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No fn

  1. 1. 1) Le FN a été créé et dirigé pendant des décennies par un homme qui a été, entre autres, condamné à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende pour avoir déclaré «En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés." 550 000 km, cela comprend nécessairement l’Alsace-Moselle. M. Le Pen considère donc les 4 ans de terreur nazie en Moselle, les déportations et le drame des Malgré-nous comme une « simple bavure inévitable ». L’ignominie de cette déclaration atteste du peu de considération du FN pour l’histoire tragique de notre région et la mémoire de nos morts et de nos disparus. 2) La FN a accueilli dès le début d’anciens collaborateurs du régime de Vichy. Le première bureau politique du FN en 1972 comptait comme vice-président François Brigneau (ancien collaborateur durant l’occupation et membre de la Milice) et comme trésorier adjoint Pierre Bousquet (ancien Collaborateur et Rottenführer de la division SS Charlemagne). Pierre Bousquet est resté au bureau politique du FN jusqu’en 1981. Le bureau de 1973 comptait en outre Victor Barthélémy, responsable du Parti populaire français, le principal parti politique d’inspiration fasciste français dans les années 30 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944.Victor Barthélémy a été condamné à plusieurs années de prison après 1945 pour collaboration avec les Nazis. 3) Marine Le Pen, actuelle présidente du FN, est hostile à la ratification de la charte européenne des langues régionales et à un statut officiel pour nos langues. Pour elles, les langues régionales sont des langues de seconde classe qui ne méritent pas d’être reconnues juridiquement: « l’État ne doit utiliser qu’une langue officielle sur tout le territoire national. C’est d’ailleurs cette exigence historique et institutionnelle qui a jusqu’à présent préservé notre pays des tentations extérieures, et parfois malheureusement intérieures, de dislocation culturelle et territoriale. Vouloir contrevenir à ce principe d’unité linguistique ne peut qu’ouvrir la voie à la libanisation de notre pays, à l’éclatement de la Nation française et donc à détruire notre capacité de résistance. C’est pourquoi j’y suis résolument opposée.» Le choix du terme «libanisation de notre pays», peut prêter à rire quand on se souvient que les protagonistes du conflit libanais avaient tous la même langue et la même culture… Marine Le Pen aime les crêpes, les costumes bretons et le son de la bombarde au mois d’août mais elle ne veut pas entendre parler d’une place des langues régionales dans la sphère publique: «J’ai déploré, dans une région chère à mon cœur, la Bretagne que, dans la foulée de la traduction des noms de lieux ou de villes en langue régionale, ce que je ne contestais pas, l’on ait vu apparaître un bilinguisme systématique dans la signalétique routière générale («toutes directions», «zone artisanale»), ce qu’en revanche, je combats.» On retiendra en passant qu’il ne s’agit pas de «traduction des noms de lieux ou de villes en langue régionale» mais de rétablissement, en plus des noms français, des noms originaux en langue régionale qui, en Bretagne comme chez nous en Lorraine germanophone, ont été largement francisés.
  2. 2. Héritiers d’une philosophie nauséabonde qui a fait tant de mal à la Moselle et représentants d’un parti qui ne respectent pas notre langue, notre culture et notre histoire régionales, les candidats FN sont un danger pour notre région. Ne vous laissez pas abuser par leurs discours mensongers et rappelez vous les faits.

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