours d’Hitler.
« Mein Kampf »
« Transformer un peuple en nation présuppose la création d'un milieu
social sain, plateforme nécessaire pour l'éducation de l'individu. Seul,
celui qui aura appris, dans sa famille et à l'école, à apprécier la
grandeur intellectuelle, économique et surtout politique de son pays,
pourra ressentir l'orgueil de lui appartenir. On ne combat que pour ce
qu'on estime ; et pour estimer, il faut au moins connaître. »
Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec,
coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. II, Années d’études et de
souffrances à Vienne.
35. L’Arrivée au pouvoir
• 1919 : fondation du NSDAP (Nationalsozialistische
deutsche Arbeiterpartei )
• Nov.1923 : putsch de Munich d’Hitler raté.
• 1929 : début de la crise mondiale.
• 1933 : Hitler chancelier ; création de Dachau.
• 1934 : Hitler Reichführer ; nuit des longs couteaux.
• 1935 : lois nazies de Nuremberg.
• 1936 : le plan de 4 ans de Hitler .
• 1938 : nuit de cristal en Allemagne .
37. Le programme
Les 25 points du programme du NSDAP le 24
Février 1920
NSDAP : Parti politique fondé en
Allemagne en 1920.
Cette vision du monde divisait
hiérarchiquement l'espèce humaine en
races, hiérarchie au sommet de laquelle se
situait la « race aryenne ».
38. Organisation du pouvoir nazi
Le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands): créé en 1920
• Parti unique en 1933
• Anti Démocratique
• Très hiérarchisé
• Militariste
• Parti - Etat
39. Le poids de la nation
•Une seule race humaine
•Une envie d’une langue unique, envie d’expansion la nation
•Place centrale de l’Etat-Nation : dont le but est d’établir l’ordre.
•Refus de la souveraineté populaire : le pouvoir doit appartenir à un
chef charismatique.
•Inspiration biologique : refus d’une alliance entre forts et faibles.
•La nation joue pourtant un rôle essentiel car elle permet le soutien des
masses du tyran, celle-ci en est incitée par la propagande et du
populisme.
•Tous les hommes, correspondant aux critères de sélection, doivent être
unis et en accord avec le régime totalitaire en place.
L’Allemagne veut abolir les contraintes que lui impose le traité de Versailles et sortir
d’un état de crise sans précédent
40. Chef et rôle du chef
•
Hitler dirige à la fois le parti et l’état.
• Il joue d’une autorité sans partage
grâce à sa popularité et son charisme.
•
•
Il nomme les principaux responsables du parti nazi
souvent possédant les mêmes idées.
Ainsi Hitler possède un contrôle total sur l’état.
41. Rôle de la propagande
• La propagande permet:
–
de faire connaître
comme le fascisme
une
idée
– de l’idéaliser avec un slogan
– et de faire adhérer la population à
l’idée.
– Elle n’a donc pas pour seul but
d’informer la population.
– elle est très utilisée comme
publicité pour faire adhérer la
majorité de la population à une
idée ou de la faire connaître.
42. La vision de la famille
une jeunesse contrôlée, l'avenir du régime
- « Cette jeunesse doit apprendre uniquement à
penser allemand et à agir en allemand »
Citation d'Adolphe Hitler – montre
d’appartenir a une même nation
le
désir
une famille unie dans le culte du chef cela
prouve l'influence de l'Etat vis à vis de la famille
La famille allemande est constituée de 2
personnes de sang allemand : leur enfant est
allemand
43. Définition et exclusion de
l’ennemi
Brochure nazie expliquant les lois de
Nuremberg aux enfants, 1938
44. Place de l’individu
• L’individu est sous l’emprise
du totalitarisme.
• C’est un régime politique
qui vise au contrôle absolu
de la personne, tant dans
sa vie publique que privée.
• Une population manipulée,
surveillée et guidée tant
dans ses choix que dans
ses opinions.
• Son importance dans la
société dépend de sa classe
sociale et de sa race.
45. Organisation sociale
Selon un critère racial ethnique
Hiérarchie des races:
1. La race Aryenne : La race humaine considérée
comme la plus pure, la plus supérieure et la plus
noble. Caractéristiques physiques: blonds, aux
yeux bleus.
2. Les races « à
Japonais….
éduquer »
:
Les
Latins,
les
3. Les races « à réduire en servitude » : Les Slaves,
les Asiatiques et le Noirs.
4. Les races « à exterminer » : Les Juifs.
46. Conception économique
• Vie en Autarcie (pays qui vise à se suffire à lui-même)
• Le libre-échange est banni, les frontières de
l’Allemagne se ferme au reste de l’Europe et du
monde.
• Economie de guerre :
– L’Etat intervient pour modifier les structures économiques afin
de les mettre au service de l’effort de guerre de l’Allemagne.
– Les usines d’armement tournent 24h sur 24 où le plus de
travailleurs possibles sont embauchés (même les femmes).
• Anticapitalisme.
47. Etat des libertés fondamentales
Totalitarisme :
• Contrôle absolu de la personne.
• La population allemande est attentivement surveillée.
• Pas de liberté d’expression :
– l’Etat contrôle la presse, la radio, le cinéma, l’art →
toute sorte d’expression.
48. Place et rôle des
opposants
• On distingue plusieurs formes
de résistance au nazisme à l'intérieur
de l'Allemagne même et des
territoires annexés.
– Ses éléments les plus connus
sont:
L'ORGANISATION COMMUNISTE : Orchestre rouge
le groupe d'étudiants chrétiens de La Rose blanche
et l'attentat contre Hitler du 20 juillet 1944 réalisé par le comte
Claus Schenk von Stauffenberg.
Les opposants ont de nombreuses raisons de s'opposer au
nazisme (souvent éthiques).
50. • Entre 1938 et 1945, Joachim von
Ribbentrop, membre du parti nazi et
ancien ambassadeur à Londres,
occupa le poste de ministre des
Affaires étrangères.
• Pendant ces années-là, l'Allemagne
renforça ses liens avec:
– l'Italie fasciste
– et le Japon
en signant le Pacte anti-komintern:
dont le but était de combattre le
communisme international
le Pacte d'acier (avec l'Italie)
et après le début de la guerre,
l'Accord des Trois Puissances
(avec l'Italie et le Japon).
Politique
extérieure
51. Affiche du film Le jeune hitlérien
Quex, de Hans Steinhoff, 1933
52. Sur la base de l’article 48, paragraphe 2, de la Constitution du Reich, les
dispositions suivantes sont ordonnées pour contrer les violences
communistes qui mettaient l’Etat en danger :
1- Les articles 114, 115, 117, 118, 123, 124 et 153 de la Constitution du
Reich sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Il est donc possible de
restreindre les droits à la liberté personnelle, la liberté d’opinion, la liberté
de la presse, la liberté de s’organiser et de se rassembler, la confidentialité
des communications postales, télégraphiques et téléphoniques. Les
mandats pour les perquisitions ainsi des ordonnances pour les confiscations
et les limitations de la propriété sont possibles au-delà des limites
proscrites.
2- Si, dans un Land, les mesures nécessaires pour rétablir la sécurité et
l’ordre ne sont pas prises, le gouvernement du Reich peut se charger à titre
provisoire des pouvoirs de l’autorité suprême du Land.
Ordonnance du président du Reich « pour la protection du peuple et de
l’Etat », 28 février 1933
55. Biographie d’Hitler
1. Une vie simple
•
•
Adolf Hitler est né le 20 avril 1889 dans le village autrichien
Braunau Am Inn
et il se donna la mort le 30 avril 1945 dans son bunker à Berlin.
• Sa famille était très pauvre et il devint orphelin à l’âge de 14 ans.
•
Il fut scolarisé à Linz, mais il ne manifeste que des aptitudes très
moyennes et abandonne ses études secondaires à 16 ans.
•
Il quitta ensuite Linz en 1908 pour aller à Vienne, pour tenter
sans succès d’étudier à l’Académie des beaux arts.
• Puis il s’installa à Munich pour échapper au service militaire dans
l’armée austro-hongroise.
56. 2. Un intérêt pour la politique
Après la Première Guerre Mondiale, il adhère en 1919 au parti
ouvrier allemand (DAP) qui deviendra un an plus tard LE
PARTI OUVRIER ALLEMAND NATIONAL-SOCIALISTE (NSDAP).
Il se place rapidement à la tête du parti, qui en 1921 compte
déjà 3000 militants, et qui s’agrandit pour arriver à 55000
militants deux ans plus tard.
Hitler avec son parti tente alors un putsch pour s’emparer du
pouvoir détenu alors, selon lui, par une république indigne.
Suite à cette événement, il fut condamné à 5
d’emprisonnement, mais resta séquestré moins d’un an.
ans
Lors de son emprisonnement dans la forteresse de Landsberg,
Hitler rédigea «Mein Kampf», réunissant sa vision politique, son
programme, son autobiographie.
57. 3. Le nazisme
Adolf Hitler s’occupe dès sa sortie de prison à reprendre son parti et à
la réunifier.
C’est notamment grâce à la crise économique de 1929 que le parti
nazi et Hitler arrivent à mobiliser le soutient populaire d’une nation
désespérée.
Il se hissera ensuite progressivement à l’aide de ses SS qui supprime
toute oppositions au régime nazi, jusqu’à devenir chancelier et
imposer alors sa dictature en privant l’Allemagne de toute libertés.
Il s’élancera ensuite à la conquête de l’Europe, pour «agrandir l’espace
vital de la race aryenne» lors de la Deuxième Guerre Mondiale.
58. 3. Le nazisme
Adolf Hitler fut un homme très susceptible: il ne supportait pas les
critiques, très narcissique, égoïste et autoritaire.
Il possédait un véritable talent d’orateur qui lui permettait de captiver
et d’exporter son point de vue et ses idéaux à la foule, ce qui faisait
de lui un excellent propagandiste.
Il excellait également en stratégie militaire.
Sa croyance en la «supériorité de la race aryenne» et son racisme lui
on été inculqués majoritairement lors de son voyage à Vienne par
Adolf Lanz, Georg von Schönerer ou Karl Lueger.
Adolf Hitler aura laissé derrière lui une Europe quasiment en ruine,
avec une société traumatisée par les actes du Führer Adolf Hitler.
60. La situation après
la première
guerre mondiale
•La première guerre
mondiale a été très
dévastatrice: l’Italie
est entrée dans une
période de
CRISE MORALE.
•S’ajoute des crises politiques et économiques touchant toute la population
italienne.
• Les impacts sociaux, économiques et politiques de cette guerre ont provoqué de
nombreux problèmes que malheureusement la démocratie n’a pu résoudre.
•Donc le fascisme est né et est devenu le parti politique qui devait améliorer les
conditions de vie des italiens.
•Tout d’abord, l’impact socio-économique important fut le début de la chute de
60
l’empire Italien, puis l’impact politique en marqua la fin.
61. Impacts socio-économiques
Les sociétés européennes font face à de nombreux problèmes économiques à
cause de la guerre.
L’économie capitaliste est bouleversée
la concentration des fortunes et la création d’empires très puissants
la déshumanisation des rapports entre l’homme et son travail et entre
les hommes eux-même au travail
le phénomène d’accentuation de l’exode rurale
et enfin l’impuissance générale devant la nouvelle complexité du
marché et de l’économie.6161
61
62. Impacts socio-économiques
•La situation socio-économique des paysans est alarmante.
•La population voit:
• son pouvoir d’achat dégringoler
•et le taux de chômage monter en flèche.
• En 1919, les paysans se partagent les terres des grands propriétaires alors, les paysans
commencent à parler de réformes agraires, c’est-à-dire de partir en exile à la recherche de
nouvelles terres.
•Cette crise a beaucoup aidé à diviser les classes moyennes face à l’ancienne classe
dirigeante et ce, en grande partie à cause de l’incompétence de la démocratie en Italie
62
•le gouvernement est incapable de supporter la moindre réforme et les problèmes de
chacune des classes sociales.
63. Impacts socio-économique
La situation socio-économique des bourgeois:une descente fulgurante
à cause de l’hyper-inflation de 1920 qui fait s’effondrer la petite bourgeoisie
au niveau du prolétariat.
•
•Cette chute provoque une immense frustration générale
•qui s’ajouta à celle provoquée par la traité de Versailles
•et la faiblesse de la démocratie Italienne de l’époque .
63
64. Impacts socio-économique
La situation économique de l’État italien souffre dangereusement de:
• l’endettement particulièrement élevé causé par la Première Guerre
mondiale,
•l’inflation importante du coût de la vie
• et la dévaluation de la monnaie.
De plus, la démocratie en place n’obtient pas l’appui de la population en
64
crise.
65. Impacts politiques
•
Après la Première Guerre Mondiale, la démocratie s´imposée à plusieurs
peuples, comme l’Italie.
•Par contre, le peuple italien n’était pas en faveur de la démocratie:
•puisqu’elle n’avait aucun précédent
•et l’image que celle-ci donnait d’elle-même était très décevante.
• Effectivement, la démocratie se montrait impuissante face aux nombreux
problèmes économiques et sociaux survenus suite à la Première guerre mondiale.
•Deux partis extrémistes:
• à l’extrême gauche, le communisme
•et à l’extrême droite, le fascisme.
65
66. Benito MUSSOLINI
Impacts politiques
• fondateur et dirigeant du partie fasciste
•utilise l’anarchie politique de son pays pour
gagner en popularité.
•Comme:
• la population moins aisée avait très peur
du communisme
• et le peuple en générale n’avait pas
confiance en la démocratie
nombreux sont ceux qui se retournèrent vers
le fascisme.
•Malgré sa popularité, Mussolini dû recourir
aux menaces pour obtenir le pouvoir.
Benito Mussolini
66
(1883-1945)
67. •En 1922, Mussolini et ses hommes
(les chemises noires) se rendirent à
Rome et lancèrent un ultimatum au
roi.
Impacts
politiques
•Durant ce qu’on appelle la marche
sur Rome, Mussolini déclara au roi
que s’il ne lui donnait pas le pouvoir
de la nation, il l’obtiendrait par la
force…
• Deux jours plus tard, Mussolini
devenait le chef d’état de l’Italie.
Benito Mussolini
67
68. La marche sur Rome
Lorsque Mussolini obtient le
pouvoir, il n’impose pas
immédiatement sa dictature
fasciste et se montra très
compréhensif et bon.
Les chemises noires de Mussolini
étaient très mal armées et incapable
de faire face à l’armée du roi
cependant, Mussolini obtient quand
même le pouvoir de l’Italie
68
69. Le Fascisme: théories de Mussolini
•« Le fascisme repousse dans la démocratie l'absurde mensonge de l'égalité (...) Pour
le fasciste, tout est dans l’État, rien d'humain n'existe en dehors de l’État, ni
groupements, ni individus (...) La police doit non seulement être respectée, mais
honorée (...) l'homme avant de ressentir le besoin de culture a éprouvé la nécessité de
l'ordre. Et en un certain sens, on peut dire que le policier a précédé le professeur. »
•« La reconnaissance du capital et du capitalisme. Ici nous sommes nettement
antisocialistes (...) Les capitalistes modernes sont des capitaines d'industrie, de grands
organisateurs (...) Que peuvent demander ces hommes ? Le succès de leur industrie.
Ce succès, c'est celui de la Nation.
Le fascisme ne croit ni à la possibilité ni à l'utilité d'une paix perpétuelle )...) La
guerre seule porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et marque
d'un sceau de noblesse les peuples qui ont le courage de l'affronter.«
Benito Mussolini (discours au Sénat (1926))
69
70. « Je crois en le Duce suprême
Créateur des Chemises noires
Et en Jésus Christ son unique protecteur.
Notre sauveur fut conçu
D’une bonne ménagère et d’un brave forgeron.
Il fut un valeureux soldat, il eut des ennemis.
Il est descendu à Rome : le troisième jour, il a ressuscité l’Etat
Il est monté au pouvoir
Il siège à la droite de notre souverain
D’où il viendra juger les bolcheviks.
Je crois en ses lois sages
En la communion des citoyens
En la rémission des peines
En la résurrection de l’Italie, en la force éternelle.
Ainsi soit-il. »
Acte de foi envers le Duce appris par les enfants des Italiens en
Tunisie dans les « Maisons d’Italie », années 30
71. Le fascisme nie que le nombre, par le seul fait d’être le nombre,
puisse diriger les sociétés humaines. Il nie que ce nombre puisse
gouverner grâce à une consultation périodique. Il affirme l’inégalité
ineffaçable, féconde, bienfaisante des hommes qu’il n’est pas
possible de niveler grâce à un fait mécanique et extérieur comme le
suffrage universel. On peut définir les régimes démocratiques
comme ceux qui donnent au peuple, de temps en temps, l’illusion
de la souveraineté. (…)
Le fascisme repousse dans la démocratie l’absurde mensonge
conventionnel de l’irresponsabilité collective, le mythe du bonheur
et du progrès indéfinis. Mais si la démocratie peut être comprise
différemment, si elle signifie ne pas refouler le peuple en marge de
l’Etat, le fascisme a pu être défini par celui qui écrit ces lignes
comme une « démocratie organisée, centralisée et autoritaire ».
Benito Mussolini, La doctrine du fascisme, 1930, extraits.
72. Conclusion
•Pour conclure, L’Italie est très touchée par les dommages crées à la suite de la
Première Guerre mondiale.
•En effet, la situation socio-économique de ce pays à été grandement affectée par:
• la hausse considérable du chômage
• l’inflation
• et la dévaluation de la monnaie
créant ainsi l’anarchie dans le peuple.
•Puis, plusieurs partis politiques extrémistes font leur apparition dont le part fasciste
et c’est cela qui marque le déclin de la démocratie.
• Si cette démocratie avait été plus efficace à régler les problèmes de son pays et le
fascisme n’avait pas réussi à obtenir le pouvoir politique, l’Italie se classerait plus
haut dans la hiérarchie de la puissance mondiale.
72